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Jérémie 51:61

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61 Jérémie donc dit à Séraja : Sitôt que tu seras venu à Babylone, et que tu l'auras vue, tu liras toutes ces paroles-là;

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Arcanes Célestes # 4748

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4748. Et leurs chameaux portaient des aromates, de la résine, et du stacté, signifie les vrais intérieurs naturels : on le voit par la signification des chameaux, en ce qu'ils sont en général les choses qui appartiennent à l'homme naturel et qui servent à l'homme spirituel, et en particulier les scientifiques communs dans l'homme naturel, numéro 3048, 3071, , 3143, 3145, 4156 ; et par la signification des aromates, de la résine et du stade, en ce qu'ils sont les vrais intérieurs naturels qui y ont été conjoints au bien, ainsi qu'il va être montré. Chez les Anciens, des choses suaves et odoriférantes étaient employées dans leur culte sacré, de là leurs encens et leurs parfums ; des choses semblables étaient aussi mêlées avec les huiles qui servaient à leurs onctions ; mais aujourd'hui l'on ne sait pas d'où venait cet usage ; et cela, parce qu'on ignore entièrement que les pratiques du culte chez les Anciens tiraient leur origine des spirituels et des célestes qui sont dans les cieux, et qu'elles y correspondaient ; l'homme s'est tellement éloigné des spirituels et des célestes, et est tellement plongé dans les naturels, les mondains et les corporels, qu'il est dans l'obscur, et qu'il en est un grand nombre qui nient l'existence du spirituel et du céleste. Si les Anciens ont employé des encens et des parfums dans les rites sacrés, cela vient de ce que l'odeur correspond à la perception, l'odeur suave, comme celle des aromates de divers genres, à une perception agréable et agréée, telle qu'est celle du vrai d'après le bien ou de La foi d'après la charité ; et même telle est la correspondance, que dans l'autre vie, toutes les fois qu'il plaît au Seigneur, les perceptions elles-mêmes sont changées en odeurs ; voir sur ce sujet ce qui a déjà été dit d'après l'expérience, numéro 925, 1514, 1517, 1518, 1519, 3577, . Quant à ce que signifient en particulier ici les aromates, la résine et le stacté, on peut le voir par les autres passages où ces mots se trouvent en général, ils signifient les vrais intérieurs dans le naturel, mais qui procèdent du bien là, car les vrais par eux-mêmes ne font point cela, mais c'est le bien qui le fait par les vrais ; de là les variétés sont selon la qualité du vrai conjoint au bien, et par conséquent selon la qualité du bien, car le bien a sa qualité par les vrais. Comme Giléad signifie le bien extérieur tel qu'est celui qui appartient aux sensuels, et qui est appelé chose agréable (volupe) numéro 4117, 4124, et que l'Egypte dans le sens bon signifie les scientifiques, qui sont les vrais externes de l'homme naturel correspondants à ce bien, ou concordants avec ce bien, numéro 1462, c'est pour cela que par les Jischmaélites de Giléad portant sur des chameaux des aromates en Egypte, il est signifié que les vrais intérieurs provenant de leurs scientifiques étaient portés vers les scientifiques qui sont signifiés par l'Egypte, et dont il va être parlé. Les vrais intérieurs sont les conclusions tirées des vrais extérieurs ou des scientifiques, car les scientifiques de l'homme naturel sont les moyens qui servent à conclure et par conséquent à examiner les intérieurs, de même que quand quelqu'un examine l'intention d'un autre dans sa physionomie, dans la vibration de la lumière de ses yeux, et dans la vie du son quand il parle, et des gestes quand il agit. Comme tels sont les vrais par lesquels le naturel de l'homme est perfectionné et aussi amendé, c'est pour cela que la guérison est attribuée aux aromates de cette sorte ; par exemple, à la résine, dans Jérémie :

« Est-ce qu'il n'y a pas de Résine balsamique en Giléad ? Est-ce qu'il n'y a pas de Médecin là ? Pourquoi la santé de mon peuple ne monte-t-elle pas ? » - Jérémie 8:22.

Dans le Même :

« Monte à Giléad, et prends de la résine, vierge fille de l'Egypte ; en vain tu as multiplié les médicaments, point de guérison pour toi. » - Jérémie 46:11.

Dans le Même :

« Tout à coup elle est tombée, Babel, et elle a été brisée ; poussez des hurlements sur elle, prenez de la résine pour sa douleur, peut-être guérira-t-elle ? » - Jérémie 51:8.

Que des choses semblables signifient des spirituels, on le voit clairement dans Jean :

« Les marchands de la terre pleureront et gémiront sur Babel, de ce que personne n'achète plus leurs marchandises ; marchandises d'or et d'argent, et de pierres précieuses, et de perles, et de fin lin, et de pourpre, et de soie, et s'écarlate, et tout bois de Thya, et tout vase d'ivoire, et tout vase de bois très-précieux, et d'airain, et de fer, et de marbre, et du cinnamome, et des parfums, et des essences, et de l'encens et du vin, et de l'huile, et de la fleur de farine, et du froment, et des bêtes de charge, et des brebis, et des chevaux, et des chariots, et des corps, et des âmes d'hommes. » - Apocalypse 18:11-12, 13.

Ces marchandises n'auraient pas été recensées d'une manière si spéciale, si chacune n'avait signifié des choses qui sont dans le Royaume du Seigneur et dans son Église, autrement ce serait des mots d'aucune valeur ; il est notoire que Babel signifie ceux qui ont détourné tout culte du Seigneur vers le culte d'eux-mêmes, et ainsi ceux qui sont dans un interne profane en même temps que dans un externe saint ; c'est pourquoi leurs marchandises signifient les choses qu'ils ont inventées avec étude et artifice pour le culte d'eux-mêmes, et aussi les doctrinaux, et les connaissances du bien et du vrai d'après la Parole, qu'ils ont perverties en leur faveur, ainsi chaque marchandise qui est mentionnée dans ce passage signifie de telles choses en particulier, et le cinnamome, les parfums, les essences de l'encens, signifient les vrais qui procèdent du bien, mais chez ceux de Babel les vrais pervertis et les faux d'après le mal. Il en est de même de ce qui est rapporté des marchandises de Tyr, dans Ézéchiel :

« Jehudah et la terre d'Israël ont été les négociants en froment de Minnith et de Pannag ; en miel et en huile, et en Résine ils ont fourni ton commerce. » - Ézéchiel 27:17.

Ici aussi la résine signifie le vrai d'après le bien ; pour celui qui ne croit pas au sens interne de la Parole toutes ces expressions doivent être des mots nus, par conséquent des vases dans l'intérieur desquels il n'y a rien, lorsque cependant il y a en eux des Divins, des célestes et des spirituels.

  
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Arcanes Célestes # 1906

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1906. A la fin de dix années qu'Abram habitait dans la terre de Canaan, signifie les reliquiae du bien et du vrai provenant du bien que le Seigneur s'était acquises : et par lesquelles ce rationnel fut conçu : cela est constant d'après la signification de dix, en ce que ce nombre désigne les Reliquiae, voir ci-dessus, numéro 576, il a été dit et expliqué, numéros 488, 530, 560, 561, 660, 661, 798, 1050, ce que c'est que les Reliquiae, c'est-à-dire, que ce sont tous les états d'affection du bien et du vrai, dont l'homme est gratifié par le Seigneur, depuis la première enfance jusqu'à la fin de la vie ; ces états sont serrés en lui pour l'usage de sa vie après la mort ; car tous les états de sa vie reviennent successivement dans l'autre vie, et alors ces états sont tempérés par les états du bien et du vrai dont le Seigneur l'a gratifié : c'est pourquoi, plus il a, dans la vie du corps, reçu de Reliquiae, ou reçu de bien et de vrai, plus ses autres totals se présentent agréables et beaux, quand ils reviennent. Chacun, pour peu qu'il y réfléchisse, peut voir clairement que cela doit être ainsi : quand l'homme naît, il n'a de soi-même rien de ce qui appartient au bien, mais il a été tout entier souillé du mal héréditaire, néanmoins en lui influe tout bien, par exemple, en ce qu'il aime ses parents, ses nourrices, ses semblables, et cela d'après l'innocence ; ce sont là des biens qui influent du Seigneur par le Ciel de l'innocence et de la paix, c'est-à-dire, par le Ciel intime, et ainsi l'homme en est imbu, quand il est dans le premier âge de l'enfance ; plus tard, quand il grandit, le bien, l'innocence et cette paix de l'enfance, se retirent peu à peu ; et autant il est introduit dans le monde, autant il l'est dans les voluptés qui en proviennent, dans les cupidités, par conséquent dans les maux, et autant les célestes ou les biens de l'âge enfantin commencent à être séparés ; mais ils restent toujours, et par eux sont tempérés les états dont ensuite l'homme se revêt et qu'il s'acquiert ; sans eux l'homme ne peut nullement être homme ; car les états des cupidités ou du mal seraient plus atroces que ceux de tout animal, s'ils n'étaient pas tempérés par les états de l'affection du bien ; ces états du bien sont ce qu'on nomme les Reliquiae données par le Seigneur et implantées dans le caractère de l'homme, et cela quand l'homme ne le sait pas. Dans l'âge suivant, l'homme est aussi gratifié de nouvelles Reliquiae, mais ces états ne sont pas de même des états du bien, ce sont des états du vrai ; car lorsqu'il grandit il est imbu de vrais, et ces vrais sont pareillement serrés chez lui dans son homme Intérieur ; par ces Reliquiae qui appartiennent au Vrai, et qui sont nées de l'influx des spirituels procédant du Seigneur, l'homme à la faculté de penser et aussi de comprendre ce que c'est que le bien et le vrai de la vie civile et morale, et en outre de recevoir le vrai spirituel ou le vrai de la foi, mais il ne peut recevoir ce vrai que par les Reliquiae du bien dont il a été gratifié dans le premier âge de l'enfance. Qu'il y ait des Reliquiae, et qu'elles soient serrées chez l'homme dans son rationnel intérieur, c'est ce que l'homme ignore absolument, par la raison qu'il pense que rien n'influe ; mais que tout est quelque chose de naturel, né avec lui, et qu'ainsi tout est en lui quand il est enfant, tandis que la chose se passe cependant d'une manière tout-à-fait opposée. Dans la Parole, il s'agit çà et là des Reliquiae (ou restes), et par elles sont signifiés ces états par lesquels l'homme devient homme, et cela, par le Seigneur seul. Mais les Reliquiae qui étaient chez le Seigneur furent tous les états Divins qu'il s'est acquis à Lui-Même, et par lesquels il a uni l'Essence Humaine à l'Essence Divine ; elles ne peuvent pas être mises en comparaison avec les Reliquiae chez l'homme, car celles-ci sont humaines et non pas divines : ces Reliquiae du Seigneur sont ce qui est signifié par les dix années qu'Abram habita dans la terre de Canaan. Quand les Anges entendent la Parole, ils ne savent pas ce que c'est que Dix, mais aussitôt que ce nombre est nommé par l'homme, l'idée des Reliquiae se présente à eux ; car, dans la Parole, le nombre dix et les dîmes signifient les Reliquiae, comme on le voit d'après ce qui a été dit et exposé, numéros 576, 1738 ; et quand ils perçoivent que ce fut à la fin de dix années qu'Abram habita dans la terre de Canaan, leur idée se porte sur le Seigneur et en même temps sur les choses innombrables qui sont signifiées par les Reliquiae chez le Seigneur, lorsqu'il était dans le monde.

  
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