Bible

 

Jérémie 51:56

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56 Car le destructeur est venu contre elle, contre Babylone; ses hommes forts ont été pris, et leurs arcs ont été brisés; car le [Dieu] Fort des rétributions, l'Eternel, ne manque jamais à rendre la pareille.

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Arcanes Célestes # 2686

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2686. Que l'arc soit la doctrine du vrai, c'est ce qu'on voit par sa signification. Dans la Parole, partout où il s'agit de Guerres, et partout où sont racontées des guerres, il n'est signifié, dans le sens interne, que des guerres spirituelles, numéro 1664. Il y a eu aussi, dans l'Ancienne Église, des Livres qui étaient intitulés les Guerres de Jéhovah, comme on le voit dans Moïse, - Nombres 21:14-15, 16, - ces guerres qui avaient été écrites en style prophétique avaient un sens interne, et traitaient des combats et des tentations du Seigneur, ainsi que des combats et des tentations de l'Église et des hommes qui sont de l'Eglise ; c'est ce qui est évident, parce que quelques passages en ont été extraits par Moïse ; on le voit aussi par d'autres Livres de cette Église, qui sont nommés Livres des Enoncés prophétiques, - dont il est parlé, Nombres 21:27, 28, 29, 30, - dans lesquels sont presque les mêmes paroles qu'on trouve dans Jérémie, Confér. Nombres 21:28, Jérémie 48:45.

On peut aussi conclure par ces Livres que l'Ancienne Église a eu des Écrits, tant Historiques que Prophétiques, qui étaient Divins et inspirés, et qui, dans le sens interne, traitaient du Seigneur et de son Royaume, et que ces Écrits étaient la Parole pour les hommes de cette Église, comme sont pour nous les Livres Historiques et Prophétiques qui, dans le sens de la lettre, traitent des Juifs et des Israélites, mais qui, dans le sens interne, traitent du Seigneur et des choses appartenant au Seigneur. Comme la Guerre, dans la Parole ainsi que dans les Livres de l'Ancienne Eglise, signifiait la Guerre spirituelle, de même toutes les armes, telles que l'Épée, la Lance, le Bouclier, l'Écu, les Traits, les Flèches et l'Arc, signifiaient spécialement les choses qui appartiennent à la Guerre prise dans le sens spirituel ; il sera dit ailleurs, par la Divine Miséricorde du Seigneur, ce que signifie spécialement chacune de ces armes ; ici, il va être parlé de ce qui concerne l'arc, en ce qu'il signifie la doctrine du vrai, et cela, en raison des traits, flèches ou javelots, qui sont les doctrinaux d'après lesquels et avec lesquels combattent ceux surtout qui sont spirituels et qui, à cause de cela, furent jadis appelés Tireurs d'arc : que l'Arc signifie la Doctrine du vrai, c'est ce dont on peut se convaincre par ces passages ; dans Ésaïe :

« Les traits de Jéhovah (sont) aigus, et tous ses Arcs tendus ; les sabots de ses chevaux sont réputés comme le roc, et ses roues comme la tempête. » - Ésaïe 5:28.

Là, il s'agit des vrais de la doctrine ; les traits sont les vrais spirituels, l'arc la doctrine, les sabots des chevaux les vrais naturels ; les roues leur doctrine ; et comme ces choses ont de telles significations, elles sont attribuées à Jéhovah, auquel elles ne peuvent l'être que dans un sens spirituel, autrement ces expressions seraient vaines et non convenables.

Dans Jérémie :

« Le Seigneur a tendu son Arc comme un ennemi, il a affermi sa droite comme celui qui attaque, et il a tué tout ce qui était désirable à l'œil dans la tente de la fille de Sion, il a répandu comme un feu sa colère. » - Lamentations 2:4.

L'Arc est la doctrine du vrai, laquelle se montre à ceux qui sont dans les faux comme quelque chose d'ennemi et d'hostile ; aucun autre arc ne peut se dire du Seigneur.

Dans Habacuc :

« Jéhovah, tu montes sur tes chevaux, tes chars (sont) le salut ; ton Arc sera mis entièrement à nu. » - Lamentations 3:8-9 ;

Dans ce passage l'arc est aussi la doctrine du bien et du vrai.

Dans Moïse :

« Ils l'aigriront et ils lanceront des traits, et ils auront de la haine contre lui les Archers ; il s'assiéra sur la fermeté de son Arc, et les bras de ses mains seront fortifiés par les mains du puissant de Jacob ; de là (il sera) le Pasteur, la Pierre d'Israël. » - Genèse 49:23-24.

Là, il s'agit de Joseph ; l'Arc est la doctrine du bien et du vrai.

Dans Jean :

« Je vis, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus avait un Arc ; on lui donna une couronne. » - Apocalypse 6:2.

Le cheval blanc est la sagesse, et celui qui était dessus est la Parole, ainsi qu'il est clairement dit au Chapitre 19 : Vers. 13, où il s'agit de nouveau du cheval blanc ; et comme celui qui était dessus est la Parole, il est évident que l'Arc est la doctrine du vrai, Dans Ésaïe :

« Qui a de l'orient excité la justice ? Il l'a appelé à sa suite ; il a placé devant Lui les nations ; et l'a fait dominer sur les rois ; il (les) a livrés comme de la poussière à son épée, comme de la paille agitée à son Arc. » - Ésaïe 41:2.

Là, il s'agit du Seigneur ; l'épée est le vrai, l'arc est la doctrine qui procède du Seigneur.

Dans le Même :

« Je poserai en eux un signe, et j'enverrai des réchappes d'entre eux vers les nations de Tharschisch, de Pul et de Lud, qui tirent de l'arc, de Thubal et de Javan. » - Ésaïe 66:19.

Ceux qui tirent de l'arc sont ceux qui enseignent la doctrine ; on a vu ce qui est signifié par Tharschisch, numéro 1156 ; par Lud, numéros 1195, 1231 ; par Thubal, numéro 1151 ; par Javan, numéro 1152, 1153, 1155.

Dans Jérémie :

« A la voix du cavalier et du tireur d'arc, toute la ville a fui ; ils sont entrés dans les nuées, et ils sont montés dans les rochers ; toute la ville a été abandonnée. » - Jérémie 4:29.

Le cavalier signifie ceux qui disent le vrai, l'arc est la doctrine du vrai que fuient ou craignent ceux qui sont dans les faux.

Dans le Même :

« Rangez l'armée contre Babel, tout à l'entour ; vous tous qui tendez l'arc, tirez contre elle, n'épargnez pas les traits, parce qu'elle a péché contre Jéhovah. » - Jérémie 50:44, Jérémie 51:2-3.

Là, ceux qui tirent et qui tendent l'arc sont ceux qui disent et qui enseignent la doctrine du vrai.

Dans Zacharie :

« Je retrancherai le Char d'Ephraïm, et le cheval de Jérusalem ; et l'Arc de guerre sera retranché ; et il parlera de paix aux nations. » - .

Ephraïm, c'est l'entendement du vrai de l'Église ; l'arc, c'est la doctrine. Dans Samuel :

« David prononça une lamentation sur Saül et sur Jonathan son fils ; et il l'intitula : Enseignement aux fils de Juda pour l'arc. » - 2 Samuel 1:17-18.

Là, il s'agit, non de l'arc, mais des doctrinaux de la foi.

Dans Ézéchiel :

« Parole du Seigneur Jéhovih : c'est le jour dont j'ai parlé ; et les habitants des villes d'Israël sortiront, et ils embraseront et brûleront les armes, et l'écu, et le bouclier, et l'Arc, et les traits, et le bâton de main et la lance, et ils y embraseront le feu sept ans. » - Ézéchiel 39:9.

Les armes, nommées dans ce passage, sont toutes des armes de la guerre spirituelle ; l'arc avec les traits, c'est la doctrine et ses vrais.

Dans l'autre vie, les vrais mêmes séparés d'avec les biens paraissent comme des traits, quand ils sont représentés à la vue. De même que l'Arc signifie la doctrine du vrai, de même il signifie dans le sens opposé la doctrine du faux : les expressions de ce genre, dans la Parole, ont pour la plupart un sens opposé, comme il a été dit et montré très souvent ;

Par exemple, dans Jérémie :

« Voici, un peuple vient de la terre du Septentrion, et une grande nation sera excitée des confins de la terre ; ils saisissent l'Arc et la lance ; cette (nation est) cruelle, et ils n'auront point de compassion ; leur voix sera tumultueuse comme la mer, ils seront montés sur des chevaux, équipés comme un homme de guerre, contre toi, fille de Sion. » - Jérémie 6:22-23 ; dans ce passage l'arc est pris pour la doctrine du faux.

Dans le Même :

« Voici, un peuple vient du septentrion, et une grande nation et plusieurs rois seront excités des confins de la terre ; ils tiennent l'Arc et la lance, ils (sont) cruels, et ils n'ont point de compassion. » - Jérémie 50:41-42.

Même signification.

Dans le Même :

« Ils tendent leur langue, leur Arc (pour) le mensonge, et non pour la vérité ; ils prévalent dans la terre, » parce qu'ils s'en sont allés d'un mal dans un mal, et ils ne M'ont point connu. » - Jérémie 9:1, 2.

Que l'arc soit la doctrine du faux, ou le voit clairement, car il est dit qu'ils tendent la langue, que leur arc est pour le mensonge et non pour la vérité.

Dans le Même :

« Ainsi a dit Jéhovah Zebaoth : voici, Moi je vais briser l'Arc et d'Elam, le principe de sa force. » - Jérémie 49:35.

Dans David :

« Allez, voyez les œuvres de Jéhovah, qui met des solitudes en la terre, faisant cesser les guerres jusqu'à l'extrémité de la terre ; il brise l'Arc, il coupe la lance, il brûle les chariots au feu.

Psaumes 46:9-10.

Dans le Même :

« En Juda Dieu est connu, en Israël son Nom (est) grand ; et en Schalem sera son tabernacle, et son habitacle en Sion ; là il a brisé les traits enflammés de l'Arc, le bouclier, et l'épée, et la guerre. » - Psaumes 76:2-3, 4.

Dans le Même :

« Voici, les impies tendent l'Arc, ils préparent leurs flèches sur la corde pour (les) lancer dans les ténèbres contre ceux qui ont le cœur droit. » - Psaumes 11:2.

Ici, l'arc et les flèches sont évidemment pris pour les doctrinaux du faux.

  
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Arcana Coelestia # 6534

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6534. 'And horsemen' means intellectual concepts. This is clear from the meaning of 'horsemen' as things connected with the understanding; for 'a horse' means the power of understanding, 2760-2761, 3217, 5321, 6125. The meaning of 'horsemen' as things connected with the understanding becomes clear in addition from the following places: In Moses,

Jehovah alone led him; He caused him to ride over the heights of the land. Deuteronomy 32:12, 17.

This refers to the Ancient Church. 'Causing to ride over the heights of the land' stands for endowing with superior understanding.

[2] In David,

In your majesty 1 climb into [your chariot], and ride on the word of truth and meekness and righteousness, and your right arm will teach you marvellous things. Psalms 45:4.

This refers to the Lord. 'Riding on the word of truth' stands for having a genuine understanding of truth. In the same author,

Sing to God, praise His name; exalt Him who rides on the clouds by His name Jah. Psalms 68:4.

This too refers to the Lord. 'The clouds' stands for the literal sense of the Word, preface to Genesis 18, and 4060, 4391, 5922, 6343 (end); 'riding on them' stands for being in command of the internal sense, in which truth resides with all the intelligence and wisdom it can bring.

[3] In Zechariah,

On that day I will strike every horse with panic, and its rider with madness; and on the house of Judah I will open My eye. But every horse of the peoples I will strike with blindness. Zechariah 12:4.

'Horse' stands for the power of understanding, and 'rider' or 'horseman' for the intellect. Does anyone not see that 'horse' here does not mean a horse, or that 'rider' does not mean rider, but that something else such as can be struck with panic and madness, and also with blindness, is meant? That something else, it is evident, is the understanding or intellect.

[4] By 'horses and horsemen' intellectual concepts are meant, and in the contrary sense reasonings and consequent falsities, as may be seen in John,

I saw, and behold, a white horse, and he who sat on it had a bow; to him a crown was given; he went out conquering. Then there came out another horse, fiery-red; and it was granted to him who sat on it that he should take peace away from the earth, and that men should slay one another. Therefore to him was given a great sword. I saw, and behold, a black horse, and he who sat on it held a balance in his hand. I saw therefore, and behold, a pale horse and he who sat on it, whose name was death. Revelation 6:2, 4-5, 8.

Here, as is evident from the details of the description, the horses and those seated on them mean things connected with an understanding consisting of truth, and in the contrary sense an understanding consisting of falsity. 'The white horse and he who sat on it' stands for an understanding consisting of truth gained from the Word; the one seated on the white horse is, as explicitly stated in Revelation 19:11, 13, 16, the Lord as to the Word. 'The fiery-red horse and he who sat on it' stands for reasonings resulting from desires for evil, which do violence to truths from the Word. 'The black horse and he who sat on it' stands for a destroyed ability to understand the truth, while 'the pale horse and he who sat on it' stands for damnation resulting from such destruction.

[5] 'Horses and horsemen' in the contrary sense stands for a perverted understanding and the falsities it produces, in Ezekiel also,

Oholah committed whoredom under Me and doted on her lovers - governors and leaders, all of them desirable young men, horsemen riding on horses. Her sister Oholibah was in love with the sons of Asshur - governors and leaders, her neighbours, clothed in perfect adornment, horsemen riding on horses, all of them desirable young men. Ezekiel 23:5-6, 12.

'Oholah' stands for the perverted spiritual Church, which is Samaria, and 'Oholibah' for the perverted celestial Church, which is Jerusalem; for the Israelites who belonged to Samaria represented the spiritual Church, but the Jews who belonged to Jerusalem represented the celestial Church. 'The Assyrians' and 'the sons of Asshur' stand for reasoning against the truths of faith, 1186, 'horsemen riding on horses' for a perverted understanding, from which falsities are produced.

[6] In Habakkuk,

I am rousing the Chaldeans, a bitter and headstrong nation, marching into the breadth of the earth, to inherit habitations that are not its own Its horses are swifter than leopards, sharper than the evening wolves, so that its horsemen spread out, and therefore its horsemen come from afar. Habakkuk 1:6, 8.

'The Chaldeans' stands for those governed by falsities, though to outward appearances they are governed by truths; thus 'the Chaldeans' stands for the profanation of truth, whereas 'Babel' stands for the profanation of good, 1182, 1368. 'Marching into the breadth of the earth' stands for destroying truths - 'the breadth of the earth' meaning truth, see 3433, 3434, 4482. From this it is evident that 'the horsemen who spread out and who arrive from afar' are things connected with a perverted understanding, which are therefore falsities.

Poznámky pod čarou:

1. literally, honour

  
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Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.