Bible

 

Jérémie 51:59

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59 C'est ici l'ordre que Jérémie le Prophète donna à Séraja, fils de Nérija, fils de Mahaséja, quand il alla de la part de Sédécias Roi de Juda en Babylone, la quatrième année de son Règne; or Séraja était principal Chambellan.

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L’Apocalypse Révélée # 915

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915. Le premier fondement, jaspe ; le second, saphir ; le troisième, chalcédoine ; le quatrième, émeraude ; (Vers. 21:20.) le cinquième, sardonyx ; le sixième, sardoine ; le septième, chrysolithe ; le huitième, béril ; le neuvième, topaze ; le dixième, chrysoprase ; le onzième, hyacinthe ; le douzième, améthyste, signifie toutes les choses de cette doctrine d'après le sens de la lettre de la Parole, dans leur ordre, chez ceux qui s'adressent immédiatement au Seigneur, et vivent selon les préceptes du Décalogue en fuyant les maux comme péchés ; car eux, et non les autres, sont dans la doctrine de l'amour envers Dieu et de l'amour à l'égard du prochain, qui sont les deux fondements de la religion. Que par les douze fondements de la muraille soient signifiées toutes les choses de la doctrine de la Nouvelle Jérusalem d'après le sens de la lettre de la Parole, on le voit ci-dessus, Nos. 902, 914 ; que par les pierres précieuses en général soient signifiés tous les vrais de la doctrine d'après la Parole, qui transparaissent par le sens spirituel, on le voit ci-dessus, Nos. 231, 540, 726, 911, 914 ; ici par chaque pierre est spécialement signifié quelque vrai, qui transparaît ainsi ; que la Parole, dans le sens de la lettre, quant à ses doctrinaux, corresponde aux pierres précieuses de tout genre, on le voit dans la doctrine de la nouvelle Jérusalem sur l'écriture sainte, Nos. 43-46. Il y a en général deux couleurs qui brillent dans les pierres précieuses, la couleur Rouge et la couleur Blanche ; les autres couleurs, comme le vert, le jaune, l'azur, et plusieurs autres, sont composées de celles-là au moyen du noir, et par la couleur rouge il est signifié le bien de l'amour, et par la couleur blanche le vrai de la sagesse ; si la couleur rouge signifie le bien de l'amour, c'est parce qu'elle tire son origine du feu du soleil, et que le feu du Soleil du Monde spirituel est dans son essence le Divin Amour du Seigneur, ainsi le bien de l'amour ; et si la couleur blanche signifie le vrai de la sagesse c'est parce qu'elle tire son origine de la lumière qui procède du feu de ce soleil, et que cette lumière procédante est dans son essence la Divine Sagesse, ainsi le vrai de la sagesse ; et le noir tire son origine de leur ombre, qui est l'ignorance ; mais expliquer en particulier quelle chose du bien et quelle chose du vrai signifie chaque pierre, cela serait trop long ; toutefois, pour savoir quelle chose du bien ou du vrai chaque pierre signifie dans cet ordre, il faut se reporter aux Explications ci-dessus données, Chapitre 7, depuis le Vers. 5 jusqu'au Vers. 8, Nos. 349-361, où il s'agit des douze Tribus d'Israël ; car ici, par chaque pierre, il est signifié la même chose que là par chaque Tribu nommée, puisque par les douze Tribus qui y sont désignées il est pareillement signifié tous les biens et tous les vrais de l'Église et de sa doctrine dans leur ordre ; c'est pourquoi il est aussi dit dans ce Chapitre, Vers. 14, que sur ces douze fondements étaient écrits les noms des douze Apôtres de l'Agneau ; par les douze Apôtres sont signifiées toutes les choses de la doctrine concernant le Seigneur, et concernant la vie selon ses préceptes, No. 903. Par ces douze pierres, il est aussi signifié les mêmes choses que par les douze pierres précieuses dans le Pectoral d'Aharon, qui était appelé Urim et Thuimim, — Exode 28:15-21 — choses qui ont été expliquées en particulier dans les ARCANES CÉLESTES, Nos. 9856, 9882, avec cette différence, que sur celles-ci il y avait les noms des douze Tribus d'Israël ; et sur celles-là les noms des douze Apôtres de l'Agneau. Il est dit aussi dans Ésaïe que les Fondements sont des pierres précieuses :

— « 0 affligée! voici, Moi, je disposerai avec L'antimoine TES PIERRES, TES FONDEMENTS JE POSERAI EN SAPHIRS, et tes portes en PIERRES DE RUBIS ; tous tes fils seront enseignés de Jéhovah. » — Ésaïe 54:11-13

— par affligée, il est entendu l'Église qui devait être instaurée par le Seigneur chez les nations.

Dans le Même :

— « Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Moi, je vais fonder en Sion UNE PIERRE, PIERRE A L'ÉPREUVE, Angle de prix, de Fondation fondée ; je poserai le jugement pour règle, et ta justice pour aplomb. » — Ésaïe 28:16-17.

— Comme tout Vrai de la doctrine d'après la Parole est fondé sur la reconnaissance du Seigneur, c'est pour cela que le Seigneur est appelé LA PIERRE D'ISRAËL, — Genèse 49:24.

— et aussi LA PIERRE D'ANGLE que ceux qui bâtissaient ont rejetée, — Matthieu 21:42 ; Marc 12:10-11 ; Luc 20:17, ;

— que la Pierre d'Angle soit une pierre des fondements, on le voit d'après Jérémie 51:26.

— Le Seigneur aussi dans la Parole est, en beaucoup d'endroits, appelé la Pierre ; c'est pourquoi il se désigne Lui-Même par la Pierre, lorsqu'il dit :

— « Sur cette PIERRE je bâtirai mon Église. » — Matthieu 16:18-19 :

— et aussi quand il dit :

— « Quiconque entend mes paroles, et les fait, est pareil à un homme prudent qui bâtit une maison, et pose LE FONDEMENT SUR LA PIERRE. » — Luc 6:47-48 ; Matthieu 7:24-25 ;

— par la Pierre est signifié le Seigneur quant au Divin Vrai de la Parole. Que toutes les choses de l'Église et de sa doctrine se réfèrent à ces deux-ci : S'adresser immédiatement au Seigneur, et vivre selon les préceptes du Décalogue en fuyant les maux comme péchés ; et qu'ainsi toutes les choses de la doctrine se réfèrent à l'amour envers Dieu et à l'amour à l'égard du prochain, on le verra dans la DOCTRINE DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM SUR LA CHARITÉ, où ces choses seront exposées dans leur ordre.

  
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Arcanes Célestes # 875

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875. Ces mots : la colombe ne trouva pas ou reposer la plante de son pied, signifient que rien de ce qui appartient au bien et au vrai de la foi n'avait encore pu prendre racine : c'est ce qui résulte de ce que la colombe signifie le vrai de la foi, et de ce que le repos de la plante du pied représente l'action de prendre racine. On donne dans ce qui suit la raison pour laquelle le vrai de la foi ne peut pas prendre racine ; c'est parce que les faussetés étaient encore surabondantes ; mais on ne peut comprendre pourquoi il en est ainsi, si l'on ignore comment se fait la Régénération de l'Homme spirituel. Il faut que chez cet homme les connaissances de la foi tirées de la Parole du Seigneur, ou des points de doctrine qui en résultent - connaissances que l'Ancienne Eglise a eues par les Révélations faites à la Très-Ancienne Eglise - soient implantées dans sa mémoire, et que son mental intellectuel en soit muni ; mais tant que les faussetés y sont surabondantes, les vérités de la foi, de quelque manière qu'elles aient été semées, ne peuvent prendre racine ; elles s'attachait seulement à la superficie, ou restent seulement dans la mémoire ; et il ne se forme pas d'humus convenable, avant que les faussetés aient été dissipées, au point de ne plus paraître, ainsi qu'on l'a déjà dit. L'humus lui-même, chez cet homme, est préparé dans son mental intellectuel ; et, lorsqu'il a été préparé, le Seigneur insinue le bien de la charité, et par suite la conscience, d'après laquelle il agit ensuite, c'est-à-dire, par le moyen de laquelle le Seigneur opère le bien et le vrai de la foi. Ainsi le Seigneur sépare les intellectuels de cet homme d'avec ses volontaires, de manière qu'ils ne soient jamais unis ; s'ils s'unissaient, il serait impossible que l'homme ne périt point pour l'éternité. Chez l'homme de la Très-Ancienne Eglise, les volontaires avaient été unis aux intellectuels, comme ils le sont aussi chez les Anges célestes ; mais chez l'homme de cette Eglise ils n'ont pas été unis, et ils ne s'unissent pas chez l'homme spirituel ; il semble cependant que l'espèce de bien de charité que l'homme spirituel fait vient pour ainsi dire de sa volonté, mais c'est seulement une apparence et une illusion ; tout le bien de la charité qu'il fait vient du Seigneur Seul, non par la volonté, mais par la Conscience ; si le Seigneur permettait, même pour très-peu de temps, que cet homme agit par sa propre volonté, au lieu du bien, il ferait le mal par haine, par vengeance et par cruauté. Il en est de même du Vrai que l'homme spirituel pense et prononce ; si ce n'était pas d'après la Conscience, et par conséquent d'après le bien qui vient du Seigneur, qu'il pensât et qu'il parlât, il ne pourrait jamais penser ni proférer le vrai, que comme la tourbe diabolique, quand elle prend l'apparence d'anges de lumière ; c'est ce qui se manifeste très-clairement dans l'autre vie. On voit, par ce qui vient d'être dit, comment se fait la Régénération, et ce que c'est que la Régénération de l'homme spirituel ; c'est-à-dire que c'est la séparation de sa partie intellectuelle d'avec sa partie volontaire, par le moyen de la Conscience que le Seigneur forme dans sa partie intellectuelle, et d'après laquelle ce que l'homme fait parait être produit par sa volonté, quoique ce soit le Seigneur qui le fasse.

  
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