Bible

 

Jérémie 51:6

Studie

       

6 Fuyez hors de Babylone, et sauvez chacun sa vie, ne soyez point exterminés dans son iniquité; car c'est le temps de la vengeance de l'Eternel; il lui rend ce qu'elle a mérité.

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Arcanes Célestes # 2686

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2686. Que l'arc soit la doctrine du vrai, c'est ce qu'on voit par sa signification. Dans la Parole, partout où il s'agit de Guerres, et partout où sont racontées des guerres, il n'est signifié, dans le sens interne, que des guerres spirituelles, numéro 1664. Il y a eu aussi, dans l'Ancienne Église, des Livres qui étaient intitulés les Guerres de Jéhovah, comme on le voit dans Moïse, - Nombres 21:14-15, 16, - ces guerres qui avaient été écrites en style prophétique avaient un sens interne, et traitaient des combats et des tentations du Seigneur, ainsi que des combats et des tentations de l'Église et des hommes qui sont de l'Eglise ; c'est ce qui est évident, parce que quelques passages en ont été extraits par Moïse ; on le voit aussi par d'autres Livres de cette Église, qui sont nommés Livres des Enoncés prophétiques, - dont il est parlé, Nombres 21:27, 28, 29, 30, - dans lesquels sont presque les mêmes paroles qu'on trouve dans Jérémie, Confér. Nombres 21:28, Jérémie 48:45.

On peut aussi conclure par ces Livres que l'Ancienne Église a eu des Écrits, tant Historiques que Prophétiques, qui étaient Divins et inspirés, et qui, dans le sens interne, traitaient du Seigneur et de son Royaume, et que ces Écrits étaient la Parole pour les hommes de cette Église, comme sont pour nous les Livres Historiques et Prophétiques qui, dans le sens de la lettre, traitent des Juifs et des Israélites, mais qui, dans le sens interne, traitent du Seigneur et des choses appartenant au Seigneur. Comme la Guerre, dans la Parole ainsi que dans les Livres de l'Ancienne Eglise, signifiait la Guerre spirituelle, de même toutes les armes, telles que l'Épée, la Lance, le Bouclier, l'Écu, les Traits, les Flèches et l'Arc, signifiaient spécialement les choses qui appartiennent à la Guerre prise dans le sens spirituel ; il sera dit ailleurs, par la Divine Miséricorde du Seigneur, ce que signifie spécialement chacune de ces armes ; ici, il va être parlé de ce qui concerne l'arc, en ce qu'il signifie la doctrine du vrai, et cela, en raison des traits, flèches ou javelots, qui sont les doctrinaux d'après lesquels et avec lesquels combattent ceux surtout qui sont spirituels et qui, à cause de cela, furent jadis appelés Tireurs d'arc : que l'Arc signifie la Doctrine du vrai, c'est ce dont on peut se convaincre par ces passages ; dans Ésaïe :

« Les traits de Jéhovah (sont) aigus, et tous ses Arcs tendus ; les sabots de ses chevaux sont réputés comme le roc, et ses roues comme la tempête. » - Ésaïe 5:28.

Là, il s'agit des vrais de la doctrine ; les traits sont les vrais spirituels, l'arc la doctrine, les sabots des chevaux les vrais naturels ; les roues leur doctrine ; et comme ces choses ont de telles significations, elles sont attribuées à Jéhovah, auquel elles ne peuvent l'être que dans un sens spirituel, autrement ces expressions seraient vaines et non convenables.

Dans Jérémie :

« Le Seigneur a tendu son Arc comme un ennemi, il a affermi sa droite comme celui qui attaque, et il a tué tout ce qui était désirable à l'œil dans la tente de la fille de Sion, il a répandu comme un feu sa colère. » - Lamentations 2:4.

L'Arc est la doctrine du vrai, laquelle se montre à ceux qui sont dans les faux comme quelque chose d'ennemi et d'hostile ; aucun autre arc ne peut se dire du Seigneur.

Dans Habacuc :

« Jéhovah, tu montes sur tes chevaux, tes chars (sont) le salut ; ton Arc sera mis entièrement à nu. » - Lamentations 3:8-9 ;

Dans ce passage l'arc est aussi la doctrine du bien et du vrai.

Dans Moïse :

« Ils l'aigriront et ils lanceront des traits, et ils auront de la haine contre lui les Archers ; il s'assiéra sur la fermeté de son Arc, et les bras de ses mains seront fortifiés par les mains du puissant de Jacob ; de là (il sera) le Pasteur, la Pierre d'Israël. » - Genèse 49:23-24.

Là, il s'agit de Joseph ; l'Arc est la doctrine du bien et du vrai.

Dans Jean :

« Je vis, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus avait un Arc ; on lui donna une couronne. » - Apocalypse 6:2.

Le cheval blanc est la sagesse, et celui qui était dessus est la Parole, ainsi qu'il est clairement dit au Chapitre 19 : Vers. 13, où il s'agit de nouveau du cheval blanc ; et comme celui qui était dessus est la Parole, il est évident que l'Arc est la doctrine du vrai, Dans Ésaïe :

« Qui a de l'orient excité la justice ? Il l'a appelé à sa suite ; il a placé devant Lui les nations ; et l'a fait dominer sur les rois ; il (les) a livrés comme de la poussière à son épée, comme de la paille agitée à son Arc. » - Ésaïe 41:2.

Là, il s'agit du Seigneur ; l'épée est le vrai, l'arc est la doctrine qui procède du Seigneur.

Dans le Même :

« Je poserai en eux un signe, et j'enverrai des réchappes d'entre eux vers les nations de Tharschisch, de Pul et de Lud, qui tirent de l'arc, de Thubal et de Javan. » - Ésaïe 66:19.

Ceux qui tirent de l'arc sont ceux qui enseignent la doctrine ; on a vu ce qui est signifié par Tharschisch, numéro 1156 ; par Lud, numéros 1195, 1231 ; par Thubal, numéro 1151 ; par Javan, numéro 1152, 1153, 1155.

Dans Jérémie :

« A la voix du cavalier et du tireur d'arc, toute la ville a fui ; ils sont entrés dans les nuées, et ils sont montés dans les rochers ; toute la ville a été abandonnée. » - Jérémie 4:29.

Le cavalier signifie ceux qui disent le vrai, l'arc est la doctrine du vrai que fuient ou craignent ceux qui sont dans les faux.

Dans le Même :

« Rangez l'armée contre Babel, tout à l'entour ; vous tous qui tendez l'arc, tirez contre elle, n'épargnez pas les traits, parce qu'elle a péché contre Jéhovah. » - Jérémie 50:44, Jérémie 51:2-3.

Là, ceux qui tirent et qui tendent l'arc sont ceux qui disent et qui enseignent la doctrine du vrai.

Dans Zacharie :

« Je retrancherai le Char d'Ephraïm, et le cheval de Jérusalem ; et l'Arc de guerre sera retranché ; et il parlera de paix aux nations. » - .

Ephraïm, c'est l'entendement du vrai de l'Église ; l'arc, c'est la doctrine. Dans Samuel :

« David prononça une lamentation sur Saül et sur Jonathan son fils ; et il l'intitula : Enseignement aux fils de Juda pour l'arc. » - 2 Samuel 1:17-18.

Là, il s'agit, non de l'arc, mais des doctrinaux de la foi.

Dans Ézéchiel :

« Parole du Seigneur Jéhovih : c'est le jour dont j'ai parlé ; et les habitants des villes d'Israël sortiront, et ils embraseront et brûleront les armes, et l'écu, et le bouclier, et l'Arc, et les traits, et le bâton de main et la lance, et ils y embraseront le feu sept ans. » - Ézéchiel 39:9.

Les armes, nommées dans ce passage, sont toutes des armes de la guerre spirituelle ; l'arc avec les traits, c'est la doctrine et ses vrais.

Dans l'autre vie, les vrais mêmes séparés d'avec les biens paraissent comme des traits, quand ils sont représentés à la vue. De même que l'Arc signifie la doctrine du vrai, de même il signifie dans le sens opposé la doctrine du faux : les expressions de ce genre, dans la Parole, ont pour la plupart un sens opposé, comme il a été dit et montré très souvent ;

Par exemple, dans Jérémie :

« Voici, un peuple vient de la terre du Septentrion, et une grande nation sera excitée des confins de la terre ; ils saisissent l'Arc et la lance ; cette (nation est) cruelle, et ils n'auront point de compassion ; leur voix sera tumultueuse comme la mer, ils seront montés sur des chevaux, équipés comme un homme de guerre, contre toi, fille de Sion. » - Jérémie 6:22-23 ; dans ce passage l'arc est pris pour la doctrine du faux.

Dans le Même :

« Voici, un peuple vient du septentrion, et une grande nation et plusieurs rois seront excités des confins de la terre ; ils tiennent l'Arc et la lance, ils (sont) cruels, et ils n'ont point de compassion. » - Jérémie 50:41-42.

Même signification.

Dans le Même :

« Ils tendent leur langue, leur Arc (pour) le mensonge, et non pour la vérité ; ils prévalent dans la terre, » parce qu'ils s'en sont allés d'un mal dans un mal, et ils ne M'ont point connu. » - Jérémie 9:1, 2.

Que l'arc soit la doctrine du faux, ou le voit clairement, car il est dit qu'ils tendent la langue, que leur arc est pour le mensonge et non pour la vérité.

Dans le Même :

« Ainsi a dit Jéhovah Zebaoth : voici, Moi je vais briser l'Arc et d'Elam, le principe de sa force. » - Jérémie 49:35.

Dans David :

« Allez, voyez les œuvres de Jéhovah, qui met des solitudes en la terre, faisant cesser les guerres jusqu'à l'extrémité de la terre ; il brise l'Arc, il coupe la lance, il brûle les chariots au feu.

Psaumes 46:9-10.

Dans le Même :

« En Juda Dieu est connu, en Israël son Nom (est) grand ; et en Schalem sera son tabernacle, et son habitacle en Sion ; là il a brisé les traits enflammés de l'Arc, le bouclier, et l'épée, et la guerre. » - Psaumes 76:2-3, 4.

Dans le Même :

« Voici, les impies tendent l'Arc, ils préparent leurs flèches sur la corde pour (les) lancer dans les ténèbres contre ceux qui ont le cœur droit. » - Psaumes 11:2.

Ici, l'arc et les flèches sont évidemment pris pour les doctrinaux du faux.

  
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Arcana Coelestia # 9212

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9212. 'If you ever take your companion's clothing as a pledge' means if factual knowledge of truths is dispersed by illusions that are a product of sensory impressions. This is clear from the meaning of 'taking as a pledge' as receiving a token for goods that are supplied, for 'a pledge' is a token for goods that are being lent. When spiritual things are understood instead of these, supplying goods means giving instruction in truths, and the token or pledge in this instance means truth on the level of the senses. For 'the clothing' here which is given as a pledge means the lowest level of the natural, which is that of the senses. Since illusions abound on this level and illusions wipe out truths, 'taking your companion's clothing as a pledge' means the dispersing of truths by illusions that are a product of sensory impressions. The fact that these things are meant is clear from the whole train of thought in the internal sense.

[2] In general 'clothing' means everything that clothes another, and so whatever is relatively more external. Consequently the external or natural man is called the clothing in relation to the internal or spiritual man. In a similar way truth is called the clothing in relation to good, because truth clothes good; likewise factual knowledge of truth in relation to the truth of faith which belongs to the internal man. Sensory perception, which constitutes the lowest level of life with a person, is the clothing in relation to factual knowledge of truth.

'Clothes' are lower things that cover higher ones, or what amounts to the same thing, exterior things that cover interior ones, see 2576, 5248. In general they are truths, 4545, 4763, 5319, 5954, 6914, 6917, 9093, factual knowledge of truths, 6918, or truths on the level of the senses, 9158. Sensory perception constitutes the lowest level of life with a person, 4009, 5077, 5125, 5128, 5767, 5774, 6201, 6313, 7442, 7693, and sensory perception is subject to illusions, 5084, 5089, 6201, 6948, 6949, 7442.

[3] The meaning of 'clothes' as truths owes its origin to representatives in the next life. There angels and spirits appear dressed in clothes in keeping with the state of faith or truth that is theirs, and their clothes are varied in keeping with the changes which that state undergoes. Those governed by authentic truth appear dressed in white garments, and those governed by truths springing from good in shining ones. But those governed purely by good, as angels of the inmost heaven are, called celestial angels, appear naked. So it is then that clothes are truths, and that truths are meant in the Word by 'clothes', as may be seen from places referred to above. To these places let the following in the Gospels be added:

[4] In Matthew,

When Jesus was transfigured His face shone like the sun, and His garments became [white] as the light. Matthew 17:2.

'Face' in the Word means the interiors, in particular the affections, 358, 1999, 2434, 3527, 3573, 4066, 4796, 4797, 5102, 5695, 6604, 6848, 6849, and 'God's face' Goodness itself, 222, 223, 5585. 'The sun' means God's love, 2441, 2495, 3636, 3643, 4060, 4321 (end), 4696, 7083, 8644. From this it is evident what the meaning is when it says that the Lord's face shone like the Sun, namely that His interiors were the Good of Divine Love. 'His garments became [white] as the light' means Divine Truth radiating from Him, which also appears in heaven as the light, 1521, 1619-1632, 3195, 3222, 3485, 3636, 3643, 4415, 5400, 8644.

[5] In the same gospel,

When Jesus drew near to Jerusalem they brought the she-ass and the colt and laid their garments on them and set Him on them. But a very great crowd spread their garments on the road, while others were breaking off branches from trees and spreading them on the road. Matthew 21:1, 7-8.

Riding on a she-ass and her colt was a representative sign of the Supreme Judge and King, see 2781, as also is evident from what comes before in verse 5,

Tell the daughter of Zion, Behold, your King is coming to you, meek, seated on a she-ass, and on a colt, the foal of a beast of burden.

It is also evident in Mark 11:1-12; in Luke 19:28-41; in John 12:12-16; and in Zechariah 9:9-10, where it says of the Lord that He would ride on an ass, and on a young ass, a son of she-asses. There He is called a King, and in addition it says that His dominion will be from sea even to sea, and from the River even to the ends of the earth. The fact that the supreme judge rode on a she-ass, and his sons on young asses, see Judges 5:9-10; 10:3-4; 12:14; and that the king rode on a she-mule, and the king's sons on mules, 1 Kings 1:33, 38, 44-45; 2 Samuel 13:29.

[6] When the disciples laid their garments on the she-ass and her colt, it represented the recognition that truths in their entirety were the foundation on which the Lord as supreme Judge and King rested; for the disciples represented the Lord's Church in respect of truths and forms of good, see 2129, 3488, 3858 (end), 6397, and their garments truths themselves, 4545, 4763, 5319, 5954, 6914, 6917, 9093. This same recognition was likewise represented when the crowd spread their garments, also the branches of trees, on the road. Another reason why they spread them on the road was that 'the road' means the truth by means of which a member of the Church is led, see 627, 2333, 3477. And the reason why they also spread the branches of trees was that 'trees' meant perceptions and also cognitions or knowledge of truth and good, 2682, 2722, 2972, 4552, 7692, so that their branches are the truths themselves. Those actions were also performed then because it was customary for the chief persons among the people to lay their garments on supreme judges and kings' she-asses and mules when they rode in pomp on them, and for the people themselves to spread their garments on the road, or the branches of trees instead. For in heaven judgeship consists in Divine Truth derived from Good, and kingship in Divine Truth, 1728, 2015, 2069, 3009, 4581, 4966, 5044, 5068, 6148.

[7] In Luke,

No one adds a piece of a new garment onto an old garment; in doing so he splits the new, and the binding from the new is unsuitable for the old.

Luke 5:36.

The Lord used this comparison to describe the truth of the new Church and the truth of the old Church; for 'garment' means truth. Sewing on one or binding it to the other means destroying both; for the truth of the new Church is interior truth, thus truth for the internal man, whereas the truth of the old Church is exterior truth, thus truth for the external man. The latter kind of truth prevailed in the Jewish Church, for by means of external things this Church represented internal ones, whereas the Church of today has knowledge of the internal truths that were represented then, because the Lord has revealed them. The fact that these truths are not suited to external ones in such a way that they can exist together is what the words used by the Lord serve to mean. From all this also it is evident that 'garment' means the Church's truth.

[8] In John,

Jesus said to Peter, Truly, truly I say to you, When you were a boy you girded your loins and walked where you wished. But when you are old you will stretch out your hands, [and] another will gird your loins and lead you where you do not wish. John 21:18.

No one without knowledge of the internal sense can see what these words imply; plainly, they contain arcana. In the internal sense 'Peter' means the Church's faith, see the Prefaces to Genesis 18, 22, and 3750, 6000, 6073 (end), 6344 (end). Consequently Peter when he was a boy means the nature of the Church's faith as it is initially, and Peter when he would be old means the nature of the Church's faith as it is finally. From this it is evident what 'when you were a boy you girded your loins and walked where you wished' means, namely that the Church's faith as it is initially is faith composed of truth derived from good, thus faith composed of charity towards the neighbour and of love to the Lord. And at this time a member of the Church in doing what is good acts freely, because his actions spring from the Lord. For aspects of the good of love are meant by 'the loins', 3021, 3294, 4280, 4575, 5050-5062, so that 'girding the loins' means clothing good with truths; and living is meant by 'walking', 519, 1794, 8417, 8420, so that 'walking where one wishes' means leading a life that is free. Those people lead a life that is free, or act freely, whose faith springs from love to the Lord and charity towards the neighbour; for they are led by the Lord, 892, 905, 2870-2893, 6325, 9096. 'When you are old you will stretch out your hands, and another will gird your loins and lead you where you do not wish' means that the Church's faith as it is finally will be none at all, at which time falsities that arise from evil springing from self-love and love of the world will take the place of faith and enslave it. This is the arcanum which these words spoken by Lord contain and which can be seen only from their internal sense. All this shows once again the kind of way in which the Lord spoke, namely in such a way that an inner meaning might be present within every detail, to the end that heaven might be joined to the world by means of the Word. For without the Word, that is, without Divine Truth that has been revealed, they are not joined together; and if they are not so joined the human race perishes.

  
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Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.