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Jérémie 51:61

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61 Jérémie donc dit à Séraja : Sitôt que tu seras venu à Babylone, et que tu l'auras vue, tu liras toutes ces paroles-là;

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L’Apocalypse Révélée # 645

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645. Criant d'une voix grande à Celui qui était assis sur la nuée : Envoie ta faux et moissonne, car est venue pour loi l'heure de moissonner, parce qu'est mûre la moisson de la terre, signifie la supplication des Anges du Ciel au Seigneur, pour qu'il mette une fin et qu'il fasse le jugement, parce que c'est maintenant le dernier état de l'Église. Par , crier d'une voix grande à Celui qui était assis sur la nuée, il est signifié la supplication des Anges du Ciel au Seigneur, par la raison qu'il n'y a plus rien de correspondant dans les terres, car pour le Ciel Angélique, l'Église dans les terres est comme le fondement sur lequel subsiste une maison, ou comme les pieds sur lesquels un homme se tient debout et avec lesquels il marche ; c'est pourquoi, lorsque l'Église dans les terres est détruite, les Anges se lamentent et supplient le Seigneur, ils le supplient de mettre fin à l'Église et d'en élever une Nouvelle ; de là vient que par « un Ange cria d'une voix grande à Celui qui était assis sur la nuée » , il est signifié la supplication des Anges du Ciel au Seigneur ; que par Celui qui était assis sur la nuée il soit signifié le Seigneur quant à la Parole, on le voit ci-dessus, No. 643 ; que par envoyer la faux et moissonner,il soit signifié mettre fin et faire le jugement, on le voit aussi ci-dessus, Nos. 642, 643 ; par car est venue l'heure de moissonner, il est signifié que c'est la fin de l'Église ; par parlée qu'est mûre ta moisson, il est signifié que c'est le dernier était de l'Église ; par la moisson est signifié l'état de l'Église quant au Divin Vrai, par la raison que de la moisson vient le blé dont on fait le pain, et que par le blé et le pain il est signifié le bien de l'Église,, et ce bien est acquis par les vrais. Que ce soit là ce qui est signifiée par ces choses, on peut le voir plus clairement par les passages de la Parole où il est parlé de moisson, de moissonner et de faux ; par exemple, dans les suivants :

— « Je siégerai pour juger toutes Iles nations : Envoyez la FAUCILLE, car mûre est la MOISSON, parce que grande est leur malice. » — Joël 4:12, 13.

— « Retranchez celui qui sème, et celui qui saisit la FAUCILLE au temps de la MOISSON. » — Jérémie 50:16.

— « La fille de Babel (est) comme une aire pour être foulée ; encore un peu quand viendra le temps de la MOISSON. » — Jérémie 51:33.

— « Il arrivera commue quand on amasse la MOISSON, et que son bras MOISSONNÉ las épis ; le matin ta semence fleurit, un monceau (sera) la MOISSON au jour de la possession ; et (il y aura) douleur désespérée, » — Ésaïe 17:5-6, 11.

— « Confus sont devenus les laboureurs, parce qu'a péri ta MOISSON DU CHAMP. » — Joël 1:11.

— « Jésus dit aux disciples : Ne dites-vous pas : Encore quatre mois il y a, jusqu'à ce que la MOISSON arrive ? Levez vos yeux, et regardez les champs,que blancs ils sont déjà pour la MOISSON. Moi, je vous ai envoyés MOISSONNER. » — Jean 4:35-39

— « Jésus dit aux disciples : La MOISSON est abondante, mais il y a peu d'ouvriers ; suppliez donc le Seigneur de la MOISSON, afin qu'il envoie des ouvriers pour sa MOISSON. » — Matthieu 9:37-38 ; Luc 10:2.

— Dans ces passages, et aussi, — Ésaïe 16:9 ; Jérémie 5:17 ; 8:20.

— par la Moisson est signifiée l'Église quant au Divin Vrai. Mais toutes les choses qui sont contenues dans les Versets de ce Chapitre, et aussi dans les deux Chapitres qui suivent, ont été prédites par le Seigneur dans la parabole de Celui qui sème et de la récolte de la Moisson, et comme elle enseigne et illustre ce que signifient ces choses, elle sera rapportée ici :

— « Jésus dit : Semblable est le Royaume des deux à un homme qui avait semé de bonne semence dans son champ ; mais son ennemi vint et sema de l'ivraie ; quand eut poussé l'herbe, alors parut aussi l'ivraie. Ses serviteurs lui dirent : Veux-tu que nous la cueillions ? Mais il dit : Non, de peur que peut-être en cueillant l'ivraie, vous ne déraciniez en même temps le froment ; laissez-les croître ensemble jusqu'à la Moisson, et au temps de la Moisson je dirai aux Moissonneurs : Cueillez premièrement l'ivraie, et liez-la en faisceaux pour la brûler, mais amassez le froment dans mon grenier.

Et s'approchèrent les disciples vers Jésus, disant : Explique-nous la parabole.

Jésus dit : Celui qui sème la bonne semence est le Fils de l'homme (ou le Seigneur) ; te champ est le Monde (l'Eglise) ; la semence, ce sont les fils du Royaume (les vrais de l'Église) ; l'ivraie, ce sont les fils du méchant (les faux de l'enfer) ; l'ennemi qui la sème est le diable ; la Moisson est la consommation du siècle (la fin de l'Église) ; les Moissonneurs sont les Anges (les Divins Vrais) ; de même donc qu'est cueillie l'ivraie, et qu'au feu elle est brûlée, de même il en sera à la consommation du siècle (à la fin de l'Église). » — Matthieu 13:24-30, 36-43.

  
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Arcanes Célestes # 1001

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1001. Le sang signifie la charité : c'est ce qui résulte de beaucoup de passages ; par conséquent il signifie le nouveau volontaire que l'homme spirituellement régénéré reçoit du Seigneur ; ce nouveau volontaire est la même chose que la charité, car c'est de la charité qu'est formée la nouvelle volonté. En effet, la charité ou l'amour est l'essentiel même ou la vie de la volonté, puisque personne ne peut dire qu'il veut une chose, si ce n'est parce qu'il la chérit ou l'aime ; dire qu'on pense telle chose, ce n'est pas vouloir, à moins que le vouloir ne soit dans la pensée. Cette nouvelle volonté qui appartient à la charité est, désignée ici par le sang ; cette volonté n'est pas de l'homme, mais elle est du Seigneur chez l'homme ; et puisqu'elle est du Seigneur, elle ne doit jamais être mêlée avec les choses qui sont de la volonté de l'homme, et qui, comme on l'a dit, sont si corrompues. C'est pour cela qu'il a été ordonné dans l'Eglise représentative de ne point manger la chair dans son âme, ou le sang, c'est-à-dire, de ne les point mêler. Comme le sang signifiait la charité, il signifiait ce qui est saint ; et comme la chair signifiait le volontaire de l'homme, elle signifiait ce qui est profane ; or, le saint et le profane ayant été séparés, car ils sont opposés l'un à l'autre, il fut défendu de manger le sang ; en effet, l'action de manger la chair avec le sang représentait alors dans le ciel la profanation, ou le mélange du saint et du profane ; et cette représentation dans le ciel ne pouvait alors inspirer que de l'horreur aux anges ; car tout ce qui existait pendant cette période de temps chez l'homme de l'Eglise, était changé, selon ce que signifiaient les choses dans le sens interne, en représentations spirituelles correspondantes chez les anges. Comme toutes les significations se modifient en raison de l'homme auquel elles s'appliquent, il en est de même ici de la signification du sang. Le sang, par rapport à l'homme régénéré spirituel, signifie la charité ou l'amour envers le prochain ; par rapport à l'homme régénéré céleste, il signifie l'amour envers le Seigneur ; mais par rapport au Seigneur, il signifie toute son Humaine Essence, par conséquent l'Amour Même, c'est-à-dire sa Miséricorde envers le genre humain ; et comme le sang signifie l'Amour et ce qui appartient à l'amour, il signifie en général les célestes qui appartiennent au Seigneur Seul ; par conséquent, quand il s'agit de l'homme il signifie les célestes que l'homme reçoit du Seigneur : les célestes que l'homme régénéré spirituel reçoit du Seigneur sont les célestes-spirituels, dont je parlerai ailleurs, avec la Divine Miséricorde du Seigneur. Que le sang signifie les célestes, et que, dans le sens suprême, il ait signifié l'Humaine Essence du Seigneur, par conséquent l'Amour Même ou sa Miséricorde envers le genre humain, on peut en trouver la preuve dans la sainteté avec laquelle le sang, d'après l'ordre qu'il en fut donné, était considéré dans l'Eglise représentative judaïque. Ainsi, le sang fut nommé le sang de l'alliance, et l'on en faisait aspersion sur le peuple, puis sur Aharon et sur ses fils avec l'huile de l'onction ; on répandait aussi le sang de tout holocauste et de tout sacrifice sur l'autel et autour de l'autel.

Exode 22:7, 13, 22, 23 ; Exode 24:6, 3, Lévitique 1:5, 11, 15 ; Lévitique 4:6-7, 17-18, 25, 30, 34 ; Lévitique 5:12, 13, 14, 15, 17-18, 19. Nombres 18:17.Deutéronome 12:27.

Et parce que le sang était jugé si saint et que le volontaire de l'homme est si profane, c'est par cette raison que, pour éviter la représentation de la profanation de ce qui est saint, il fut défendu avec tant de sévérité de manger le sang ; comme on le voit dans Moïse :

« Statut de l'éternité dans vos générations.

Dans toutes vos habitations,

« vous ne mangerez aucune graisse ni aucun sang, » Lévitique 3:17.

La graisse désigne la vie céleste, et le sang est employé la pour le céleste-spirituel. Le céleste-spirituel est le spirituel qui procède du céleste. Comme chez les hommes de la Très-Ancienne Eglise, l'Amour pour le Seigneur fut leur céleste, parce qu'il avait été implanté dans leur volonté, leur céleste-spirituel était la foi qui procédait de cet amour, Voir numéro 30-38, 337, 393, 398 ; tandis que chez l'homme spirituel il n'y a point de céleste, parce que la charité a été implantée dans sa partie intellectuelle, mais il y a le céleste spirituel.

Dans le Même :

« Quiconque de la maison d'Israël ou des étrangers voyageant au milieu d'eux, aura mangé quelque sang que ce soit, je mettrai aussi mes faces contre l'âme qui mange le sang, et je la retrancherai du milieu de son peuple, parce que l'âme de la chair (est) dans le sang, elle ; et je vous l'ai donné sur l'autel pour qu'il fasse l'expiation sur vos âmes, parce que le sang lui-même fera expiation pour l'âme. L'âme de toute chair est son sang même ; quiconque le mange sera retranché. » Lévitique 17:10-11, 14.

Là, il est dit évidemment que l'âme de la chair est dans le sang, et que l'âme de la chair est le sang, ou le céleste, c'est-à-dire, la sainteté qui appartient au Seigneur.

Dans le Même :

« Affermis-toi, » pour ne pas manger du sang, parce que le sang lui-même (est) l'âme ; et tu ne mangeras pas l'âme avec la chair. » - Deutéronome 12:23, 24, 25.

Il résulte aussi de là que le sang est appelé âme, c'est-à-dire, la vie céleste, ou le céleste, qui était représenté par les holocaustes et les sacrifices de cette Eglise. Cette défense de mêler le céleste, qui est le propre du Seigneur, propre qui est seul céleste et saint, avec le propre de l'homme, qui est profane, a aussi été représenté en ce qu'ils ne sacrifiaient pas le sang du sacrifice sur ce qui avait fermenté.

Exode 23:18 ; .

Ce qui avait fermenté signifiait la corruption et la souillure. Si le sang est appelé âme et signifie la sainteté de la charité, et si la sainteté de l'amour a été représentée dans l'Eglise Judaïque par le sang, cela vient de ce que la vie du corps consiste dans le sang ; et comme la vie du corps consiste dans le sang, le sang est son âme dans le dernier degré, de sorte que le sang peut être nommé l'âme corporelle, ou ce en quoi existe la vie corporelle de l'homme : et comme dans les Eglises représentatives les internes ont été représentés par les externes, voilà pourquoi l'âme ou la vie céleste l'a été par le sang.

  
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