Bible

 

Jérémie 51:6

Studie

       

6 Fuyez hors de Babylone, et sauvez chacun sa vie, ne soyez point exterminés dans son iniquité; car c'est le temps de la vengeance de l'Eternel; il lui rend ce qu'elle a mérité.

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L’Apocalypse Révélée # 459

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459. Et les idoles d'or, et d'argent, et d'airain, et de pierre, et de bois, signifie qu'ainsi ils sont dans un culte d'après de purs faux. Par les idoles, dans la Parole, sont signifiés les faux du culte, et par suite adorer les idoles signifie le culte d'après les faux, et adorer les idoles d'or, d'argent, d'airain, de pierre et de bois, signifie le culte d'après des faux de tout genre, et quand les idoles sont prises collectivement, c'est le culte d'après de purs faux ; les matières, les formes et les vêtements des idoles chez les Anciens représentaient aussi les faux de la religion, d'après lesquels existait leur culte ; les idoles d'or signifiaient les faux sur les Divins, les idoles d'argent les faux sur les spirituels, les idoles d'airain les faux sur la charité, les idoles de pierre les faux sur la foi, et les idoles de bois les faux sur les bonnes œuvres : tous ces faux sont chez ceux qui ne font point pénitence, c'est-à-dire, qui ne fuient point les maux comme péchés contre Dieu. Ces faux sont signifiés dans le sens spirituel par les idoles, qui étaient des images taillées et des images de fonte, dans les passages suivants :

— « Insensé est devenu tout homme par la science, de honte a été couvert tout fondeur par l'image taillée ; car mensonge, son image de fonte, et point d'esprit en elles ; vanité, elles ; ouvrage d'erreurs ; au temps de leur visite elles périront. » — Jérémie 10:14-15 ; 51:17-18.

— « Les images taillées sont œuvre de mains de sculpteur ; elles ne parlent point ; ensemble ils s'infatuent et deviennent fous, enseignement de vanités est ce Bois, ouvrage de sages, tout cela. » — Jérémie 10:3-4, 5, 8-9, 10.

— « De quoi sert l'image taillée, parce que son sculpteur l'a taillée ? et le docteur de mensonge ? parce que le fabricateur du mensonge s'est confié sur lui ? d'esprit point en son milieu. » — Habakuk 2:18, 19, 20.

— « En ce jour-là, l'homme jettera les idoles de son argent, et les idoles de son or, qu'ils se sont faites, pour se prosterner devant les taupes et les chauves-souris. » — Ésaïe 2:18, 20.

— « Ils se sont fait image de fonte de leur argent ; dans leur intelligence, des idoles, ouvrage d'artistes, tout cela. » — Hosée 13:2.

— « Je répandrai sur vous des eaux pures, afin que vous soyez purifiés de toutes vos impuretés, et de toutes vos idoles. » — Ézéchiel 36:25.

— les eaux pures sont les vrais, les idoles sont les faux du culte. « Impure vous jugerez la couverture des images taillées de ton argent, et le revêtement de l'image de fonte de ton or ; tu les disperseras comme des menstrues ; ordure tu appelleras cela. » — Ésaïe 30:22.

— Il n'est pas non plus signifié autre chose que des faux de la religion et du culte par « les dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer, de bois et de pierre, que louait (adorait) le Roi de Babel Belthchassar, quand, avec ses magnats, ses épouses et ses concubines, il but le vin dans les vases d'or et d'argent du Temple de Jérusalem. » — Daniel 5:1-5 et suivants ; — et, en outre, dans beaucoup d'autres passages ; par exemple, — Ésaïe 10:10-11 ; 21:9 ; 31:7 ; 40:19-20 ; 41:29 ; 42:17 ; 48:5 ; Jérémie 8:19 ; 50:38-39 ; Ézéchiel 6:4-5 ; 14:3-5, 6 ; Michée 1:7, 5:11 ; Psaumes 115:4-5 ; Psaumes 135:15-16 ; Lévitique 26:30.

— Par les Idoles sont particulièrement signifiés les faux du culte d'après la propre intelligence ; comment l'homme les invente, et ensuite les accommode, afin qu'ils apparaissent comme vrais, cela est pleinement décrit dans Ésaïe, Chapitre 44:9-20

  
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Arcanes Célestes # 1992

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1992. Moi je suis le Dieu Schaddaï, signifie le nom du Dieu d'Abram dans le sens de la lettre, nom par lequel le Seigneur a d'abord été représenté devant eux : on en trouve la preuve dans la Parole, où il est dit d'Abram et de la maison de son père, qu'ils ont adoré d'autres Dieux. Dans la Syrie, d'où sortait Abram, il était demeure des restes de l'Ancienne Eglise ; et là plusieurs familles en avaient retenu le culte, comme on le voit par Eber, qui était de ce pays, et dont est issue la nation des Hébreux ; elles avaient pareillement retenu le nom de Jéhovah, comme on le voit par les explications qui ont été données dans la Première Partie, numéro 1343, et par Biléam, qui était aussi de la Syrie, et qui offrit des sacrifices et appela son Dieu Jéhovah : on peut voir que Biléam était de la Syrie, - Nombres 23:7.

qu'il offrit des sacrifices, - Nombres 22:39, Nombres 23:1-2, 3, 14, 29.

qu'il appela Jéhovah son Dieu, Nombres 22:8, 13, 18, 31; Nombres 23:8, 12, 16.

Mais il n'en fut pas de même de la maison de Thérapie, père d'Aram et de Nacre ; cette maison était là parmi les familles des nations, qui non seulement avaient perdu le nom de Jéhovah, mais servaient même d'autres Dieux, et à la place de Jéhovah adorent Schaddaï, qu'elles nommaient leur Dieu : qu'elles aient perdu le nom de Jéhovah, on le voit par ce qui a été rapporté dans la Première Partie, numéro 1343 ; et qu'ils aient servi d'autres Dieux, c'est ce qui est dit ouvertement dans Josué : » Josué dit à tout le peuple : Ainsi a dit Jéhovah, le Dieu d'Israël : Vos pères ont habité au-delà du fleuve dès le siècle, Thérach, père d'Abraham père de Nachor, Ils ont servi d'autres Dieux. Maintenant, craignez Jéhovah et servez-Le en intégrité et en vérité ; et éloignez les Dieux que vos pères ont servis au-delà du fleuve et en Egypte, et servez Jéhovah. Et s'il est mal à vos yeux de servir Jéhovah, choisissez-vous aujourd'hui qui vous servirez, ou les Dieux qu'ont servis vos pères, qui (étaient) au-delà du fleuve, ou les Dieux des Emorréens. » - Josué 24:2, 14-15.

Que Nachor, frère d'Abram, et la nation qui est sortie de lui, aient servi d'autres Dieux, on en trouve aussi la preuve dans Laban le Syrien, qui demeurait dans la ville de Nachor et adorait des images ou Théraphim que Rachel lui enleva, - , 26, 32, 34.

Voir ce qui en a été dit dans la Première Partie, numéro 1356 ; qu'au lieu de Jéhovah ils aient adoré Schaddaï, qu'ils appelaient leur Dieu, c'est ce qui est dit ouvertement dans Moïse : Moi Jéhovah, j'ai apparu à Abraham, à Isac et à Jacob, comme Dieu Schaddaï, et je ne leur ai point été connu par mon nom de Jéhovah. » - Exode 6:3.

Par ce qui vient d'être dit, on peut voir quel fut Abram dans sa jeunesse, c'est-à-dire qu'il fut idolâtre comme les autres gentils, et que même, lorsqu'il fut dans la terre de Canaan, il n'avait pas rejeté de son coeur le Dieu Schaddaï, par lequel est signifié le nom du Dieu d'Abram dans le sens de la lettre, et que devant eux, savoir, devant Abraham, Isac et Jacob, le Seigneur a d'abord été représenté par ce nom, comme on en trouve la preuve manifeste dans le passage cité.

Exode 6:3.

Si le Seigneur a voulu être d'abord représenté devant eux par le nom de Schaddaï, en voici la raison, c'est que jamais le Seigneur ne veut détruire subitement, ni, à plus forte raison, en un moment, le culte qui a été semé en l'homme dès l'enfance, car ce serait arracher la racine, et ainsi détruire la sainteté profondément implantée de l'adoration et du culte, sainteté que le Seigneur ne brise jamais, mais qu'il ploie ; la sainteté du culte enracinée dès l'enfance a cela de particulier, qu'elle ne souffre pas la violence, mais supporte une flexion lente et douce ; il en arrive de même à l'égard des gentils qui, dans la vie du corps ont adoré des idoles et ont cependant vécu dans une charité mutuelle ; la sainteté de leur culte, parce qu'elle a été enracinée en eux des leur enfance, leur est ôtée dans l'autre vie, non pas en un moment, mais successivement ; en effet les biens et les vrais de la foi peuvent être facilement implantés chez ceux qui ont vécu dans une charité mutuelle, ensuite ils les reçoivent avec joie, car la charité est l'humus même. Il en fut de même pour Abraham, Isac et Jacob, c'est-à-dire que le Seigneur souffrit qu'ils retinssent le nom du Dieu Schaddaï, au point qu'il disait lui-même qu'il était le Dieu Schaddaï ; et cela, en raison de la signification de ce mot. Des interprètes rendent le mot Schaddaï par le Tout-Puissant ; d'autres, par le Foudroyant ; mais il signifie proprement le Tentateur, et après les tentations, le Bienfaiteur, ainsi qu'on en trouve la preuve dans Job, qui, parce qu'il était dans les tentations, le nommé tant de fois, comme on peut le voir par ces passages :

« Voici, Heureux l'homme que Dieu chatie ! Ne répudie donc pas la discipline de Schaddaï. » - Job 5:17.

« Les flèches de Schaddaï (sont) avec moi les terreurs de Dieu se rangent en bataille contre moi. » - Job 6:4.

« Il abandonnera la crainte de Schaddaï. » - Job 6:14.

« Moi, je » veux parler à Schaddaï, et je veux contester avec Dieu. » - Job 13:3.

« Il étend sa main contre Dieu, et se conforte contre Schaddaï. » - Job 15:25.

« Ses yeux verront sa ruine, et il boira de la fureur de Schaddaï. » - Job 21:20.

« (C'est) Schaddaï, tu ne le trouveras pas, (il est) grand en puissance, et en jugement, et en abondance de justice, il n'affligera point. » - Job 37:23.

Dans Joël :

« Ah ! Quel jour ! Car le jour de Jéhovah approche ; il viendra comme une dévastation par Schaddaï. » -1. 15 ; - on peut encore en avoir une preuve dans le mot même de Schaddaï, qui signifie vastation, par conséquent tentation, car la tentation est une espèce de vastation ; mais comme ce mot a tiré son origine des nations qui étaient dans la Syrie, Dieu n'est point appelé Elohim-Schaddaï, mais il est nommé El-Schaddaï, et dans Job, seulement Schaddaï, et El ou Dieu est nommé séparément. Comme, après les Tentations, il y a Consolation, ils attribuèrent aussi au même Schaddaï le bien qui en provient, comme dans Job 22:17, 23, 25-26 ; puis l'entendement du vrai qui en procède aussi ; Job 32:8; Job 33:4.

Et parce qu'il en était ainsi, il fut pris pour le Dieu du Vrai, car c'est au Vrai, et jamais au Bien, qu'appartiennent la vastation, la tentation, la correction et la réprimande ; et comme le Seigneur a été représenté par lui devant Abraham, Isac et Jacob, le nom fut retenu, même dans les Prophètes ; mais là, par Schaddaï, on entend le vrai, comme dans Ézéchiel :

« J'entendis la voix des ailes des Chérubins, comme la voix de beaucoup d'eaux, comme la voix de Schaddaï, quand ils marchaient, (c'etait) une voix de tumulte comme la voix des camps. » - Ézéchiel 1:24.

« Dans le même :

« Le parvis fut rempli de la splendeur de la gloire de Jéhovah, et la voix des ailes des Chérubins fut entendue jusqu'au parvis extérieur, comme la voix du Dieu Schaddaï quand il parle. » - Ézéchiel 10:4-5.

Là, Jéhovah désigne le bien, et Schaddaï le vrai ; les ailes, dans la Parole, signifient pareillement, dans le sens interne, les choses qui appartiennent au vrai. Isac et Jacob nomment aussi le Dieu Schaddaï dans un sens semblable, c'est-à-dire, comme un Dieu qui tente et délivre de la tentation, et qui ensuite fait du bien : Isac dit à son fils Jacob, qui fuyait à cause d'Esaü :

« Que le Dieu Schaddaï te bénisse, et te fructifie, et le multiplie. » - Genèse 28:3 - Jacob dit à ses fils, qui s'en allaient en Egypte pour acheter du blé, quand ils craignaient tant Joseph : Que le Dieu Schaddaï vous donne des miséricordes devant cet homme, et qu'il vous relâche votre autre frère et Benjamin. » - .

Jacob, qui est nommé la Israël, dit en bénissant Joseph qui, plus que ses autres frères, avait été dans les maux des tentations et en avait été délivré :

« Par le Dieu de son père, et il t'aidera, et avec Schaddaï, et il le bénira. » - Genèse 49:25.

C'est donc d'après cela que le Seigneur a voulu d'abord être représenté par le Dieu Schaddaï, qu'Abram avait adoré, en disant :

« Moi, je suis le Dieu Schaddaï. et pareillement ensuite devant Jacob :

« Moi, je suis le Dieu Schaddaï, fructifie et multiplie. » - Genèse 35:11.

C'était aussi parce que, dans ce qui précédait, il avait été question, dans le sens interne, des tentations. Le culte de Schaddaï chez eux a tiré son origine de ce que, comme chez une certaine nation dont, par la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera parlé dans la suite, il arriva aussi très-souvent chez ceux qui ont été de l'Ancienne-Eglise, qu'ils entendirent des Esprits qui réprimandaient et qui ensuite consolaient ; les esprits qui réprimandaient étaient perçus au côté gauche, sous le bras ; des Anges alors se tenaient près de la tête pour diriger les Esprits et modérer la réprimande ; et comme ils pensaient que tout ce qui leur était dit par ces Esprits était Divin, ils nommaient Schaddaï l'Esprit qui les réprimandait, et parce qu'ensuite il les consolait, ils l'appelaient Dieu Schaddaï.

Dans ce temps, parce qu'ils ne comprenaient pas le sens de la Parole, ils étaient, comme y furent aussi les Juifs, dans cette croyance religieuse, que tout mal, et par conséquent toute tentation venait de Dieu, de même que tout bien, et par conséquent toute consolation ; mais pour se convaincre qu'il en est tout autrement, il suffit de voir ce qui a été dit dans la Première Partie, numéros 245, 592, 696, 1093, 1875.

  
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