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Jérémie 51:54

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54 Un grand cri s'entend de Babylone, et un grand débris du pays des Caldéens.

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Arcanes Célestes # 1326

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1326. C'est pourquoi il appela son nom Babel, signifie un tel culte, savoir, un culte tel que celui qui est signifié par Babel : cela est évident d'après ce qui a été dit jusqu'ici ; c'est-à-dire que c'est un culte qui renferme intérieurement l'amour de soi-même, par conséquent tout ce qui est corrompu et profane. L'amour de soi-même n'est autre chose que le propre, numéros 210, 215, combien il est corrompu et profane. De la Philautie, c'est-à-dire, de l'amour de soi-même ou du propre, découlent tous les maux, tels que les haines, les vengeances, les cruautés, les adultères, les fourberies, les hypocrisies, l'impiété ; c'est pourquoi, lorsque l'amour de soi-même ou le propre est dans le culte, il y a dans ce culte de tels maux, mais selon la différence et le degré de quantité et de qualité résultant de cet amour : de la précède toute profanation du culte ; mais voici comment cela se fait : Autant il s'introduit d'amour de soi-même ou du propre dans le culte, autant le culte interne se retire, ou autant le culte interne devient nul. Le culte interne consiste dans l'affection du bien et la reconnaissance du vrai ; mais autant il y a d'amour de soi-même ou autant il y a de propre qui s'insinue ou qui entre, autant l'affection du bien et la reconnaissance du vrai se retirent ou sortent. Le saint ne peut utilement être avec le profane, pas plus que le ciel ne peut être avec l'enfer ; mais l'un doit s'éloigner de l'autre : tel est l'état et l'ordre dans le Royaume du Seigneur. C'est pour cela que chez de tels hommes, dont le culte est appelé Babel, il n'y à point de culte interne, mais ce qu’ils adorent est quelque chose de mort et même de cadavéreux à l'intérieur. On voit par là quel est leur culte externe dans lequel est une telle putréfaction. Que Babel soit un tel culte, c'est ce qu'on voit, dans la Parole, dans tous les passages où Babel est décrite, comme dans Daniel, où la statue que vit en songe Nébuchadnezar, Roi de Babel, et dont la tête était d'or, la poitrine et les bras d'argent, le ventre et les cuisses d'airain, les jambes de fer, les pieds d'un mélange de fer et d'argile, signifie que du véritable culte est dérive un culte qui est enfin devenu tel qu'est celui qu'on nommé Babel ; c'est pour cela même qu'une pierre détachée du rocher brisa le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or.

Daniel 2:31, 32, 44-45.

La statue d'or que Nébuchadnezar Roi de Babel érigea pour qu'elle fût adorée, n'était pas non plus autre chose. - Daniel 3:1, jusqu'à la fin, - C'était encore le même culte qui fut représenté lorsque le Roi de Babel, avec les grands de son royaume buvait du vin dans des vases d'or enlevés du Temple de Jérusalem, et louait des Dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer et de pierre, et c'est pour cela qu'il parut une inscription sur la muraille, - Daniel 5:1, jusqu’à la fin.

Puis, lorsque Darius le Mède ordonnait qu'on l'adorât comme un Dieu, - , Daniel , jusqu'à la fin. Enfin c'est aussi le même culte qui est représenté dans Jean par les Bêtes et la Babel de l'Apocalypse. Ce n'est pas seulement dans Daniel et dans Jean qu'on voit clairement qu'un tel culte a été signifié et représenté, on en trouve aussi la preuve dans les Prophètes ; dans Ésaïe :

« Leurs visages (seront) des visages des flammes ; les étoiles des cieux et leurs constellations ne font point briller leur lumière ; le soleil a été obscurci à son lever, et la lune ne fait point resplendir sa lumière : Les ziim » y couchent, et leurs maisons sont remplies d'Ochim, et les filles de la chouette y habitent, et les satyres y dansent ; et les ziim répondent dans ses palais, et les dragons dans ses édifices de volupté. » - Ésaïe 13:8, 10, 21-22.

Là, il s'agit de Babel, et l'interne d'un tel culte est décrit par les visages de flammes qui sont les cupidités ; par les étoiles, qui sont les vérités de la foi, en ce qu'elles ne brillent point ; par le soleil, qui est l'amour saint, en ce qu'il est obscurci ; par la lune, qui est le vrai de la foi, en ce qu'elle ne resplendit point ; par les ziim, les ochim, les filles de la chouette, les satyres, les ziim, les dragons, qui sont les intérieurs du culte, car de telles représentations appartiennent à l'amour de soi ou au propre : c'est aussi pour cela que, dans Jean Babel est nommé

« la mère des prostitutions et des abominations. » - Apocalypse 18:5. -. Puis

« la Demeure des dragons, et la prison de » tout esprit immonde, et la prison de tout oiseau immonde et odieux. » - Apocalypse 18:2.

D'où il est évident que, quand de telles choses sont dans l'intérieur, il est impossible qu'il y ait quelque bien et quelque vrai de la foi, et que les biens de l'affection et les vérités de la foi s'éloignent à proportion qu'elles entrent, elles sont aussi nommées

« les images taillées des Dieux de Babel. » - Ésaïe 21:9.

Que Babel soit l'amour de soi-même ou le propre qui est dans le culte, ou le culte de soi-même, c'est ce qu'on voit clairement dans Ésaïe :

« Prophétise cette parabole sur/e Roi de Babel : Tu as dit dans ton cœur : Je monterai aux cieux ; j'élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu, et je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, aux côtés du septentrion ; je monterai au-dessus des hauts lieux de la nuée ; je deviendrai » semblable au Très-Haut ; cependant tu seras précipité dans l'enfer. » - Ésaïe 14:4, 13-14, 15.

Ici, il est évident que Babel veut être adoré comme un Dieu, c'est-à-dire, que Babel est le culte de soi-même. Dans le même Prophète :

« Descends, assieds-toi sur la poussière, vierge, fille de Babel ; assieds-toi à terre, » point de trône, fille des Chaldéens. Tu t'es confiée dans la malice ; tu as dit : Nul ne me voit ; ta sagesse et ta science (c'est) ce (qui) t'a détournée ; tu as dit dans ton cœur : Moi ! Et point d'autre comme moi ! » - Ésaïe 47:1, 10.

Dans Jérémie :

« Me » voici contre toi, montagne qui corromps, qui corromps toute la terre ; et j'étendrai ma main sur toi, et je te roulerai en bas des rochers, et te changerai en montagne de combustion. Si Babel est montée dans les cieux et si elle a affermi le haut lieu de sa force, (c'est) d'avec Moi (que} lui viendront ses dévastateurs. » - Jérémie 51:25, 53. -De là il est encore évident que Babel est le culte de soi-même. Que ceux qui sont dans ce culte n'aient aucune lumière du vrai, mais qu'ils soient dans une complète obscurité, c'est-à-dire qu'ils n'aient point le vrai de la foi, c'est ce qui est décrit dans Jérémie :

« La Parole que Jéhovah prononça contre babel, contre la terre des Chaldéens : Une nation montera contre elle du septentrion ; elle mettra sa terre en désolation, et il n'y aura point d'habitant en elle ; depuis l'homme jusqu'à la bête, ils se retireront, ils s'en iront. » - Jérémie 50:1, 3.

Le septentrion est l'obscurité on l'absence du vrai ; point d'homme, point de bête, c'est-à-dire, nul bien. On pourra voir plus de détails sur Babel au vers. 23, ci-après, où il est question de la Chaldée.

  
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Arcanes Célestes # 2336

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2336. La place signifie le vrai : on peut le voir par plusieurs passages de la Parole, par exemple, dans Jean lorsqu'il est parlé de la Nouvelle Jérusalem :

« Les douzes portes (étaient) douze perles, chaque porte était une perle, et la place de la ville (était) d'un or pur comme un verre transparent. » - Apocalypse 21:21.

La Nouvelle Jérusalem, c'est le Royaume du Seigneur ; et comme ce Royaume est décrit quant au bien et au vrai, la ville est décrite par les murs, les portes, les places ; par celles-ci, savoir, par les places on entend toutes les choses du vrai qui conduisent au bien, ou toutes les choses de la foi qui conduisent à l'amour et à la charité ; et comme alors les vrais deviennent les vrais du bien, et brillent ainsi par le bien, il est dit que la place était d'un or comme un verre transparent.

Dans le Même :

« Du milieu de sa place et du fleuve, d'ici et de là (était) l'arbre de vie produisant douze fruits. » - Apocalypse 22:2.

Là il s'agit aussi de la Nouvelle Jérusalem ou du Royaume du Seigneur ; le milieu de la place est le vrai de la foi, lequel produit le bien, et qui ensuite procède du bien ; les douze fruits sont ceux qu'on nomme fruits de la foi, car douze signifie tout ce qui appartient à la foi, comme il a été expliqué numéros 577, 2089, 2129, 2130.

Dans Daniel :

« Saches et perçois que depuis la sortie de la Parole pour rétablir et bâtir Jérusalem jusqu'au Messie le Conducteur, (il y a) sept semaines, et soixante-deux semaines, et la Place et le fossé seront rétablis et rebâtis. » - Daniel 9:25.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur ; la place et le fossé seront rétablis, c'est-à-dire qu'alors le vrai et le bien existeront ; que Jérusalem n'ait été alors ni rétablie ni rebâtie, cela est notoire ; et qu'elle ne doive être ni rétablie ni rebâtie de nouveau, c'est aussi ce que chacun peut connaître, s'il arrête ses idées non sur un Royaume mondain, mais sur le Royaume céleste entendu par Jérusalem dans le sens interne.

Dans Luc :

« Le Père de famille dit à son serviteur : va promptement dans les Places et dans les Rues de la ville, et introduis ici les pauvres, les manchots, les boiteux et les aveugles. » - Luc 14:21.

Ceux qui restent dans le sens de la lettre n'en tirent rien autre chose, sinon que le serviteur devait aller partout, et que c'est ce qui est signifié par aller dans les places et les rues ; que de plus il devait amener tous ceux qu'il trouverait, quels qu'ils fussent, et que c'est ce qui est signifié par les pauvres, les manchots, les boiteux et les aveugles ; mais chacun de ces mots renferme des arcanes, car ils ont été prononcés par le Seigneur : aller dans les places et dans les rues, signifie chercher partout quelque vrai réel, ou un vrai qui brille par le bien ou par lequel le bien soit transparent ; introduire les pauvres, les manchots, les boiteux et les aveugles signifie introduire les hommes qui ressemblaient à ceux que l'Église Ancienne appelait ainsi, et qui, étant tels quant à la foi, se trouvaient néanmoins dans la vie du bien, et devaient par conséquent être instruits sur le Royaume du Seigneur ; ainsi ce sont les Nations qui n'avaient pas encore été instruites. Comme les Places signifiaient les vrais, de là est venu chez les Juifs le rite représentatif d'enseigner dans les places, comme on le voit clairement dans Matthieu 6:2, 5 ; et dans Luc Chapitre Luc 13:26-27. Dans les Prophètes, partout où les Places sont nommées, elles signifient dans le sens interne ou les vrais, ou les contraires des vrais, comme dans Ésaïe :

« Le jugement a été rejeté en arrière, et la justice s'est tenue loin, car la Vérité a été renversée dans la Place, et la Droiture ne peut point arriver. » - Ésaïe 59:14 :

Dans le Même :

« Tes fils sont tombés en défaillance et sont restés étendus à la tête de toutes les places. » - Ésaïe 51:20 :

Dans Jérémie :

« La mort est montée par Nos fenêtres ; elle est venue dans Nos palais, » pour retrancher de la Place l'enfant, des Carrefours les jeunes gens. » - Jérémie 9:20 :

Dans Ézéchiel :

« Nébuchadnézar foulera toutes tes Places sous les sabots de ses chevaux. » - 26 ; - là, il s'agit de Tyr par laquelle sont signifiées les connaissances du vrai, numéro 1201 ; les sabots des chevaux sont les scientifiques qui pervertissent le vrai.

Dans Nahum :

« Les chars sont en furie dans les places, ils se heurtent dans les rues. » Nahum 2:5.

Les chars désignent la doctrine du vrai ; il est dit qu'ils sont en furie dans les places, quand le faux est à la place du vrai.

Dans Zacharie :

« Des vieillards mâles et des vieilles femmes habiteront encore dans les Places de Jérusalem ; et les Places de la cité seront remplies de jeunes garçons et de jeunes filles jouant dans les Places. » - Zacharie 8:4-5.

Il s'agit des affections du vrai, ainsi que de l'allégresse et de la joie qu'elles procurent : - outre d'autres passages, comme dans Ésaïe 24:11. Jérémie 5:1Lamentations 2:11, Lamentations 4:8, 14. Zéphanie 3:6.

  
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