Bible

 

Jérémie 51:55

Studie

       

55 Parce que l'Eternel s'en va détruire Babylone, et il abolira du milieu d'elle la voix magnifique, et leurs flots bruiront comme de grosses eaux, l'éclat de leur bruit retentira.

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Arcanes Célestes # 5354

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5354. Et le nom du second il appela Ephraïm, signifie le nouvel, intellectuel dans le naturel, et sa qualité : on le voit par la signification du Nom et d'appeler le nom, en ce que c'est la qualité, numéro 144, 145, 1754, 1896, 2009, 2724, 3006, 3421 ; et par la représentation d'Ephraïm, en ce qu'il est l'intellectuel dans le naturel, ainsi qu'il va être montré : il faut dire d'abord ce que c'est que le nouvel Intellectuel et ce que c'est que le nouveau Volontaire, qui sont signifiés par Éphraïm et par Ménascheh.

Dans l'Église, il est vrai, l'on sait que l'homme doit être engendré de nouveau, c'est-à-dire, être régénéré, pour qu'il puisse entrer dans le Royaume de Dieu ; on le sait, parce que le Seigneur l'a dit en termes très-clairs dans Jean 3:3, 5 ; mais toujours est-il qu'il en est peu qui sachent ce que c'est qu'être engendré de nouveau, et cela, parce qu'il en est peu qui sachent ce que c'est que le bien et le mal ; si l'on ne sait pas ce que c'est que le bien et le mal, c'est parce qu'on ne sait pas ce que c'est que la charité à l'égard du prochain ; si on le savait, on saurait aussi ce que c'est que le bien, et d'après le bien ce que c'est que le mal, car tout ce qui vient de la charité réelle à l'égard du prochain est le bien : mais dans ce bien, personne n'y peut être par soi-même, car c'est le céleste même qui influe du Seigneur ; ce céleste influe continuellement, mais les maux et les faux s'opposent à ce qu'il puisse être reçu ; afin donc qu'il soit reçu, il est nécessaire que l'homme éloigne les maux, et autant que possible aussi les faux, et qu'il se dispose ainsi à recevoir l'influx ; quand, après l'éloignement des maux, l'homme reçoit l'influx, il reçoit la nouvelle volonté et le nouvel intellectuel ; d'après la nouvelle volonté il sent du plaisir en faisant du bien au prochain sans aucune fin pour lui-même, et d'après le nouvel intellectuel il éprouve du plaisir en apprenant ce que c'est que le bien et le vrai à cause du bien et du vrai et à cause de la vie ; comme ce nouvel intellectuel et ce nouveau volontaire existent par l'influx procédant du Seigneur, c'est pour cela que celui qui a été régénéré reconnaît et croît que le bien et le vrai, dont il est affecté, viennent non pas de lui mais du Seigneur, et que tout ce qui vient de l'homme ou du propre n'est que mal ; d'après ces explications, on voit ce que c'est qu'être engendré de nouveau, et ce que c'est que le nouveau volontaire et le nouvel intellectuel ; mais la régénération, par laquelle il y a un nouvel intellectuel et un nouveau volontaire, ne s'opère pas en un moment, elle s'opère depuis la première enfance jusqu'au dernier instant de la vie, et ensuite dans l'autre vie éternellement, et cela par des Moyens Divins, innombrables et ineffables ; car l'homme par lui-même n'est que mal, ce mal s'exhale continuellement comme d'une fournaise, et s'efforce continuellement d'étouffer le bien naissant ; pour éloigner un tel mal et enraciner le bien en sa place, il ne faut rien moins que tout le cours de la vie, et des Divins Moyens qui sont innombrables et ineffables ; à peine connaît-on aujourd'hui quelques-uns de ces moyens, et cela parce que l'homme ne se laisse pas régénérer, et ne croit pas que la régénération soit quelque chose, parce qu'il ne croit pas à la vie après la mort ; la progression de la régénération, qui contient des choses ineffables, fait quant à la plus grande partie la sagesse Angélique, et est telle, qu'elle ne peut être pleinement épuisée par aucun Ange dans toute l'éternité ; de là vient que, dans le sens interne de la Parole, il en est principalement question. Qu'Éphraïm soit le nouvel Intellectuel dans le naturel, on le voit clairement par un grand nombre de passages de la Parole, surtout dans le Prophète Osée, qui parle beaucoup d'Éphraïm, on y lit :

« Moi, je connais Éphraïm, et Israël ne M'est point caché ; que tu as entièrement commis scortation, Éphraïm, et qu'Israël s'est souillé. Israël et Ephraïm tomberont par leur iniquité, Jehudah aussi tombera avec eux. Ephraïm sera réduit en solitude au jour de la correction. Et Moi, (je serai) comme la teigne à Ephraïm, et comme la vermoulure à la maison de Jehudah. Et Ephraïm a vu sa maladie, et Jehudah sa blessure, et Ephraïm s'en est allé vers l'Assyrien, et il a envoyé vers le roi Jareb, et celui-ci n'a pas pu vous guérir. » Jean 5:3, 5, 9, 12, 13 : encore dans le Même :

« Quand j'ai guéri Israël, alors a été dévoilée l'iniquité d'Ephraïm, et les maux de Samarie, parce qu'ils ont fait le mensonge ; et le voleur vient, la troupe se répand au dehors. Et Éphraïm a été comme une Colombe stupide, sans cœur ; l'Egypte ils ont appelé, en Assyrie ils sont allés ; quand ils iront, j'étendrai sur eux mon filet, » Jean 7:1, 11, 12, , [Il manque du texte ici], Jean 8:8, 9.

« Israël, ils n'habiteront point dans la terre de Jéhovah, et Ephraïm retournera en Egypte, et en Assyrie l'impur ils mangeront. » Jean 9:3.

« Ils m'ont environné de mensonge, (ceux d') Ephraïm, et de fraude, (ceux de) la maison d'Israël ; et Jehudah encore domine avec Dieu et avec les saints (il est) fidèle : Ephraïm se repaît de vent, et il poursuit le vent d'Orient, chaque jour le mensonge et la vastation il multiplie, et alliance avec l'Assyrien ils traitent, et l'huile en Egypte est portée. » Jean 12:1, 2 ; il est en outre parlé d'Éphraïm plusieurs fois ailleurs dans le Même ; comme Chapitre Jean 4:16, 17, Jean 5:3, 5, 9, 11, 12, Jean 7:8, Jean 9:8, 11, 15, Jean 10:6, , Jean 12:9, Jean 13:1, Jean 14:9.

Dans tous ces passages par Éphraïm il est entendu l'intellectuel de l'Église, par Israël le spirituel de l'Église, et par Jehudah le céleste de l'Eglise ; et comme l'intellectuel de l'Église est signifié par Éphraïm, c'est pour cela qu'il est souvent dit d'Ephraïm qu'il s'en va en Egypte et en Assyrie, car l'Egypte signifie les scientifiques, et l'Assyrie les rationnels qui proviennent des scientifiques ; les uns et les autres se disent de l'intellectuel ; que l'Egypte soit le scientifique, on le voit, numéro 1164, 1165, 1186, 1462, 2588, 3325, 4749, 4964, 4966, et qu'Aschur ou l'Assyrie soit la raison et le raisonnement, on le voit, numéro 119, 1186. Pareillement, dans les passages qui suivent, l'Intellectuel de l'Église est signifié par Éphraïm ; dans Zacharie :

« Réjouis-toi avec transport, fille de Sion ! éclate en cris d'allégresse, fille de Jérusalem ; voici, ton roi vient à toi : je retrancherai le char d'Ephraïm, et le cheval de Jérusalem : et je retrancherai l'arc de guerre ; au contraire, il parlera de paix aux nations : et sa domination sera depuis la mer jusqu'à la mer, et depuis le fleuve jusqu'aux extrémités de la terre. Je tendrai pour moi Jehudah, d'arcs je remplirai Ephraïm, et j'exciterai tes fils, Sion, contre tes fils, Javan. » Zacharie 9:9-10, 13.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur, et de l'Eglise des nations ; retrancher le char d'Ephraïm et le cheval de Jérusalem, c'est tout intellectuel de l'Église ; remplir d'arcs Ephraïm, c'est donner un nouvel intellectuel ; que le char soit le doctrinal, on le voit, numéro 5321 ; le cheval l'intellectuel, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 5321 ; et l'arc aussi le doctrinal, numéro 2685, 2686, 2709 ; en effet, le doctrinal dépend de l'intellectuel, car de même que l'on comprend, de même l'on croit ; l'entendement du doctrinal fait la qualité de la foi : de là encore les fils d'Éphraïm sont nommés tireurs d'arc dans David :

« Les fils d'Ephraïm armés, tireurs d'arc, se sont détournés au jour du combat. » Psaumes 78:9.

Dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, prends-toi un bois, et écris dessus : A Jehudah et aux fils d'Israël ses compagnons ; ensuite prends un (autre) bois, et écris dessus : A Joseph, bois d'Éphraïm et de toute la maison d'Israël ses compagnons ; puis joins-les l'un avec l'autre pour toi en un seul bois, en sorte que soient un les deux dans ma main ; voici, je vais prendre le bois de Joseph, qui (est) dans les mains d'Ephraïm et des tribus d'Israël ses compagnons, et j'ajouterai ceux qui (sont) sur lui avec le bois de Jehudah, et j'en ferai un seul bois, afin qu'ils soient un dans ma main. » Ézéchiel 37:16-17, 19.

Là aussi par Jehudah est entendu le céleste de l'Église, par Israël le spirituel de l'Église, et par Éphraïm l'intellectuel de cette même Église ; qu'ils doivent faire un par le bien de la charité, cela est signifié en ce que des deux il sera fait un seul bois ; que le bois soit le bien qui appartient à la charité et par suite aux œuvres, on le voit, numéro 1110, 2784, 2812, 3720, 4943.

Dans Jérémie :

« Il est un jour, où les gardes crieront de la montagne d'Éphraïm : Levez-vous, montons à Sion vers Jéhovah notre Dieu ; je serai à Israël pour père, et Ephraïm (sera) mon premier-né, lui. » Jérémie 31:6, 9.

Dans le Même :

« Entendant j'ai entendu Ephraïm qui se plaignait : Tu m'as châtié, et j'ai été châtié, comme un veau non accoutumé : convertis-moi afin que je sois converti ; n'est-il pas un fils précieux pour Moi, Éphraïm ? n'est-il pas un enfant de délices ? car après que j'aurai parlé contre lui, me souvenant je me souviendrai de lui de nouveau. » Jérémie 31:18, 20.

Dans le Même :

« Je l'amènerai Israël vers sa demeure, pour qu'il paisse en Carmel et en Baschan, et qu'en la montagne d'Éphraïm et en Giléad soit rassasiée son âme. » Jérémie 50:19.

Dans Ésaïe :

« Malheur à la couronne d'orgueil, aux ivrognes d'Éphraïm, et à la fleur qui tombe, et à la gloire de son ornement, qui (est) sur la tête de la vallée des engraissés, troublés par le vin ! » Ésaïe 28:1 ; dans ces passages aussi Éphraïm signifie l'intellectuel de l'Église ; l'intellectuel de l'Église est l'entendement chez les hommes de l'Église au sujet des vrais et des biens, c'est-à-dire, au sujet des doctrinaux de la foi et de la charité, par conséquent la notion, la conception ou l'idée qu'ils en ont ; le vrai lui-même est le spirituel de l'Église, et le bien en est le céleste, mais le vrai et le bien sont entendus chez l'un autrement que chez l'autre ; tel est donc l'entendement du vrai, tel est le vrai chez chacun ; il en est de même de l'entendement du bien. Par l'intellectuel, qui est Ephraïm, on peut savoir ce que c'est que le volontaire de l'Église, qui est signifié par Ménascheh ; il en est du volontaire de l'Église comme de son intellectuel, à savoir, qu'il varie chez chacun : Ménascheh signifie ce volontaire dans Ésaïe :

« Dans l'emportement de Jéhovah Sébaoth a été obscurcie la terre, et est devenu le peuple comme un aliment du feu, l'homme son frère n'épargnera point ; l'homme la chair de son bras mangera, Ménascheh Éphraïm, et Éphraïm Ménascheh, eux ensemble contre Jehudah. » Ésaïe 9:18-19, 20 ; l'homme mangera la chair de son bras, Ménascheh Ephraïm, et Ephraïm Ménascheh, c'est-à-dire que le vouloir de l'homme de l'Église sera contre son comprendre, et son comprendre contre son vouloir.

Dans David :

« Dieu a parlé par sa sainteté, je me réjouirai, je partagerai Schéchem, et la vallée de Succoth je mesurerai ; à Moi Giléad, et à Moi Ménascheh, et Éphraïm la force de ma tête. » Psaumes 60:8, 9.

Dans le Même :

« Pasteur d'Israël, prête l'oreille, (toi) qui conduis comme un troupeau Joseph, (toi) qui es assis sur les Chérubins, resplendis avec éclat ! devant Éphraïm, et Benjamin, et Ménascheh, suscite ta puissance. » Psaumes 80:2, 3.

Là aussi Ephraïm est pour l'Intellectuel de l'Église, et Ménascheh pour le Volontaire de l'Église : la même chose est encore évidente d'après la bénédiction donnée à Éphraïm et à Ménascheh par Jacob avant sa mort, Genèse 48 ; et aussi en ce que Jacob a reçu Éphraïm à la place de Ruben, et Ménascheh à la place de Schiméon, ibid. Vers. 3, 5 ; car Ruben a représenté l'intellectuel de l'Église, ou la foi par l'entendement et par la doctrine, numéro 3861, 3866, et Schiméon la foi par l'acte, ou l'obéissance et la volonté de faire le vrai, volonté d'après laquelle et par laquelle existe la charité, par conséquent le vrai en acte qui est le bien du nouveau volontaire, numéro 3869, 3870, 3871, 3872. Si Jacob, alors Israël, a béni Éphraïm de préférence à Ménascheh, en posant sa main droite sur Éphraïm et sa main gauche sur Ménascheh, ibid. Vers. 13 à 20, la cause a été la même que lorsque Jacob attira à lui le droit d'aînesse d'Esaü ; et la même que, lorsque des deux fils, Pérès et Zérach, que Jehudah eut de Thamar, le premier-né qui était Zérach sortit néanmoins après Pérès, Genèse 38:28-29, 30 ; cette cause, c'était que le vrai de la foi, qui appartient à l'intellectuel, est en apparence au premier rang quand l'homme est régénéré, et que le bien de la charité, qui appartient au volontaire, est en apparence au second rang, lorsque cependant le bien est en actualité au premier rang, et d'une manière manifeste quand l'homme a été régénéré ; voir sur ce sujet, numéro 3324, 3539, 3548, 3556, 3563, 3570, 3576, 3603, 3701, 4243, 4244, 4247, 4337, 4925, 4926, 4928, 4930, 4977.

  
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Arcanes Célestes # 3324

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3324. Jacob dit, signifie la doctrine du vrai : on le voit par la représentation de Jacob, en ce qu'il est la doctrine du vrai du naturel, numéro 3305, ou, ce qui est la même chose, ceux qui sont dans la doctrine du vrai. Dans ces Versets, jusqu'à la fin de ce Chapitre, il s'agit du droit de priorité, s'il appartient au vrai ou s'il appartient au bien, ou, ce qui est de même, s'il appartient à la doctrine du vrai ou à la vie du bien, ou, ce qui est encore de même, s'il appartient à la foi en tant qu'elle est le vrai de la doctrine, ou à la charité en tant qu'elle est le bien de la vie ; quand l'homme conclut d'après la perception naturelle, il croit que la foi en tant qu'elle est le vrai de la doctrine a la priorité sur la charité en tant que celle-ci est le bien de la vie, parce qu'il perçoit comment entre le vrai qui appartient à la doctrine, et ne perçoit pas comment entre le bien qui appartient à la vie ; car le vrai entre par la voie externe, savoir, par la voie sensuelle, et le bien entre par la voie interne ; puis, parce que le vrai enseignant ce que c'est que le bien, il ne peut savoir autre chose, sinon que le vrai est antérieur au bien ; et aussi, parce que la réformation de l'homme se fait par le vrai, et même selon le vrai, jusqu'au point que l'homme est perfectionné quant au bien en proportion de !a quantité de vrai qui peut être conjointe au bien, que conséquemment le bien est perfectionné par le vrai ; et de plus, parce que l'homme peut être dans le vrai et penser et parler, d'après le vrai, et cela avec un zèle apparent, quoiqu'il ne soit pas eu même temps dans le bien ; et il peut même être d'après le vrai dans la confiance du salut : ces choses et plusieurs autres font que l'homme, quand il juge d'après l'homme sensuel et naturel, s'imagine que le vrai qui appartient à la foi est antérieur au bien qui appartient à la charité ; mais toutes ces choses sont des raisonnements qui proviennent d'illusions, parce qu'il semble ainsi devant l'homme sensuel et naturel : le Bien même qui appartient à la vie est antérieur ; le bien qui appartient à la vie est l'humus infinie dans laquelle doivent être semés les vrais et tel est l'humus, telle est la réception des semences, c'est-à-dire, des vrais de la foi ; à la vérité, les vrais peuvent être auparavant serrés dans la mémoire, comme les semences dans un coffre, ou comme chez les oisillons dans leur gésier ; mais ils ne deviennent point propres à l'homme, si l'humus n'a point été préparé ; et tel est humus, c'est-à-dire, tel est le bien, telle est la germination et la fructification des semences : mais ou peut voir ce qui a déjà été exposé plusieurs fois sur ce sujet ; il va en être fait une récapitulation, afin que par là on sache ce que c'est que le bien et ce que c'est que le vrai, et que la priorité est au bien et non au vrai ; voici cette récapitulation : Pourquoi n'a-t-on pas entre le bien et le vrai d'idée distincte, numéro 2507. Le bien influe par une voie interne inconnue à l'homme, tandis que le vrai est acquis par une voie externe connue à l'homme, numéros 3030, 3098. Les vrais sont les vases récipients du bien, numéros 1496, 1832, 1900, 2063, 2261, 2269, 3068, 3318. Le Bien reconnaît son vrai, auquel il est conjoint, numéros 3101, 3102, 3179 : la plus exacte surveillance et les plus grandes précautions sont employées pour que le faux ne soit pas conjoint au bien, ni le vrai au mal, numéros 3033, 3101, 3102. Le bien se façonne le vrai auquel il se conjoint, parce qu'il ne reconnaît pour vrai que ce qui concorde, numéro 3161. Le vrai n'est autre chose que ce qui procède du bien, numéro 2434. Le vrai est la forme du bien, numéro 3049. Le vrai a en soi l'image du bien, et dans le bien sa propre effigie d'après laquelle il agit, numéro 3180. La semence, qui est le vrai, prend racine dans le bien qui appartient à la charité, numéro 880. La foi ne peut jamais exister que dans sa vie, c'est-à-dire, dans l'amour et dans la charité, numéros 379, 389, 654, 724, 1608, 2343, 2349. C'est par l'amour et par la charité qu'on peut regarder les vrais qui appartiennent aux doctrinaux de la foi, et non vice versa, numéro 2454 : regarder par la foi, et non par l'amour et la charité, c'est regarder derrière soi, c'est se retourner en arrière, numéro 2454. Le vrai est vivifié selon le bien de chacun, ainsi selon l'état d'innocence et de charité chez l'homme, numéro 1776, 3111. Les vrais de la foi ne peuvent être reçus que par ceux qui sont dans le bien, numéros 2343, 2349. Ceux qui ne sont dans aucune charité ne peuvent reconnaître le Seigneur, ni par conséquent rien du vrai de la foi ; s'ils le professent, c'est une sorte d'externe sans interne, ou c'est par hypocrisie, numéro 2354. Il n'y a absolument aucune foi là où il n'y a point de charité, numéros 654, 1162, 1176, 2429. La sagesse, l'intelligence et la science sont les fils de la charité, numéro 1226. Les Anges, parce qu'ils sont dans l'amour, sont dans l'intelligence et dans la sagesse, numéros 2500, 2572. La vie Angélique consiste dans les biens de la charité, et les Anges sont les formes de la charité, numéros 454, 553. L'amour pour le Seigneur est la ressemblance du Seigneur, et la charité envers le prochain est l'image du Seigneur, numéro 1013. Les Anges perçoivent par l'amour pour le Seigneur tout ce qui appartient à la foi, numéro 202. Rien ne vit, que l'amour et l'affection, numéro 1589. Ceux qui ont l'amour mutuel ou la charité ont la vie du Seigneur, numéros 1799, 1803. L'amour pour le Seigneur et envers le prochain est le ciel même, numéros 1802, 1824, 2057, 2130, 2131. La présence du Seigneur est selon l'état de l'amour et de la charité, numéro 904. Tous les préceptes du Décalogue et toutes les choses de la foi sont dans la charité, numéros 1121,

  
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