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Jérémie 51:60

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60 Car Jérémie écrivit dans un livre tout le mal qui devait venir sur Babylone; savoir toutes ces paroles qui sont écrites contre Babylone.

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Arcanes Célestes # 1298

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1298. Ils eurent la brique au lieu de pierre, signifie qu'il y eut en eux le faux au lieu du vrai : c'est évident d'après la signification de la brique, qui, d'après ce qui vient d'être dit, désigne le faux ; et d'après la signification de la Pierre, qui, dans un sens étendu, désigne le vrai, Voir ci-dessus, numéro 643. Que les Pierres signifient le vrai, cela vient de ce que les Très-Anciens marquaient les limites par des Pierres et dressaient des Pierres comme des témoins que telle chose était ainsi, ou qu'elle était vraie ; c'est ce qu'on voit par la Pierre que Jacob érigea en statue.

Genèse 28:22; 35:14, , .

Et par l'autel que les fils de Ruben, de Gad et de Manassé élevèrent en témoignage sur le bord du Jourdain, - , 34.

C'est de là que, dans la Parole, les pierres ont signifié les vérités, au point que les vérités saintes qui appartiennent à l'amour ont été signifiées non-seulement par les pierres de l'autel, mais encore par les pierres précieuses sur les épaules de l'éphod d'Aharon et sur le pectoral du jugement. Quant à ce qui concerne l'Autel, quand le culte des sacrifices sur les autels a commencé, l'Autel signifiait le culte représentatif du Seigneur dans le commun, mais les Pierres étaient elles-mêmes les vérités saintes de ce culte ; c'est pour cela qu'il fut commandé de construire l'Autel avec des pierres entières, non taillées, et défendu de lever le fer sur elles, - Deutéronome 27:5-6, 1. Josué 8:31.

Parce que les Pierres taillées et sur lesquelles le fer avait été levé, signifiaient des choses artificielles, et par là les choses factices du culte, c'est-à-dire, celles qui viennent du propre ou des illusions de la pensée et du cœur de l'homme, ce qui était profaner le culte, ainsi qu'il est clairement dit dans l'Exode, - .

C'est par la même raison que le fer ne fut pas levé sur les pierres du Temple, 1 Rois 6:7.

Que les pierres précieuses sur les épaules de l'éphod d'Aharon et sur le pectoral du jugement aient de même signifié les vérités saintes, c'est ce que j'ai déjà montré, numéro 114 ; et c'est ce qu'on voit encore dans Ésaïe :

« Voici, Moi je ferai disposer en escarboucle tes » Pierres, et je (te) fonderai sur des saphirs ; et je ferai tes soleils » (fenêtres) en agates, et tes portes en Pierres de rubis, et toute » ton enceinte en Pierres de désir ; et tous tes fils seront les enseignés de Jéhovah, et la paix de tes fils sera abondante. » - Ésaïe 54:11-12, 13.

Les pierres ici nommées désignent les vérités saintes ; c'est pour cela qu'il est dit : Tous tes fils seront les enseignés de Jéhovah. C'est aussi de là qu'il est dit dans Jean

« que les fondements du mur de la ville de la sainte Jérusalem étaient ornés de toute espèce de Pierres précieuses qui sont désignées par leur nom. » - Apocalypse 21:19-20.

La sainte Jérusalem, c'est le Royaume du Seigneur dans les cieux et sur les terres, Royaume dont les fondements sont les vérités saintes. Les Tables de pierre sur lesquelles furent inscrits les préceptes de la Loi, ou les dix paroles, signifiaient de même les vérités saintes ; c'est pour cela qu'elles étaient de pierre, ou que leur fond était une pierre, - ..

En effet, ces préceptes eux-mêmes ne sont que les vérités de la foi. Maintenant, puisque dans les temps anciens les Pierres ont signifié les vérités, et que, dans la suite, lorsqu'on eut commencé à exercer le culte sur des statues, sur des autels et dans un temple, les statues, les autels et le temple ont signifié les vérités saintes, on voit pourquoi le Seigneur a été nommé aussi la Pierre ; dans Moïse :

« Le Fort de Jacob ; de là (il est) le Pasteur, la Pierre d'Israël. » - Genèse 49:24.

Dans Ésaïe :

« Ainsi a dit » le Seigneur Jéhovah : Moi je fonde en Zion une Pierre, Pierre d'épreuve, d'angle, de prix, de fondement solide. » - Ésaïe 28:10.

Dans David :

« La Pierre que les architectes ont rejetée est devenue la principale de l'angle. » - Psaumes 18:22.

Dans Daniel, il en est de même

« de la Pierre détachée du rocher et qui brisa la statue de Nébuchadnezar. » - Daniel 2:34-35, 45.

On voit encore que les Pierres signifient les vérités, dans Ésaïe :

« Par la sera expiée l'iniquité de Jacob, et tout le fruit sera celui-ci ; d'éloigner son péché, quand il aura mis toutes les Pierres de l'Autel, comme des Pierres de chaux dispersées. » - Ésaïe 27:9.

Les pierres de l'autel sont les vérités du culte qui ont été dissipées.

Dans le Même :

« Aplanissez le chemin du peuple, frayez, frayez le sentier, ôtez les pierres. » - Ésaïe 62:10.

Le chemin et la pierre désignent les vérités.

Dans Jérémie :

« Me voici contre » toi, montagne qui détruis, je te roulerai en bas des rochers et » te changerai en montagne de Combustion : et l'on ne prendra » plus de toi une Pierre pour l'angle ou une Pierre pour les fondements. » - Jérémie 51:25-26.

Il s'agit là de Babel ; la montagne de combustion est l'amour de soi ; l'on n'en prendra plus de pierre, c'est-à-dire qu'il n'y a plus de vrai.

  
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Arcanes Célestes # 4552

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4552. Et les cacha. Jacob sous le chêne qui était auprès de Schéchem, signifie un rejet éternel : on le voit par la signification de cacher, en ce que c'est rejeter et ensevelir comme mort ; et par la signification de sous le chêne, en ce que c'est pour l'éternité, car le chêne, étant un arbre qui parvient à un très-grand âge, signifiait à perpétuité, lorsqu'on cachait quelque chose sous lui ; et aussi signifiait ce qui était embrouillé, et de plus ce qui était fallacieux et faux, parce que l'infime du naturel est respectivement embrouillé et fallacieux, en tant qu'il tire son scientifique et son agrément des sensuels qui appartiennent au corps, et qu'ainsi il les tire des illusions ; car le chêne signifie spécialement l'infime du naturel, ainsi, dans le sens bon les vrais et les biens qui y sont, et dans le sens opposé les maux et les faux qui y sont ; quand aussi les faux sont éloignés chez l'homme régénéré, ils sont même rejetés vers l'infime du naturel ; c'est pourquoi par la vue intérieure quand l'homme est devenu d'un jugement mûr et perspicace, et surtout quand il est intelligent et sage, ces faux paraissent repoussés très-loin ; en effet, chez l'homme régénéré les vrais sont dans l'intime de son naturel auprès du bien qui est là comme un très-petit soleil, les vrais qui dépendent de ces vrais en sont distants selon des degrés de quasi-consanguinité et de quasi-affinité avec le bien, les vrais fallacieux sont aux périphéries extérieures, et les faux ont été rejetés aux périphéries extimes ; ces choses demeurent perpétuellement chez l'homme, mais elles sont dans cet ordre quand l'homme se laisse conduire par le Seigneur ; en effet, cet ordre est l'ordre céleste, car le ciel même est dans un tel ordre ; quand, au contraire, l'homme ne se laisse pas conduire par le Seigneur, mais qu'il est Conduit par le mal, elles sont dans l'ordre opposé, alors au milieu est le mal avec les faux, aux périphéries ont été rejetés les vrais, et aux dernières périphéries les vrais Divins mêmes ; cet ordre est infernal, car l'enfer est dans un tel ordre ; les périphéries extimes sont les infimes du naturel. Si les Chênes signifient les faux qui sont les infimes du naturel, c'est parce que dans l'Église Ancienne, quand il existait un culte externe représentatif du Royaume du Seigneur, tous les arbres, de quelque genre qu'ils fussent, signifiaient quelque spirituel ou quelque céleste ; ainsi l'Olivier et par suite l'huile les choses qui appartiennent à l'amour céleste, le Cep et par suite le vin celles qui appartiennent à la charité et à la foi procédant de la charité, et ainsi pour les autres arbres, comme le Cèdre, le Figuier, le Peuplier, le Hêtre et le Chêne ; quant à la signification de ceux-ci, elle a été donnée çà et là dans les explications ; de là vient que dans la Parole il est si souvent parlé d'arbres, et aussi en général de Jardins, de Bocages et de Forêts, et que dans ces lieux on célébrait le culte sous certains arbres ; mais comme ce Culte est devenu idolâtrique, et que les descendants de Jacob, chez lesquels le représentatif de l'Église devait être instauré, étaient enclins à l'idolâtrie et s'en faisaient ainsi autant d'idoles, il leur était en conséquence interdit d'avoir un culte dans les jardins et les bocages, et sous les arbres qui s'y trouvaient, mais néanmoins les Arbres retenaient leur signification ; c'est donc de là que non-seulement les arbres les plus nobles, tels que les oliviers, les ceps, les cèdres, mais aussi le peuplier, le hêtre, le chêne, signifient dans la Parole, lorsqu'ils sont nommés, chacun, ce qu'ils signifiaient dans l'Ancienne Église. Que les Chênes dans le sens bon signifient les vrais et les biens qui sont les infimes du naturel, et dans le sens opposé les faux et les maux, on le voit dans la Parole par les passages où ils sont nommés, quand ces passages sont entendus dans le sens interne ; par exemple, dans Ésaïe :

« Les déserteurs de Jéhovah seront consumés, parce qu'ils seront confus à cause des Chênes que vous avez désirés : et vous serez comme un Chêne qui jette ses feuilles, et comme un Jardin qui n'a point d'eau. » Ésaïe 1:29, 30.

Dans le Même :

« Un jour (il y aura) à Jéhovah Sébaoth sur tout orgueilleux et sur tout humble, et sur tous les Cèdres du Liban, et

« sur tous les Chênes de Baschan. » Ésaïe 2:12-13, chacun peut savoir que le jour de Jéhovah ne sera point sur les cèdres ni sur les chênes, mais qu'il sera sur ceux qui sont signifiés par ces arbres.

Dans le Même :

« Celui qui forme un Dieu se coupe des cèdres, et il prend le hêtre et le Chêne, et il s'affermit sur les arbres de la forêt. » Ésaïe 44:14.

Dans Ézéchiel :

« Vous reconnaîtrez que Moi (Je suis) Jéhovah, quand leurs transpercés seront au milieu des idoles autour de leurs autels, sur toute colline élevée, parmi tous les sommets des montagnes, et sous tout arbre verdoyant et sous tout chêne touffu, lieu où ils ont donné une odeur de repos à toutes leurs idoles. » Ézéchiel 6:13 ; les Anciens avaient aussi eu un culte sur les collines et sur les montagnes, parce que les collines et les montagnes signifiaient l'amour céleste, mais quand le culte était fait par des idolâtres, comme ici, elles signifient l'amour de soi et du monde, numéro 793, 796, 1430, 2722, 4210 ; et sous les arbres, parce qu'ils signifiaient selon leurs espèces, ainsi qu'il vient d'être dit ; sous le chêne touffu, c'est ici d'après les faux qui sont les infimes du naturel, car ils sont dans l'embrouillement, numéro 2831.

Dans Osée :

« Sur les sommets des montagnes ils sacrifient, sur les collines ils font des parfums, sous le Chêne, le Peuplier et le Rouvre, parce que bonne en est l'ombre ; c'est pourquoi vos filles commettent scortation, et vos brus commettent adultère. » Osée 4:13 ; commettre scortation, c'est falsifier les vrais, et commettre adultère, c'est pervertir les biens, ainsi qu'on le voit, numéro 2466, 2729, 3399.

Dans Zacharie :

« Ouvre, ô Liban, tes portes, et que le feu dévore les Cèdres, parce que les magnifiques ont été dévastés ; mugissez. Chênes de Baschan, parce qu'elle est descendue la foret de Basar. » Zacharie 11:1-2.

  
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