Bible

 

Jérémie 51:57

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57 J'enivrerai donc ses principaux et ses sages, ses gouverneurs et ses magistrats, et ses hommes forts; ils dormiront d'un sommeil perpétuel, et ils ne se réveilleront plus, dit le Roi dont le Nom est l'Eternel des armées.

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L’Apocalypse Révélée # 537

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537. Et voici, un Dragon grand, roux, signifie ceux, dans l'Eglise des Réformés, fini de Dieu font trois, et du Seigneur deux, et qui séparent la charité d'avec la foi, et font salvifique celle-ci et non en même temps celle-là. Ce sont eux qui, ici et dans les Chapitres suivants, sont entendus par le Dragon ; en effet, ils sont contre les deux Essentiels de la Nouvelle Église, à savoir, 1° que Dieu est un en essence et en personne, en qui est la Trinité, et que ce Dieu est le Seigneur ; et 2° que la Charité et la Foi sont un comme l'essence et sa forme, et qu'on ne possède la charité et la foi que lorsqu'on vit selon les préceptes du Décalogue, qui consistent à ne point faire les maux, et qu'autant quelqu'un ne fait point les maux, en les fuyant comme péchés contre Dieu, autant il fait les biens qui appartiennent à la charité, et croit les vrais qui appartiennent à la foi. Que ceux qui de Dieu font trois, et du Seigneur deux, et qui séparent la Charité d'avec la Foi, et font salvifique celle-ci et non en même temps celle-là, soient contre ces deux Essentiels de la Nouvelle Église, quiconque examine ce sujet peut le voir. Il est dit « qui de Dieu font trois, et du Seigneur deux, » et il est entendu qui pensent de trois Personnes comme de trois Dieux, et séparent du Divin du Seigneur son Humain ; et quel est celui qui pense autrement, et peut penser autrement, lorsque d'après la formule de la foi il prie « Que Dieu le Père, à cause du Fils, envoie l'Esprit Saint ? » Ne prie-t-il pas Dieu le Père comme un Dieu, et a ça use du Fils comme un autre Dieu, et à l'égard de l'Esprit Saint comme un troisième Dieu ? De là, il est évident que, quoique quelqu'un dans sa pensée fasse des trois Personnes un seul Dieu, néanmoins il les divise, c'est-à-dire, il divise, son idée en trois Dieux quand il prie ainsi ; la même formule de la foi fait aussi du Seigneur deux Seigneurs, puisqu'alors on pense seulement à l'Humain du Seigneur et non en même temps à son Divin, car à cause du Fils, c'est à cause de son Humain qui a souffert la croix. Maintenant, d'après ces considérations, on peut voir qui sont ceux qui sont entendus par le Dragon, lequel a voulu dévorer l'enfant de la Femme, et a ensuite poursuivi la Femme jusque dans le désert à cause de son enfant. Si le Dragon est dit grand, c'est parce que toutes les Églises des Réformés distinguent Dieu en trois Personnes, et font la foi uniquement salvifique, à l'exception de quelques-uns, ça et là, qui sur la Trinité et sur la Foi ne croient pas de la même manière ; ceux qui distinguent Dieu en trois Personnes, et s'attachent à ces paroles de la Doctrine Athanasienne, « Une est la Personne du Père, autre celle du Fils, et autre celle de l'Esprit Saint ; » puis à celles-ci, « le Père est Dieu, le Fils est Dieu, et l'Esprit Saint est Dieu ; « ceux-là, dis-je, ne peuvent pas de Trois faire un seul Dieu ; ils peuvent dire, il est vrai, qu'ils sont un seul Dieu, mais ils ne peuvent pas le penser. Pareillement ceux qui pensent du Divin du Seigneur d'éternité (ab aeterno) comme d'une seconde Personne de la Divinité, et de l'Humain du Seigneur dans le temps comme de l'humain d'un autre homme, ceux-là aussi ne peuvent que faire du Seigneur deux Seigneurs, quoique dans la Doctrine Athanasienne il soit dit, que son Divin et son Humain sont une seule Personne, unis comme l'âme et le corps. Si le Dragon est dit roux, c'est parce que le roux signifie le faux d'après les convoitises du mal, c'est-à-dire, le faux infernal. Maintenant, comme ces deux Essentiels de la doctrine dans les Églises des Réformés sont des faux, et que les faux dévastent l'Église, car ils en enlèvent les vrais et les biens, voilà pourquoi ils ont été représentés par un Dragon ; et cela, parce que le Dragon dans la Parole signifie la dévastation de l'Église, comme on peut le voir par les passages suivants :

— « Je mettrai Jérusalem en monceaux, en habitacle de dragons, et les villes de Jehudah je mettrai en dévastation. » — Jérémie 9:11.

— « Voici, il vient un tumulte grand du côté de- la terre du septentrion, pour réduire les villes de Jehudah en dévastation, en HABITACLE DE DRAGONS. » — Jérémie 10:22.

— « Chassor deviendra en HABITACLE DE DRAGONS, en désolation jusqu'au siècle. » — Jérémie 49:33.

— « Afin qu'elle soit un HABITACLE DE DRAGONS, un parvis pour les filles de la chouette. » — Esaïe 34:13.

— « Dans un HABITACLE DE DRAGONS (sera) sa couche. » — Ésaïe 35:7.

— « J'irai dépouillé et nu, je ferai un gémissement comme les dragons, et un deuil comme les filles de la chouette. » — Michée 1:8.

— « J'ai crié, je suis devenu un frère pour les dragons, un compagnon pour les filles de la chouette. » — Job 30:28-29.

— « Les Jim répondront dans ses palais, et les dragons dans ses temples. » — Ésaïe 13:22.

— « Que Babel soit en monceaux, en habitacle de dragons, en sifflement et en stupeur. » — Jérémie 51:37.

— « Tu nous as foulés dans un lieu de DRAGONS, et tu nous as couverts d'une ombre de mort. » — Psaumes 44:19, 20.

— « J'ai mis les montagnes d'Êsaù en dévastation, et son héritage pour les DRAGONS DU DESERT. » — Malachie 1:3.

— et en outre ailleurs ; par exemple, — Ésaïe 43:20 ; Jérémie 14:6 ; Psaumes 91:13-14 ; Deutéronome 32:33.

— Qu'ici par le Dragon soient entendus ceux qui sont dans la foi seule, et rejettent les œuvres de la Loi comme non salvifiques, c'est ce qui m'a été prouvé quelquefois par une vive expérience dans le Monde spirituel ; j'en ai vu plusieurs milliers réunis en Assemblée, et alors de loin ils étaient vus comme un Dragon avec une longue queue, qui apparaissait hérissée de pointes comme celles d'un buisson épineux, lesquelles signifiaient les faux. Une fois, aussi, il apparut un Dragon encore plus grand, qui, après avoir élevé le dos, dressait sa queue jusque vers le Ciel, en faisant des efforts pour en arracher les étoiles : ainsi, devant mes yeux, il fut manifesté que par le Dragon il n'en est pas entendu d'autres.

  
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Arcanes Célestes # 4317

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4317. Dans le sens interne historique, par Parce qu'il toucha à l'emboiture de la cuisse de Jacob le nerf de déplacement, il est signifié parce que l'héréditaire chez eux n'a pu être déraciné par la régénération, parce qu'ils n'admettaient point la régénération : on le voit par la signification de la cuisse, en ce qu'elle est l'amour conjugal, et par suite tout amour céleste et spirituel, numéro 4280, et en ce que l'emboîture de la cuisse, c'est où il y a conjonction de l'amour conjugal, et aussi conjonction de tout amour céleste et spirituel avec le bien naturel, numéro 4277, 4280 ; par conséquent toucher l'emboiture, ou la blesser au point de faire boiter, c'est détruire le bien qui appartient à ces amours ; et comme cela a été fait dans Jacob, il est signifié que de lui cela est passé dans ses descendants, c'est donc l'héréditaire ; que le nerf de déplacement soit le faux, on le voit numéro 4303 ; ici, c'est le faux qui provient du mal héréditaire ; il suit de là et de la série, que cet héréditaire n'a pu être déraciné en eux par la régénération, parce qu'ils n'admettaient pas la régénération. Qu'ils aient eu un tel héréditaire, et qu'ils n'aient pas pu être régénérés, c'est ce qu'on voit clairement par tout ce qui est rapporté d'eux dans la Parole, et encore par ces passages dans Moïse :

« Moïse appela tout Israël, et il leur dit : Vous, vous avez vu tout ce qu'a fait Jéhovah à vos yeux dans la terre d'Egypte à Pharaon, et à tous ses serviteurs, et à toute sa terre ; et Jéhovah ne vous a point donné un cœur pour savoir, ni des yeux pour voir, ni des oreilles pour entendre, jusqu'à ce jour.Deutéronome 29:1, 3.

Dans le Même :

« Je connais le caractère de ce peuple, ce qu'il fait aujourd'hui, avant que je l'introduise en la terre, de laquelle j'ai juré.Deutéronome 31:21 : et enfin :

« Je cacherai mes faces d'eux, je verrai quelle (sera) leur fin, car génération de perversités, eux ; fils en qui point de vérité. Je les exterminerais, je ferais disparaître de l'homme leur mémoire, si l'indignation de l'ennemi je ne craignais ; car nation perdue de conseils, eux ; et en eux point d'intelligence, parce que du cep de Sodome, leur cep, et des champs d'Amorah, leurs raisins, raisins de ciguë, grappes amères Chez eux ; venin de dragons leur vin, et tête d'aspics cruelle. Cela n'a-t-il pas été serré chez Moi, scellé dans mes trésors Deutéronome 32:20, 26, 27, 28, 32-33, 34, et ailleurs en beaucoup d'endroits, surtout dans Jérémie. Que cela ait été signifié par le toucher de l'emboiture de la cuisse de Jacob, et par la claudication qui en est résultée, on le voit dans Osée :

« Contestation à Jéhovah avec Juda, pour visiter sur Jacob, selon ses voies, et selon ses œuvres il lui rendra. Dans l'utérus il a supplanté son frère ; dans sa douleur il a lutté avec Dieu, et il a lutté contre l'ange, et il l'a emporté, il a pleuré et il l'a imploré. » Osée 12:3-4, 5, là, lutter avec Dieu, dans le sens interne historique, c'est insister pour que le représentatif de l'Église fût chez eux, numéro 4290, 4293 : qu'un tel héréditaire leur soit venu de Jacob même, c'est ce qu'on voit par ces passages, et c'est ce qui pourrait être encore montré par plusieurs autres, mais ce serait superflu pour le moment. Quant à ce qui concerne spécialement l'héréditaire, on croit aujourd'hui dans l'Église, que tout mal héréditaire vient du premier père, et que par cette raison tous les hommes quant à ce mal ont été condamnés ; mais il n'en est pas ainsi ; le mal héréditaire tire son origine des parents de chaque homme et des parents des parents, ou aïeuls, bisaïeuls et autres ascendants ; tout mal que ceux-là se sont acquis par la vie actuelle, au point que, par le fréquent usage ou l'habitude, il soit devenu pour eux comme une nature, passe dans les enfants et devient pour ceux-ci héréditaire, et en même temps celui qui avait été implanté dans les parents par les aïeuls et autres ascendants ; le mal héréditaire provenant du père est intérieur, et le mal héréditaire provenant de la mère est extérieur ; celui-là ne peut pas être facilement déraciné, mais celui-ci le peut : quand l'homme est régénéré, le mal héréditaire enraciné par les parents les plus proches est extirpé ; mais chez ceux qui ne sont pas régénérés, ou ne peuvent pas être régénérés, il reste : voilà donc ce que c'est que le mal héréditaire ; voir aussi numéro 313, 494, 2122, 2910, 3518, 3701 : quiconque réfléchit peut aussi le voir clairement, et encore en ce que chaque famille a en particulier quelque mal ou quelque bien, par lequel elle est distinguée des autres familles ; il est connu que cela vient des parents et des aïeux. Il en est de même de la Nation Juive qui subsiste aujourd'hui, il est constant qu'elle est distinguée et facilement reconnue parmi les autres nations, non seulement par un caractère particulier mais aussi par ses mœurs, son langage et sa physionomie. Mais quant au mal héréditaire, il en est peu qui sachent ce que c'est ; on croit qu'il consiste à faire le mal, mais il consiste à vouloir et par suite à penser le mal ; le mal héréditaire est dans la volonté même et par suite dans la pensée, c'est l'effort même qui est dans l'homme, et il s'adjoint aussi quand il fait le bien ; on le connaît par le plaisir quand il arrive du mal à autrui ; cette racine est profondément cachée, car la forme intérieure, recevant le bien et le vrai du Ciel, ou du Seigneur par le Ciel, est elle-même dépravée, et pour ainsi dire tordue, de sorte que quand le bien et le vrai influent du Seigneur, ils sont ou réfléchis, ou pervertis ou étouffés : de là vient qu'aujourd'hui il n'existe aucune perception du bien et du vrai, mais qu'à la place il y a chez les régénérés la conscience, qui reconnaît pour bien et pour vrai ce qui est appris des parents et des maîtres : c'est d'après le mal héréditaire qu'on s'aime de préférence à autrui ; qu'on veut du mal à autrui si l'on n'en est pas honoré ; qu'on perçoit du plaisir dans les vengeances ; c'est aussi d'après ce mal qu'on aime le monde plus que le Ciel ; et c'est de ce mal que proviennent toutes les cupidités ou affections mauvaises : l'homme ignore qu'il y a en lui de telles choses, et il ignore encore plus que ces choses sont opposées aux affections célestes ; mais dans l'autre vie, il lui est manifestement montré combien de mal il a attiré à soi de l'héréditaire par la vie actuelle, et combien par les affections mauvaises qui en provenaient il s'est éloigné du Ciel. Que le mal héréditaire chez les descendants de Jacob n'ait pu être déraciné par la régénération, parce qu'ils n'étaient pas susceptibles d'admettre la régénération, c'est encore ce qui est évident par les historiques de la Parole, car dans le désert ils ont succombé dans toutes les tentations, ainsi qu'il est dit dans Moïse ; ils ont aussi succombé plus tard dans la terre de Canaan, toutes les fois qu'ils ne voyaient pas des miracles, et cependant ces tentations étaient externes, et non internes ou spirituelles ; ils n'ont pu être tentés quant aux spirituels, parce qu'ils n'ont pas connu les vrais internes et n'ont pas eu les biens internes, ainsi qu'il a été déjà montré, et personne ne peut être tenté que quant aux choses qu'il sait et qu'il a ; les tentations sont les moyens mêmes de la régénération ; voilà ce qui est signifié quand il est dit qu'ils n'admettaient point la régénération : quant à leur état et à leur sort dans l'autre vie, voir numéro 939, 940, 941, 3481.

  
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