Bible

 

Jérémie 51:56

Studie

       

56 Car le destructeur est venu contre elle, contre Babylone; ses hommes forts ont été pris, et leurs arcs ont été brisés; car le [Dieu] Fort des rétributions, l'Eternel, ne manque jamais à rendre la pareille.

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Arcanes Célestes # 2686

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2686. Que l'arc soit la doctrine du vrai, c'est ce qu'on voit par sa signification. Dans la Parole, partout où il s'agit de Guerres, et partout où sont racontées des guerres, il n'est signifié, dans le sens interne, que des guerres spirituelles, numéro 1664. Il y a eu aussi, dans l'Ancienne Église, des Livres qui étaient intitulés les Guerres de Jéhovah, comme on le voit dans Moïse, - Nombres 21:14-15, 16, - ces guerres qui avaient été écrites en style prophétique avaient un sens interne, et traitaient des combats et des tentations du Seigneur, ainsi que des combats et des tentations de l'Église et des hommes qui sont de l'Eglise ; c'est ce qui est évident, parce que quelques passages en ont été extraits par Moïse ; on le voit aussi par d'autres Livres de cette Église, qui sont nommés Livres des Enoncés prophétiques, - dont il est parlé, Nombres 21:27, 28, 29, 30, - dans lesquels sont presque les mêmes paroles qu'on trouve dans Jérémie, Confér. Nombres 21:28, Jérémie 48:45.

On peut aussi conclure par ces Livres que l'Ancienne Église a eu des Écrits, tant Historiques que Prophétiques, qui étaient Divins et inspirés, et qui, dans le sens interne, traitaient du Seigneur et de son Royaume, et que ces Écrits étaient la Parole pour les hommes de cette Église, comme sont pour nous les Livres Historiques et Prophétiques qui, dans le sens de la lettre, traitent des Juifs et des Israélites, mais qui, dans le sens interne, traitent du Seigneur et des choses appartenant au Seigneur. Comme la Guerre, dans la Parole ainsi que dans les Livres de l'Ancienne Eglise, signifiait la Guerre spirituelle, de même toutes les armes, telles que l'Épée, la Lance, le Bouclier, l'Écu, les Traits, les Flèches et l'Arc, signifiaient spécialement les choses qui appartiennent à la Guerre prise dans le sens spirituel ; il sera dit ailleurs, par la Divine Miséricorde du Seigneur, ce que signifie spécialement chacune de ces armes ; ici, il va être parlé de ce qui concerne l'arc, en ce qu'il signifie la doctrine du vrai, et cela, en raison des traits, flèches ou javelots, qui sont les doctrinaux d'après lesquels et avec lesquels combattent ceux surtout qui sont spirituels et qui, à cause de cela, furent jadis appelés Tireurs d'arc : que l'Arc signifie la Doctrine du vrai, c'est ce dont on peut se convaincre par ces passages ; dans Ésaïe :

« Les traits de Jéhovah (sont) aigus, et tous ses Arcs tendus ; les sabots de ses chevaux sont réputés comme le roc, et ses roues comme la tempête. » - Ésaïe 5:28.

Là, il s'agit des vrais de la doctrine ; les traits sont les vrais spirituels, l'arc la doctrine, les sabots des chevaux les vrais naturels ; les roues leur doctrine ; et comme ces choses ont de telles significations, elles sont attribuées à Jéhovah, auquel elles ne peuvent l'être que dans un sens spirituel, autrement ces expressions seraient vaines et non convenables.

Dans Jérémie :

« Le Seigneur a tendu son Arc comme un ennemi, il a affermi sa droite comme celui qui attaque, et il a tué tout ce qui était désirable à l'œil dans la tente de la fille de Sion, il a répandu comme un feu sa colère. » - Lamentations 2:4.

L'Arc est la doctrine du vrai, laquelle se montre à ceux qui sont dans les faux comme quelque chose d'ennemi et d'hostile ; aucun autre arc ne peut se dire du Seigneur.

Dans Habacuc :

« Jéhovah, tu montes sur tes chevaux, tes chars (sont) le salut ; ton Arc sera mis entièrement à nu. » - Lamentations 3:8-9 ;

Dans ce passage l'arc est aussi la doctrine du bien et du vrai.

Dans Moïse :

« Ils l'aigriront et ils lanceront des traits, et ils auront de la haine contre lui les Archers ; il s'assiéra sur la fermeté de son Arc, et les bras de ses mains seront fortifiés par les mains du puissant de Jacob ; de là (il sera) le Pasteur, la Pierre d'Israël. » - Genèse 49:23-24.

Là, il s'agit de Joseph ; l'Arc est la doctrine du bien et du vrai.

Dans Jean :

« Je vis, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus avait un Arc ; on lui donna une couronne. » - Apocalypse 6:2.

Le cheval blanc est la sagesse, et celui qui était dessus est la Parole, ainsi qu'il est clairement dit au Chapitre 19 : Vers. 13, où il s'agit de nouveau du cheval blanc ; et comme celui qui était dessus est la Parole, il est évident que l'Arc est la doctrine du vrai, Dans Ésaïe :

« Qui a de l'orient excité la justice ? Il l'a appelé à sa suite ; il a placé devant Lui les nations ; et l'a fait dominer sur les rois ; il (les) a livrés comme de la poussière à son épée, comme de la paille agitée à son Arc. » - Ésaïe 41:2.

Là, il s'agit du Seigneur ; l'épée est le vrai, l'arc est la doctrine qui procède du Seigneur.

Dans le Même :

« Je poserai en eux un signe, et j'enverrai des réchappes d'entre eux vers les nations de Tharschisch, de Pul et de Lud, qui tirent de l'arc, de Thubal et de Javan. » - Ésaïe 66:19.

Ceux qui tirent de l'arc sont ceux qui enseignent la doctrine ; on a vu ce qui est signifié par Tharschisch, numéro 1156 ; par Lud, numéros 1195, 1231 ; par Thubal, numéro 1151 ; par Javan, numéro 1152, 1153, 1155.

Dans Jérémie :

« A la voix du cavalier et du tireur d'arc, toute la ville a fui ; ils sont entrés dans les nuées, et ils sont montés dans les rochers ; toute la ville a été abandonnée. » - Jérémie 4:29.

Le cavalier signifie ceux qui disent le vrai, l'arc est la doctrine du vrai que fuient ou craignent ceux qui sont dans les faux.

Dans le Même :

« Rangez l'armée contre Babel, tout à l'entour ; vous tous qui tendez l'arc, tirez contre elle, n'épargnez pas les traits, parce qu'elle a péché contre Jéhovah. » - Jérémie 50:44, Jérémie 51:2-3.

Là, ceux qui tirent et qui tendent l'arc sont ceux qui disent et qui enseignent la doctrine du vrai.

Dans Zacharie :

« Je retrancherai le Char d'Ephraïm, et le cheval de Jérusalem ; et l'Arc de guerre sera retranché ; et il parlera de paix aux nations. » - .

Ephraïm, c'est l'entendement du vrai de l'Église ; l'arc, c'est la doctrine. Dans Samuel :

« David prononça une lamentation sur Saül et sur Jonathan son fils ; et il l'intitula : Enseignement aux fils de Juda pour l'arc. » - 2 Samuel 1:17-18.

Là, il s'agit, non de l'arc, mais des doctrinaux de la foi.

Dans Ézéchiel :

« Parole du Seigneur Jéhovih : c'est le jour dont j'ai parlé ; et les habitants des villes d'Israël sortiront, et ils embraseront et brûleront les armes, et l'écu, et le bouclier, et l'Arc, et les traits, et le bâton de main et la lance, et ils y embraseront le feu sept ans. » - Ézéchiel 39:9.

Les armes, nommées dans ce passage, sont toutes des armes de la guerre spirituelle ; l'arc avec les traits, c'est la doctrine et ses vrais.

Dans l'autre vie, les vrais mêmes séparés d'avec les biens paraissent comme des traits, quand ils sont représentés à la vue. De même que l'Arc signifie la doctrine du vrai, de même il signifie dans le sens opposé la doctrine du faux : les expressions de ce genre, dans la Parole, ont pour la plupart un sens opposé, comme il a été dit et montré très souvent ;

Par exemple, dans Jérémie :

« Voici, un peuple vient de la terre du Septentrion, et une grande nation sera excitée des confins de la terre ; ils saisissent l'Arc et la lance ; cette (nation est) cruelle, et ils n'auront point de compassion ; leur voix sera tumultueuse comme la mer, ils seront montés sur des chevaux, équipés comme un homme de guerre, contre toi, fille de Sion. » - Jérémie 6:22-23 ; dans ce passage l'arc est pris pour la doctrine du faux.

Dans le Même :

« Voici, un peuple vient du septentrion, et une grande nation et plusieurs rois seront excités des confins de la terre ; ils tiennent l'Arc et la lance, ils (sont) cruels, et ils n'ont point de compassion. » - Jérémie 50:41-42.

Même signification.

Dans le Même :

« Ils tendent leur langue, leur Arc (pour) le mensonge, et non pour la vérité ; ils prévalent dans la terre, » parce qu'ils s'en sont allés d'un mal dans un mal, et ils ne M'ont point connu. » - Jérémie 9:1, 2.

Que l'arc soit la doctrine du faux, ou le voit clairement, car il est dit qu'ils tendent la langue, que leur arc est pour le mensonge et non pour la vérité.

Dans le Même :

« Ainsi a dit Jéhovah Zebaoth : voici, Moi je vais briser l'Arc et d'Elam, le principe de sa force. » - Jérémie 49:35.

Dans David :

« Allez, voyez les œuvres de Jéhovah, qui met des solitudes en la terre, faisant cesser les guerres jusqu'à l'extrémité de la terre ; il brise l'Arc, il coupe la lance, il brûle les chariots au feu.

Psaumes 46:9-10.

Dans le Même :

« En Juda Dieu est connu, en Israël son Nom (est) grand ; et en Schalem sera son tabernacle, et son habitacle en Sion ; là il a brisé les traits enflammés de l'Arc, le bouclier, et l'épée, et la guerre. » - Psaumes 76:2-3, 4.

Dans le Même :

« Voici, les impies tendent l'Arc, ils préparent leurs flèches sur la corde pour (les) lancer dans les ténèbres contre ceux qui ont le cœur droit. » - Psaumes 11:2.

Ici, l'arc et les flèches sont évidemment pris pour les doctrinaux du faux.

  
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Arcanes Célestes # 8902

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8902. Tu ne tueras point, signifie ne point ôter à quelqu'un la vie spirituelle, et ne point éteindre la foi et la charité, comme aussi ne point haïr le prochain : on le voit par la signification de tuer, en ce que c'est priver de la vie spirituelle ; que tuer ait cette signification dans le sens interne, c'est parce que dans ce sens il s'agit de la vie spirituelle ou de la vie du ciel chez l'homme ; et comme la vie spirituelle ou la vie du ciel chez l'homme est la vie de la foi et de la charité, c'est pour cela que ne point tuer signifie aussi ne point éteindre chez quelqu'un la foi et la charité. Que ne point tuer soit aussi clans le sens interne ne point haïr le prochain, c'est parce que celui qui a de la haine veut continuellement tuer, et tuerait effectivement, si la crainte de la peine, de la perte de la vie, de la réputation, et plusieurs autres motifs, n'y mettaient obstacle ; car la haine provient du mal, est contraire à la Charité, et ne respire que la mort de celui qui est haï, dans le monde la mort de son corps, dans l'autre vie la mort de son âme : cela est entendu par les paroles du Seigneur dans Matthieu :

« Vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point, mais quiconque tuera sera sujet au jugement : mais moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère témérairement sera sujet au jugement ; et quiconque aura dit à son frère, raka, sera sujet au conseil ; et quiconque aura dit, fou, sera sujet à la géhenne du feu. » - Matthieu 5:21-22, , [Il manque du texte ici], 357, 4164, 5034, 5798, 5887, 5888. Que tuer, dans le sens interne, ce soit ôter à quelqu'un la vie spirituelle, par conséquent éteindre la foi et la charité, on le voit dans la Parole par presque tous les passages, lorsqu'il est parlé de meurtre, ou lorsqu'il est dit tuer ; par exemple, dans Ésaïe :

« Voici, le jour de Jéhovah vient, cruel et d'indignation, et d'emportement et de colère ; pour mettre la terre en dévastation, et afin que ses pécheurs il détruise de dessus elle : alors les étoiles des deux et leurs constellations ne brilleront point de leur lumière, le soleil sera obscurci à son lever, et la lune ne fera point resplendir sa lumière : je visiterai sur le globe la malice, et sur les impies leur iniquité : rare je rendrai l'homme plus que l'or pur, et le fils de l'homme plus que l'or d'Ophir : quiconque sera trouvé sera transpercé, et quiconque sera en réunion tombera par l'épée ; leurs petits enfants seront écrasés sous leurs yeux ; au pillage seront leurs maisons, et leurs épouses seront violées ; des arcs les jeunes-gens briseront, les fils n'épargnera point leur œil. » - Ésaïe 13:9, et suivants ;

Là, il s'agit du dernier temps de l'Église, quand il n'y a plus ni foi ni charité ; ce temps est le jour de Jéhovah, cruel, plein d'indignation, d'emportement et de colère ; chacun peut voir qu'il est entendu ici autre chose que ce que dictent nûment les paroles : mais ce qui est entendu ne peut être su que d'après les significatifs des mots dans le sens spirituel ; que dans ce sens la terre soit l'Église, on le voit, numéros 566, 662, 1067, 1262, 1413, 1607, 1733, 1850, 2117, 2118 (fin), 2928, 3355, 4447, 4535, 5577, 8011, 8732 ; de là, mettre la terre en dévastation, et détruire les pécheurs de dessus elle, signifie l'homme de l'Église alors sans foi et sans charité ; que les étoiles 'et les constellations soient les connaissances du vrai et du bien, on le voit, numéros 2120, 2495, 2849, 4697, qui sont dites ne point briller de leur lumière, quand elles ne sont plus illustrées de la lumière du ciel, qui influe par la foi de la charité ; que le Soleil soit l'Amour envers le Seigneur, et la Lune la foi au Seigneur, on le voit, numéros 2120, 2441, 2495, 3636, 3643, 4060, 4321 (fin), 4696, 5097, 5377, 7078, 7083, 7171, 7173, 8644, 8812 ; de là, le soleil obscurci à son lever signifie que l'amour envers le Seigneur ne peut pas exister chez l'homme, et la lune ne faisant point resplendir sa lumière signifie que la charité et la foi ne peuvent pas non plus exister chez l'homme, qu'ainsi l'homme ne peut plus être régénéré ; rendre l'homme plus rare que l'or, et le fils de l'homme plus rare que l'or d'Ophir, signifie que le bien ne peut plus être vu, ni le vrai non plus, car l'homme signifie le bien de l'Église, numéros 4287, 8547, et le fils de l'homme le vrai d'après le bien, dans le sens suprême le Divin Vrai procédant du Seigneur, numéros 1729, 1733, 2813, 3704 ; quiconque sera trouvé sera transpercé, signifie que tous doivent périr d'après le mal du faux ; et quiconque sera en réunion tombera par l'épée, signifie qu'ils doivent périr d'après le faux ; on peut voir qu'être transpercé, c'est périr d'après le mal du faux, numéro 4503, et que tomber par l'épée, c'est périr d'après le faux, numéros 2799, 4499, 7102, 8294 ; les petits enfants seront écrasés, signifie que l'innocence doit être entièrement étouffée, car les petits enfants sont l'innocence, numéros 430, 2126, 3183, 3494, 5608 ; les épouses seront violées, signifie que les biens du vrai seront pervertis par les maux du faux, car les épouses sont les biens du vrai, numéros 2517, 4510, 4823, 7022 ; et être violé, c'est être perverti, numéros 2466, 4865 ; des arcs les jeunes-gens briseront, signifie que les vrais du bien périront par les doctrines du faux d'après le mal, car l'arc est la doctrine du vrai, et dans le sens opposé la doctrine du faux, numéros 2686, 6422, 8800, et les jeunes-gens sont les vrais confirmés, numéro 7668 ; les fils n'épargnera point leur œil, signifie que celui qui comprend les vrais les éteindra néanmoins, car les fils sont les vrais, numéros 489, 491, 533, 1147, 2803, 2813, 3373, 4257, 5542, et l'œil est l'entendement du vrai, numéros 2701, , ; maintenant, d'après ces explications, on voit clairement ce qui est entendu par ces prophétiques, savoir, que quand l'Église est parvenue à sa fin, tout vrai et tout bien doivent périr ; d'après cela il est encore évident que être transpercé, être écrasé, en un mot, être tué, c'est l'extinction de la foi et de la charité.

Dans Jérémie :

« Entraîne-les comme le bétail qu'on égorge, et destine-les pour le jour de la tuerie ; jusques à quand sera-t-elle en deuil la terre, et l'herbe de tout le champ se flétrira-t-elle, à cause de la malice de ceux qui y habitent ? bêtes et oiseau seront consumés. » - Jérémie 12:3-4 ;

Le jour de la tuerie, c'est le temps de l'Église dévastée ; c'est son dernier temps, quand il n'y a plus de foi, parce qu'il n'y a aucune charité ; la terre dans le deuil, c'est l'Église ; l'herbe de tout le champ se flétrira, c'est tout le vrai de l'Église ; bêtes et oiseau seront consumés, ce sont les biens et les vrais ; que la terre soit l'Église, on vient de le voir ; on voit aussi que l'herbe du champ est le vrai de l'Église, numéro 7571 ; le champ, l'Église, numéros 2971, 3310, 3766 ; les bêtes, les biens et les affections du bien, numéros 45, 46, 142, 143, 246, 714, 715, 719, 1823, 2179, 2180, 3218, 3519, 5198 ; les oiseaux, les vrais et les affections du vrai, numéros 5149, 7441 ; d'après ces explications on peut voir quel est le sens interne de ces paroles, et aussi qu'il y a dans chacune des expressions le spirituel et le saint de l'Église et du Ciel ; et que sans le sens interne on ne comprendrait en aucune manière ce que c'est que le jour de la tuerie, ni ce que c'est que la terre qui sera en deuil, l'herbe de tout le champ qui se flétrira, les bêtes et l'oiseau qui seront consumés.

Dans Zacharie :

« Ainsi a dit Jéhovah ton Dieu : Pais les brebis de la tuerie, que leurs possesseurs tuent, et ne se reconnaissent pas coupables. » - Zacharie 11:4.

Les brebis de la tuerie, ce sont ceux qui sont dans le simple bien, chez qui les vrais de la foi sont éteints non par leur faute, mais par la faute de ceux qui enseignent.

Dans Ésaïe :

« A n ceux qui viendront fera prendre racine Jacob ; il s'épanouira, et fleurira Israël, en sorte que soient remplies les faces du globe de produit ; est-ce que selon la plaie de qui le frappait il l'a frappé ? est-ce que selon le massacre de ses tués il a été tué ? Voici, Jéhovah sort de son lieu pour visiter l'iniquité de la terre ; alors la terre découvrira ses sangs, et elle ne cachera point ses tués. » - Ésaïe 27:6, Ésaïe 26:21.

Ici aussi, dans le sens interne, il s'agit du dernier temps de l'Église, quand une nouvelle Église sera ressuscitée, la vieille périssant ; Jacob représente ceux qui sont dans l'interne ; les faces du globe sont l'Église dans le commun, la terre est la vieille Église ; les tués sont ceux chez qui il n'y a point la foi, parce qu'il n'y a point la charité.

Dans le Même :

« Tu as été rejeté de ton sépulcre comme un rejeton abominable, un vêlement de tués, transpercés par l'épée ; tu ne seras point réunis avec eux dans le sépulcre, car ta terre tu as perdu, ton peuple tu as tué. » - Ésaïe 14:19-20.

Les tués sont ceux qui ont été privés de la vie spirituelle ; avoir tué le peuple, c'est avoir détruit les vrais et les biens de la foi ; là, il s'agit de Babel, par qui est signifiée la profanation du bien, numéros 1182, 1283, 1295, 1306, 1307, 1308, 1321, 1322, 1326, puis sa vastation, numéros 1327.

Dans Jérémie :

« J'ai entendu la voix de la fille de Sion, elle soupire, elle étend ses mains ; malheur maintenant à moi ! car est dé faillie mon âme par les tueurs. Courez par les places de Jérusalem, et voyez, je vous prie, et connaissez, et cherchez dans ses rues, si vous trouvez un homme, s'il en est un qui fasse le jugement, qui cherche la vérité. » - Jérémie 4:31, 5:1.

La fille de Sion, c'est l'Église céleste ; les tueurs, ce sont ceux qui détrui sent les biens et les vrais ; l'homme qui fait le jugement, ce sont ceux qui sont dans les vrais d'après le bien.

Dans Ézéchiel :

« Vous M'avez profané chez mon peuple pour des poignées d'orge et pour des morceaux de pain, pour tuer les âmes qui ne doivent point mourir, et pour vivifier les âmes qui ne doivent point vivre. » - Ézéchiel 13:19.

Ici, tuer les âmes, c'est évidemment ôter la vie spirituelle. Comme tuer avait aussi cette signification, c'est pour cela qu'au nombre des malédictions prononcées sur le mont Ébal, il y en avait contre celui

« Qui tue son compagnon dans le secret ; et contre celui qui reçoit un présent pour tuer une âme d'un sang innocent. » - Deutéronome 27:24-25.

Dans Matthieu :

« A la consommation du siècle ils vous livreront à la tribulations, et ils vous tueront, et vous serez haïs de toutes les nations » à cause de mon nom. » - Matthieu 24:9 :

Et dans Jean :

« Jésus dit aux disciples : L'heure vient que quiconque vous tuera pensera offrir un culte sacré à Dieu ; et ils feront cela, parce qu'ils ne connaîtront ni le Père ni Moi. » - Jean 16:2-3 ;

Ici encore, Tuer signifie priver de la vie spirituelle, c'est-à-dire, de la foi et de la charité, car les disciples signifient toutes les choses du vrai et du bien de la foi et de la charité, numéros 3488, 3858 (fin), 6397 : que ce ne soient pas les disciples, auxquels le Seigneur parlait, qui sont entendus ici, cela est évident en ce qu'il s'agit de la Consommation du Siècle, quand le Seigneur doit venir dans les nuées du Ciel, consommation qui était le sujet de la demande des disciples, et par laquelle est entendu le dernier temps de l'Église, alors que les disciples ne devaient plus vivre, voir numéro 3488 : pareillement dans Marc :

« Le frère livrera le frère à la mort, et le père les enfants, et se soulèveront les enfants contre les parents, et ils les tueront. » - Marc 13:12.

Là aussi, il s'agit des derniers temps, et tuer signifie aussi priver des vrais et des biens qui appartiennent à la foi et à la charité, ainsi priver de la vie spirituelle.

Dans Luc :

« Je leur enverrai des Prophètes et des Apôtres, mais ils en tueront et en persécuteront : depuis le sang d'Abel, jusqu'au » sang de Zacharie le Prophète, il sera redemandé à cette génération. » - , .

Les prophètes et les apôtres, dans le sens spirituel, sont les vrais et les biens de l'Église ; tuer, c'est les éteindre ; le sang d'Abel, c'est l'extinction de la charité ; que les Prophètes soient les vrais de la doctrine tirée de la Parole, ou le voit, numéros 2534, 7269 ; et le sang d'Abel, l'extinction de la charité, numéro 374. Pareillement dans Jean :

« Le sang des saints et des prophètes, et des tués, a été trouvé dans Babylone. » - Apocalypse 18:24.

Là aussi, le sang des saints et des prophètes est l'extinction du bien et du vrai de la foi et de la charité ; les tués sont ceux qui ont péri quant à la vie spirituelle ; que le sang soit la violence portée à la charité, et aussi tout mal en général, on le voit, numéros 374, 1005 ; puis la profanation du vrai en particulier, numéros 4735, 6978, 7317, 7326. Comme le tué ou le transpercé signifie l'extinction du bien et du vrai, et que dans l'Église Juive toutes les choses qui avaient été instituées étaient les représentatifs des spirituels et des célestes, qui sont dans le Royaume du Seigneur, et dans le sens suprême les représentatifs des Divins dans le Seigneur, c'est pour cela que, quand un transpercé était trouvé dans un champ, il avait été commandé de procéder ainsi pour expier le peuple :

« On mesurera vers les villes, qui sont alentour du Transpercé étendu dans le champ, et les anciens de la ville la plus proche prendront une génisse par laquelle il n'a été fait aucun travail, et sur laquelle le joug n'a pas encore été ; et ils la conduiront vers un torrent rapide, et là les prêtres fils de Lévi la décolleront ; et alors les anciens de la ville laveront leurs mains sur la génisse, et ils diront que leurs mains n'ont pas répandu ce sang, et que leurs yeux n'ont pas vu ; et qu'ainsi sera expié le sang. » - .

Qui saurait jamais pourquoi une telle manière de procéder a été instituée par rapport à un transpercé étendu dans le champ, si l'on ne savait pas, d'après le sens interne, ce qui est signifié par le transpercé dans le champ, par la ville la plus proche, par la génisse, par le torrent rapide, par l'action de laver ses mains, et par tout le reste ; par le transpercé dans le champ, il est signifié le vrai et le Bien éteints, numéro 4503 ; par le champ, l'Église, numéros 2971, 3310, 3766 ; par la ville, la doctrine du vrai, numéros 402, 2449, 2943, 3216, 4492, 4493 ; par les anciens de la ville, les vrais qui concordent avec le bien, numéros 6524, 6525, 8578, 8585 ; par la génisse sur laquelle le joug n'a pas encore été, le vrai non encore confirmé, voir ce que signifie la génisse, numéros 1824, 1825 ; par l'action de laver ses mains sur la génisse vers un torrent rapide, la purification de ce mal parce qu'il a été fait par le Zèle immodéré de quelqu'un qui ignore ce que c'est que le vrai : d'après cela, comme d'après tout le reste, on peut voir quels arcanes et combien d'arcanes sont contenus dans chaque chose de la Parole, arcanes qui certes ne doivent pas apparaître comme tels, si l'on croit que le sens de la lettre est le tout de la Parole, et qu'ainsi il n'y a en elle rien de caché qui soit plus saint et plus céleste ; lorsque cependant le sens de la lettre est pour l'homme dans le monde, c'est-à-dire, pour l'homme naturel, et le sens interne pour l'homme dans le ciel, c'est-à-dire, pour l'homme spirituel ; de là, on voit clairement ce qu'enveloppe le précepte de ne point tuer, c'est à savoir, que non-seulement l'homme ne doit pas être tué quant au corps, mais que môme il ne doit pas être tué quant à l'âme, qu'ainsi non-seulement il ne doit pas être privé de la vie dans le monde, mais que surtout il ne doit pas être privé de la vie dans le Ciel : si ce précepte n'eût pas enveloppé cela en même temps, il n'aurait pas été dicté de vive voix par Jéhovah Lui-Même, c'est-à-dire, par le Seigneur, sur la montagne de Sinaï avec un si grand miracle, car tous les peuples et toutes les nations savent sans révélation immédiate, et même leurs lois sanctionnent, que l'homme ne doit pas être tué, comme aussi, qu'il ne faut ni commettre adultère, ni voler, ni faire un faux témoignage ; il n'est pas non plus à croire que la Nation Israélite aurait été assez stupide pour ignorer seule ce que savaient toutes les nations dans l'univers entier ; mais la Parole révélée, provenant du Divin Môme, renferme en outre dans son sein des choses plus élevées et plus universelles, savoir, des choses qui appartiennent au ciel, ainsi qui concernent non-seulement la vie du corps, mais aussi la vie de l'âme ou la vie éternelle ; en cela la Parole diffère, s'éloigne, et est bien au-dessus de, tout autre écrit.

  
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