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Jérémie 51:61

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61 Jérémie donc dit à Séraja : Sitôt que tu seras venu à Babylone, et que tu l'auras vue, tu liras toutes ces paroles-là;

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L’Apocalypse Révélée # 781

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781. Et de chevaux, et de chariots, et de corps, et âmes d'hommes, signifie toutes ces choses selon l'entendement de la Parole et la doctrine qui en procède, et selon les biens et les vrais du sens de sa lettre, qui ne sont point en eux, parce qu'ils falsifient et adultèrent la Parole, en appliquant les choses qui y sont contre son sens réel, afin de dominer sur le Ciel et sur le Monde. Ces choses sont dites au cas génitif, parce qu'elles appartiennent à celles qui précèdent : que par les chevaux il soit signifié l'entendement de la Parole, on le voit, No. 298 ; que par les chars il soit signifié la doctrine qui procède de la Parole, on le voit, No. 437, par conséquent de même par les chariots ; que par les corps et les âmes d'hommes soient signifiés les biens et les vrais du sens de la lettre de la Parole, c'est parce que par eux sont signifiées les mêmes choses que par le corps et le sang dans la Sainte Cène ; par le corps dans la Sainte Cène est signifié le Divin Bien du Seigneur, et par le sang le Divin Vrai du Seigneur, et comme le corps et le sang signifient ce Bien et ce Vrai, ils signifient aussi le Divin Bien et le Divin Vrai de la Parole, parce que le Seigneur est la Parole ; mais in au lieu du Sang il est dit l’âme, et cela, parce que par l'âme est pareillement signifié le Vrai, voir ci-dessus, Nos. 681, et parce que le Sang dans la Parole est appelé l’âme, — Genèse 9:4-5. Lévitique 17:12-14. Deutéronome 27:25 ; — la même chose est signifiée par âme d'homme, — Ézéchiel 27:13.

— Et aussi par semence d'homme, — Daniel 2:43.

— Des choses semblables sont signifiées par les Chevaux et les Chariots, dans Esaïe :

— « Alors on amènera tous vos frères sur les chevaux, et sur le char, et sur les chariots, et sur les mulets, et sur les dromadaires, à la montagne de ma sainteté, à Jérusalem. » — Esaïe 66:20.

— ces choses ont été dites de la Nouvelle Église du Seigneur, qui est Jérusalem, au sujet de ceux qui sont dans l'entendement de la Parole et dans la doctrine qui en procède, choses qui sont les chevaux, le char et les chariots. Or, comme ceux qui sont de la Religiosité Catholique-Romaine falsifient et adultèrent la Parole, en rappliquant à la domination sur le Ciel et sur le Monde, il est signifié qu'ils n'ont aucun bien ni aucun vrai d'après la Parole, et que par cette raison ils ne sont pas non plus dans la doctrine du bien et du vrai : Jérémie en parle ainsi :

— « Il m'a dévorée, il m'a confondue le Roi de Babel ; il m'a rendue vase vide, il m'a engloutie comme une baleine, il a rempli son ventre de mes délices. » — Jérémie 51:34-35.

— « Epée! contre les chevaux de Babel, et contre ses chars, et contre ses trésors, afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux, afin qu'elles tarissent, parce que terre d'images taillées, elle ; et de choses horribles ils se glorifient. » — Jérémie 50:37-38.

  
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Arcanes Célestes # 1001

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1001. Le sang signifie la charité : c'est ce qui résulte de beaucoup de passages ; par conséquent il signifie le nouveau volontaire que l'homme spirituellement régénéré reçoit du Seigneur ; ce nouveau volontaire est la même chose que la charité, car c'est de la charité qu'est formée la nouvelle volonté. En effet, la charité ou l'amour est l'essentiel même ou la vie de la volonté, puisque personne ne peut dire qu'il veut une chose, si ce n'est parce qu'il la chérit ou l'aime ; dire qu'on pense telle chose, ce n'est pas vouloir, à moins que le vouloir ne soit dans la pensée. Cette nouvelle volonté qui appartient à la charité est, désignée ici par le sang ; cette volonté n'est pas de l'homme, mais elle est du Seigneur chez l'homme ; et puisqu'elle est du Seigneur, elle ne doit jamais être mêlée avec les choses qui sont de la volonté de l'homme, et qui, comme on l'a dit, sont si corrompues. C'est pour cela qu'il a été ordonné dans l'Eglise représentative de ne point manger la chair dans son âme, ou le sang, c'est-à-dire, de ne les point mêler. Comme le sang signifiait la charité, il signifiait ce qui est saint ; et comme la chair signifiait le volontaire de l'homme, elle signifiait ce qui est profane ; or, le saint et le profane ayant été séparés, car ils sont opposés l'un à l'autre, il fut défendu de manger le sang ; en effet, l'action de manger la chair avec le sang représentait alors dans le ciel la profanation, ou le mélange du saint et du profane ; et cette représentation dans le ciel ne pouvait alors inspirer que de l'horreur aux anges ; car tout ce qui existait pendant cette période de temps chez l'homme de l'Eglise, était changé, selon ce que signifiaient les choses dans le sens interne, en représentations spirituelles correspondantes chez les anges. Comme toutes les significations se modifient en raison de l'homme auquel elles s'appliquent, il en est de même ici de la signification du sang. Le sang, par rapport à l'homme régénéré spirituel, signifie la charité ou l'amour envers le prochain ; par rapport à l'homme régénéré céleste, il signifie l'amour envers le Seigneur ; mais par rapport au Seigneur, il signifie toute son Humaine Essence, par conséquent l'Amour Même, c'est-à-dire sa Miséricorde envers le genre humain ; et comme le sang signifie l'Amour et ce qui appartient à l'amour, il signifie en général les célestes qui appartiennent au Seigneur Seul ; par conséquent, quand il s'agit de l'homme il signifie les célestes que l'homme reçoit du Seigneur : les célestes que l'homme régénéré spirituel reçoit du Seigneur sont les célestes-spirituels, dont je parlerai ailleurs, avec la Divine Miséricorde du Seigneur. Que le sang signifie les célestes, et que, dans le sens suprême, il ait signifié l'Humaine Essence du Seigneur, par conséquent l'Amour Même ou sa Miséricorde envers le genre humain, on peut en trouver la preuve dans la sainteté avec laquelle le sang, d'après l'ordre qu'il en fut donné, était considéré dans l'Eglise représentative judaïque. Ainsi, le sang fut nommé le sang de l'alliance, et l'on en faisait aspersion sur le peuple, puis sur Aharon et sur ses fils avec l'huile de l'onction ; on répandait aussi le sang de tout holocauste et de tout sacrifice sur l'autel et autour de l'autel.

Exode 22:7, 13, 22, 23 ; Exode 24:6, 3, Lévitique 1:5, 11, 15 ; Lévitique 4:6-7, 17-18, 25, 30, 34 ; Lévitique 5:12, 13, 14, 15, 17-18, 19. Nombres 18:17.Deutéronome 12:27.

Et parce que le sang était jugé si saint et que le volontaire de l'homme est si profane, c'est par cette raison que, pour éviter la représentation de la profanation de ce qui est saint, il fut défendu avec tant de sévérité de manger le sang ; comme on le voit dans Moïse :

« Statut de l'éternité dans vos générations.

Dans toutes vos habitations,

« vous ne mangerez aucune graisse ni aucun sang, » Lévitique 3:17.

La graisse désigne la vie céleste, et le sang est employé la pour le céleste-spirituel. Le céleste-spirituel est le spirituel qui procède du céleste. Comme chez les hommes de la Très-Ancienne Eglise, l'Amour pour le Seigneur fut leur céleste, parce qu'il avait été implanté dans leur volonté, leur céleste-spirituel était la foi qui procédait de cet amour, Voir numéro 30-38, 337, 393, 398 ; tandis que chez l'homme spirituel il n'y a point de céleste, parce que la charité a été implantée dans sa partie intellectuelle, mais il y a le céleste spirituel.

Dans le Même :

« Quiconque de la maison d'Israël ou des étrangers voyageant au milieu d'eux, aura mangé quelque sang que ce soit, je mettrai aussi mes faces contre l'âme qui mange le sang, et je la retrancherai du milieu de son peuple, parce que l'âme de la chair (est) dans le sang, elle ; et je vous l'ai donné sur l'autel pour qu'il fasse l'expiation sur vos âmes, parce que le sang lui-même fera expiation pour l'âme. L'âme de toute chair est son sang même ; quiconque le mange sera retranché. » Lévitique 17:10-11, 14.

Là, il est dit évidemment que l'âme de la chair est dans le sang, et que l'âme de la chair est le sang, ou le céleste, c'est-à-dire, la sainteté qui appartient au Seigneur.

Dans le Même :

« Affermis-toi, » pour ne pas manger du sang, parce que le sang lui-même (est) l'âme ; et tu ne mangeras pas l'âme avec la chair. » - Deutéronome 12:23, 24, 25.

Il résulte aussi de là que le sang est appelé âme, c'est-à-dire, la vie céleste, ou le céleste, qui était représenté par les holocaustes et les sacrifices de cette Eglise. Cette défense de mêler le céleste, qui est le propre du Seigneur, propre qui est seul céleste et saint, avec le propre de l'homme, qui est profane, a aussi été représenté en ce qu'ils ne sacrifiaient pas le sang du sacrifice sur ce qui avait fermenté.

Exode 23:18 ; .

Ce qui avait fermenté signifiait la corruption et la souillure. Si le sang est appelé âme et signifie la sainteté de la charité, et si la sainteté de l'amour a été représentée dans l'Eglise Judaïque par le sang, cela vient de ce que la vie du corps consiste dans le sang ; et comme la vie du corps consiste dans le sang, le sang est son âme dans le dernier degré, de sorte que le sang peut être nommé l'âme corporelle, ou ce en quoi existe la vie corporelle de l'homme : et comme dans les Eglises représentatives les internes ont été représentés par les externes, voilà pourquoi l'âme ou la vie céleste l'a été par le sang.

  
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