Bible

 

Jérémie 51:54

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54 Un grand cri s'entend de Babylone, et un grand débris du pays des Caldéens.

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Doctrine de la Nouvelle Jérusalem sur Le Seigneur # 47

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47. 1. Par Esprit, il est entendu la Vie de l'homme: on peut le voir d'après le langage ordinaire: Quand un homme meurt, on dit qu'il rend l'esprit; c'est pourquoi, par l'esprit, dans ce sens, il est entendu la Vie de la respiration; et même le mot Esprit tire sa dérivation de Respiration; c'est de là que, dans la Langue Hébraïque, il y a un seul mot pour esprit et vent. Chez l'homme, il y a deux sources de vie; l'une est le mouvement du cœur, et l'autre la respiration du poumon; c'est la vie par la respiration du poumon qui est proprement entendue par l'esprit, et aussi par l'âme; on verra en son lieu que cette vie fait un avec la pensée de l'homme qui procède de l'entendement, et que la vie qui vient du mouvement du cœur fait un avec l'amour de la volonté de l'homme. Que la Vie de l'homme soit entendue dans la Parole par l'esprit, on le voit par ces passages: « Retires-tu leur esprit, ils expirent, et ils retournent en leur poussière. » - Psaumes 104:29.

- « Il s'est souvenu qu'ils étaient chair, un esprit qui s'en allait et ne revenait point. » - Psaumes 78:39.

- « Lorsque son esprit sera sorti, il s'en retournera en sa terre. » - Psaumes 146:4.

- « Ezéchias se lamentait de ce que « la vie de son esprit s'en allait. » - Esaïe 38:16.

- « L'esprit de Jacob fut ravivé. » - Genèse 45:27. « Son image défunte est un mensonge, il n'y a point d'esprit en elle. » - Jérémie 51:17.

- « Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah à ces os desséchés: Je ramènerai l'Esprit en vous pour que vous viviez, des quatre vents, viens, esprit et souffle en ces tués, et qu'ils vivent. Et l'esprit, vint en eux et ils revécurent. » - Ezéchiel 37:5-6, 9-10.

- « Jésus ayant pris la main de la fille de Jaïrus, son esprit revint et elle se leva à l'instant. » - Luc 8:54-55.

  
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Arcanes Célestes # 1316

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1316. Voilà un seul peuple : une seule lèvre à eux tous, signifie qu'ils avaient tous eu le vrai de la foi et une même doctrine : cela résulte de ce que le peuple signifie le vrai de la foi, et de ce que la lèvre signifie la doctrine. Que le peuple signifie le vrai de la foi, c'est-à-dire, ceux qui sont dans le vrai de la foi, c'est ce que j'ai déjà fait voir numéro 1259 : et que la lèvre signifie la doctrine de la foi, je l'ai montré ci-dessus, vers. 1. La locution un seul peuple et une seule lèvre est employée quand tous ont pour fin le bien commun de la société, le bien commun de l'Eglise, et le Règne du Seigneur ; car on a ainsi pour fin le Seigneur par Qui tous sont un, Mais le Seigneur ne peut nullement être présent pour celui qui a le bien propre pour fin ; le propre même de l'homme éloigne le Seigneur, car il plie et tourne vers soi le bien commun de la société, celui de l'Eglise et même le Règne du Seigneur, au point que ces choses sont comme pour soi ; ainsi il enlève au Seigneur ce qui Lui appartient, et se met à sa place. Quand le propre règne chez l'homme, il est le même dans chacune de ses pensées, et même dans les moindres idées de ses pensées ; ainsi agit chez l'homme ce qui est dominant. Cela ne se montre pas dans la vie du corps d'une manière aussi frappante que dans l'autre vie ; ce qui est dominant chez l'Esprit se manifeste par une certaine sphère que perçoivent tous ceux qui sont autour de lui, sphère qui lui est semblable, parce qu'elle émane de chacune des choses qui sont chez lui. La sphère de celui qui se considère lui-même dans chaque chose, s'approprie, et absorbe, ainsi qu'on s'exprime dans le monde spirituel, tout ce qui lui est favorable, par conséquent tout le plaisir des esprits qui l'environnent, et détruit chez eux toute liberté ; c'est pourquoi il est impossible qu'un tel esprit ne soit pas désassocié. Mais, quand il y a un seul peuple et une seule lèvre, c'est-à-dire, quand on a en vue le bien commun de tous, nul ne s'approprie le plaisir d'autrui, et ne détruit la liberté d'autrui, mais chacun l'étend et l'augmente antant qu'il le peut ; de là les sociétés célestes sont comme ne faisant qu'un ; et cela, uniquement par l'amour mutuel qui précède du Seigneur : il en est de même dans l'Eglise.

  
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