Bible

 

Jérémie 51:55

Studie

       

55 Parce que l'Eternel s'en va détruire Babylone, et il abolira du milieu d'elle la voix magnifique, et leurs flots bruiront comme de grosses eaux, l'éclat de leur bruit retentira.

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Arcanes Célestes # 1154

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1154. Aschkenas, Riphath et Thogarmah furent autant de nations chez lesquelles exista un tel culte, et par lesquelles sont signifiés autant de points de doctrine, qui furent des rites dérivés du culte externe chez Gomer : c'est ce qu'on voit dans les Prophètes où les mêmes nations sont aussi nommées, et partout elles signifient les points de doctrine ou les rites, dans l'un et l'autre sens, comme d'ordinaire, tantôt dans le sens pur, tantôt dans l'opposé. Il est parlé d'Aschkenas dans Jérémie :

« Levez l'étendard sur la » terre ; sonnez de la trompette parmi les nations ; poussez par consécration les nations contre elle ; faites entendre contre elle les royaumes, Ararat, Minni et Aschkenas. » - Jérémie 51:27.

Il s’agit là de la destruction de Babel ; Aschkenas est son culte idolâtrique ou le culte externe séparé de l'interne, culte qui détruit Babel ; Aschkenas y représente spécialement les faux points de doctrine, ainsi il est pris dans le sens opposé. Il est question de Thogarmah, dans Ézéchiel :

« Javan, Thubal et Meschech, voilà tes commerçants en fait d'âme d'homme ; et ils ont donné des vases

« d’airain pour ton négoce. De Beththogarmah on a donné des chevaux, et des cavaliers, et les mulets pour les subsides. » - Ézéchiel 27:13-14.

Il s’agit là de Tyr, par laquelle ont été représentés ceux qui ont possédé les connaissances des choses célestes et spirituelles ; Javan, Thubal et Meschech sont, comme ci-dessus, différents rites représentatifs ou correspondants ; il en est de même de Beththogarmah ; les rites externes représentés par ceux-là concernent les célestes, mais le rite représenté par celui-ci ou par Beththogarmah concerne les spirituels, ainsi qu'il résulte de la signification des choses avec lesquelles s'est fait le commerce ; Beththogarmah est pris dans le sens pur.

Dans le Même : Gomer et

« tous ses bataillons, Beththogarmah les côtés du septentrion et » tous ses bataillons. » - , ,

  
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Arcanes Célestes # 9298

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9298. Tu ne sacrifieras point sur du fermenté le sang de mon sacrifice, signifie que le culte du Seigneur d'après les vrais de l'Eglise ne doit point être mêlé avec les faux d'après le mal : on le voit par la signification de sacrifier et du sacrifice, en ce que c'est le culte du Seigneur, numéros 922, 923, 2180, 2805, 2807, 2830, 3519, 6905, 8680, 8936 ; par la signification du fermenté, en ce que c'est le falsifié et le faux d'après le mal, numéros 2342, 7906, 8051, 8058 ; et par la signification du sang, en ce que c'est le vrai d'après le bien, ainsi le vrai de l'Eglise, numéros 4735, 6978, 7317, 7326, 7846, 7850, 7877, 9127 ; de là il est évident que par « tu ne sacrifieras point sur du fermenté le sang de mon sacrifice, » il est signifié que le culte du Seigneur d'après les vrais de l'Église ne doit point être mêlé avec les faux d'après le mal : ce que c'est que le faux d'après le mal, et le faux qui ne provient pas du mal, on le voit, numéros 1679, 2408, 4729, 6359, 7272, 8298, 9258. Si les vrais d'après le bien, qui sont les vrais de l'Église, ne doivent pas être mêlés avec les faux d'après le mal, c'est parce qu'ils ne concordent nullement, car ils sont contraires ; de là un conflit, d'après lequel ou le bien périra, ou le mal sera dissipé, car le bien vient du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur par le ciel, et le mal vient de l'enfer : à la vérité, il y a des vrais chez les méchants, et il y a aussi des faux chez les bons, mais les vrais chez les méchants ne sont point mêlés avec les faux d'après le mal chez eux, tant que ces vrais sont seulement dans la mémoire et servent de moyens pour le mal, car ils sont alors sans vie ; mais si les vrais sont falsifiés pour favoriser le mal, ce qui a lieu aussi par une interprétation à contre sens, alors ils sont mêlés aux faux, de là résulte la profanation du vrai ; voir quelle est cette profanation, numéros 1008, 1010, 1059, 1327, 1328, 2051, 2426, 3398, 3399, 3402, 3489, 4601, 6348, 6959, 6960, 6963, 6971, 8394, 8943, 9188. Qu'il ait été défendu de sacrifier sur du fermenté, cela est évident d'après cette loi sur la minchah, qui était offerte sur l'autel en même temps que le sacrifice ; il en est parlé ainsi dans Moïse :

« Toute minchah, que vous apporterez à Jéhovah, ne sera point faite fermentée, car aucun levain, ni aucun miel ne sera dans une offrande en ignition à Jéhovah. » - Lévitique 2:11. ;

D'après cela, on voit que la profanation du vrai est signifiée par cette loi ; c'est aussi pour cela qu'il est dit le sang du sacrifice et non le sacrifice, car le sang est le vrai d'après le bien.

  
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