Bible

 

Jérémie 51:55

Studie

       

55 Parce que l'Eternel s'en va détruire Babylone, et il abolira du milieu d'elle la voix magnifique, et leurs flots bruiront comme de grosses eaux, l'éclat de leur bruit retentira.

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Arcanes Célestes # 10042

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10042. Et l'un des béliers lu prendras, signifie le bien de l'innocence dans l'homme interne : on le voit par la signification du bélier, en ce qu'il est le bien de l'innocence dans l'homme interne, ainsi qu'il va être montré. Comme dans ce Chapitre il s'agit de sacrifices et d'holocaustes de béliers et d'agneaux, il sera dit ce qu'ont signifié les animaux en général qui étaient offerts en sacrifices et en holocaustes : ces animaux étaient des Bœufs, des Taureaux, des Boucs, des Béliers, des Chèvres et des Chevreaux, des Agneaux, des Agnelles, et des Chevrettes de chèvres : celui qui ne sait pas ce que ces animaux signifient ne peut nullement savoir ce que signifient les Sacrifices et les Holocaustes faits avec chacune de ces espèces ; il faut qu'on sache que tous les animaux, qui sont dans les terres, signifient des choses qui sont chez l'homme, lesquelles se réfèrent en général aux affections qui appartiennent à sa volonté, et aux pensées qui appartiennent à son entendement, ainsi aux biens et aux vrais, car les biens appartiennent à la volonté, elles vrais appartiennent à l'entendement ; et comme elles se réfèrent aux biens et aux vrais, elles se réfèrent aussi à l'amour et à la foi, car toutes .les choses qui appartiennent à l'amour sont appelées biens, et toutes celles qui appartiennent à la foi sont appelées vrais. Si les animaux de divers genre signifient de telles choses, cela tire son origine des représentatifs dans l'autre vie ; là apparaissent des animaux de plusieurs genres et d'espèces innombrables ; ces animaux y sont des apparences tout-à-fait frappantes (ad vivum) correspondant aux affections et aux pensées qui sont chez les Esprits et chez les Anges : qu'il en soit ainsi, on peut môme le voir par les visions prophétiques rapportées çà et là dans la Parole ; en effet, toutes les choses qui ont été vues par les prophètes sont de celles qui apparaissent devant les anges dans le ciel : c'est de là qu'il est si souvent parlé de bêtes dans la Parole, et que cha- » que bête signifie quelque chose qui se réfère à des affections ou à des pensées qui sont chez l'homme ; l'homme, quant à son homme externe, n'est autre chose qu'un animal, mais il en est distingué par son homme interne, en ce que son homme interne et son homme externe peuvent être élevés vers le ciel et jusqu'à Dieu, et par suite recevoir la foi et l'amour ; de là vient que des bêtes ont été employées dans les sacrifices et dans les holocaustes : celui qui ne sait pas ces choses ne peut nullement savoir pourquoi il a été ordonné d'offrir tantôt des Taureaux, des Béliers, des Agneaux, tantôt des Bœufs, des Chèvres et des Agnelles, tantôt des Boucs, des Chevreaux et des Chevrettes de chèvres ; autrement, à quoi bon tout cela ? Que les bêtes dans la Parole signifient les biens et les maux chez l'homme, comme aussi les vrais et les faux, on le voit, numéros 142, 143, 246, 714, 715, 776, 1823, 2179, 2180, 2781, 3218, 3519, 5198, 7523, 7872, 9090 ; et que ce soit à cause de cela qu'elles ont été employées dans les sacrifices, on le voit, numéros 1823, 2180, 2805, 2807, 2830, [Il manque du texte ici], , 923, 2165, 6905, 8680, 8936 ; que l'autel a été le principal représentatif du Seigneur, et par conséquent du culte, numéros 2777, 2811, 8935, 8940, 9388, 9389, 9714, 9964 ; que les Anciens avant Éber n'ont rien connu des sacrifices, numéro 2180 ; que depuis Éber, ainsi chez la nation des Hébreux, et par suite chez les descendants de Jacob, les sacrifices ont été institués, et pourquoi, numéros 1128, 1343, 2180, 2818 ; que les Sacrifices ont été non pas commandés mais permis, numéro 2180. 2, [Il manque du texte ici], ; ; , ,Lévitique , , Lévitique 5:6, 10, 13, 16, 18, , 19, 15:30, , ;

Le pardon des péchés, l'expiation, la propitiation, et la rédemption, ne sont pas non plus autre chose que la purification des maux et des faux, l'implantation du bien et du vrai, et leur conjonction, ainsi la régénération, numéros 9076, 9452, 9453, 9454, 9937, 9938 ; tout procédé de la Régénération est aussi décrit par chacun des rites de chaque Sacrifice et de chaque Holocauste, et se manifeste quand les représentatifs sont développés par le sens interne, numéro 10022. (2 bis.) Les Sacrifices et les Holocaustes dans le sens suprême signifient la Glorification de l'Humain du Seigneur : c'est parce que tous les rites du culte institués chez la Nation Israélite et Juive regardaient uniquement le Seigneur ; ainsi Le regardaient principalement les Sacrifices et les Holocaustes qui en général représentaient le tout du culte, comme il a été montré ci-dessus ; la Régénération de l'homme ne vient pas non plus d'autre part que du Seigneur, numéros 9506, 9715, 9486, 9487, 9809, 10019 ; c'est pourquoi, lorsque dans la Parole il s'agit de la régénération de l'homme, dans le sens suprême il s'agit de la glorification de l'Humain du Seigneur ; caria régénération de l'homme est l'image de la glorification du Seigneur, numéros 3138, 3212, 3296, 3490, 4402, 5688 ; Glorifier l'Humain, c'est le faire Divin ; régénérer l'homme, c'est le faire céleste, afin que le Divin du Seigneur puisse habiter en lui. , [Il manque du texte ici], 9992, 10005, 10017 ; et que pour être régénéré, l'homme doive être régénéré quant aux internes et quant aux externes, on le voit dans les articles cités, numéro 9325 (fin). Quant à ce qui est spécialement signifié par le Sacrifice et l'Holocauste du bélier, dont il s'agit dans ce Chapitre, on le voit par les passages de la Parole, où les sacrifices et les holocaustes du bélier sont décrits, et où le bélier est nommé ; d'après ces passages, il est évident que le bélier signifie le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme interne, et que le sacrifice et l'holocauste du bélier signifient la purification et la régénération de l'homme interne, ainsi l'implantation du bien de l'innocence et de la charité dans cet homme ; que ce soit là ce qui est signifié par le bélier, on le voit par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Tous les troupeaux de l'Arabie seront rassemblés pour toi, les béliers de Nébajoth seront à Ion service ; ils monteront à mon bon plaisir sur mon autel. » - Ésaïe 6.

Là, il s'agit du Seigneur, de son Ciel et de son Église ; les troupeaux de l'Arabie sont tous les biens de l'homme interne ; les béliers de Nébajoth sont les biens de l'innocence et de la charité dans cet homme ; on peut voir que les troupeaux sont les biens de l'homme interne, numéros 8937, 9135 ; que l'Arabie, c'est où est le bien, numéro 3268 ; et que Nébajoth, ce sont ceux qui dans l'homme interne sont dans ce bien, numéro ' 3268, 3686, 3688.

Dans Ézéchiel :

« L'Arabie et tous » les princes de Kédar, les marchands de ta main en petit bétail, et en béliers et en boucs. » - Ézéchiel 27:21.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle est signifiée l'Église où sont les connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; les marchands sont ceux qui ont ces connaissances et qui les communiquent, numéros 2967, 4453 ; le petit bétail, ce sont les biens de l'amour ; les béliers sont les biens de la charité, et les boucs sont les biens de la foi ; dans la Parole il est parlé de menu bétail (grèges), de petit bétail (pecora), et de bétail (pecudes), qui dans la Langue originale sont distingués par leurs noms ; et par le menu bétail sost signifiés en général les internes, par le bétail les externes spécialement, et par te petit bétail les intimes spécialement ; mais par le gros bétail (armenta) sont signifiés les externes.

Dans Jérémie :

« Je les ferai descendre comme le petit bétail à la tuerie, comme les béliers avec les boucs. » - Jérémie 51:41.

Le petit bétail, les béliers et les boucs signifient ici les mêmes choses.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Voici, Moi, je juge entre bétail et bétail, entre les béliers et les boucs. " - Ézéchiel 34:17 ;

Entre bétail et bétail, c'est entre ceux qui dans les intérieurs sont bons, et ceux qui sont mauvais ; entre les béliers et les boucs, c'est entre ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi, et ceux qui son dans les vrais de la foi sans la charité ; les béliers signifient ici la même chose que les brebis, car les béliers sont les mâles des brebis ; que les brebis soient ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi, on le voit, numéros 4169, 4809 ; et que les boucs soient ceux qui sont dans les vrais, appelés vrais de la foi, sans la charité, on le voit, numéros 4169 (fin), 4769 ; les mêmes choses sont signifiées par le bélier et le bouc, dans Daniel 8 ; et aussi par les brebis et les boucs, dans Matthieu 25:32.

Dans Moïse :

« Si une âme a péché par erreur, elle apportera son délit à Jéhovah, un bélier sans défaut d'entre le menu bétail. " - Lévitique 5:15, 18, ;

Les sacrifices du bélier signifient la purification de l'homme interne et l'implantation du bien de l'innocence dans cet homme, car le péché par erreur est le péché provenant de l'ignorance dans laquelle est l'innocence, et l'innocence de l'ignorance appartient à l'homme interne.

Dans le Même :

« Dans les Nouvelles Lunes on offrait deux taureaux, un bélier et sept agneaux, et ensuite un bouc de chèvres. Pareillement chacun des jours de la Pâque : et pareillement le jour des prémices. » - Nombres 22:6, 15, 19, 22, 27 ;

C'était pour que fût représentée la purification de tout l'homme, tant de l'externe que de l'interne et de l'intime ; par le sacrifice et l'holocauste des taureaux, la purification de l'homme externe ; par celui du bélier, la purification de l'homme interne ; et par ceux des agneaux, la purification de l'homme intime ; et comme la purification était représentée, l'implantation du bien de l'innocence l'était aussi, car le taureau est le bien de l'innocence dans l'homme externe, le bélier dans l'homme interne, et l'agneau dans l'homme intime, ainsi qu'il a été dit ci-dessus ; si le bouc était sacrifié le dernier de tous, c'est parce que le bouc signifie le vrai de la foi dans l'homme externe, et que le vrai de la foi dans cet homme est le dernier, numéro 9959. Gomme les biens et les vrais chez l'homme se suivent dans cet ordre, c'est pour cela aussi que les présents des princes d'Israël, quand on oignait l'autel et la Tente de convention, étaient un Taureau, un Bélier et un Agneau en holocaustes, et un Bouc de chèvres en sacrifice, - Nombres , [Il manque du texte ici],

  
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Arcanes Célestes # 9139

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9139. Quand aura désolé un homme un champ ou une vigne, signifie la privation du bien et du vrai de l'Église par les cupidités : on le voit par la signification de désoler, en ce que c'est priver par les cupidités ; ainsi qu'il sera montré, numéro 9141 ; par la signi- fication du champ, en ce que c'est l'Église quant au bien, numéros 2971, 3766, 4982, 7502, ainsi le bien de l'Église ; et par la signification de la vigne, en ce qu'elle est l'Église quant au vrai, ainsi le vrai de l'Église : si le champ est l'Église quant au bien, c'est parce que les choses qui appartiennent au champ, comme le froment et l'orge, signifient les biens internes et externes de l'Église, numéros 3941, 7602, 7605 ; et si la Vigne est l'Église quant au vrai, c'est parce que le vin qui appartient à la vigne signifie le vrai du bien, numéros 1071, 6377. Si le Champ et la Vigne ont ces significations, cela tire son origine des représentatifs dans le monde spirituel ; car devant les esprits il apparaît des champs pleins de froment et d'orge, quand les Anges qui sont dans un ciel supérieur s'entretiennent d'une assemblée qui est dans le bien ; et il apparaît des vignes pleines de raisins, et des pressoirs dans ces vignes, quand les anges s'entretiennent d'une assemblée qui est dans le vrai du bien : ces représentatifs ne viennent pas de ce qu'il y a de tels objets dans les terres, mais ils viennent des correspondances, en ce que le froment et l'orge, ou le pain qui en provient, nourrissent le corps, comme le bien de l'amour et de la charité nourrit l'ârne, et en ce qu'il en est de même du vin comme breuvage : c'est de là que dans la Parole les biens de l'amour et les vrais de la foi sont appelés nourritures et breuvages ; ils sont aussi en ce sens des nourritures et des breuvages célestes, numéros , 680, 681, 1973, 1974, 4459, 47, 92, 5147, 5293, 5576, 5579, 5915, 8562. Que la vigne soit l'Église quant au bien et au vrai de la foi, Église qui est appelée spirituelle, on le voit par les passages de la Parole où la vigne est nommée ; comme dans Jérémie :

« Plusieurs bergers ont perdu ma Vigne, ils ont foulé mon champ ; ils ont réduit le champ de désir en un désert de solitude ; il l'a mise (ma vigne) en solitude. » - Jérémie 12:10-11 ;

Dans ce passage, la vigne et le champ sont évidemment l'Église, et comme l'Église est Église d'après le vrai et le bien de la foi et de la charité, il est évident que la vigne y est l'Église quant aux vrais, et le champ l'Église quant au bien. Dans Ésaïe :

« Jéhovah en jugement viendra avec les anciens de son peuple et ses princes ; vous, vous avez embrasé la vigne. “ - Ésaïe 3:14 ;

Là aussi la vigne est évidemment l'Église quant au bien et au vrai de la foi ; car les anciens, avec qui Jéhovah viendra en jugement, sont les biens de l'Église, numéros 6524, 6525, et les princes en sont les vrais, numéros 5044.

Dans le Même :

« Je chanterai à mon bien-aimé le cantique de mon ami sur sa Vigne : Une Vigne appartenait à mon bien-aimé en la corne du fils de l'huile ; il l'enferma et la planta d'un cep exquis. " - Ésaïe 5:1-2, et suivants ; Ici, il s'agit du Seigneur, qui est le bien-aimé et l'ami ; la vigne est son Église spirituelle, le cep exquis est le bien de la foi de cette Église, la corne du fils de l'huile est le bien de la foi de cette Église d'après le bien de l'amour : celui qui ne connaît rien du sens interne de la Parole ne peut savoir en aucune manière ce que signifie la vigne en la corne du fils de l'huile ; dans ces paroles cependant est caché un arcane qui ne peut pas être exprimé par des mots ; par ces paroles est pleinement décrite la conjonction du Royaume spirituel du Seigneur avec son Royaume céleste, c'est-à-dire, la conjonction du Second Ciel avec le Troisième, conséquemment la conjonction du bien de la foi envers le Seigneur, bien qui appartient au Royaume spirituel, avec le bien de l'amour envers le Seigneur, bien qui appartient au Royaume céleste ; la Vigne est le Royaume spirituel ; en la corne, c'est en la puissance, ainsi en lui ; le fils de l'huile, c'est le bien externe de l'amour du Royaume céleste ; le Royaume céleste, qui est le Ciel intime du Seigneur, est appelé olivier ou bois d'oliviers, parce que l'huile est le bien de l'amour céleste, numéros 886, 4582, 4638 : il faut qu'on sache que le Royaume du Seigneur dans les terres est l'Église. Qu'il y ait deux Royaumes, le Royaume céleste et le Royaume spirituel, et que le Royaume spirituel constitue le Second Ciel, et le Royaume Céleste le Troisième Ciel, on le voit, numéros 3887, 4138, 4279, 4286 ; sur la conjonction de ces deux Royaumes, voir numéro 6435.

Dans le Même :

« En ce jour-là, vigne devin pur, répondez-lui : Moi Jéhovah je la garde, par moments je l'arroserai. » - Ésaïe 27:2-3.

La vigne de vin pur, c'est l'Église spirituelle.

Dans Amos :

« Dans toutes les vignes, lamentations ; je passerai au travers de toi ; malheur à ceux qui désirent le jour de Jéhovah ! A quoi bon pour vous le jour de Jéhovah ? Lui, (jour) de ténèbres et non de lumière (il sera). “ - Amos 5:17-18.

Là, il s'agit du dernier temps de l'Église, quand il n'y a plus ni bien ni vrai de la foi ce temps est le jour de Jéhovah, jour qui sera de ténèbres et non de lumière ; de là, il est dit :

« Dans toutes les vignes, lamentations. Dans Jean dans Apocalypse :

« L'Ange jeta sa faux sur la terre, et il vendangea la vigne de la terre, et il jeta dans le grand pressoir de la colère de Dieu. » - Apocalypse 14:18, 19 ;

-vendanger la vigne de la terre, c'est consumer le vrai et le bien de l'Église, la terre ici est l'Église. D'après cela, on peut voir pourquoi le Seigneur a tant de fois comparé le Royaume des cieux à une Vigne, comme dans Matthieu 20:1, ; Matthieu 21:28-29, . ; et pourquoi le Seigneur s'est appelé le cep, dans Jean :

« Comme le sarment ne peut porter de fruit par lui-même, s'il ne demeure dans le Cep, de même non plus vous, si en Moi vous ne demeurez ; Moi je suis le Cep ; vous, les sarments ; sans Moi vous ne pouvez faire rien. " - Jean 15:1, et suivants ; -le Cep est la foi envers le Seigneur ; par conséquent, c'est le Seigneur quant à la foi, car le Seigneur est la foi parce que la foi procède de Lui ; en effet, la foi n'est point la foi si elle ne procède pas de Lui, de là vient aussi que le cep est la foi qui est en Lui.

  
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