Bible

 

Jérémie 51:6

Studie

       

6 Fuyez hors de Babylone, et sauvez chacun sa vie, ne soyez point exterminés dans son iniquité; car c'est le temps de la vengeance de l'Eternel; il lui rend ce qu'elle a mérité.

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Arcanes Célestes # 2547

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2547. Que tu aies amené sur moi et sur mon royaume un grand péché, signifie qu'ainsi la doctrine de la foi et tous les doctrinaux étaient en péril : on le voit par la signification d'Abimélech, qui est ici moi, en ce qu'il est la doctrine de la foi, et par la signification du royaume, en ce qu'il est le vrai de la doctrine ou le doctrinal. Que le Royaume dans le sens interne signifie les vrais de la doctrine, et dans un sens opposé les faux de la doctrine, c'est ce que prouve la Parole, par exemple, dans Jérémie :

« Il (est) le Formateur de toutes choses, et le sceptre de son héritage ; Jéhovah Sébaoth » (est) son nom. Tu M'(es) un marteau, des armes de guerre, et je disperserai par Toi les nations, et je détruirai par Toi les Royaumes. » - Jérémie 51:19-20.

Là, il s'agit du Seigneur, et il est évident que ce ne sont ni les nations qu'il doit disperser ni les royaumes qu'il doit détruire, mais les choses qui sont signifiées par les nations et par les royaumes, savoir, les maux et les faux qui appartiennent à la doctrine.

Dans Ézéchiel :

« Voici, je vais prendre les fils d'Israël d'entre les nations où ils sont allés, et je les rassemblerai de tous les alentours, et je les amènerai en leur terre ; je les ferai en une seule Nation dans la terre, dans les montagnes d'Israël, et un seul Roi sera sur eux tous en Roi, et ils ne seront plus en deux Nations, et ils ne seront plus divisés en deux Royaumes. » - Ézéchiel 37:21-22.

Israël, c'est l'Eglise spirituelle ; la Nation, c'est le bien de cette Eglise ou de la doctrine. Que les nations soient les biens, on le voit numéros 1259, 1260, 1416, 1849 ; le Royaume désigne les vrais du bien ; il est évident que là les nations et les royaumes signifient autre chose que des nations et des royaumes ; car il est dit des fils d'Israël ou des Israélites, qu'ils seront rassemblés et ramenés sur leur terre, eux qui cependant, dispersés parmi les nations sont devenus nations.

Dans Ésaïe :

« Je confondrai l'Egypte avec l'Egypte, et ils combattront, l'homme contre son frère et l'homme contre son compagnon, ville contre ville, Royaume contre Royaume. » - Ésaïe 19:2.

Là, l'Egypte désigne les raisonnements d'après les scientifiques sur les vrais de la foi, numéros 1164, 1165, 1186 ; la ville, c'est le doctrinal, ici un doctrinal hérétique, numéros 402, 2268, 2450. Le royaume, c'est le faux du doctrinal ; de la ville contre ville et royaume contre royaume, signifie que les hérésies et les faux combattront les unes contre les autres ; il en est de même que des paroles prononcées par le Seigneur sur la Consommation du siècle, dans Matthieu :

« Une Nation s'élèvera contre une Nation et un Royaume contre un Royaume. » - Matthieu 24:7.

Ce sont les maux contre les maux et les faux contre les faux. Ce que Daniel a prophétisé sur les quatre Royaumes [Il manque du texte ici], - et sur les Royaumes de Médie et de Perse, - .

sur les Royaumes du Roi du midi et du Roi du septentrion, - Chapitre , , [Il manque du texte ici], ; ,

  
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Arcanes Célestes # 900

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900. Le second mois signifie tout état avant la régénération.

On le voit par la signification du nombre deux dans la Parole ; deux signifie la même chose que six, c'est-à-dire, le combat et le travail qui précèdent la régénération, et ici, par conséquent, tout état de l'homme avant qu'il ait été régénéré. Dans la Parole, les plus grands et les plus petits espaces de temps sont également distingués en trois ou en sept, et sont nommés ou Jours, ou semaines, ou Mois, ou Années, ou Siècles. Trois et sept sont des nombres saints, deux ou six, qui les précèdent, ne sont pas saints, mais relativement à eux ils sont profanes, comme on l'a déjà expliqué, numéro 720. Trois et sept sont aussi des nombres inviolables (sacrosancta), parce qu'ils sont l'un et l'autre employés lorsqu'il s'agit du jugement dernier, qui doit venir le Troisième ou le Septième jour, Il y a Jugement Dernier quand le Seigneur vient, soit d'une manière générale, soit d'une manière spéciale ; ainsi, il y a eu jugement dernier quand le Seigneur est venu dans le monde ; il y aura jugement dernier quand il viendra dans sa gloire ; il y a jugement dernier quand il vient en particulier chez une homme quelconque : il y a aussi jugement dernier pour chaque homme quand il meurt ; ce jugement dernier est le troisième jour et le septième jour ; ce jour est saint pour ceux qui ont bien vécu, mais il est non-saint pour ceux qui ont mal vécu. C'est pour cela qu'on emploie le troisième et le septième jour, tant en parlant de ceux qui sont condamnés à la mort éternelle, qu'en parlant de ceux qui sont jugés pour vivre éternellement ; de là ces nombres signifient le non-saint pour ceux qui sont jugés à la mort et le saint, pour ceux qui sont jugés à la vie. Les nombres Deux ou Six, qui les précèdent, sont employés d'une manière relative ; et signifient en général tout cet état qui est antérieur à celui désigné par trois ou par sept. Telle est la signification des nombres Deux et Six ; ils s'appliquent à un sujet quelconque, et à toute chose qui est le sujet et dont ils sont l'attribut. Ce qui va être dit sur le nombre vingt-sept peut rendre encore ceci plus évident.

  
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