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Jérémie 51:61

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61 Jérémie donc dit à Séraja : Sitôt que tu seras venu à Babylone, et que tu l'auras vue, tu liras toutes ces paroles-là;

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Arcanes Célestes # 4748

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4748. Et leurs chameaux portaient des aromates, de la résine, et du stacté, signifie les vrais intérieurs naturels : on le voit par la signification des chameaux, en ce qu'ils sont en général les choses qui appartiennent à l'homme naturel et qui servent à l'homme spirituel, et en particulier les scientifiques communs dans l'homme naturel, numéro 3048, 3071, , 3143, 3145, 4156 ; et par la signification des aromates, de la résine et du stade, en ce qu'ils sont les vrais intérieurs naturels qui y ont été conjoints au bien, ainsi qu'il va être montré. Chez les Anciens, des choses suaves et odoriférantes étaient employées dans leur culte sacré, de là leurs encens et leurs parfums ; des choses semblables étaient aussi mêlées avec les huiles qui servaient à leurs onctions ; mais aujourd'hui l'on ne sait pas d'où venait cet usage ; et cela, parce qu'on ignore entièrement que les pratiques du culte chez les Anciens tiraient leur origine des spirituels et des célestes qui sont dans les cieux, et qu'elles y correspondaient ; l'homme s'est tellement éloigné des spirituels et des célestes, et est tellement plongé dans les naturels, les mondains et les corporels, qu'il est dans l'obscur, et qu'il en est un grand nombre qui nient l'existence du spirituel et du céleste. Si les Anciens ont employé des encens et des parfums dans les rites sacrés, cela vient de ce que l'odeur correspond à la perception, l'odeur suave, comme celle des aromates de divers genres, à une perception agréable et agréée, telle qu'est celle du vrai d'après le bien ou de La foi d'après la charité ; et même telle est la correspondance, que dans l'autre vie, toutes les fois qu'il plaît au Seigneur, les perceptions elles-mêmes sont changées en odeurs ; voir sur ce sujet ce qui a déjà été dit d'après l'expérience, numéro 925, 1514, 1517, 1518, 1519, 3577, . Quant à ce que signifient en particulier ici les aromates, la résine et le stacté, on peut le voir par les autres passages où ces mots se trouvent en général, ils signifient les vrais intérieurs dans le naturel, mais qui procèdent du bien là, car les vrais par eux-mêmes ne font point cela, mais c'est le bien qui le fait par les vrais ; de là les variétés sont selon la qualité du vrai conjoint au bien, et par conséquent selon la qualité du bien, car le bien a sa qualité par les vrais. Comme Giléad signifie le bien extérieur tel qu'est celui qui appartient aux sensuels, et qui est appelé chose agréable (volupe) numéro 4117, 4124, et que l'Egypte dans le sens bon signifie les scientifiques, qui sont les vrais externes de l'homme naturel correspondants à ce bien, ou concordants avec ce bien, numéro 1462, c'est pour cela que par les Jischmaélites de Giléad portant sur des chameaux des aromates en Egypte, il est signifié que les vrais intérieurs provenant de leurs scientifiques étaient portés vers les scientifiques qui sont signifiés par l'Egypte, et dont il va être parlé. Les vrais intérieurs sont les conclusions tirées des vrais extérieurs ou des scientifiques, car les scientifiques de l'homme naturel sont les moyens qui servent à conclure et par conséquent à examiner les intérieurs, de même que quand quelqu'un examine l'intention d'un autre dans sa physionomie, dans la vibration de la lumière de ses yeux, et dans la vie du son quand il parle, et des gestes quand il agit. Comme tels sont les vrais par lesquels le naturel de l'homme est perfectionné et aussi amendé, c'est pour cela que la guérison est attribuée aux aromates de cette sorte ; par exemple, à la résine, dans Jérémie :

« Est-ce qu'il n'y a pas de Résine balsamique en Giléad ? Est-ce qu'il n'y a pas de Médecin là ? Pourquoi la santé de mon peuple ne monte-t-elle pas ? » - Jérémie 8:22.

Dans le Même :

« Monte à Giléad, et prends de la résine, vierge fille de l'Egypte ; en vain tu as multiplié les médicaments, point de guérison pour toi. » - Jérémie 46:11.

Dans le Même :

« Tout à coup elle est tombée, Babel, et elle a été brisée ; poussez des hurlements sur elle, prenez de la résine pour sa douleur, peut-être guérira-t-elle ? » - Jérémie 51:8.

Que des choses semblables signifient des spirituels, on le voit clairement dans Jean :

« Les marchands de la terre pleureront et gémiront sur Babel, de ce que personne n'achète plus leurs marchandises ; marchandises d'or et d'argent, et de pierres précieuses, et de perles, et de fin lin, et de pourpre, et de soie, et s'écarlate, et tout bois de Thya, et tout vase d'ivoire, et tout vase de bois très-précieux, et d'airain, et de fer, et de marbre, et du cinnamome, et des parfums, et des essences, et de l'encens et du vin, et de l'huile, et de la fleur de farine, et du froment, et des bêtes de charge, et des brebis, et des chevaux, et des chariots, et des corps, et des âmes d'hommes. » - Apocalypse 18:11-12, 13.

Ces marchandises n'auraient pas été recensées d'une manière si spéciale, si chacune n'avait signifié des choses qui sont dans le Royaume du Seigneur et dans son Église, autrement ce serait des mots d'aucune valeur ; il est notoire que Babel signifie ceux qui ont détourné tout culte du Seigneur vers le culte d'eux-mêmes, et ainsi ceux qui sont dans un interne profane en même temps que dans un externe saint ; c'est pourquoi leurs marchandises signifient les choses qu'ils ont inventées avec étude et artifice pour le culte d'eux-mêmes, et aussi les doctrinaux, et les connaissances du bien et du vrai d'après la Parole, qu'ils ont perverties en leur faveur, ainsi chaque marchandise qui est mentionnée dans ce passage signifie de telles choses en particulier, et le cinnamome, les parfums, les essences de l'encens, signifient les vrais qui procèdent du bien, mais chez ceux de Babel les vrais pervertis et les faux d'après le mal. Il en est de même de ce qui est rapporté des marchandises de Tyr, dans Ézéchiel :

« Jehudah et la terre d'Israël ont été les négociants en froment de Minnith et de Pannag ; en miel et en huile, et en Résine ils ont fourni ton commerce. » - Ézéchiel 27:17.

Ici aussi la résine signifie le vrai d'après le bien ; pour celui qui ne croit pas au sens interne de la Parole toutes ces expressions doivent être des mots nus, par conséquent des vases dans l'intérieur desquels il n'y a rien, lorsque cependant il y a en eux des Divins, des célestes et des spirituels.

  
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Arcanes Célestes # 2588

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2588. Epouse d'Abraham, signifie afin que le Vrai spirituel se conjoignît au Bien céleste : cela est évident par la représentation de Sarah comme épouse, en ce qu'elle est le Vrai spirituel conjoint

Au Bien céleste, numéros 1468, 1901, 2065, 2172, 2173, 2198, 2507 ; et par la représentation d'Abraham, en ce qu'il est le Bien céleste conjoint au Vrai spirituel, numéros 2011, 2172, 2198, 2501 : soit qu'on dise le Vrai spirituel et le Bien céleste, soit qu'on dise le Seigneur, c'est la même chose, parce que le Seigneur est le Vrai même et le Bien même, ainsi que le Mariage même du Vrai avec le Bien et du Bien avec le Vrai. Comment ces choses se passent, c'est ce qu'on peut voir, il est vrai, par l'explication, mais comme elles sont aujourd'hui au nombre des choses obscures, il m'est permis de les illustrer autant qu'il est possible : il s'agit ici de la Doctrine de la foi, sur laquelle le Seigneur a pensé dans le second âge de l'enfance, savoir, s'il était permis d'y entrer par les rationnels, et de se former ainsi des idées sur cette doctrine ; s'il a pensé ainsi, c'était par l'amour de veiller sur le genre humain qui est tel, que ce qu'il ne saisit pas d'une manière rationnelle, il ne le croit pas ; mais le Seigneur perçut par le Divin que cela ne devait pas se faire, aussi est-ce par le Divin qu'il se révéla cette doctrine, et en même temps toutes les choses dans l'univers, qui en sont des dépendances, savoir, qu'il y a chez les hommes deux principes, d'après lesquels ils pensent, le négatif et l'affirmatif : et que c'est d'après le principe négatif que pensent ceux qui ne croient rien à moins d'être convaincus par les rationnels et les scientifiques, et même par les sensuels ; et que c'est d'après le principe affirmatif que pensent ceux qui croient que telle chose est vraie, parce que le Seigneur l'a dite dans la Parole, par conséquent ceux qui ont foi au Seigneur. A l'égard de ceux qui sont dans le négatif que ce qui est dans la Parole soit vrai, disant dans leur cœur qu'alors ils veulent croire, quand ils seront persuadés par les rationnels et par les scientifiques, voilà ce qui se passe : ils ne croient jamais ; ils ne croiraient même pas s'ils étaient convaincus par les sensuels du corps, comme par la vue et l'ouïe et par le toucher, car ils formeraient toujours de nouveaux raisonnements contre ces convictions, et finiraient ainsi par éteindre entièrement toute foi, et pour changer en même temps la lumière du rationnel en ténèbres, parce qu'ils la changeraient en faussetés. Mais à l'égard de ceux qui sont dans l'affirmatif, c'est-à-dire, qui croient que telle chose est vraie, parce que le Seigneur l'a dite, voici ce qui leur arrive : Ils sont continuellement confirmés par les rationnels et les scientifiques, même par les sensuels, et leurs idées sont éclairées et affermies : en effet, l'homme n'a la lumière que par le moyen des rationnels et des scientifiques, c'est aussi ce que chacun fait ; chez ceux-ci, la doctrine par conséquent en vivant vit, et il est dit d'eux, qu'ils sont guéris, et qu'ils enfantent ; mais chez les autres la doctrine en mourant meurt, et il est dit d'eux, que Jéhovah en fermant a fermé l'utérus. D'après ce qui vient d'être dit, on voit ce que c'est qu'entrer par les rationnels dans la doctrine de la foi, et ce que c'est qu'entrer d'après la doctrine de la foi dans les rationnels ; mais cela va être illustré par des exemples : d'après la Doctrine de la Parole, il est certain que le premier et le principal point de doctrine, c'est l'amour pour le Seigneur et la charité envers le prochain ; ceux qui sont dans l'affirmatif sur ce sujet peuvent entrer autant qu'il leur plaît dans les rationnels et les scientifiques, même dans les sensuels, chacun selon son talent, sa science et son expérience ; et même plus ils y entrent, plus ils sont confirmés, car toute la nature est remplie de moyens de confirmation. Au contraire, ceux qui nient que ce soit là le premier et le principal point de doctrine, et qui veulent auparavant en être convaincus par les scientifiques et les rationnels, ne se laissent jamais convaincre, parce qu'ils nient de cœur, et tiennent continuellement pour un autre principe qu'ils croient l'essentiel ; et enfin par les confirmations de leur principe ils s'aveuglent au point qu'ils ne peuvent même savoir ni ce que c'est que l'amour pour le Seigneur, ni ce que c'est que l'amour envers le prochain ; et comme ils se confirment dans ce qui est opposé à ces amours, ils finissent même par se confirmer dans ce principe qu'il ne peut exister d'autre amour, dans lequel il y ait du plaisir, que l'amour de soi et du monde, et cela, jusqu'au point d'embrasser l'amour infernal au lieu d'embrasser l'amour céleste, sinon par la doctrine, du moins par la vie. Quant à ceux qui ne sont ni dans le négatif, ni dans l'affirmatif, mais qui sont dans le dubitatif avant de nier ou d'affirmer, leur état est tel qu'il a été expliqué ci-dessus, numéro 2568, c'est-à-dire que ceux qui inclinent à la vie du mal tombent dans le négatif, tandis que ceux qui inclinent à la vie du bien sont portés dans l'affirmatif. Soit un autre exemple : un des principaux points de la doctrine de la foi, c'est que tout bien procède du Seigneur, et que tout mal provient de l'homme ou de soi : ceux qui sont dans l'affirmatif que cela est ainsi, peuvent se confirmer par de nombreux moyens rationnels et scientifiques, que jamais, par exemple, aucun bien ne peut influer que du Bien Même. C'est-à-dire, de la source du Bien, par conséquent du Seigneur, et que le principe du bien ne peut venir d'autre part, en s'éclairant par toutes les choses qui, en eux mêmes, dans les autres, dans le commun, même dans tout ce qui a été créé, sont véritablement des biens, tandis que ceux qui sont dans le négatif se confirment dans les principes opposés par toutes les choses qu'ils pensent, jusqu'au point qu'enfin ils ne savent pas ce que c'est que le bien, disputant entre eux sur ce qu'est le souverain bien, ignorant complètement que le bien céleste et spirituel qui procède du Seigneur est ce qui vivifie tout bien qui est inférieur, et que le plaisir qui en provient est véritablement le plaisir ; quelques-uns même croient que le bien ne peut jamais venir d'autre part que d'eux-mêmes. Soit de nouveau pour exemple ce principe, que ceux qui sont dans l'amour pour le Seigneur et dans la charité envers le prochain, peuvent recevoir les vrais de la doctrine et avoir foi à la Parole, mais non ceux qui sont dans la vie de l'amour de soi et du monde ; ou, ce qui est la même chose, que ceux qui sont dans le bien peuvent croire, mais non ceux qui sont dans le mal : ceux qui sont dans l'affirmatif peuvent le confirmer rationnellement et scientifiquement par d'innombrables moyens ; rationnellement, en ce que le vrai et le bien sont en concordance, mais non le vrai et le mal, et que comme dans le mal existe tout faux, de même du mal procède tout faux, et que si néanmoins le vrai est chez quelques méchants, il y est sur les lèvres et non dans le cœur : scientifiquement, de mille manières, en ce que les vrais fuient les maux, et que les maux repoussent les vrais : au contraire, ceux qui sont dans le négatif se confirment en cela, que chacun, quelqu'il soit, lors même qu'il vivrait dans une haine continuelle, dans les plaisirs de la vengeance et dans les fourberies, peut croire comme les autres ; et ils vont jusqu'à rejeter entièrement de la doctrine le bien de la vie, et quand ils l'ont rejeté, ils ne croient rien. Pour qu'on voie encore plus clairement comment la chose se passe, soit cet exemple : ceux qui sont dans l'affirmatif que la Parole a été écrite de telle sorte qu'elle a un sens interne qui ne se montre pas dans la lettre, peuvent aussi se confirmer de plusieurs manières par les rationnels, par exemple, en ce qu'il existe par la Parole un lien entre l'homme et le Ciel ; qu'il y a des correspon-dances des choses naturelles avec les choses spirituelles, et que celles-ci ne se présentent pas de la même manière que celles-là ; que les idées de la pensée intérieure sont absolument autres que les idées matérielles qui tombent dans les mots des langues ; que l'homme, tandis qu'il est dans le monde, peut être aussi dans le Ciel par la Parole qui est pour l'un et l'autre monde, parce qu'il est né pour l'une et l'autre vie ; qu'une sorte de lumière Divine influe chez quelques-uns dans les intellectuels elles affections, pendant qu'on lit la Parole ; qu'il est indispensable qu'il y ait eu quelque chose d'écrit, qui soit descendu du Ciel, et qu'ainsi cet écrit ne peut pas être dans son origine tel qu'il est dans la lettre ; que ce qui est saint ne peut l'être que par une certaine sainteté qui est au dedans ; ils peuvent même se confirmer par les scientifiques, par exemple, en ce qu'autrefois on était dans les représentatifs, et que les écrits de l'Église Ancienne ont été tels ; même que les écrits de plusieurs parmi les nations viennent aussi de là ; et que le style par représentatifs, a été révéré comme saint dans les Églises, et comme savant chez les nations : les livres de plusieurs peuvent même être cités, Mais ceux qui sont dans le négatif, s'ils ne nient pas toutes ces choses, toujours est-il qu'ils ne les croient point ; et ils se persuadent que la Parole est telle qu'elle est dans la lettre, paraissant, il est vrai, mondaine, mais que néanmoins elle est spirituelle ; où le spirituel est-il caché, ils ne s'en inquiètent point, mais ils veulent pour un grand nombre de raisons qu'il y soit ; et cela, ils peuvent le confirmer de plusieurs manières. Pour que la chose puisse même être comprise par les simples, soit aussi pour exemple le scientifique : ceux qui sont dans l'affirmatif que la vue appartient non à l'œil, mais à l'esprit qui, par l'œil comme par l'organe de son corps, voit les choses qui sont dans le monde, ceux-là peuvent se confirmer de plusieurs manières, par exemple, par les mots qui sont entendus, en ce qu'il se portent vers quelque vue intérieure, et y sont transformés, ce qui ne pourrait avoir lieu s'il n'existait pas une vue intérieure ; de plus, tout ce qui est pensé se voit au moyen d'une vue intérieure, par les uns plus clairement, et par les autres plus obscurément ; en outre, les objets qui frappent l'imagination se présentent assez semblables à ceux qui frappent la vue ; comme aussi en considérant que si l'esprit, qui est dans le corps, ne voyait pas ce que l'œil comme organe a saisi, l'esprit dans l'autre vie ne pourrait rien voir, lorsque cependant il ne peut se faire autrement qu'il n'y doive voir des choses innombrables et merveilleuses que l'œil du corps ne peut jamais apercevoir ; outre cela, ils peuvent réfléchir sur les songes, principalement ceux des prophètes, pendant lesquels plusieurs objets ont été également vus, et cela non par les yeux ; enfin celui qui a des connaissances philosophiques peut se confirmer par cela même que les extérieurs ne peuvent entrer dans les intérieurs, on plus que les composés dans les simples, qu'ainsi les choses qui appartiennent au corps ne peuvent entrer dans celles qui appartiennent à l'esprit, mais que c'est le contraire qui a lieu : il existe en outre plusieurs autres moyens de confirmation, de sorte qu'enfin ils sont persuadés que la vue appartient à l'esprit, et non à l'œil, si ce n'est par l'esprit. Mais ceux qui sont dans le négatif disent que toutes ces choses sont ou naturelles ou de phantaisie ; et quand on leur dit que l'esprit est doué et jouit d'une vue beaucoup plus parfaite que celle de l'homme dans le corps, ils en rient et rejettent cela parmi les sonnettes, croyant qu'alors ils doivent vivre dans les ténèbres puisqu'ils sont privés de la vue de l'œil, lorsque c'est absolument le contraire, en ce qu'on est alors dans la lumière. D'après ces exemples, on voit clairement ce que c'est qu'entrer par les vrais dans les rationnels et les scientifiques, et ce que c'est qu'entrer par les scientifiques et les rationnels dans les vrais, c'est-à-dire, que le premier est conforme à l'ordre, tandis que le second est contraire à l'ordre ; et que quand l'homme agit selon l'ordre, il est illustré, mais quand il agit contre l'ordre, il est aveuglé ; on voit par là combien il est important de connaître les vrais et de les croire, car par les vrais l'homme est illustré, tandis que par les faux il est aveuglé ; par les vrais s'ouvre pour le rationnel un champ immense et presqu'illimité, mais par les faux, quoique cela ne semble pas ainsi, le champ est relativement presque nul ; de là cette sagesse si grande chez les Anges, parce qu'ils sont dans les vrais, car le vrai est la lumière même du Ciel. Ceux qui se sont aveuglés, pour n'avoir voulu croire que ce qu'ils saisissaient par les sens, au point qu'enfin ils n'ont rien cru, ont été autrefois appelés les Serpents de l'arbre de la science ; en effet par les sensuels et de là par les illusions, qui tombent facilement dans la conception et dans la foi de l'homme, ils ont beaucoup raisonné, et ils en ont séduit plusieurs, Voir, numéros 195, 196.

Dans l'autre vie, ils sont facilement distingués des autres esprits, en ce qu'ils raisonnent sur tout ce qui appartient à la foi, pour décider si telle chose est ainsi, et quand on leur montre mille et mille fois qu'elle est ainsi, ils soulèvent toujours contre chaque moyen de confirmation des doutes négatifs, et cela, lors même qu'on discuterait avec eux pendant l'éternité ; ils sont en conséquence aveuglés au point de ne pas avoir le sens commun, c'est-à-dire, de ne pas pouvoir comprendre ce qui est bien ni ce qui est vrai ; et cependant chacun d'eux pense être plus sage que tous ceux qui sont dans l'univers, plaçant la sagesse à pouvoir briser ce qui est Divin et à le déduire du naturel ; tels sont de préférence aux autres plusieurs de ceux qui ont été estimés sages dans le monde ; car plus quelqu'un excelle en génie et en science et est dans le négatif, plus il devient insensé par dessus tous les autres ; au contraire plus quelqu'un excelle en génie et en science et est dans l'affirmatif, plus il peut devenir sage : jamais il n'a été défendu de cultiver le rationnel par les sciences ; mais il a été défendu de s'opiniâtrer contre les vrais de la foi qui sont les vrais de la Parole. Dans le sens interne de la Parole, surtout de la Parole prophétique, il est beaucoup question de ces sages du monde, lorsqu'il s'agit d'Aschur et de l'Egypte, car Aschur signifie le Raisonnement, numéros 119, 1186, et l'Egypte signifie la Science, numéros 1164, 1165, 1180, :

De ceux qui, par les scientifiques et les rationnels, veulent entrer dans les doctrinaux de la foi et dans les choses Divines, et qui par là deviennent insensés : Il en est ainsi parlé dans Ésaïe :

« Je confondrai l'Egypte avec l'Egypte, et ils combattront, l'homme contre son frère, et l'homme contre son compagnon, ville contre ville, et royaume contre royaume : et l'esprit de l'Egypte s'épuisera au milieu d'elle et j'absorberai son conseil : les eaux manqueront à la mer, et le cours d'eau séchera et tarira ; et les fleuves se retireront ; les cours d'eau de l'Egypte s'abaisseront et sécheront ; le roseau et le jonc se flétriront ; toute semence du fleuve séchera. Jéhovah a mêlé au milieu d'elle l'esprit des perversités, et elles ont fait errer l'Egypte dans toute son œuvre, comme un (homme) ivre se roule dans ce qu'il a vomi. » - 1, , [Il manque du texte ici], .

Dans Jérémie :

« Mon peuple a fait deux maux : ils m'ont abandonné, Moi, la source des eaux vives, pour se creuser des fosses, des fosses crevées qui ne contiennent pas les eaux. Israël est-il un esclave ? Est-il un (esclave) né dans la maison ? Pourquoi est-il devenu une proie ? Ne t'es-tu pas attiré cela, en abandonnant Jéhovah ton Dieu, dans le temps qu'il te conduisait dans le chemin ? Et maintenant qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Egypte pour boire les eaux du Schichor, ou qu'as-tu à faire avec le chemin d'Aschur pour boire les eaux du fleuve ? O génération ! Vous-mêmes, voyez la Parole de Jéhovah ! Ai-je été un désert à Israël ? ai-je été une terre de ténèbres ? Pourquoi mon peuple a-t-il dit : Nous dominerons, nous ne viendrons plus à toi ? Pourquoi vas-tu précipitamment pour changer ton chemin ? Tu seras aussi couverte de confusion par l'Egypte, comme tu as été couverte de confusion par Aschur. » - Jérémie 2:13-14, 17-18, 31, 36.

Dans le Même : Écoutez la Parole de Jéhovah, restes de Juda : Ainsi a dit Jéhovah Sébaoth le Dieu d'Israël : si vous en posant vous posez vos faces pour venir en Egypte, et que vous veniez pour y séjourner ; et il arrivera (ainsi) : l'épée, dont vous avez peur pour vous, vous y surprendra, dans la terre d'Egypte ; et la famine, dont vous avez crainte, s'y attachera à vous, dans l'Egypte, de sorte que vous y mourrez. Et il arrivera que tous les hommes qui ont posé leurs faces pour venir en Egypte, afin d'y séjourner, ils mourront par l'épée, par la famine et par la peste, et aucun d'eux ne restera ou n'échappera de devant le mal que je vais amener sur vous. » - Jérémie 42:15, 16, 17, et suivants.

Dans Ézéchiel :

« Et que tous les habitants de l'Egypte connaissent que Moi (Je suis) Jéhovah ; parce qu'ils ont été un bâton de roseau à la maison d'Israël ; quand ils te prennent dans la main, tu te romps, et tu leur fends toute l'épaule, et quand ils s'appuient sur toi, tu te brises, et tu leur rends tous les reins immobiles. C'est pourquoi ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : voici, je vais amener sur toi l'épée, et je ferai retrancher de toi l'homme et la bête ; et la terre d'Egypte sera en désolation et en dévastation, et ils sauront que Je (suis) Jéhovah, parce qu'il a dit : Le fleuve (est) à moi, et moi je (l') ai fait. » - Ézéchiel 29:6-7, 8, 9, [Il manque du texte ici], ; Osée 7:11-12, 13.

Dans le Même :

« Ephraïm se repaît de vent, et il poursuit l'Eurus ; chaque jour il multiplie le mensonge et la dévastation ; et ils traitent alliance avec Aschur, et l'huile est portée en Egypte. » - Osée 12:2.

Dans le Même :

« Israël s'est livré à la scortation sous son Dieu ; tu as aimé le salaire sur toutes les aires de froment. ephraïm retournera en Egypte, et ils mangeront en Aschur ce qui est impur ; car, voici, ils s'en sont allés à cause de la dévastation ; l'Egypte les rassemblera, Moph les ensevelira ; ce qui est désirable à leur argent l'épine le possédera, le charbon (sera) dans leurs tentes. Ëphraïm a été frappé, leur racine s'est séchée, ils ne porteront point de fruit ; même quand ils engendreraient, et je tuerai les désirs de leur ventre ; mon Dieu les rejettera, parce qu'ils ne L'ont point écouté, et ils seront errants parmi les nations. » - Ézéchiel 9:1, 3, 6, , .

Dans Ésaïe :

« Malheur à Aschur, verge de ma colère, et ce bâton de mon indignation dans leurs mains ; celui-ci pense ce qui n'est pas droit, et son cœur médite ce qui n'est pas droit, parce qu'il a dans son cœur de perdre et d'exterminer des nations non en petit nombre, puisqu'il dit : Mes princes ne sont-ils pas en même temps des rois ? Je ferai la visite sur le fruit de la fierté du cœur du roi d'Aschur, parce qu'il a dit : J'ai agi dans la force de ma main, et dans ma sagesse, parce que je suis intelligent, et je déplacerai les bornes des peuples, et je pillerai leurs trésors ; et, comme puissant, je chasserai les habitants. C'est pourquoi le Seigneur des Seigneurs Sébaoth enverra la maigreur sur ses (hommes) gras, et au lieu de sa gloire, un immense incendie de feu sera allumé. » - Ésaïe 10:5, 7-8, 12-13, 16.

Dans tous ces passages, Aschur, comme il a été expliqué, signifie le raisonnement ; l'Egypte et Pharaon la science, Ephraïm l'intellectuel, et il est décrit, ainsi qu'à beaucoup d'endroits ailleurs, ce que devient le rationnel de l'homme, lorsqu'il raisonne d'après le négatif sur les vrais de la foi. Semblable chose a été signifiée, quand Rabshaké, envoyé par le roi d'Aschur, parla contre Jérusalem et contre le roi Hiskia, en ce que l'Ange de Jéhovah frappa alors dans le camp du roi d'Aschur cent quatre-vingt cinq mille hommes, - Voir Ésaïe 36, 37- par lesquels il est signifié quelle destruction il se fait des rationnels de l'homme, quand il raisonne contre les choses Divines, quoiqu'il semble à l'homme lui-même, qu'alors il est sage. Ce raisonnement est aussi appelé très souvent Scortation avec les fils de l'Egypte et avec les fils d'Aschur, comme dans Ézéchiel :

« Tu t'es livrée à la Scortation avec les fils de l'Egypte, tes voisins, grands en chair, et tu as multiplié ta Scortation ; et tu t'es livrée à la Scortation avec les fils d'Aschur, sans que tu aies été assouvie. » - Ézéchiel 16:26, 28, 23:3, ; Voir numéro 2466.

, [Il manque du texte ici], Ézéchiel 1.

Dans le Même :

« En ce jour-là, il y aura un sentier de l'Egypte en Aschur, et Aschur viendra en Egypte, et les Egyptiens serviront Aschur ; en ce jour-là Israël sera en tiers à l'Egypte et à Aschur, la bénédiction (sera) dans le milieu de la terre, que bénira Jéhovah Sébaoth, en disant : Béni (soit) mon peuple, l'Egypte ; et l'œuvre de mes mains, Aschur ; et mon héritage, Israël. » , , .

Là, il s'agit de l'Église spirituelle ; son spirituel est Israël, son Ra-tionnel est Aschur, et son Scientifique est l'Egypte ; et ces trois choses constituent les intellectuels de cette Église, qui se succèdent dans cet ordre ; c'est pour cela qu'il est dit : en ce jour-là Israël sera en tiers à l'Egypte et à Aschur ; et, Béni soit mon peuple, l'Egypte, et l'œuvre de mes mains, Aschur ; et mon héritage, Israël.

Dans le Même : Il arrivera en ce jour-là qu'on fera retentir la grande trompette, et ils viendront ceux qui s'étaient perdus dans la terre d'Aschur, et ceux qui avaient été expulsés de la terre d'Egypte, et ils se prosterneront devant Jéhovah dans la montagne de sainteté, dans .

Dans le Même ;

« Ainsi a dit Jéhovah : Le travail de l'Egypte, et les marchandises de Kusch et des Sabéens, hommes de taille, passeront chez toi et seront à toi ; ils iront derrière toi, et ils se courberont devant toi, et ils te prieront, (en disant) : Seulement en toi (est) Dieu, et il n'est point d'autre Dieu. » - Ézéchiel 45:14.

Kusch et les Sabéens sont les Connaissances, numéros 117, 1171.

Dans Zacharie :

« L'Egypte montera à Jérusalem, pour adorer le roi Jéhovah Zebaoth. » - Zacharie 14:17-18.

Dans Michée :

« Moi, je regarde vers Jéhovah, j'attends le Dieu de mon salut ; mon Dieu m'écoutera ; le jour qu'on rebâtira tes mazures, ce jour-là, on viendra vers Toi depuis Aschur jusqu'aux villes d'Egypte, et l'Egypte jusqu'au fleuve. » - Michée 7:7, 11-12.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : A la fin des quarante années, je rassemblerai l'Egypte d'entre les peuples, où ils ont été dispersés, et je ramènerai la Captivité d'Egypte, » - Ézéchiel 29:13-14.

Dans le Même :

« Voici, Aschur (était) un cèdre dans le Liban, beau par son feuillage, et une forêt donnant de l'ombre, et d'une hauteur élevée, et son branchage était dans le touffu ; les eaux l'ont fait croître, l'abîme l'a rendu élevé, coulant avec ses torrents autour de sa plante, et il renvoyait ses aqueducs vers tous les arbres du champ ; c'est pourquoi sa hauteur s'était élevée par-dessus tous les arbres du champ, et ses branches s'étaient multipliées, et ses tranches étaient devenues longues par les grosses eaux.

Dans ses branches avaient fait leurs nids tous les oiseaux des d'eux, et sous ses branches avaient engendré toutes les bêtes du champ, et dans son ombre avaient habité toutes les nations grandes ; et il était devenu beau dans sa grandeur, dans la longueur de ses branches, parce que sa racine était vers les grosses eaux. Les cèdres ne l'ont point caché dans le jardin de Dieu ; les sapins n'ont point été pareils à ses branches, aucun arbre dans le jardin de Dieu ne lui a été égal en beauté. Je l'avais rendu beau par la multitude de ses branches, et tous les arbres d'Éden, qui sont dans le jardin de Dieu, lui portèrent envie. » - .

Il s'agit de la Très Ancienne Église qui était céleste ; ici est décrit son rationnel tel qu'il fut, et par conséquent sa sagesse et son intelligence, car cette Eglise considérait d'après les choses Divines celles qui étaient inférieures, ainsi, d'après les biens elle considérait les vrais, et par suite les choses qui en dépendent ; Aschur et le Cèdre signifient le rationnel ; le touffu dans lequel étaient ses branches désigne les scientifiques ; les torrents et les eaux sont les biens spirituels près desquels était sa racine ; la hauteur et la longueur des branches c'est son extension ; le jardin de Dieu est l'Église spirituelle ; les arbres d'Éden sont les perceptions : par là et par ce qui a été dit plus haut, on voit quel est le Rationnel et quel est le Scientifique de l'homme, lorsqu'ils sont subordonnés aux vrais Divins et quand ils les servent en les confirmant. Que les rationnels et les scientifiques servent à ceux qui sont dans l'affirmatif comme moyen d'acquérir de la sagesse, c'est ce qui a été représenté et signifié par l'ordre donné aux fils d'Israël d'emprunter aux Égyptiens des vases d'or, des vases d'argent, et des vêtements.

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Et pareillement par la promesse qui leur est souvent faite, dans la Parole, qu'ils posséderaient les biens des nations, les maisons, les vignes, les oliviers et plusieurs autres choses ; comme aussi en ce qu'il leur est dit que l'or et l'argent qu'ils enlèveraient aux nations deviendraient des choses Saintes, par exemple, dans Ésaïe :

« Jéhovah visitera Tyr, et elle retournera à son salaire de prostitution, et elle se livrera à la scortation avec tous les royaumes de la terre sur les faces de l'humus ; et son trafic ainsi que son salaire de prostitution deviendra une chose sainte à Jéhovah ; il ne sera ni serré ni réservé, parce que son trafic sera pour ceux qui habitent devant Jéhovah, pour manger à satiété, et pour la couverture ancienne. » - Ésaïe 23:17-18.

Le trafic de Tyr, ce sont les connaissances, numéro 1201, lesquelles sont un salaire de prostitution dans le négatif, tandis qu'elles sont une chose sainte pour ceux qui sont dans l'affirmatif. La même chose est aussi entendue par ces paroles du Seigneur :

« Faites-vous des amis par le mammon (la richesse) de l'injustice, afin que quand vous aurez manqué, ils vous soutiennent dans les habitacles éternels : Si dans le mammon injuste vous n'avez pas été fidèles, qui vous confiera le vrai ? » - Luc 16:9, 11.

DES NATIONS ET DES PEUPLES QUI SONT NES HORS DE L'EGLISE ; DE LEUR ETAT ET DE LEUR SORT DANS L'AUTRE VIE.

  
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