Bible

 

Jérémie 51:60

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60 Car Jérémie écrivit dans un livre tout le mal qui devait venir sur Babylone; savoir toutes ces paroles qui sont écrites contre Babylone.

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Arcanes Célestes # 9643

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9643. Quarante bases d'argent, signifie le plein soutien par le Vrai : on le voit par la signification de quarante, en ce c'est le plein, numéro 9437 ; par la signification des bases, en ce qu'elles sont le soutien, car les bases soutiennent ; et par la signification de l'argent, en ce que c'est le vrai, numéros 1551, 2954, 5658, 6112, 6914, 6917, 7999. Si les bases étaient d'argent, et si les ais étaient couverts d'or, c'est parce que les ais signifient le bien, et les bases le vrai, et que la puissance et ainsi le soutien sont au bien par le vrai ; que la puissance soit au bien par le vrai, on le voit, numéros 6344, 6423, 9327, 9410 ; et que l'or soit le bien et l'argent le vrai, on le voit, numéros 113, 1551, 1552, 5658, 6914, 6917, 8932, 9490, 9510 ; si le bien a la puissance par le vrai, c'est parce que le vrai est la forme du bien, et que le bien a ainsi la qualité, car où est la qualité là est la forme, ainsi il a ce par quoi i ! peut opérer dans un autre, de telle ou telle manière ; de là vient que dans le bien il y a la faculté, mais elle n'est déterminée que par , le vrai ; la faculté déterminée est la puissance actuelle, par conséquent la puissance qui soutient. Les bases aussi correspondent aux pieds et aux plantes des pieds dans l'homme en général, aux os qui soutiennent tout ce qui est charnu dans le corps ; et par les pieds et par les os est pareillement signifié le vrai qui soutient, et par ce qui est charnu dans le corps est signifié le bien qui se soutient par le vrai ; on a déjà vu que tout dans la nature se rapporte à la forme humaine, et signifie selon le rapport avec cette forme, numéro 9496 ; que la chair est le bien, numéros 3813, 6968, 7850, 9127 ; que les pieds sont le naturel, ainsi le vrai dans la puissance d'après le bien, numéros 5327, 5328 ; que le corps est le bien, numéros 6135 ; et que les os sont le vrai qui soutient, numéros 3812 (fin), 8005 : de là vient aussi que le fondement, qui est la base commune, est le vrai de la foi et la foi elle-même, comme on peut le voir par les passages de la Parole, où le fondement est nommé ; par exemple, dans Ésaïe :

« Ne savez-vous pas, n'entendez-vous pas, ne comprenez-vous pas les fondements de la terre ? » - Ésaïe 40:21 ;

Celui qui ne sait pas ce qui est signifié par le fondement, et ce qui est signifié par la terre, ne saisit rien autre chose, sinon qu'ici par les fondements de la terre, c'est le fond de la terre qui est entendu, et cependant s'il fait attention, il peut percevoir qu'il est entendu autre chose, car que serait-ce cela :

« Savoir, entendre et comprendre les fondements de la terre ? de là on peut voir que par les fondements de la terre il est signifié des choses qui appartiennent à l'Église ; par les passages de la Parole, où la Terre est nommée, voir les endroits cités, numéro 9325, il est évident que dans la Parole la Terre est l'Église, et que ses fondements sont les vrais de la foi, car ces vrais sont pour l'Église des fondements, comme on peut encore le voir par les passages suivants ; dans David :

« Ils ne reconnaissent ni ne comprennent, dans les ténèbres ils marchent, chancelants sont tous les fondements de la terre. » - Psaumes 82:5 ;

Que les fondements de la terre ne soient point chancelants, mais que ce soient les vrais de l'Église chez ceux qui ne reconnaissent ni ne comprennent, et qui marchent dans les ténèbres, cela est évident.

Dans le Même :

« Alors a été secouée et a été remuée la terre, et les fondements des montagnes ont tremblé et se sont agités. » - Psaumes 18:8.

Les montagnes sont les biens de l'amour, numéros 795, 4210, 6435, 8327 ; leurs fondements sont les vrais de la foi.

Dans Ésaïe :

« Les cataractes d'en-haut ont été ouvertes, et ont été ébranlés les fondements de la terre. “ - Ésaïe 24:18.

Comme le fondement est le vrai de la foi, et que la ville en est la doctrine, c'est pour cela que dans la Parole il est dit le fondement de la ville, quand il est entendu le Vrai de la doctrine, comme dans David :

« Alors apparurent les lits des eaux, et furent découverts les fondements de la ville, à cause de la menace de Jéhovah. » - Psaumes 18:16.

Que la ville soit la doctrine du vrai, on le voit, numéros 402, 2449, 2943, 3216, 4492, 4493 : de là, on peut voir ce qui est signifié par les fondements de la ville, de la Sainte Jérusalem, dans Jean :

« La muraille de la ville, de la Sainte Jérusalem, avait douze fondements et en eux les noms des douze Apôtres de l'Agneau ; les fondements de la muraille de toute pierre précieuse étaient ornés. » - ;

Celui qui ne sait pas ce que signifie la Sainte Jérusalem, ni ce que signifient la ville, la muraille, le fondement, les douze Apôtres, ne peut rien voir de l'arcane qui est ici caché, lorsque cependant par la Sainte Jérusalem il est entendu la nouvelle Église du Seigneur, qui doit succéder à notre Église, par la ville la doctrine, par la muraille le vrai qui protège et défend, par les fondements les vrais de la foi, par les douze Apôtres tous les biens de l'amour et tous les vrais de la foi dans le complexe ; de là on peut voir pourquoi il est dit qu'il y aura douze fondements, et que de toute pierre précieuse ils seront ornés ; car la pierre précieuse est le vrai de la foi d'après le bien de l'amour, numéros 114, 3858, 6640, 9476 ; et les douze Apôtres sont toutes les choses de l'amour et de la foi dans le com-plexe, numéros 3488, 3858 f, 6397 ; par là on voit clairement ce qui est signifié par les fondements dans ce passage, et aussi par les fondements dans Ésaïe :

« Voici, Moi, je dispose avec l'antimoine tes pierres, et tes fondements je poserai en saphirs. “ - Ésaïe 54:11 ;

Les saphirs senties vrais intérieurs, numéro 9407.

Dans le Même :

« Jéhovah avec le bâton frappera Aschur ; alors il y aura tout passage du bâton de fondement, sur lequel Jéhovah fera reposer. » - Ésaïe 30:31-32.

Le bâton de fondement est la puissance du vrai ; que le bâton soit la puissance, on le voit, numéros 4013, 4015, 4876, 4936, 6947, 7011, 7026 ; et dans Jérémie :

« On ne prendra point de toi la pierre » pour l'angle, ni la pierre des fondements. “ - ;

La pierre des fondements, ce sont les vrais de la foi.

Dans Job :

« Où étais-tu quand je fondais ta terre ? indique-le, si tu connais l'intelligence ; qui a posé ses mesures, si tu le sais ? sur quoi sont » ses bases, ou qui a posé la pierre de son angle ? lorsque chantaient ensemble les étoiles du matin, et qu'éclataient en cris tous » les fils de Dieu. » - .

Celui qui ne sait pas ce que signifiaient dans le sens interne la terre, ses mesures, ses bases, la pierre de l'angle, les étoiles du matin et les fils de Dieu, ne voit rien de l'arcane renfermé dans ce passage ; il croira qu'il est entendu la terre, puis son fondement, ses mesures, ses bases, la pierre de l'angle, et il ne saura nullement ce que c'est que des étoiles du matin qui chantent, et des fils de Dieu qui éclatent en cris ; mais des ténèbres on passera dans la lumière, si l'on sait que la terre est l'Église, que ses fondements sont les vrais de la foi, ses mesures les états du bien et du vrai, ses bases les vrais mêmes qui soutiennent, la pierre de l'angle la puissance du vrai, les étoiles du matin les connaissances du bien et du vrai d'après le bien, les fils de Dieu les vrais Divins ; ceux-ci sont dits éclater en cris quand ils existent ; et celles-là sont dites chanter, quand elles commencent à paraître.

  
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Arcanes Célestes # 3813

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3813. Quant à ce qui concerne la Chair, elle signifie, dans le sens suprême, le Propre du Divin Humain du Seigneur, qui est le Divin Bien ; dans le sens respectif, le propre volontaire de l'homme, vivifié par le Propre du Divin Humain, c'est-à-dire, par le Divin Bien du Seigneur ; ce propre est ce qu'on nomme le propre céleste, qui en soi appartient au Seigneur seul, et qui est approprié à ceux qui sont dans le bien et par suite dans le vrai ; un tel propre est dans les Anges qui sont dans les Cieux, et dans les hommes qui sont, quant à leurs intérieurs ou quant à l'esprit, clans le Royaume du Seigneur ; mais, dans le sens opposé, la chair signifie le propre volontaire de l'homme, qui en soi n'est absolument que mal, et comme ce propre n'a pas été vivifié par le Seigneur, il est appelé mort, et par suite cet homme est dit mort. Que la Chair soit, dans le sens suprême, le Propre du Divin-Humain du Seigneur, ainsi le Divin Bien du Seigneur, on le voit par les paroles du Seigneur dans Jean :

« Jésus dit : Moi, je suis le Pain vivant qui du ciel est descendu ; si quelqu'un manga de ce Pain, il vivra éternellement : le Pain que Moi je donnerai, c'est ma Chair, que je donnerai pour la vie du monde. » Les Juifs disputaient entre eux, disant : Comment peut Celui-ci nous donner sa chair à manger. Jésus leur dit donc : En vérité, en vérité je vous dis : Si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et ne buvez son sang, vous n'aurez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et Moi je le ressusciterai au dernier jour ; car ma Chair est véritablement un aliment, et mon sang est véritablement un breuvage ; celui qui mange ma Chair et boit mon sang, en Moi demeure, et Moi en lui ; c'est là le Pain qui du ciel est descendu. » - .

qu'ici la Chair soit le Propre du Divin-Humain du Seigneur, ainsi le Divin Bien, cela est bien évident, et c'est elle qui dans la Sainte Cène est appelée le Corps ; que là le Corps ou la Chair soit le Divin Bien, et le sang le Divin Vrai, on le voit numéros 1798, 2165, 2177, 3464, 3735 ; et comme le pain et le vin signifient la môme chose que la chair et le sang, savoir, le pain le Divin Bien du Seigneur, et le vin son Divin Vrai, c'est pour cela qu'il a été ordonné que le pain et le vin remplaceraient la chair et le sang : de là vient que le Seigneur dit :

« Je suis le Pain vivant ; le Pain que je vous donnerai est ma Chair ; celui qui mange ma Chair et boit mon sang en Moi demeure et Moi en lui ; c'est là le Pain qui du ciel est descendu ; que manger, ce soit se communiquer, se conjoindre et s'approprier, on le voit, numéros 2187, 2343, , 3513 f, 3596 ; la même chose était représentée dans l'Église Juive, en ce que Aharon, ses fils, ceux mêmes qui sacrifiaient, et les autres qui étaient purs, mangeaient la chair des sacrifices, et que cela était une chose sainte, voir Exode 12:7, 8, Lévitique 8:31. .

C’est pourquoi si un homme impur mangeait de cette chair, il devait être retranché de ses peuples, - Lévitique 7:21.

Que ces choses aient été appelées Pain, on le voit numéro 2165, - cette Chair a été appelée Chair de Sainteté, - Jérémie 11:15. Hagg. Jérémie 2:12.

Et Chair de l'offrande qui est sur les tables dans le Royaume du Seigneur, - Ézéchiel 40:43, - où il s'agit du Nouveau Temple, par lequel est évidemment signifié le culte du Seigneur dans son Royaume. Que la Chair, dans le sens respectif, soit chez l'homme le propre volontaire vivifié par le Divin Bien du Seigneur, on le voit aussi par ces passages ; dans Ézéchiel :

« Je leur donnerai un seul cœur, et un esprit nouveau je donnerai au milieu de vous, et j'éloignerai le cœur de pierre de leur chair, et je leur donnerai un cœur de chair. » - Ézéchiel 36:26.

Le cœur de pierre éloigné de leur chair, c'est le volontaire et le propre non vivifié ; le cœur de chair, c'est le volontaire et le propre vivifiés que le cœur soit le représentatif du bien volontaire, on le voit numéros 2930, 3313, 3635.

Dans David :

« Dieu ! Mon Dieu ! Toi, le matin je Te cherche, mon âme a soif de Toi, ma chair Te désire dans une terre de sécheresse, et fatigué je suis, sans eaux. » - Psaumes 63:2.

Dans le Même :

« Mon âme aspire après les parvis de Jéhovah, mon Cœur et ma chair tressaillent de joie après le Dieu vivant. » - Psaumes 84:3.

Dans Job :

« J'ai connu mon Rédempteur, il vit, et enfin il se lèvera sur la poussière ; et ensuite par ma peau seront enveloppées ces choses, et par ma Chair je verrai Dieu, moi je le verrai pour moi, et mes yeux verront, et non un autre. » - Job 19:25-26, 27.

être enveloppé par la peau, c'est par le naturel, tel que l'homme l'a avec lui après la mort, ainsi qu'il a été dit : numéro 3539 ; voir Dieu par la chair, c'est par le propre vivifié, aussi Job dit-il : Je le verrai pour moi, et mes yeux verront et non un autre ; comme il était connu dans les Eglises, que la Chair signifiait le propre, et comme le Livre de Job est un livre de l'Église Ancienne, numéro 3540 (fin), Job a parlé ainsi de ces choses, ainsi que de plusieurs autres, d'après le significatif selon la coutume de ce temps ; ceux donc qui en déduisent que le cadavre même sera rassemblé des quatre vents et ressuscitera, ne connaissent point le sens interne de la Parole ; ceux qui connaissent le sens interne savent que, dans l'autre vie, ils vien-dront dans un corps, mais dans un corps plus pur ; en effet, il y a là des corps plus purs, car les esprits se voient mutuellement, ils se parlent entre eux mutuellement, ils jouissent de tous les sens, tels que ceux qui sont dans le corps, mais plus exquis ; le corps que l'homme porte autour de lui sur la terre est pour les usages de la terre, aussi consiste-t-il en os et en chair, et le corps que l'esprit porte autour de lui dans l'autre vie est pour les usages du monde spirituel, et consiste non en os ni en chair, mais en choses qui correspondent aux os et à la chair, voir numéro 3726. Que la Chair, dans le sens opposé, signifie chez l'homme le propre volontaire, qui en soi n'est que mal, on le voit par ces passages ; dans Ésaïe : Chacun la chair de son bras ils mangeront. » - Ésaïe 9:19.

Dans le Même :

« Je nourrirai tes oppresseurs de leur chair ; et, comme de vin doux, de leur sang ils s'enivreront. » - Ésaïe 49:26.

Dans Jérémie :

« Je les nourrirai de la chair de leurs fils, et de la chair de leurs filles, et chacun la chair de son compagnon ils mangeront. » - Jérémie 19:9.

Dans Zacharie :

« Celles qui seront de reste mangeront chacune la chair de l'autre. » - Zacharie 11:9.

Dans Moïse :

« Je vous châtierai au sextuple à cause de vos péchés, et vous mangerez la chair de vos fils, et la chair de vos filles vous mangerez » - Lévitique 26:28-29.

Ainsi est décrit le propre volontaire ou la nature de l'homme ; en effet, il n'en provient que le mal et le faux, ainsi la haine contre les vrais et les biens, ce qui est signifié par manger la chair de son bras, la chair des fils et des filles, la chair d'un autre.

Dans Jean :

« Je vis un ange se tenant dans le soleil, et il cria avec une voix grande, disant à tous les oiseaux qui volaient dans le milieu du ciel : Venez et assemblez-vous pour le souper du grand Dieu, afin que vous mangiez chairs de rois, et chairs de kiliarques, et chairs de forts, et chairs de chevaux et de ceux qui les montent, et chairs de tous, libres et esclaves, et petits et grands. » - Apocalypse 19:17-18. Ézéchiel 39:17, 18, 19, 20.

Chacun peut voir que des chairs de rois, de kiliarques, de forts, de chevaux et de ceux qui les montent, de libres et d'esclaves, ne signifient pas de telles choses, mais qu'elles signifient d'autres choses qui ont été inconnues jusqu'à présent ; et, d'après chaque expression de ce passage, il est évident que ce sont les maux qui proviennent des faux et les maux d'où proviennent les faux, lesquels maux procèdent du propre volontaire de l'homme. Le faux qui rejaillit du propre intellectuel de l'homme étant, dans le sens interne, le sang, et le mal qui rejaillit de son propre volontaire étant la chair, le Seigneur parle ainsi de l'homme qui doit être régénéré :

« A tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné pouvoir d'être faits fils de Dieu, à ceux qui croient en son nom, qui non de sangs, ni de volonté de chair, ni de volonté d'homme, mais de Dieu, sont nés. » - Jean 1:12-13 :

C’est de là que par la chair en général est entendu tout homme, voir numéros 574, 1050 f ; car soit qu'on dise l'homme, soit qu'on dise le propre de l'homme, c'est la même chose. Que la Chair, dans le sens suprême, signifie le Divin-Humain du Seigneur, cela est évident d'après le passage ci-dessus rapporté, et aussi d'après celui-ci dans Jean :

« La Parole Chair a été faite, et elle a habité en nous ; et nous avons vu sa gloire, gloire comme de l'unique engendré du Père. » - Jean 1:14.

D’après cette Chair est vivifiée toute chair, c'est-à-dire, d'après le Divin-Humain du Seigneur est vivifié tout homme, par l'appropriation de l'amour du Seigneur, appropriation qui est signifiée par manger la Chair du Fils de l'homme, - .

Et par manger le Pain dans la Sainte Cène, car le pain est le corps ou la chair, - Matth ,

  
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