Bible

 

Jérémie 51:59

Studie

       

59 C'est ici l'ordre que Jérémie le Prophète donna à Séraja, fils de Nérija, fils de Mahaséja, quand il alla de la part de Sédécias Roi de Juda en Babylone, la quatrième année de son Règne; or Séraja était principal Chambellan.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 9755

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

9755. Et la largeur du Parvis à l'angle de la mer, signifie l'état de ce ciel quant aux vrais scientifiques : on le voit par la signification de la largeur, en ce qu'elle est le vrai, numéros 1613, 3433, 4434, 4482, 9487 ; par la signification du Parvis, en ce qu'il est le dernier ciel, numéro 9741 ; et par la signification de la mer, en ce que c'est où est la collection des scientifiques, d'après lesquels on raisonne sur les vrais, par conséquent c'est aussi le naturel et le sensuel, car ceux-ci sont les contenants des scientifiques ; ici par l'angle de la mer est entendu l'angle de l'occident, et l'occident signifie le bien dans l'obscur ; mais quand il n'est pas dit l'occident, et qu'il est dit la mer, alors est signifié le scientifique, qui aussi est relativement dans l'obscur, parce que le scientifique appartient à l'homme naturel ou externe, et que l'homme naturel ou externe est dans la lumière du monde, lumière qui, relativement à la lumière du ciel dans laquelle est l'homme Interne, est comme l'ombre au coucher du soleil ; on peut aussi le voir par les choses qui apparaissent dans l'autre vie : Le Soleil du ciel, qui est le Seigneur, apparaît devant l'œil droit à une moyenne hauteur ; de là les anges des cieux ont toute lumière, et avec la lumière toute intelligence et toute sagesse ; quant au soleil du monde, il n'apparaît pas, lorsqu'on pense à lui ; mais à sa place il apparaît quelque chose de ténébreux à ['opposite par derrière ; là est aussi pour les cieux l'occident, car là le Seigneur comme Soleil est l'orient : d'après cela, on peut voir que l'occident signifie le bien dans l'obscur, et que dans ce bien est l'homme externe ou naturel, qui, ainsi qu'il a été dit, est dans la lumière du monde, laquelle est relativement à la lumière du ciel comme l'ombre au coucher du soleil : quant au vrai de l'homme naturel, il est signifié par l'eau de la mer, le vrai est le vrai scientifique ; en effet, le vrai dans l'homme naturel ou Externe est le Vrai de la science, tandis que le Vrai dans l'homme spirituel ou Interne est le vrai de la foi ; car de vrai de science il devient vrai de foi, quand de l'homme naturel ou Externe il est élevé dans l'homme spirituel ou Interne ; c'est de là que les vrais chez l'homme dans l'enfance sont des vrais de science, mais que dans l'âge adulte, s'il se laisse régénérer, ils deviennent des vrais de foi ; car l'homme Interne est successivement ouvert jusqu'à cet âge. Que la Mer soit la Collection des scientifiques, c'est parce que les Eaux, les Fontaines et les Fleuves, signifient les vrais, par suite leurs collections sont les mers. Qu'il en soit ainsi, on peut le voir par les passages de la Parole où la Mer et les Mers sont nommées ; comme dans David :

« A Jéhovah la terre, et sa plénitude, le globe et ceux qui y habitent ; Lui sur les Mers l'a fondé, et sur les fleuves il l'a établi. » - Psaumes 24:1-2.

La terre et le globe, c'est l'Église ; les mers sur lesquelles il a fondé le globe sont les vrais scientifiques ; les fleuves sur lesquels il l'a établi sont les vrais de la foi ; que dans ce passage il ne soit entendu ni la terre, ni le globe, ni les mers, ni les fleuves, cela est évident ; car le globe n'a point été fondé sur les mers, ni établi sur les fleuves.

Dans le Même :

« Tu as fendu par la force la mer, tu as brisé les têtes des baleines sur les eaux ; Toi, tu as brisé les têtes du Léviathan, tu l'as donné en nourriture au peuple des Siim ; Toi, tu as tari les torrents de force. » - Psaumes 74:13, U, 15.

Là, dans le sens interne, il s'agit des sciences qui détruisent les vrais de la foi ; les baleines dont les têtes sont brisées, sont les scientifiques dans le commun, numéro -42, 7293 ; il en est de même du Léviathan, numéro 7293 ; le peuple des Siim auquel il a été donné en nourriture, ce sont ceux qui sont dans les faux, ou les faux eux-mêmes ; de là, on voit clairement ce que c'est que la mer, à savoir, que c'est le scientifique mal appliqué pour infirmer et détruire les vrais.

Dans Habacuc :

« Tu as foulé la mer avec tes chevaux, le limon des grosses eaux, » - Habacuc 3:15.

Fouler la mer avec les chevaux, quand il s'agit de Jéhovah, c'est instruire l'homme naturel, en qui sont les scientifiques, Dans Zacharie :

« En ce jour-là sortiront des eaux vives de Jérusalem, une partie vers la Mer orientale, et une partie vers la Mer postérieure. » - Zacharie 14:8.

Les eaux vives sortant de Jérusalem sont les vrais de la foi vivant par le bien de l'amour ; la mer orientale et la mer postérieure sont le naturel et le sensuel, où sont les scientifiques qui sont les collections des vérités.

Dans Osée :

« Après Jéhovah ils iront, et avec honneur s'approcheront des fils (venus) de la mer ; avec honneur ils viendront, comme l'oiseau d'Egypte, “ - Osée 11:10-11.

Les fils venus de la mer, ce sont les vrais scientifiques qui appartiennent à l'homme naturel ; de là, il est dit qu'ils viendront d'Egypte comme l'oiseau, car l'Egypte dans la Parole est le scientifique, numéros 9340, 9391.

Dans Ézéchiel :

« Ils descendront de dessus leurs trônes, tous les princes de la mer ; et ils déposeront leurs manteaux, et de » leurs habits de broderie ils se dépouilleront, de terreurs ils se vêtiront ; ils diront : Comment as-tu péri, toi qui étais habitée parmi les mers, ville renommée, qui étais forte dans la mer. » Ézéchiel 26:16-17 ;

Là, il s'agit de la vastation des connaissances du bien et du vrai, qui sont Tyr, dont il y est question, numéro 1201 ; les connaissances du bien et du vrai sont les scientifiques de l'Église ; les princes de la mer sont les principales connaissances, Nos1482, 2089, 5044 ; déposer les manteaux et les habits de broderie, c'est laisser les vrais scientifiques, numéro 9688 : comme ce sont là les choses qui sont signifiées par Tyr, c'est pour cela que Tyr est dite habitée dans les mers, et ville forte dans la mer.

Dans Jérémie :

« Sur Babel monte la Mer, par la multitude de ses flots elle a été couverte ; réduites ont été ses villes en désolation. » - Jérémie 51:42-43.

Babel, c'est le culte qui dans les externes paraît saint, mais qui dans les internes est profane, numéros 1182, 1326 ; la mer sur Babel est le faux d'après les scientifiques, ses flots sont les raisonnements qui en proviennent, et par suite les négations ; les villes réduites en désolation, sont les doctrinaux. Pareillement dans Apocalypse :

« Tout pilote, et quiconque sur les navires habite, et les matelots, et tous ceux qui sur la mer trafiquent, de loin se tinrent, en voyant la fumée de l'embrasement de Babylone, disant : Malheur ! malheur ! cette ville grande, dans laquelle se sont enrichis tous ceux qui ont les navires sur la mer, d'après son opulence : alors un Ange prit une pierre, comme une meule, grande, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi avec impétuosité sera précipitée Babylone. » - ;

Les navires sont les doctrinaux d'après la Parole, numéro 6385 ; de là on voit clairement ce que c'est que le pilote, et les matelots, et la mer, et ceux qui trafiquent sur mer ; la pierre comme une meule est le vrai par lequel il y a la foi ; être jetée dans la mer, c'est dans le faux des scientifiques ; dans l'autre vie il apparaît des mers, et aussi des navires sur elles, il m'a été souvent donné d'en voir ; là, les mers dans le sens mauvais signifient les faux des scientifiques, et ceux qui sont sur les navires signifient ceux qui vantent ces faux et les enseignent.

Dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah, qui donne le soleil pour lumière de jour, et les statuts de la lune et des étoiles pour lumière de nuit, qui trouble la mer alors que s'agitent ses flots. » - Jérémie 31:35 ;

Le soleil pour lumière de jour, c'est le bien de l'amour, d'après lequel il y a lumière pour les vrais ; les statuts de la lune et des étoiles pour lumière de nuit, ce sont les biens de la foi et des connaissances, d'après lesquels la lumière du vrai est dans les ténèbres ; troubler la mer et que s'agitent ses flots, c'est dissiper les faux des scientifiques dont proviennent des raisonnements sur les vrais.

Dans Ésaïe :

« Est-ce que raccourcissant a été raccourcie ma main, qu'il n'y ait pas de rédemption ? ou est-ce qu'en Moi il n'y a point de force pour délivrer ? Voici, par ma menace je taris la mer, je réduis les fleuves en désert, puant deviendra leur poisson, parce qu'il n'y a point d'eau, et qu'il meurt de soif. » - Ésaïe 50:2 ;

-tarir la mer, c'est détruire le bien et le vrai des scientifiques ; réduire les fleuves en désert, c'est dévaster les vrais eux-mêmes ; le poisson qui deviendra puant, c'est le scientifique qui appartient à l'homme naturel, numéros 40, 991 ; parce qu'il n'y a point d'eau, c'est qu'il n'y a point de vrai, numéros 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8568 : Pareillement ailleurs dans le Même :

« Les eaux de la mer manqueront, et le torrent séchera et tarira, et se retireront les fleuves ; ils s'abaisseront et seront dessèches, les torrents de l'Egypte. “ - Ésaïe 19:5-6.

Les eaux de la mer manqueront, ce sont les vrais où est leur collection ; les torrents de l'Egypte qui seront desséchés, ce sont les scientifiques.

Dans le Même :

« Pleine est la terre de la science de Jéhovah, comme les eaux couvrent la mer. » - Ésaïe 40:9 ; les eaux, ce sont les vrais ; la mer, c'est la collection des vrais ou les scientifiques ; c'est pour cela qu'il est dit que la terre est pleine de la science de Jéhovah.

Dans Jean :

« Le second Ange sonna de la trompette, et comme une montagne grande, de feu ardente, fut jetée dans la mer, et devint la troisième partie de la mer du sang ; et o mourut la troisième partie des créatures, qui (étaient) dans la mer, ayant des âmes ; et la troisième partie des navires fut abîmée. “ - Apocalypse 8:8-9 ;

La grande montagne ardente de feu est l'amour de soi ; la mer dans laquelle elle fut jetée, est le scientifique en général ; le sang qui en provient est le vrai falsifié et profané, numéros 4735, 4978, 7317, 7326 ; les créatures qui en moururent sont ceux qui sont dans les doctrinaux du vrai. Pareillement ailleurs dans le Même :

« Le second Ange versa sa coupe dam la mer, et elle devint du sang comme (celui) d'un mort, et toute âme vivante mourut dans la mer. » - Apocalypse 16:3-4 ;

Dans ce passage, la mer est le scientifique qui sert aux maux pour détruire les vrais, et pour confirmer les faux.

Dans le Même

« Une bête montant de la mer, proférant des blasphèmes. “ - Apocalypse Apocalypse 13:1, [Il manque du texte ici], Genèse 49:13 ;

Et ailleurs :

« Qu'il sucera l'affluence de la mer, et les choses .cachées des secrets du sable. » - Deutéronome 33:19 ;

-par Zébulon dans le sens représentatif sont entendus ceux qui d'après les scientifiques, concluent sur les vrais de la foi, aussi est-il dit qu'il habiterait sur le rivage des mers.

Dans le sens opposé la mer est le scientifique concernant le monde, alors les flots de la mer sont les raisonnements d'après les mondains sur les Divins ; par suite être plongé dans la mer, c'est être plongé dans les scientifiques d'après les mondains et les terrestres jusqu'à nier le Vrai Divin, comme dans Matthieu :

« Celui qui aura scandalisé un de ces petits qui croient en Moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on eût pendu une meule d'âne à son cou, et qu'on l'eût enfoncé dans le profond de la mer. » - Matthieu 18:6.

La meule est le vrai servant à la foi, numéros 4335, 7780.

L'âne est le naturel, parce que c'est une bête de service, numéros 2781, 5741, 5958, 6389, 8078 ; de là, la meule d'âne est le scientifique naturel et mondain ; le cou est la conjonction des intérieurs et des extérieurs, numéro 3542 ; être pendu au cou, c'est l'interclusion et l'interception du bien et du vrai, numéros 3542, 3603 ; être plongé dans le profond de la mer, c'est être dans ce qui est purement mondain et corporel, par conséquent dans l'enfer. Ces paroles, que le Seigneur a prononcées, sont comme toutes ses autres paroles, par conséquent significatives. Mais le Scientifique est signifié par la Mer suivant la densité et la noirceur de ses eaux, et vice versa selon leur ténuité et leur transparence ; c'est de là que le scientifique concernant le ciel, qui est le spirituel dans l'homme naturel, est appelé mer de verre, » - Apocalypse 15:1-2. -Par

« la mer ne sera plus " - Apocalypse 21:1, - il est signifié qu'on ne raisonnera pas d'après les scientifiques sur les vrais de la foi, mais que les vrais seront imprimés dans les cœurs.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 3301

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

3301. Que la tunique poilue signifie le vrai du naturel, on le voit par la signification de la tunique, en ce que c'est ce qui enveloppe une autre chose ; ici par conséquent c'est le vrai, parce que le vrai enveloppe le bien, car le vrai est comme un vêtement, numéros 1073, 2576, ou, ce qui est presque la même chose, le vrai est le vase récipient du bien, numéros 1469, 1496, 1832, 1900, 2063, 2261, 2269 ; on le voit aussi par la signification de poilue, en ce que c'est le naturel quant au vrai : le Poil, ou le cheveu, est quelquefois mentionné dans la Parole, et il y signifie le naturel ; cela vient de ce que les poils sont des excroissances dans les derniers de l'homme, comme est aussi le naturel relativement à son rationnel et à ses intérieurs ; il semble à l'homme, quand il vit dans le corps, que le naturel soit en lui le tout, mais cela est si éloigné du vrai, que le naturel est plutôt une excroissance de ses internes, comme les poils le sont des choses qui appartiennent au corps ; ils procèdent aussi presque pareillement des internes ; c'est même pour cela que les hommes qui, dans la vie du corps, ont été purement naturels, quand dans l'autre vie ils se présentent à la vue selon cet état, paraissent couverts de poils sur presque toute la face ; et en outre, le naturel de l'homme est représenté par des cheveux ; quand il procède du bien, par des cheveux beaux et élégamment arrangés ; mais quand il ne procède pas du bien, par des cheveux sales et en désordre ; c'est d'après ce représentatif que les poils ou les cheveux, dans la Parole, signifient le Naturel principalement quant au vrai ; comme dans Zacharie :

« Il arrivera qu'en ce jour-là les prophètes seront couverts de honte, l'homme à cause de sa vision, quand il aura prophétisé, et ils ne revêtiront point la tunique de poil pour mentir. » - Zacharie 13:4.

Les prophètes, ce sont ceux qui enseignent les vrais ; ici, ceux qui enseignent les faux, numéro 2534 ; la vision, ce sont les vrais ; ici, les faux : la tunique de poil, c'est le naturel quant au vrai ; et comme le faux était en eux et non le vrai, il est dit pour mentir ; les prophètes étaient vêtus de tuniques de poil, afin de représenter ce vrai, parce qu'il est externe ; c'est donc aussi à cause d'un tel vêtement qu'Elie le Thesbite est appelé « homme poilu. » - 2 Rois 1:8.

Et Jean qui fut le dernier des Prophètes, avait un vêtement de Poils de chameau, dans Matthieu 3:4.

Que les chameaux signifient les scientifiques dans l'homme naturel, on le voit numéros 3048, 3071, 3143, 3145, et que les scientifiques soient les vrais de l'homme naturel, on le voit numéro 3293. Que la chevelure ait signifié le naturel quant au vrai, cela est bien évident d'après les Naziréens, auxquels il avait été ordonné que, pendant tous les jours de leur Naziréat, le rasoir ne passât point sur leur tête, jusqu'à ce que les jours qu'ils devaient être en abstinence pour Jéhovah fussent accomplis, pendant lesquels ils laisseraient croître la chevelure de leur tête ; et qu'alors ils raseraient la tête de leur Naziréat à la porte de la Tente de la convention, et mettraient leurs cheveux sur le feu qui était sous le sacrifice eucharistique, dans Nombres 6:5, 18-19.

Les Naziréens représentaient le Seigneur quant au Divin Humain, et par suite l'homme de l'Eglise Céleste, qui est la ressemblance du Seigneur, numéro 51, et le naturel de cet homme par la chevelure ; c'est pourquoi, quand ils étaient sanctifiés, ils devaient dépouiller leur homme naturel ancien ou précédent, dans lequel ils étaient nés, et revêtir l'homme nouveau, ce qui était signifié en ce qu'après l'accomplissement des jours qu'ils devaient être en abstinence pour Jéhovah, ils raseraient leur tête et déposeraient leurs cheveux sur le feu qui était sous le sacrifice ; en effet, l'état de l'homme céleste consiste en ce qu'il soit dans le bien, et que d'après le bien il sache tous les vrais, et nullement en ce qu'il pense et parle au sujet du bien d'après les vrais, ni, à plus forte raison, d'après les scientifiques, Voir numéros 202, 337, 2715, 2718, 3246 ; en outre les hommes célestes sont tels, qu'avant de se dépouiller de cet état, ils sont quant au vrai dans un naturel si puissant, qu'ils peuvent combattre contre les enfers, car c'est le vrai qui combat et jamais le bien ; les enfers ne peuvent approcher du bien, pas même de loin ; que tel soit le vrai et que tel soit le bien , on le voit numéros 1950, 1951. Par là on peut voir pourquoi Simson tirait sa force de sa chevelure ; il en est ainsi parlé :

« L'Ange de Jéhovah apparut à la mère de Simson, en disant : Voici, tu concevras et tu enfanteras un fils ; et le rasoir ne montera point sur sa tête, l'enfant sera Naziréen de Dieu dès l'utérus, » - Juges 13:3, 5.

Ensuite il déclara à Délila, que s'il était rasé, sa force se retirerait de lui, et qu'il deviendrait faible ; et quand il eut été rasé, sa force se retira, et les Philistins s'emparèrent de lui ; et plus tard, quand les cheveux de sa tête eurent commencé à croître, sa force revint au point qu'il renversa les colonnes de la maison, - .

qui ne voit pas qu'il y a dans ces faits un arcane céleste, et que cet arcane ne peut être connu, si on n'est pas instruit des représentatifs, c'est-à-dire si on ne sait pas que le Naziréen représentait l'homme Céleste, et que, tant qu'il avait ses cheveux, il représentait le naturel de cet homme qui est, comme il vient d'être dit, dans un vrai si puissant et si fort ; et comme, à cette époque, tous les représentatifs qui avaient été commandés par le Seigneur avaient une telle puissance et un tel effet, de là venait la force de Simson ; mais celui-ci n'avait pas été un Naziréen sanctifié comme ceux dont il vient d'être parlé, c'est-à-dire qu'il n'avait pas revêtu l'état du bien à la place de l'état du vrai ; l'effet de sa force par rapport à ses cheveux venait principalement de ce qu'il représentait le Seigneur, qui devait, par l'homme naturel quant au vrai, combattre contre les enfers et les subjuguer, et cela, avant de revêtir le Divin Bien et le Divin Vrai, même quant à l'homme naturel. Par là aussi on peut voir pourquoi il fut ordonné que le grand Prêtre, sur la tête duquel l'huile de l'onction avait été répandue, et dont la main avait été remplie pour se revêtir des vêtements, ne raserait point sa tête, et ne déchirerait point ses vêtements, » - Lévitique 21:10.

Et pareillement que les Prêtres Lévites, lorsqu'il s'agit du nouveau Temple, ne raseraient point leur tête et ne laisseraient point croître leur chevelure. » - Ézéchiel 44:20.

C'était afin qu'ils représentassent le Divin Naturel du Seigneur quant au vrai qui procède du bien, et est nommé le vrai du bien. Que le poil ou le cheveu signifie le Naturel quant au vrai, on le voit encore d'après les prophétiques de la Parole, par exemple dans Ézéchiel :

« Je t'ai rendue comme le germe du champ, de là tu as crû, et tu as grandi, et tu es devenue l'ornement des ornements, tes mamelles se sont affermies, et les cheveux se sont accrus. » - Ézéchiel 16:7.

Il s'agit de Jérusalem, qui est là l'Église Ancienne, laquelle s'est pervertie par laps de temps ; les mamelles affermies sont le bien naturel, les cheveux accrus sont le vrai naturel.

Dans Daniel :

« Je fus voyant jusqu'à ce que des trônes furent placés, et que l'ancien des jours s'assit ; son vêtement (était) blanc comme la neige, et la chevelure de sa tête comme de la laine propre ; son trône (était) comme une flamme de feu. » - Daniel 7:9 :

Et dans Jean :

« Dans le milieu des sept chandeliers un pareil au fils de l'homme, revêtu d'une robe longue, et ceint vers les mamelles d'une ceinture d'or, sa tête et ses cheveux blancs comme une laine blanche, comme de la neige, et ses yeux comme une flamme de feu. » - Apocalypse 1:13-14.

Les cheveux blancs comme de la laine nette sont le Divin Naturel quant au vrai ; le vrai lui-même dans la Parole et dans les rites de l'Église Juive a été représenté par le blanc, et comme il provient du bien, il est appelé laine propre ; si la représentation du vrai se faisait par le blanc, et celle du bien par le rouge, c'était parce que le vrai appartient à la Lumière et le bien au Feu d'où procède la lumière. Les cheveux, comme toutes les autres choses dans la Parole, ont aussi un sens opposé, et signifient le Naturel quant au vrai perverti ; comme dans Ésaïe :

« En ce jour-là le Seigneur rasera avec un rasoir de louage, dans la traversée du fleuve par le roi d'Aschur, la tête et les poils de pied, et même il consumera la barbe. » - Ésaïe 7:20, - Dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, prends-toi une épée tranchante, un rasoir de barbier, prends-le-toi, et fais-le passer sur ta tête et sur ta barbe ; ensuite prends-toi des balances à peser, et fais-en le partage ; tu (en) brûleras un tiers au feu dans le milieu de la ville, tu (en) frapperas un tiers de l'épée autour de la (ville) et tu (en) disperseras un tiers au vent ; tu en prendras un petit nombre, et tu les serreras dans tes pans (de robe) ; enfin tu en prendras de nouveau de ceux-ci, et tu les jetteras dans le milieu du feu, et tu les brûleras au feu ; d'où il sortira un feu contre toute la maison d'Israël. » - Ézéchiel 5:1-2, 3, 4, - il est ainsi décrit d'une manière représentative qu'il n'y avait plus aucun vrai naturel intérieur ni extérieur, ce qui est le cheveu et la barbe ; la destruction de ce vrai par les concupiscences est signifiée en ce qu'un tiers était brûlé au feu ; par les raisonnements, en ce qu'un tiers était frappé par l'épée autour de la ville ; et par les faux principes, en ce qu'un tiers était dispersé au vent ; ceci renferme la même chose que ce qui est enseigné par le Seigneur dans Matthieu, quand il dit de la semence, qui est le vrai, qu'une partie tomba entre les épines, une autre sur le rocher, et une autre sur le chemin, » - , .

Que les Cheveux signifient les vrais impurs et les faux qui appartiennent à l'homme naturel, c'est aussi ce qui a été représenté en ce que la femme d'entre les captifs des ennemis, qui allait se marier, était conduite dans la maison, après que les cheveux de sa tête avaient été rasés, ses ongles coupés, et les vêtements de sa captivité rejetés. » - Deutéronome 21:12-13.

Et en ce que, dans la consécration des Lévites on répandait sur eux l'eau de l'expiation, ils faisaient passer le rasoir sur toute leur chair, ils lavaient leurs vêtements, et ainsi étaient purs. » - Nombres 8:7.

Et aussi en ce que Nébuchadnézar fut chassé d'avec l'homme, afin qu'il mangeât l'herbe comme les bœufs, et que son corps fût arrosé de la rosée des cieux, jusqu'à ce que son poil crût comme les (plumes) des aigles, et ses ongles comme (ceux) des oiseaux. » - Daniel 4:30.

Dans la lèpre on observait les couleurs du poil et de la barbe, comme le blanc, le rougeâtre, le jaune et le noir ; on faisait de même pour les vêtements ; et l'homme guéri de la lèpre rasait tout le poil de sa tête, de sa barbe et de ses paupières, » - ; Lévitique 14:8-9, - cela signifiait les faux impurs provenant de la profanation, qui est la lèpre dans le sens interne. La calvitie, au contraire, signifiait le Naturel, dans lequel il n'y avait rien du vrai, comme dans Ésaïe :

« Il est monté à Bajith et à Dibon, aux hauts lieux pour pleurer sur Nébo, et sur Medba Moab hurlera ; sur toutes ses têtes la calvitie, toute barbe rasée. » - Ésaïe 15:2 :

Dans le Même :

« Il y aura au lieu d'un ouvrage de frisure la calvitie, le haie au lieu de la beauté. » - Ésaïe 3:24.

Les enfants qui crièrent à Elisée, monte Chauve, monte Chauve, et qui furent déchir@©s par des ours de la forêt, - Ésaïe 2 Rois 2:23-24, - représentaient ceux qui blasphèment la Parole, par exemple, en disant qu'elle ne renferme pas le vrai ; car Elisée représentait le Seigneur quant à la Parole, numéro 2762 ; par là aussi on voit clairement combien, à celle époque, les représentatifs avaient de puissance.

  
/ 10837