Bible

 

Jérémie 51:61

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61 Jérémie donc dit à Séraja : Sitôt que tu seras venu à Babylone, et que tu l'auras vue, tu liras toutes ces paroles-là;

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Doctrine de la Nouvelle Jérusalem sur Le Seigneur # 47

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47. 1. Par Esprit, il est entendu la Vie de l'homme: on peut le voir d'après le langage ordinaire: Quand un homme meurt, on dit qu'il rend l'esprit; c'est pourquoi, par l'esprit, dans ce sens, il est entendu la Vie de la respiration; et même le mot Esprit tire sa dérivation de Respiration; c'est de là que, dans la Langue Hébraïque, il y a un seul mot pour esprit et vent. Chez l'homme, il y a deux sources de vie; l'une est le mouvement du cœur, et l'autre la respiration du poumon; c'est la vie par la respiration du poumon qui est proprement entendue par l'esprit, et aussi par l'âme; on verra en son lieu que cette vie fait un avec la pensée de l'homme qui procède de l'entendement, et que la vie qui vient du mouvement du cœur fait un avec l'amour de la volonté de l'homme. Que la Vie de l'homme soit entendue dans la Parole par l'esprit, on le voit par ces passages: « Retires-tu leur esprit, ils expirent, et ils retournent en leur poussière. » - Psaumes 104:29.

- « Il s'est souvenu qu'ils étaient chair, un esprit qui s'en allait et ne revenait point. » - Psaumes 78:39.

- « Lorsque son esprit sera sorti, il s'en retournera en sa terre. » - Psaumes 146:4.

- « Ezéchias se lamentait de ce que « la vie de son esprit s'en allait. » - Esaïe 38:16.

- « L'esprit de Jacob fut ravivé. » - Genèse 45:27. « Son image défunte est un mensonge, il n'y a point d'esprit en elle. » - Jérémie 51:17.

- « Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah à ces os desséchés: Je ramènerai l'Esprit en vous pour que vous viviez, des quatre vents, viens, esprit et souffle en ces tués, et qu'ils vivent. Et l'esprit, vint en eux et ils revécurent. » - Ezéchiel 37:5-6, 9-10.

- « Jésus ayant pris la main de la fille de Jaïrus, son esprit revint et elle se leva à l'instant. » - Luc 8:54-55.

  
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Arcanes Célestes # 1366

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1366. Haran mourut sur les faces de Thérach son père, dans la terre de sa nativité, dans Ur des Chaldéens, signifie qu'un culte intérieur fut oublié et que le culte devint purement idolâtrique : cela est évident par la signification d'Haran, de Thérach, de la nativité et d'Ur des Chaldéens ; puis, en ce qu'il est dit qu'il mourut sur les faces de Thérach son père. Voici comment le culte intérieur fut oublié ou devint nul : Une Eglise ne peut exister de nouveau chez aucune nation avant qu'elle ait été tellement dévastée, qu'il ne reste rien du mal ni rien du faux, dans son culte interne. Tant que le mal est dans le culte interne, il y a obstacle à l'égard des choses qui sont les biens et les vérités et qui doivent constituer son culte interne ; car tant qu'il y a des maux et des faussetés, les biens et les vérités ne peuvent être reçus. On peut en avoir la preuve en ce que les hommes qui sont nés dans quelque hérésie et se sont confirmés dans ses faussetés jusqu'à en être entièrement persuadés, ne peuvent pas facilement, pour ne pas dire jamais, être amenés à recevoir les vérités qui sont contraires à leurs faussetés ; mais il en est autrement des Gentils qui ne savent pas ce que c'est que le vrai de la foi, et qui néanmoins vivent dans la charité. C'est pour cela que l'Eglise du Seigneur n'a pu être restaurée chez les Juifs, et qu'elle a été instituée chez les Gentils qui n'avaient aucune des connaissances de la foi : ceux-là par leurs faussetés couvrent entièrement de ténèbres la lumière de la vérité, et par là l'éteignent ; mais il n'en est pas de même de ceux-ci, car ils ne savent pas ce que c'est que le vrai de la foi, et ils ne peuvent ni couvrir de ténèbres ni éteindre ce qu'ils ne connaissent point. Comme il fallait alors restaurer une nouvelle Eglise, ceux chez lesquels les biens et les vérités de la foi devaient être implantés furent pris parmi ceux qui avaient oublié toute connaissance du bien et du vrai de la foi, et qui étaient devenus idolâtres externes comme les Gentils. J'ai montré ci-dessus que tels avaient été Thérach et Abram, c'est-à-dire qu'ils avaient adoré d'autres Dieux, qu'ils ne connaissaient plus Jéhovah, ni par conséquent ce que c'était que le bien et le vrai de la foi ; ainsi ils étaient devenus plus aptes à recevoir la semence de la vérité que les autres habitants de la Syrie chez lesquels il restait encore des connaissances. On a la preuve qu'il restait encore des connaissances chez quelques Syriens, par l'exemple de Balaam qui, étant de la Syrie, adorait non-seulement Jéhovah, mais faisait même des sacrifices et était en même temps prophète. Telles sont donc les choses que contient ce verset, c'est-à-dire que le culte intérieur fut oublié, et que le culte devint purement idolâtrique.

  
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