Bible

 

Jérémie 51:59

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59 C'est ici l'ordre que Jérémie le Prophète donna à Séraja, fils de Nérija, fils de Mahaséja, quand il alla de la part de Sédécias Roi de Juda en Babylone, la quatrième année de son Règne; or Séraja était principal Chambellan.

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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcana Coelestia # 9103

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9103. 'And four of the flock for the member of the flock' also means the corresponding punishment carried out in full. This is clear from the meaning of 'four' as joined together, for 'four' is similar in meaning to 'two' because four is the product of two times two (for the meaning of 'two' as joined together, see 5194, 8423, and therefore also 'four', 1686, 8877), from which it follows that those numbers also mean to the complete amount, since what has been joined together is complete; and from the meaning of 'a member of the flock' as interior good, dealt with just above in 9099. The corresponding punishment is meant by 'repaying', at this point 'four of the flock for one member of the flock', 9102. Interior good is what charity in the interior man is called, exterior good being charity in the exterior man. The latter good must receive life from the former, for the good of charity in the interior man is the good of spiritual life, and the good of charity in the exterior man is the good of natural life from the spiritual. This exterior good enters a person's feelings as delight, but not so interior good. Instead this enters his awareness that it ought to be so, and enables his mind to feel contented. In the next life however interior good too enters into a person's feelings.

[2] No one can know the reason why five oxen were to be used in repayment for an ox, and four of the flock for the member of the flock, unless he knows what 'theft' is in the spiritual sense, and also what 'an ox' and 'a member of the flock' are. What these things mean has been explained, namely taking away and alienating exterior and interior good, the taking away being done by evil and the alienation by falsity. Consequently punishment and the restoration of them are meant by 'five' end 'four'; for all numbers in the Word serve to mean spiritual things, see 575, 647, 648, 755, 813, 1963, 1988, 2075, 2252, 3252, 4264, 4495, 4670, 5265, 6175, at this point things having to do with restoration. That is to say, the number 'five' refers to restoration of exterior good to a great degree, and the number 'four' to restoration of interior good in full. The reason why interior good must be restored completely is that this good constitutes a person's spiritual life; and unless his spiritual life is restored completely the exterior good constituting his natural life cannot be restored; for the latter life is restored by means of the former, as may be recognized from a person's regeneration. The external man is regenerated by means of the internal, see 9043, 9046, 9061; but good in the external or natural man cannot be restored completely because the blow it has been struck remains there as a scar that becomes hardened. These are the things implied by those numbers.

[3] Something further must be said briefly about the restoration of the exterior good constituting a person's natural life by means of the interior good constituting his spiritual life. The natural level of a person's mind sees things in the light of the world, the light that is called natural illumination. A person acquires this illumination through objects entering his awareness by means of sight and hearing, that is, by impressions of objects received from the world. Thus the person sees those objects with his mind's eye almost exactly as his physical eye sees them. Initially the objects that he is made aware of through those senses are all a pleasure and delight to him. Later on, when still a young child, he makes distinctions among the objects that are a delight to him, and thereby learns to discriminate, gradually doing so more and more accurately. When the light from heaven flows into these things the person begins to see them spiritually, discriminating initially between the ones that are useful and those that are not useful. As a consequence he starts to see the truth clearly; for that which he sees to be useful he sees to be true, and that which he does not see to be useful he sees to be not true. This ability to see truth increases as the inflowing light from heaven grows brighter, until eventually he discriminates not only between truths, but even between truths within these truths. And this he does ever more clearly, as the communication between the internal man and the external man is improved and opened up; for the light of heaven flows in from the Lord through the internal man into the external. From this the person now has perception; nevertheless this is still not spiritual perception.

[4] Spiritual perception does not grow out of natural truths but out of spiritual truths, spiritual truths being what are called the truths of faith. The reason why spiritual perception grows out of these truths is that the light of heaven is Divine Truth emanating from the Lord. It is the light that shines for the angels' eyes; it also shines in their understanding and imparts intelligence and wisdom to them, in varying amounts, depending on its reception within good. Therefore, if spiritual perception is to grow a person must have cognitions or knowledge of spiritual things in his natural, and such knowledge of spiritual things must come from revelation. When the light of heaven flows into them it flows into what are its own; for as has been stated, that light is Divine Truth emanating from the Lord, see 1053, 1521-1533, 1619-1632, 2776, 3138, 3167, 3195, 3222, 3223, 3341, 3636, 3643, 4180, 4302, 4408, 4415, 4527, 5400, 6032, 6313, 6608. This is how a person acquires intelligence and wisdom in such matters as belong to eternal life; and they increase in the measure that such light - that is, in the measure that the truths of faith - are received within good, the good being charity.

[5] The fact that the natural or external man is regenerated, and also undergoes amendment and is restored by means of the internal, may be recognized from what has now been stated. Things in the external or natural man receive life from the light of heaven; for this light is living, because it emanates from the Lord, who is Life itself. They do not receive their life from natural light, since this light is in itself dead. If therefore things in natural light are to have life there must be an inflow of the living light, coming from the Lord through the internal man. This inflow adjusts itself to cognitions of truth present in the natural that are analogous and correspond, and to other things there that can serve. From this it is evident that a person's external or natural must be regenerated by means of his internal; and the good in the natural that has been taken away or alienated has to be amended and restored by the same means.

  
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Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.