Bible

 

Jérémie 51:57

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57 J'enivrerai donc ses principaux et ses sages, ses gouverneurs et ses magistrats, et ses hommes forts; ils dormiront d'un sommeil perpétuel, et ils ne se réveilleront plus, dit le Roi dont le Nom est l'Eternel des armées.

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L’Apocalypse Révélée # 444

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444. Délie les quatre Anges enchaînés sur le fleuve grand d'Euphrate, signifie de leur enlever les liens externes, afin que les intérieurs de leur mental apparaissent. Que ce soit là ce qui est signifié par ces paroles, personne ne peut le savoir, ni même le soupçonner, à moins qu'on ne sache ce qui est entendu par le fleuve grand d'Euphrate, et par les quatre Anges qui y sont enchaînés ; par l’Euphrate, dans la Parole, sont signifiés les intérieurs du mental de l'homme, qui sont appelés rationnels, lesquels, chez ceux qui sont dans les vrais d'après le bien, sont pleins de sagesse, tandis que chez ceux qui sont dans les faux d'après le mal, ils sont pleins de folie ; ces intérieurs sont signifiés dans la Parole par le fleuve d'Euphrate, parce que ce fleuve était la limite de la Terre de Canaan du côté de l'Assyrie, et que par la Terre de Canaan était signifiée l'Église, et par l'Assyrie son rationnel ; et de là, par le fleuve qui servait de limite sont signifiés les intérieurs du mental, qui dans l'un et dans l'autre sens sont appelés rationnels ; en effet, il y a trois choses qui font l'homme de l'Église, le Spirituel, le Rationnel ou l'Intellectuel, et le Naturel qui aussi est le Scientifique ; le Spirituel de l'Église était signifié par la terre de Canaan et par les fleuves dans celle terre, le Rationnel ou l'Intellectuel de l'Église, par Aschur ou l'Assyrie et par l’Euphrate son fleuve, et le Naturel de l'Église, qui est aussi le Scientifique, par l'Égypte et par le Nil son fleuve ; mais sur ce sujet voir de plus grands développements ci-dessous, No. 503 ; par les quatre Anges enchaînés sur le fleuve d'Euphrate sont signifiés ces intérieurs chez les hommes de l'Église, intérieurs qui sont dits enchaînés parce qu'ils ne sont pas publiquement montrés ; en effet, ce sont des esprits infernaux qui sont entendus par ces quatre Anges, parce qu'il est dit d'eux qu'ils étaient prêts afin de tuer la troisième partie des hommes, comme on le verra bientôt, No. 446 ; et les intérieurs des hommes font un avec les esprits, soit infernaux, soit célestes, puisqu'ils habitent ensemble ; par les délier, il est signifié enlever les liens externes, afin que les intérieurs de leur mental apparaissent : ce sont là les choses qui sont signifiées par ces paroles. Que par l'Euphrate soient signifiés les intérieurs du mental de l'homme, qui confinent avec les Spirituels de son Église, on peut le voir dans la Parole par les passages dans lesquels Aschur ou l'Assyrie est nommé : mais l'Euphrate se présente dans le sens opposé, dans lequel il signifie les intérieurs pleins de faux et par suite pleins de folies, dans les passages suivants :

— « Voici, Dieu fait monter sur eux les eaux du fleuve, (l'Euphrate), fortes et grosses, le Roi d'Aschur ; il passera par Jehudah, il inondera et traversera. » — Ésaïe 8:7-8.

— « Qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Égypte pour boire les eaux du Schichor ? et qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Assyrie pour boire les eaux du fleuve ? » — Jérémie 2:18.

— « Jéhovah vouera à l'exécration la langue de la mer d'Égypte, et il agitera sa main sur le fleuve de l'Euphrate. » — Ésaïe 11:15-16.

— « Le sixième Ange versa sa fiole sur le grand fleuve, l'Euphrate, et fut tarie son eau. » — Apocalypse 16:12.

— « Il fut commandé au Prophète de mettre une ceinture sur ses reins, et ensuite de la cacher dans un trou du rocher près de l'Euphrate ; et quand au bout de quelque temps il la reprit, voici, elle était pourrie, et n'était plus propre à rien. » — Jérémie 13:1-7, 11.

— Et il lui fut aussi commandé « qu'après qu'il aurait achevé de lire le livre, il le jetât dans le milieu de l'Euphrate, et qu'il dit : Ainsi sera submergée Babel, et elle ne se relèvera point. » — Jérémie 51:63-64 ;

Par ces choses étaient représentés les intérieurs de l'étal de l'Église chez les fils d'Israël. Que le Nil le fleuve de l’Égypte, et l'Euphrate le fleuve de l'Assyrie, aient été les limites de la terre de Canaan, on le voit par ce passage : Jéhovah traita alliance avec Abram, en disant :

« A ta semence je donnerai cette Terre, depuis le fleuve d'Égypte jusqu'au grand fleuve, l'Euphrate. » — Genèse 15:18 :

Que l'Euphrate ait été une limite, on le voit, — Exode 23:31 ; Deutéronome 1:7-8 ; 11:24 ; Josué 1, 2 ; Michée 7:12.

  
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Arcana Coelestia # 1832

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1832. 'But the birds he did not cut apart' means that no such parallelism and correspondence existed in the case of spiritual things. This is clear from the meaning of 'birds' as that which is spiritual, dealt with just above in verse 9, and from the fact that he did not part the birds down the middle, which consequently means that no such parallelism and correspondence existed in their case. By spiritual things, as has often been stated already, are meant all those things that constitute faith, consequently all those things which are matters of doctrine, as these are called matters of faith even though in fact they are not so until they have been joined to charity. Between these and the Lord no parallelism and correspondence exists, for they are not such as flow in through an internal dictate and through conscience - as matters of love and charity do - but such as flow in through the reception of teaching and so through hearing, thus not from what is more internal, but from that which is more external; and in this way they form in man their vessels or recipients.

[2] The majority of these have the appearance of being truths but in fact they are not so - like those things which belong to the literal sense of the Word, being also representatives of truth, and meaningful signs of truth, and so not in themselves truths. Some are even falsities, which nevertheless are able to serve as vessels and recipients. With the Lord however only those exist which are wholly and essentially truths, and therefore no parallelism or correspondence exists involving those apparent truths. Yet they may be rendered suitable to serve celestial things - which are matters of love and charity - as vessels. These apparent truths are what constitute the cloud in the understanding part of the mind, dealt with already, into which the Lord infuses charity and so forms conscience.

[3] Take, for example, people who keep to the sense of the letter of the Word and imagine that it is the Lord who brings on temptation, that it is He who at such times tortures a person's conscience, and who imagine that because He permits evil He is the author of evil, that He thrusts the wicked down into hell, and similar ideas. These are not truths, but apparent truths. And because they are not in themselves truths there is no parallelism and correspondence. Nevertheless the Lord leaves these things in man as they are and in a remarkable fashion adapts them by means of charity so that they may serve as vessels for celestial things. The same applies as well to the worship, the teachings, the practices, even the idols, of honest gentiles. In the same way the Lord leaves these things as they are, yet adapts them by means of charity so that they too may serve as vessels. The same was true of so many of the forms of ritual in the Ancient Church, and subsequently in the Jewish Church. In themselves they were nothing more than religious observances that contained no truth in them and which were tolerated and permitted, even prescribed, because they had been held sacred by parents, and so had been implanted in and impressed upon their minds as truths since they were children.

[4] These and other such things are what are meant by the statement that the birds were not divided. For the things that are once implanted in a person's beliefs and are held sacred, provided they are not contrary to Divine order, are left by the Lord as they are; and although no parallelism or correspondence exists He nevertheless adapts them. The same things were also meant in the sacrifices of the Jewish Church by the birds not being divided, for to divide is to set one part opposite the other so that they exactly correspond. But because those things to which reference has been made are not exactly correspondent, they are in the next life blotted out in the case of those who allow themselves to be taught, and truths themselves are implanted in their affections for good. For the sake of this representation and meaning, birds in the Jewish Church were not divided, as is clear in Moses,

If his gift to Jehovah is a burnt offering of a bird, he is to bring a gift of turtle doves or of young pigeons; he will tear it with its wings, he is not to divide it. Leviticus 1:14, 17.

Likewise in sacrifices for sin, Leviticus 5:7-8.

  
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Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.