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Jérémie 51:60

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60 Car Jérémie écrivit dans un livre tout le mal qui devait venir sur Babylone; savoir toutes ces paroles qui sont écrites contre Babylone.

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L’Apocalypse Révélée # 336

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336. Et toute montagne et toute île furent remuées de leurs places, signifie que tout bien de l'amour et tout vrai de la foi se retirèrent. Que ce soit là ce que signifient ces paroles, personne ne le peut voir que par le sens spirituel ; si telle est leur signification, c'est parce que par des Montagnes sont entendus ceux qui sont dans le bien de l'amour, par cette raison que les Anges habitent sur des montagnes ; sur les plus élevées, ceux qui sont dans l'amour envers le Seigneur, et sur les moins élevées, ceux qui sont dans l'amour à l'égard du prochain, c'est pourquoi par toute montagne il est signifié tout bien de l'amour ; que par les Iles soient entendus ceux qui sont les plus éloignés du culte de Dieu, on le voit ci-dessus, No. 34 ; ici, ceux qui sont dans la foi, et non autant dans le bien de l'amour ; par suite dans le sens abstrait par toute fie il est signifié tout vrai de la foi ; par être remuées de leurs places il est signifié se retirer : des habitations donc des Anges sur des montagnes et sur des collines, il est dérivé que les montagnes et les collines dans la Parole signifient le Ciel et l'Église, où il y a l'Amour envers le Seigneur et l'Amour à l'égard du prochain, et dans le sens opposé l'enfer où il y a l'amour de soi et l'amour du monde. Que le Ciel et l'Église où il y a l'amour envers le Seigneur et l'amour à l'égard du prochain, et ainsi où est le Seigneur, soient signifiés par les montagnes et par les collines, on le voit clairement par ces passages qui suivent. » Je lève mes y eux vers les MONTAGNES, d'où vient mon secours. » — Psaumes 121:1.

— « Voici sur les MONTAGNES les pieds d'un messager de bonnes nouvelles, proclamant la paix. » — Nahum 2:1 ; Ésaïe 52:7.

— « Louez Jéhovah, MONTAGNE et COLLINES. » — Psaumes 148:9.

— « MONTAGNE DE DIEU, LA MONTAGNE et COLLINE de Baschan ; MONTAGNE DE COLLINE, la montagne de Baschan ; pourquoi sautez-vous MONTAGNE, COLLINES DE LA MONTAGNE que Jéhovah désire habiter, que Jéhovah habitera à perpétuité ? » — Psaumes 68:16-17.

— « Les MONTAGNES sautèrent comme des béliers ; les COLLINES, comme des fils du troupeau ; par devant le Seigneur tu enfantes, ô Terre. » — Psaumes 4 à 7.

— « Je ferai sortir de Jacob une semence, et de Jéhovah un héritier de mes MONTAGNES, afin que les possèdent mes élus, et que mes serviteurs y habitent. » — Ésaïe 65:9.

— « A la consommation du siècle, que ceux qui sont dans la Judée s'enfuient dans les MONTAGNES. » — Matthieu 24:16.

— « Jéhovah! ta justice, ce sont les MONTAGNES DE DIEU. » — Psaumes 36:7.

— « Jéhovah sortira et combattra, ses pieds se tiendront en ce jour-là sur la MONTAGNE DES OLIVIERS, devant les faces de Jérusalem, à l'orient. » — Zacharie 14:3-4.

— Comme la Montagne des Oliviers signifiait le Divin Amour, c'est pour cela que le Seigneur pendant le jour prêchait dans le Temple, mais sortait pendant les nuits pour les passer sur la MONTAGNE DES OLIVIERS, — Luc 21:37 ; 22:39 ; Jean 8:1 ; — et c'est pour cela que sur cette MONTAGNE le Seigneur s'entretint avec ses disciples sur son avènement et sur la consommation du siècle, — Matthieu 24:3 ; Marc 13:3.

— et que, de là il vint à Jérusalem et y souffrit, — Matthieu 21:1 ; 26:30 ; Marc 11:1 ; 14:26 ; Luc 19:29, 37. 37. 22:39.

— Parce que la Montagne signifiait le Ciel et l'Amour, Jéhovah descendit sur le SOMMET DE LA MONTAGNE DE SINAÏ, et promulgua la Loi, — Exode 19:20 ; 24:17.

— et c'est pour cela que le Seigneur fut transfiguré sur une haute montagne devant Pierre, Jacques et Jean, — Matthieu 17:1.

— C'est encore pour cela que Sion était sur une Montagne, et Jérusalem aussi, et que l'une et l'autre a été appelée montagne de Jéhovah et montagne de sainteté dans un grand nombre de passages de la Parole. Les Montagnes et les Collines ont les mêmes significations ailleurs ; par exemple, — Ésaïe 7:25 ; 30:25 ; 40:9 ; 44:23 ; 49:11, 13 ; 55:12 ; Jérémie 16:15-16 ; Ézéchiel 36:8 ; Joël 4:18 ; Amos 4:1, 13 ; 9:13-14 ; Psaumes 65:7 ; Psaumes 80:9, 11 ; Psaumes 104:5 à 10, 13.

— Que les Montagnes et les Collines signifient ces Amours, on le voit encore plus clairement par le sens opposé, dans lequel elles signifient les amours infernaux, qui sont l'Amour de soi et l'Amour du monde, comme il est évident d'après ces passages :

— « Le jour de Jéhovah viendra sur toutes les MONTAGNES et HAUTES, et sur toutes les COLLINES ELEVEES. » — Ésaïe 2:12, 14.

« Toute Vallée sera élevée, et toute MONTAGNE et COLLINE seront abaissées. » — Ésaïe 40:3-5

— « Renversées seront les montagnes, et tomberont les degrés. » — Ézéchiel 38:20-21.

— « Me voici contre toi, Montagne qui détruis toute la terre ; je te réduirai en MONTAGNE DE COMBUSTION. » — Jérémie 51:25.

— « J'ai vu les MONTAGNES, et voici, elles sont ébranlées, et toutes les collines sont renversées. « — Jérémie 4:23-24, 25.

— « Un feu s'est embrasé dans ma colère, et il enflammera, les fondements des montagnes. » — Deutéronome 32:22.

— « Je dévasterai montagnes et collines. » — Ésaïe 42:15.

— « Voici, Jacob, je t'ai disposé comme une herse, afin que tu broies et que tu écrases les montagnes, et afin que les collines comme de la balle tu réduises, pour que le vent les emporte. » — Ésaïe 41:15-16.

— « Donnez gloire à Jéhovah, avant que bronchent vos pieds sur les MONTAGNES DU CREPUSCULE. » — Jérémie 13:16.

— Il n'est pas non plus entendu autre chose par les « SEPT MONTAGNES sur lesquelles était assise la Femme, qui était Babylone. » — Apocalypse 17:9 ;

— outre d'autres passages ; par exemple, — Ésaïe 14:13 ; 50:6 ; Jérémie 9:9 ; Ézéchiel 6:3-4 ; 34:6. Mien. 6:1-2 ; Nahum 1:5-6 ; Psaumes 46:3-4.

D'après ce qui précède on peut maintenant voir ce qui est entendu paru toute Montagne et toute Ile furent remuées de leurs places, puis aussi, ce qui est entendu dans ce qui suit par « toute Ile s'enfuit, et les Montagnes ne furent plus trouvées. » — Apocalypse 16:20, No. 714.

  
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Arcanes Célestes # 6148

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6148. Seulement l'humus des prêtres il n'acheta point, signifie que l'Interne d'après le naturel s'est acquis les facultés de recevoir le bien, parce que ces facultés viennent de lui : on le voit par la représentation de Joseph, de qui cela est dit, en ce qu'il est l'Interne ; par la signification de l'humus, en ce que c'est le réceptacle du vrai, numéro 6135, 6136, 6137 ; ici, la faculté de recevoir le bien, car la faculté est la perceptibilité, qui y sera, pour que le réceptacle soit réceptacle ; cette faculté vient du bien, c'est- à-dire, du Seigneur par le bien ; car si du Seigneur n'influait pas le bien de l'amour, jamais aucun homme n'aurait la faculté de recevoir le vrai ni le bien ; l'influx du bien de l'amour procédant du Seigneur fait que toutes choses au dedans de l'homme sont disposées pour la réception : que ce soit la faculté de recevoir le bien

« d'après le naturel, cela est signifié en ce que l'humus était dans l'Egypte, car l'Egypte signifie le naturel quant aux scientifiques, numéro 6142 ; par la signification des prêtres, en ce qu'ils sont le bien, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de ne point acheter, en ce que c'est ne point s'approprier ces facultés, de même qu'il s'est approprié les vrais et les biens du vrai avec leurs réceptacles, ce qui a été fait par les désolations et les soutiens, par la raison que ces facultés venaient de lui, c'est-à-dire, de l'Interne ; c'est de là que par

« seulement l'humus des prêtres il n'acheta point, »il est signifié que l'Interne d'après le naturel s'est acquis les facultés de recevoir le bien, parce que ces facultés viennent de lui. Voici comment les choses se passent : Les facultés de recevoir le vrai et le bien sont chez l'homme immédiatement par le Seigneur, et nul secours pour se les acquérir ne vient de l'homme ; en effet, l'homme est toujours tenu dans la faculté de recevoir le bien et le vrai, c'est par cette faculté qu'il a l'entendement et la volonté ; mais si l'homme ne reçoit pas, c'est parce qu'il se tourne vers le mal ; alors, il est vrai, la faculté lui reste, mais l'entrée vers le cogitatif et vers le sensitif lui est fermée ; c'est pourquoi la faculté de voir le vrai et de sentir le bien périt, selon que l'homme se tourne vers le mal et se confirme dans le mal par la vie et par la foi : que l'homme ne contribue absolument en rien à la faculté de recevoir le vrai et le bien, cela est connu dans l'Église d'après ce doctrinal, que rien du vrai qui appartient à la foi, ni rien du bien qui appartient à la charité, ne vient de l'homme, mais que ce vrai et ce bien viennent du Seigneur ; néanmoins l'homme peut détruire chez lui cette faculté : d'après cela, on peut voir comment il faut entendre que l'Interne d'après le naturel s'est acquis les facultés de recevoir le bien parce que ces facultés viennent de lui, : s'il est dit

« d'après le naturel, c'est parce que l'influx du bien procédant du Seigneur se fait du Seigneur par l'Interne dans le Naturel ; là, quand la faculté de recevoir a été acquise, l'influx se fait, car alors il y a réception, voir numéro 5828. Quant aux Prêtres, en ce qu'ils signifient les biens, il faut qu'on sache qu'il y a deux choses qui procèdent du Seigneur, à savoir, le Bien et le Vrai ; le Divin Bien a été représenté par les Prêtres, et le Divin Vrai par les Rois ; c'est de là que les Prêtres signifient les biens, et les Rois les vrais : sur le Sacerdoce et sur la Royauté, qui se disent du Seigneur, voir numéro 1728, 2015 (fin). 3670 : ces deux dignités, à savoir, le Sacerdoce et la Royauté, dans l'Église Représentative Ancienne, ont été conjointes dans une seule personne, par la raison que le Bien et le Vrai qui procèdent du Seigneur sont unis ; et elles ont aussi été conjointes dans le Ciel chez les Anges : la personne dans laquelle ces deux dignités ont été conjointes dans l'Ancienne Église, était appelée Malkisédeck, ou Roi de Justice ; c'est ce qu'on voit par Malkisédeck, qui vint vers Abraham, il en est parlé ainsi :

« Malkisédeck, Roi de Schalem, présenta le pain et le vin, et lui (était) prêtre au Dieu Très-Haut : et il bénit Abraham. » - Genèse 14:18-19 ;

-qu'il ait représenté le Seigneur quant à l'une et à l'autre dignité, on le voit clairement en ce qu'il était Roi et en même temps Prêtre, et en ce qu'il lui fut permis de bénir Abraham, et de lui offrir le pain et le vin, qui étaient aussi à cette époque les symboles du bien de l'amour et du vrai de la foi : qu'il ait représenté le Seigneur quant à l'une et à l'autre dignité, on le voit encore clairement dans David :

« Jéhovah juré, et il ne se repentira point : Toi, (tu es) Prêtre pour l'éternité, selon le mode de Malkisédeck. » - Psaumes 110:4.

Ces paroles ont été dites du Seigneur ; selon le mode de Malkisédeck, c'est qu'il est et Roi et Prêtre, c'est-à-dire, dans le sens suprême, que de Lui procèdent le Divin Bien et le Divin Vrai ensemble. Comme l'Église Représentative devait aussi être instituée chez les descendants de Jacob, de même aussi dans une seule personne devaient être conjointement représentés le Divin Bien et le Divin Vrai, qui procèdent unis du Seigneur ; mais à cause des guerres, et à cause de l'idolâtrie de ce peuple, ces deux dignités dans le commencement furent divisées, et ceux qui régnaient sur le peuple furent appelés ducs, et ensuite Juges ; et ceux qui remplissaient les fonctions saintes furent appelés Prêtres, et ils étaient de la semence d'Aharon et Lévites ; mais dans la suite ces deux dignités furent conjointes dans une seule personne, par exemple, dans Eli et dans Samuel : cependant comme ce peuple était tel, que chez lui il ne pouvait être institué une Église Représentative, mais seulement un Représentatif d'Église, à cause de l'idolâtrie qui régnait chez lui, il avait été en conséquence permis que les deux dignités fussent séparées, et que le Seigneur fût représenté quant au Divin Vrai par les Rois, et quant au Divin Bien par les Prêtres : que cela ait été fait d'après le vif désir du peuple, et non d'après le bon plaisir du Seigneur, on le voit par la Parole de Jéhovah à Samuel :

« Obéis à la voix du peuple en tout ce qu'ils te diront, car non pas toi ils ont rejeté, mais Moi ils ont rejeté, afin que je ne règne point sur eux ; et tu leur déclareras le droit du roi. » - Juges , :

Si ces deux dignités ne devaient pas être séparées, c'était parce que le Divin Vrai séparé du Divin Bien, damne chacun, et que le Divin Vrai uni au Divin Bien sauve ; en effet, d'après le Divin Vrai l'homme a été condamné à l'enfer, mais par le Divin Bien il en est délivré et est élevé au Ciel ; la salvation appartient à la .Miséricorde, ainsi elle est faite par le Divin Bien ; mais il y a damnation, quand l'homme refuse la miséricorde, et ainsi rejette de lui le Divin Bien, par là il est abandonné au jugement d'après le Vrai : que les Rois aient représenté le Divin Vrai on le voit, numéro 1672, 1728, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4581, 4966, 5044, 5068. Que les Prêtres aient représenté le Seigneur quant au Divin Bien, et aient par suite signifié le Bien, on peut le voir dans le sens interne par toutes les choses qui ont été instituées sur le Sacerdoce, quand fut choisi Aharon, et ensuite les Lévites ; par exemple, que le Grand Prêtre entrerait seul dans le Saint des saints, et y ferait le service ; que les choses Saintes à Jéhovah seraient pour le Prêtre, - : -que dans la terre ils n'auraient ni portion ni héritage, mais que Jéhovah serait leur portion et leur héritage, » :

Que les Lévites furent donnés à Jéhovah en place des premiers nés, et qu'ils furent donnés par Jéhovah à Aharon, Nombres 3:9, 12-13, :

Que le Grand-Prêtre et les Lévites étaient au milieu du camp, quand on mesurait le camp et quand on partait, - Nomb . IL 17. :

Que nul de la semence d'Aharon, en qui il y aurait quelque tache, ne s'approchera pour offrir les holocaustes et les sacrifices, - Lévitique 21:17. à 20.

Outre plusieurs autres rites, comme Lévitique 21:9, 10, 11, 12, 13, et ailleurs : toutes ces choses représentaient dans le sens suprême le Divin Bien du Seigneur, et par suite dans le sens respectif le Bien qui appartient à l'amour et à la charité : quant aux Habits d'Aharon, qui ont été appelés habits de sainteté, ils représentaient le Divin Vrai procédant du Divin Bien ; il en sera parlé d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, dans les explications sur les choses qui sont dans l'Exode. Comme le vrai est signifié par les Rois, et le Bien par les Prêtres, c'est pour cela que les Rois et les Prêtres sont très-souvent nommés ensemble dans la Parole, comme dans Jean :

« Jésus-Christ nous a faits Rois et Prêtres à Dieu et à son Père. » - .

Ils sont dits avoir été faits Rois, d'après le vrai qui appartient à la foi, et Prêtres d'après le bien qui appartient à la charité, ainsi le vrai et le bien chez ceux qui sont dans le Seigneur ont été conjoints, comme ils le sont dans le ciel, ainsi qu'il a été dit ci-dessus ; cela est entendu par

« être faits rois et prêtres. Dans Jérémie :

« Il arrivera en ce jour là que sera éperdu le cœur du roi et des princes, et stupéfaits seront les prêtres, et les prophètes seront étonnés. » - Jérémie 4:9.

Dans le Même :

« Couverts de honte ont été la maison d'Israël, eux, leurs rois, leurs princes, et leurs prêtres, et leurs prophètes. » - Jérémie 2:26.

Dans le Même :

« Les Rois de Jehudah, les princes, les Prêtres et les prophètes, et les habitants de Jérusalem. » - Jérémie 8:1 ;

Dans ces passages les rois sont les vrais, les princes les principaux vrais, numéro 1486, 2089, 5044 ; les prêtres sont les biens, et les prophètes ceux qui enseignent, numéro 2534. En outre il faut qu'on sache que par Joseph n'achetant pas l'humus des prêtres, il y avait ce représentatif, que du Seigneur procède toute faculté de recevoir le vrai et le bien, cela est évident par une loi semblable sur les champs des Lévites dans Moïse :

« Le champ du faubourg des villes des Lévites ne sera point vendu, parce que possession éternelle, lui. » - Lévitique 25:34.

Par là il est entendu, dans le sens interne, que nul homme ne doit rien s'arroger du bien de l'Église, qui est le bien de l'amour et de la charité, parce que ce bien procède du Seigneur seul.

  
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