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Jérémie 51:54

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54 Un grand cri s'entend de Babylone, et un grand débris du pays des Caldéens.

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Arcanes Célestes # 5119

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5119. Et je pris les raisins, et je les exprimai dans la coupe de Pharaon, signifie l'influx réciproque dans les biens d'origine spirituelle là : on le voit par la signification des raisins, en ce qu'ils sont les biens de la chanté, numéro 5117 ; ainsi les biens d'origine spirituelle, car tous les biens de la chanté réelle ont cette origine ; et par la signification d'exprimer dans la coupe de Pharaon, en ce que c'est l'influx réciproque. Par l'influx réciproque, il n'est pas entendu que le naturel extérieur influe dans le naturel intérieur, parce que cela est impossible, car les extérieurs ne peuvent en aucune manière influer dans les intérieurs, ou, ce qui est la même chose, les inférieurs ou les postérieurs ne peuvent en aucune manière influer dans les supérieurs ou dans les antérieurs, mais par le rationnel sont évoquées les choses qui sont dans le naturel intérieur, et au moyen de celui-ci, celles qui sont dans le naturel extérieur, non pas que les choses mêmes qui y sont soient évoquées, mais ce sont celles qui en sont conclues ou pour ainsi dire extraites ; tel est l'influx réciproque. Il semble que les choses qui sont dans le monde influent par les sensuels vers les intérieurs : mais c'est une illusion des sens ; il y a influx des intérieurs dans les extérieurs, et au moyen de cet influx il y a aperception ; je me suis quelquefois entretenu sur ce sujet avec les esprits, et il m'a été montré par de vives expériences, que l'homme intérieur voit et aperçoit dans l'homme extérieur ce qui est fait hors de celui-ci, et que la vie ne vient pas d'autre part dans le sensuel, ou que ce n'est pas d'autre part que vient la faculté de sentir, ni la sensation non plus : mais cette illusion est telle et si grande, qu'elle ne peut en aucune manière être dissipée par l'homme naturel, ni même par l'homme rationnel, à moins que celui-ci ne puisse penser en faisant abstraction du sensuel, Ceci a été dit, afin que l'on sache ce que c'est que l'influx réciproque.

  
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Arcanes Célestes # 2447

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2447. De par Jéhovah du Ciel, signifie que c'est d'après les lois de l'ordre quant au vrai, parce qu'ils se séparent d'avec le bien : on ne peut le voir qu'au moyen du Sens interne par lequel on découvre ce qu'il en est des punitions et des damnations, savoir que jamais elles ne viennent de Jéhovah, c'est-à-dire du Seigneur, mais qu'elles viennent de l'homme lui-même, du mauvais esprit et du diable ; et cela, d'après les lois de l'ordre quant au vrai, parce qu'on se sépare d'avec le bien : tout homme existe par Jéhovah, c'est-à-dire, par le Seigneur ; c'est suivant cet ordre que le seigneur gouverne toutes choses, tant en général qu'en particulier, mais d'un grand nombre de manières diverses, savoir : par Volonté, par Bon plaisir, par Tolérance et par Permission ; aux lois de l'ordre quant au Bien appartiennent les choses qui sont faites par Volonté et Bon plaisir, et plusieurs aussi qui le sont par Tolérance, et même quelques unes qui le sont par Permission ; mais lorsque l'homme se sépare d'avec le Bien, il se jette dans les lois de l'ordre qui appartiennent au Vrai séparé d'avec le Bien ; ces lois sont telles qu'elles damnent, car tout vrai damne l'homme et le jette dans l'enfer ; mais le Seigneur, d'après le Bien, c'est-à-dire, d'après la Miséricorde, sauve l'homme et l'élève au ciel ; on voit par là que c'est l'homme lui-même qui se damne. Les choses qui se font par permission, sont telles pour la plupart, par exemple, un diable punit et tourmente un autre diable, sans parler de plusieurs autres qui sont innombrables ; ces choses appartiennent aux lois de l'ordre quant au vrai séparé d'avec le bien, car autrement les diables ne pourraient pas être tenus dans les liens, et il serait impossible de les retenir de se précipiter contre tous ceux qui sont probes et bons et de les perdre pour l'éternité ; c'est le Bien que le Seigneur a en vue, afin que cela n'arrive point ; il en est de cela comme de ce qui arriverait sur la terre, où si un roi clément et doux, qui ne se propose et ne fait que le bien, ne tolérait pas que ses lois punissent les méchants et les scélérats, quoique lui-même ne punisse personne, mais gémisse plutôt de ce qu'il y a des hommes qui sont tels que les maux doivent les punir, il laisserait son royaume même en proie à de tels hommes, ce qui serait de la plus grande inclémence et de la plus grande inhumanité : il est évident d'après cela que jamais Jéhovah n'a fait pleuvoir le feu et le soufre, c'est-à-dire condamné personne à l'enfer, mais que les hommes qui ont été dans le mal et par suite dans le faux ont fait eux-mêmes leur damnation, par la raison qu'ils se sont séparés d'avec le bien, et se sont ainsi jetés dans les lois de l'ordre procédant du vrai seul : de là maintenant il résulte que ce sens est le sens interne de ces paroles. Que dans la Parole le mal soit attribué à Jéhovah ou au Seigneur, ainsi que la punition, la malédiction, la damnation, et plusieurs autres choses, comme ici, où il est dit qu'il fit pleuvoir le soufre et le feu, c'est ce qu'on voit dans Ézéchiel :

« Je disputerai avec lui par la peste et par le sang ; je ferai pleuvoir du feu et du soufre sur lui. » - Ézéchiel 38:22.

Dans Ésaïe :

« Le souffle de Jéhovah (est) comme un fleuve de soufre ardent. » - :

Dans David :

« Jéhovah fera pleuvoir sur les impies des pièges, du feu et du soufre, » - Psaumes 11:6 :

Dans le même :

« Il monta une fumée de son nez, et de sa bouche un feu ; des charbons (sortant) de Lui s'embrasèrent. » - Psaumes 18:9-10.

Dans Jérémie :

« De peur que ma fureur ne sorte comme un feu ne s'embrase, et personne ne l'éteindrait. » - Jérémie 31:12 :

Dans Moïse :

« Le feu s'est embrasé dans ma colère, et il brûlera jusqu'à l'enfer le plus profond. » - Deutéronome 32:22.

Outre de semblables expressions dans beaucoup d'autres passages. Il a été expliqué dans la Première Partie, pourquoi de telles choses sont attribuées dans la Parole à Jéhovah ou au Seigneur, Voir numéros 223, 245, 592, 589, 696, 735, 1093, 1638, 1683, 1894 ; car il s'en faut autant qu'elles viennent du Seigneur, qu'il s'en faut que le bien vienne du mal, ou que le ciel vienne de l'enfer, ou que le Divin vienne du diabolique ; c'est le mal, l'enfer et le diable qui les font, et ce n'est nullement le Seigneur, qui est la Miséricorde même et le Bien même ; mais comme cela semble ainsi, elles lui sont attribuées par les raisons expliquées dans les endroits qui viennent d'être cités. Comme il est dit dans ce Verset, que Jéhovah fit pleuvoir de par Jéhovah du Ciel, il semble dans le Sens de la lettre qu'ils étaient deux, l'un sur terre et l'autre dans le ciel ; mais le sens interne enseigne comment cela aussi doit s'entendre, savoir, que par Jéhovah nommé en premier lieu on entend le Divin Humain et le Saint Procédant du Seigneur, compris dans ce Chapitre par les deux Hommes, et que par Jéhovah nommé en second lieu on entend le Divin Même, qui est appelé Père, dont il a été question dans le Chapitre précédent ; et que ce Trine est dans le Seigneur, comme il le dit Lui-Même dans Jean :

« Qui M'a vu, a vu le Père ; croyez-Moi que Je (suis) dans le Père et que le Père (est) en Moi. » - Jean 14:9-10, 11.

Il a dit aussi, dans le Même, au sujet du Saint procédant :

« Le Paraclet ne parlera pas de soi-même, il recevra de ce qui est à Moi, et il vous l'annoncera. » - Jean 16:13-14, 15.

Ainsi il n'y a qu'un seul Jéhovah, quoiqu'ici deux soient nommés ; si deux sont nommés, c'est parce que toutes les lois de l'ordre viennent du Divin Même, du Divin Humain et du Saint procédant du Seigneur.

  
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