Bible

 

Jérémie 51:60

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60 Car Jérémie écrivit dans un livre tout le mal qui devait venir sur Babylone; savoir toutes ces paroles qui sont écrites contre Babylone.

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L’Apocalypse Révélée # 444

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444. Délie les quatre Anges enchaînés sur le fleuve grand d'Euphrate, signifie de leur enlever les liens externes, afin que les intérieurs de leur mental apparaissent. Que ce soit là ce qui est signifié par ces paroles, personne ne peut le savoir, ni même le soupçonner, à moins qu'on ne sache ce qui est entendu par le fleuve grand d'Euphrate, et par les quatre Anges qui y sont enchaînés ; par l’Euphrate, dans la Parole, sont signifiés les intérieurs du mental de l'homme, qui sont appelés rationnels, lesquels, chez ceux qui sont dans les vrais d'après le bien, sont pleins de sagesse, tandis que chez ceux qui sont dans les faux d'après le mal, ils sont pleins de folie ; ces intérieurs sont signifiés dans la Parole par le fleuve d'Euphrate, parce que ce fleuve était la limite de la Terre de Canaan du côté de l'Assyrie, et que par la Terre de Canaan était signifiée l'Église, et par l'Assyrie son rationnel ; et de là, par le fleuve qui servait de limite sont signifiés les intérieurs du mental, qui dans l'un et dans l'autre sens sont appelés rationnels ; en effet, il y a trois choses qui font l'homme de l'Église, le Spirituel, le Rationnel ou l'Intellectuel, et le Naturel qui aussi est le Scientifique ; le Spirituel de l'Église était signifié par la terre de Canaan et par les fleuves dans celle terre, le Rationnel ou l'Intellectuel de l'Église, par Aschur ou l'Assyrie et par l’Euphrate son fleuve, et le Naturel de l'Église, qui est aussi le Scientifique, par l'Égypte et par le Nil son fleuve ; mais sur ce sujet voir de plus grands développements ci-dessous, No. 503 ; par les quatre Anges enchaînés sur le fleuve d'Euphrate sont signifiés ces intérieurs chez les hommes de l'Église, intérieurs qui sont dits enchaînés parce qu'ils ne sont pas publiquement montrés ; en effet, ce sont des esprits infernaux qui sont entendus par ces quatre Anges, parce qu'il est dit d'eux qu'ils étaient prêts afin de tuer la troisième partie des hommes, comme on le verra bientôt, No. 446 ; et les intérieurs des hommes font un avec les esprits, soit infernaux, soit célestes, puisqu'ils habitent ensemble ; par les délier, il est signifié enlever les liens externes, afin que les intérieurs de leur mental apparaissent : ce sont là les choses qui sont signifiées par ces paroles. Que par l'Euphrate soient signifiés les intérieurs du mental de l'homme, qui confinent avec les Spirituels de son Église, on peut le voir dans la Parole par les passages dans lesquels Aschur ou l'Assyrie est nommé : mais l'Euphrate se présente dans le sens opposé, dans lequel il signifie les intérieurs pleins de faux et par suite pleins de folies, dans les passages suivants :

— « Voici, Dieu fait monter sur eux les eaux du fleuve, (l'Euphrate), fortes et grosses, le Roi d'Aschur ; il passera par Jehudah, il inondera et traversera. » — Ésaïe 8:7-8.

— « Qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Égypte pour boire les eaux du Schichor ? et qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Assyrie pour boire les eaux du fleuve ? » — Jérémie 2:18.

— « Jéhovah vouera à l'exécration la langue de la mer d'Égypte, et il agitera sa main sur le fleuve de l'Euphrate. » — Ésaïe 11:15-16.

— « Le sixième Ange versa sa fiole sur le grand fleuve, l'Euphrate, et fut tarie son eau. » — Apocalypse 16:12.

— « Il fut commandé au Prophète de mettre une ceinture sur ses reins, et ensuite de la cacher dans un trou du rocher près de l'Euphrate ; et quand au bout de quelque temps il la reprit, voici, elle était pourrie, et n'était plus propre à rien. » — Jérémie 13:1-7, 11.

— Et il lui fut aussi commandé « qu'après qu'il aurait achevé de lire le livre, il le jetât dans le milieu de l'Euphrate, et qu'il dit : Ainsi sera submergée Babel, et elle ne se relèvera point. » — Jérémie 51:63-64 ;

Par ces choses étaient représentés les intérieurs de l'étal de l'Église chez les fils d'Israël. Que le Nil le fleuve de l’Égypte, et l'Euphrate le fleuve de l'Assyrie, aient été les limites de la terre de Canaan, on le voit par ce passage : Jéhovah traita alliance avec Abram, en disant :

« A ta semence je donnerai cette Terre, depuis le fleuve d'Égypte jusqu'au grand fleuve, l'Euphrate. » — Genèse 15:18 :

Que l'Euphrate ait été une limite, on le voit, — Exode 23:31 ; Deutéronome 1:7-8 ; 11:24 ; Josué 1, 2 ; Michée 7:12.

  
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Arcana Coelestia # 4683

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4683. 'And he told it to his brothers' means to the adherents to faith separated from charity. This is clear from the representation of 'Joseph's brothers' as the Church which turns aside from charity to faith, and in the abstract sense as things that are matters of faith, dealt with above in 4665, 4671, 4679. In this case the adherents to faith separated from charity are meant because the statement that follows about them hating him all the more means still greater contempt and aversion. The position with that Church is that when it first comes into being its members proclaim charity. But they are led to do so solely on the basis of doctrine and thus of factual knowledge, not of actual charity nor thus of affection or what is in their hearts. In course of time, as charity and affection are blotted out in their hearts they proclaim faith, and at length when no charity exists any longer they proclaim faith alone, saying that this faith without works enables one to be saved. At this point also they no longer call works the works of charity but those of faith, naming them the fruits of faith.

[2] Members of that Church do, it is true, link faith and works together in this way, but doctrine, not life, is the basis on which they do so. And because they do not make salvation depend in any way at all on the life of faith, which is good, only on faith - even though they know plainly from the Word, and their own understanding also tells them, that doctrine is nothing without life, or that faith is nothing without its fruits - they make the saving power of faith depend on confidence. As a result of this they also forsake the fruits of faith, unaware that all confidence owes its existence to the end in view which is life, or that true confidence cannot possibly exist except in good, and that spurious and also false confidence rest in evil. And to set faith and charity even further apart they also declare persuasively that the confidence of only a moment's duration, engendered even in the final moment of life, can save a person, no matter what his life had been prior to that. Yet for all this they know that the life which is his own awaits everyone after death and that each will be judged according to the works he has done in life. These few remarks make clear the nature of faith separated from charity, and therefore the nature of the Church which makes faith essential and not the life of faith. The falsities which flow from this as their fountainhead will in the Lord's Divine mercy be mentioned further on.

  
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Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.