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Jérémie 51:60

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60 Car Jérémie écrivit dans un livre tout le mal qui devait venir sur Babylone; savoir toutes ces paroles qui sont écrites contre Babylone.

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L’Apocalypse Révélée # 766

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766. Et au feu elle sera brûlée, parce que fort est le Seigneur Dieu qui la juge, signifie qu'ils deviendront des haines contre le Seigneur, et contre son Ciel et son Église, parce qu'alors ils verront que le Seigneur Seul domine et règne sur toutes choses dans les deux et dans les Terres, et que aucun homme par soi-même ne peut rien. Par le feu, dans lequel elle sera brûlée, est signifiée la haine contre le Seigneur, et contre son Ciel et son Église, ainsi qu'il va être expliqué ; par parce que fort est le Seigneur Dieu qui la juge, il est signifié parce qu'ils voient alors, c'est-à-dire, dans le Monde spirituel, dans lequel ils viennent après la mort, que le Seigneur Seul domine et règne sur toutes choses dans les d'eux et dans les Terres, et que aucun homme par soi-même ne peut rien ; que ce soit là ce qui est signifié par « parce que fort est le Seigneur Dieu qui la juge, » c'est parce que le Seigneur ne juge personne pour l'enfer, mais eux-mêmes se jugent ; en effet, lorsqu'ils sentent la sphère angélique découlant du Seigneur par le Ciel, ils s'enfuient et se jettent dans l'enfer, comme on peut le voir d'après ce qui a été montré ci-dessus, Nos. 233, 325, 340, 387, 502. Que par le feu il soit signifié l'amour dans l'un et dans l'autre sens, l'amour céleste qui est l'amour du Seigneur, et l'amour infernal qui est l'amour de soi, on le voit ci-dessus, Nos. 468, 494, . Si le feu infernal est la haine, c'est parce que l'amour de soi hait, car tous ceux qui sont dans cet amour s'embrasent de colère selon son degré, et brûlent de haine et de vengeance contre ceux qui l'attaquent, et ceux qui sont de Babylone contre ceux qui nient qu'ils doivent recevoir un culte et être adorés comme des saintetés ; c'est pourquoi, quand ils entendent dire que dans le Ciel le Seigneur Seul reçoit un culte et est adoré, et que rendre un culte à un homme à la place du Seigneur c'est une profanation, l'adoration du Seigneur devient en eux une haine contre Lui, et l'adultération de la Parole dans ce but de recevoir un culte devient une profanation : c'est donc là ce qui est signifié, par « Babylone au feu sera brûlée ; » qu'être brûlé au feu, ce soit la peine de la profanation du saint, on le voit ci-dessus, No. 748. La même chose est entendue par ces paroles, dans Jérémie :

— « Me voici contre toi, Babel, Montagne qui détruis, qui détruis toute la terre ; je te ferai dérouler d'entre les rochers, et je te réduirai en montagne de combustion. Les murailles de Babel seront renversées, et ses portes élevées seront brûlées au feu. » — Jérémie 51:25, 58.

  
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Arcanes Célestes # 5128

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5128. En laquelle tu fus son échanson, signifie comme ont coutume les sensuels de ce genre : on le voit par la signification de l'échanson, en ce que ce sont les sensuels ou ceux des sensuels qui ont été soumis à la partie intellectuelle, numéros 5077, 5082 ; que ce soit

« comme ils ont coutume, c'est ce qui est signifié par en laquelle tu fus. Dans ce qui précède il a été question des sensuels, en ce qu'ils doivent être soumis et subordonnés aux rationnels ; et comme ici dans le sens interne il s'agit de cette soumission et de cette subordination, il faut encore dire comment la chose se passe : L'homme chez qui les sensuels ont été soumis est appelé rationnel, et l'homme chez qui ils n'ont pas été soumis est appelé sensuel ; mais si un homme est rationnel ou s'il est sensuel, cela ne peut pas être facilement discerné par les autres, mais peut l'être par lui s'il examine ses intérieurs, c'est-à-dire, son vouloir et son percer : les autres ne peuvent savoir par le langage ni par l'action d'un homme s'il est sensuel ou rationnel, car la vie de la pensée qui est dans le langage, et la vie de la volonté qui est dans l'action, ne se manifestent devant aucun sens du corps ; seulement on entend le son et on voit le geste avec l'affection, sans discerner si l'affection est feinte ou si elle est vraie ; mais, dans l'autre vie, ceux qui sont dans le bien perçoivent distinctement et ce qui est dans le langage et ce qui est dans l'action, par conséquent quelle est la vie, et aussi d'où provient la vie dans le langage et dans l'action : toutefois, dans le monde, il existe quelques indices desquels on peut en quelque sorte conclure si les sensuels ont été soumis au rationnel ou si le rationnel a été soumis aux sensuels, ou, ce qui est la même chose, si l'homme est rationnel ou s'il est seulement sensuel ; voici ces indices ; Si l'on remarque qu'un homme est dans les principes du faux, et ne se laisse point éclairer, mais rejette entièrement les vrais, et sans raison défend avec opiniâtreté les faux, il y a indice qu'il est homme sensuel et non homme rationnel ; le rationnel a été bouché chez lui, afin qu'il n'admette point la lumière du ciel. Ceux qui sont dans la persuasion du faux sont encore plus sensuels, car la persuasion du faux bouche complètement le rationnel ; autre chose est d'être dans les principes du faux, et autre chose est d'être dans la persuasion du faux ; ceux qui sont dans la persuasion du faux ont dans leur naturel quelque lumière, mais telle qu'est la lumière de l'hiver ; dans l'autre vie chez eux cette lumière paraît de neige, mais dès que la lumière céleste tombe sur elle, elle est obscurcie, et selon le degré et la qualité de la persuasion elle devient sombre comme la nuit ; c'est aussi ce que l'on voit chez eux quand ils vivent dans le monde, car alors ils ne peuvent absolument rien voir du vrai ; bien plus, d'après l'obscur ou le nocturne de leur faux, les vrais sont pour eux comme rien, et même ils les tournent en ridicule ; de tels hommes devant les simples paraissent comme rationnels, car au moyen de cette lumière neigeuse d'hiver ils peuvent par des raisonnements confirmer avec adresse les faux, au point qu'ils paraissent comme des vrais ; plusieurs d'entre les érudits sont plus que tous les autres dans une telle persuasion, car ils ont confirmé les faux chez eux par des arguties syllogistiques et philosophiques, et enfin par un grand nombre de scientifiques ; chez les anciens, de tels hommes étaient appelés serpents de l'arbre de la science, numéros 195, 196, 197 ; mais aujourd'hui ils peuvent être appelés sensuels intérieurs sans rationnel. L'indice si un homme est seulement sensuel, ou s'il est rationnel, se tire principalement de sa vie ; par la vie il est entendu la vie, non pas telle qu'elle apparaît dans le langage et dans les œuvres, mais telle qu'elle est dans le langage et dans les œuvres ; en effet, la vie du langage vient de la pensée, et la vie des œuvres vient de la volonté, toutes deux viennent de l'intention ou de la fin ; telle est par conséquent l'intention ou la fin dans le langage et dans les œuvres, telle est la vie, car le langage sans une vie intérieure est seulement un son, et l'œuvre sans une vie intérieure est seulement un mouvement ; cette vie est celle qui est entendue quand on dit que la vie reste après la mort ; si l'homme est rationnel, il parle d'après le bien-penser et agit d'après le bien-vouloir, c'est-à-dire qu'il parle d'après la foi et agit d'après la charité ; mais si l'homme n'est pas rationnel, alors, il est vrai, il peut avec dissimulation agir comme un homme rationnel, et parler de même ; mais néanmoins il n'y a en lui rien de la vie qui procède du rationnel ; car la vie du mal bouche tout chemin ou toute communication avec le rationnel, et fait que l'homme est purement naturel et sensuel. Il y a deux choses qui non-seulement bouchent le chemin de communication, mais qui privent aussi l'homme de la faculté de pouvoir jamais devenir rationnel, c'est la fourberie et la profanation ; la fourberie est comme un venin subtil qui infecte les intérieurs, et la profanation mêle les faux avec les vrais et les maux avec les biens ; c'est par ces deux choses que le rationnel pérît entièrement ; chez chaque homme il y a des biens et des vrais renfermés dès son enfance par le Seigneur, ces biens et ces vrais sont appelés restes dans la Parole ; voir numéros 468, 530, 560, 561, 661, 1050, 1738, 1906, 2284 ; la fourberie infecte ces restes, et la profanation les mêle ; voir ce que c'est que la profanation, numéros 593, 1008, 1010, 1059, 1327, 1328, 2051, 2426, 3398, 3402, 3489, 3898, 4289, 4601. D'après ces indices, on peut savoir en quelque sorte quel homme est rationnel, et quel homme est sensuel. Quand les sensuels ont été soumis au rationnel, alors les sensuels, d'où provient la première imagination de l'homme, sont illustrés par la lumière qui vient du Seigneur par le ciel, et alors aussi les sensuels sont disposés en ordre, afin qu'ils reçoivent la lumière et qu'ils correspondent ; lorsque les sensuels sont dans cet état, ils ne s'opposent plus à ce que les vrais soient et reconnus et vus ; les sensuels qui sont en désaccord sont aussitôt repoussés, et ceux qui sont d'accord sont acceptés ; ceux qui alors d'accord sont pour ainsi dirent dans leur centre, et ceux qui sont en désaccord dans des périphéries ; ceux qui sont dans des centres sont comme élevés vers le ciel, et ceux qui sont dans des périphéries sont comme penchés en bas ; ceux qui sont dans des centres reçoivent la lumière dans le rationnel ; et, dans l'autre vie, quand ils se montrent visibles ils apparaissent comme des petites étoiles qui brillent, et ils répandent la lumière de tous côtés jusqu'aux périphéries, avec diminution de lumière selon les degrés ; c'est dans une telle orme que sont disposés les naturels et les sensuels ; lorsque le rationnel a la domination, et que les sensuels ont été soumis ; cela arrive quand l'homme est régénéré ; de là, pour lui l'état de voir et de reconnaitre les vrais dans leur étendue : mais quand le rationnel est soumis aux sensuels, le contraire arrive, car alors au milieu ou dans le centre sont les faux, et dans les périphéries sont les vrais ; les faux, qui sont dans le centre, y sont dans une sorte de lueur, mais dans une lueur chimérique, ou telle que celle qui est produite par un feu de charbon ; dans ce centre influe de tous côtés la lumière qui provient de l'enfer ; c'est cette lueur qui est appelée ténèbres, car aussitôt qu'un rayon de la lumière du ciel influe dans cette lueur elle est changée en ténèbres.

  
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