Bible

 

Jérémie 51:58

Studie

       

58 Ainsi a dit l'Eternel des armées : Il n'y aura aucune muraille de Babylone, quelque large qu'elle soit, qui ne soit entièrement rasée; et ses portes, qui sont si hautes, seront brûlées au feu; ainsi les peuples auront travaillé inutilement, et les nations pour le feu, et elles s'y seront lassées.

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Arcanes Célestes # 215

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215. Que le Propre ne soit que mal et que faux, c'est aussi ce que j'ai pu constater, en ce que tout ce que les esprits disaient d'après eux-mêmes était tellement le mal et le faux, qu'il suffisait qu'il me fut donné de savoir qu'ils parlaient d'après eux-mêmes, pour que je connusse sur-le-champ que c'était le faux, quoiqu'ils fussent, lorsqu'ils parlaient, dans une si forte persuasion que c'était le vrai, qu'ils n'en doutaient nullement : semblable à eux est l'homme qui est dans le propre. Il m'a pareillement été donné de percevoir que tous ceux qui ont commencé à raisonner sur les choses qui concernent la vie spirituelle et la vie céleste, ou qui appartiennent à la foi, doutaient, et même niaient ; car, raisonner sur la foi, c'est douter et nier : et comme c'est d'après eux-mêmes ou d'après le propre, ce sont de pures faussetés dans lesquelles ils tombent ; par conséquent un abîme de ténèbres, c'est-à-dire, de faussetés : quand ils sont dans cet abîme, la plus légère objection prévaut sur mille vérités ; c'est comme un grain de poussière, qui, appliqué à la pupille de l'œil, intercepte la vue de l'univers et des choses qu'il contient. Le Seigneur parle ainsi de ces hommes, dans Ésaïe :

« Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux, et devant leurs faces intelligents. » - Ésaïe 5:21.

Dans le Même :

« Ta sagesse, et ta science, elle, t'a détournée ; et tu as dit dans ton cœur : Moi, et après moi point d'autre ; c'est pourquoi viendra sur toi un mal, dont tu ignores l'origine, et tombera sur toi une affliction que tu ne pourras détourner, et viendra sur toi tout à coup une vastation que tu ne connais point. » - Ésaïe 47:10-11.

Dans Jérémie :

« Tout homme est devenu stupide par la science, tout fondeur est devenu honteux par la statue ciselée ; car mensonge, son idole de fonte, et point d'esprit en elle. » - Jérémie 51:17.

La statue ciselée, c'est le faux qui appartient au propre, et l'idole de fonte le mal qui appartient au propre.

  
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Arcanes Célestes # 1947

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1947. Parce que Jéhovah a entendu ton affliction signifie lorsqu'il se soumettait : On en trouve la preuve dans ce qui a été dit plus haut, numéro 1937, en ce que s'humilier et s'affliger, c'est se mettre sous le pouvoir de l'Homme Interne ; il a aussi été parlé en cet endroit de cette soumission, et il a été montré que c'est se contraindre, et que dans le fait de se contraindre soi-même il y a la liberté, c'est-à-dire, le spontané et le volontaire. ce qui fait la différence entre se contraindre soi-même d'être contraint ; il a aussi été montré que sans cette liberté, ou sans le spontané, ou le volontaire, l'homme ne peut jamais être reformé, ni recevoir aucun propre céleste et que dans les tentations, quoique le contraire apparaisse, il y a plus de liberté que hors des tentations, car alors la liberté devient plus forte en raison des assauts donnés par les maux et par les faux, et est corroborée par le Seigneur, afin qu'un propre céleste soit donné à l'homme ; aussi est-ce pour cela que le Seigneur est plus près de lui dans les tentations : il a encore été montré que le Seigneur ne contraint jamais personne ; celui qui est contraint à penser le vrai et à faire le bien n'est point reformé, mais alors il pense encore plus le faux et veut encore plus le mal ; cela est inséparable de toute contrainte ; on peut aussi en trouver la preuve dans les actes et les enseignements de la vie, qui nous font connaître avec évidence ces deux vérités, que les consciences ne souffrent pas qu'on les contraigne, et que nous penchons toujours vers ce qui est défendu : chacun même désire passer de l'état de non-liberté dans l'état de liberté, car celui-ci appartient à sa vie. Il est évident d'après cela, que jamais le Seigneur ne peut trouver agréable quelque chose qui ne provient pas de la liberté, c'est-à-dire, du spontané on du volontaire ; car lorsque ce n'est pas d'après la liberté que quelqu'un adore le Seigneur, il n'y a dans son culte rien qui lui appartienne, c'est l'externe qui se meut ou plutôt qu'on fait mouvoir par contrainte, tandis que l'interne, on n'y est pour rien, on résiste, ou même est en complète opposition. Quand l'homme est régénéré, c'est d'après la liberté dont le Seigneur le gratifie, qu'il se contraint, qu'il humilie, qu'il afflige même le Rationnel, afin qu'il se soumette ; et de là il reçoit un propre céleste, lequel propre est ensuite par degrés perfectionné par le Seigneur et rendu de plus en plus libre, de sorte qu'il devient l'affection du bien et du vrai provenant de ce bien, et qu'il y a en lui un plaisir ; et cette affection et ce plaisir renferment une félicité telle que celle des Anges. C'est de cette liberté que parle le Seigneur Lui-Même dans Jean quand il dit :

« La Vérité vous rend fibres ; si le Fils vous rend libres, vous êtes véritablement libres. » - Jean 8:32, 46.

Ceux qui n'ont point la conscience ignorent absolument ce que c'est que cette liberté ; car ils font consister la liberté dans le caprice et la licence de penser et de dire te faux, de vouloir et de faire le mal, et à ne point contraindre ni humilier, ni encore moins affliger le mal et le faux, lorsque cependant c'est tout-à-fait le contraire, comme le Seigneur l'enseigne aussi dans Jean :

« Quiconque commet le péché, est esclave du péché. » - Jean 8:34.

Cette liberté esclave, ils la reçoivent des esprits infernaux qui sont chez eux et qui l'insinuent ; quand ils sont dans la vie de ces esprits, quand ils sont dans leurs amours et dans leurs cupidités par l'aspiration d'un plaisir immonde et excrémentitiel, quand ils sont entraînés comme par leur torrent, ils croient être dans la liberté, mais c'est une liberté infernale ; la différence qu'il y a entre cette liberté infernale et la liberté céleste, c'est que l'une appartient à la mort et entraîne les hommes vers l'enfer, tandis que l'autre, ou la liberté céleste, appartient à la vie et élève les hommes vers le ciel. Que tout vrai culte interne soit un acte non décontrainte mais de liberté, et que sans la liberté il n'y ait pas de culte interne, c'est ce qu'on voit par la Parole ; par les Sacrifices spontanés, votifs, pacifiques ou eucharistiques, qui étaient nommés présents et offrandes, et dont il est parlé, - Nombres 15:3, Deutéronome 12:6 ; Deutéronome 16:10-11 ; Deutéronome 23:23-24, , Psaumes 54:8.

Par la Thrumah ou la Collecte, qu'on devait faire pour le Tabernacle et pour les Vêtements de sainteté, et dont il est parlé dans Moïse :

« Parle aux fils d'Israël, et qu'on reçoive une collecte pour Moi ; vous recevrez ma collecte de tout homme que son coeur poussera volontairement. » - Exode 25:2.

Et ailleurs :

« Tout coeur de bonne volonté l'apportera, la collecte à Jéhovah. » - Exode 35:5.

Quant à l'humiliation de l'homme rationnel, ou quant à son affliction, d'après la liberté, comme il a été dit, elle a aussi ete representée par l'Affliction des âmes dans les jours de fête, ainsi qu'on le voit dans Moïse :

« (Ceci) vous sera pour un statut d'éternité ; au septième mois, le dix du mois, vous Affligerez vos âmes. » - Lévitique 16:29.

Et ailleurs :

« le dix du septième mois, ce jour (sera) celui des expiations ; vous aurez une sainte convocation, et vous affligerez vos âmes. Toute âme qui ne se sera pas affligée en ce même jour-là, sera retranchée de ses peuples. » - Lévitique 23:27, 29.

C’est de là que l'Azîme, dans lequel il n'y avait pas de levain, est nommé Pain d'Affliction, - Deutéronome 16:2-3.

Il est parlé ainsi de l'affliction, dans David :

« Jéhovah ! Qui séjournera dans ta tente ? Qui habitera dans la montagne de ta Sainteté ? C'est celui qui marche intègre et qui opère la justice ; celui qui jure de s'affliger, il ne change point. » - Psaumes 15:1-2, 4.

D'après ce qui vient d'être dit, on peut voir que l'Affliction est l'action de dompter et de subjuguer les maux et les faux qui s'élèvent de l'homme Externe dans son Rationnel ; ainsi elle ne consiste pas à se jeter soi-même dans la pauvreté et dans les misères, ni à renoncer aux plaisirs du corps ; ce n'est pas par ces moyens que le mal est dompté et subjugué, quelquefois même un autre mal en surgit, savoir, le mérite en raison de ce renoncement, outre que la liberté de l'homme en souffre, liberté dans laquelle, comme dans un humus, peuvent uniquement être semés le bien et le vrai de la foi. Que l'Affliction soit aussi une tentation, on le voit ci-dessus, numéro 1846.

  
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