Bible

 

Jérémie 51:54

Studie

       

54 Un grand cri s'entend de Babylone, et un grand débris du pays des Caldéens.

Bible

 

Jérémie 51:49

Studie

       

49 Et comme Babylone a fait tomber les blessés à mort d'Israël, ainsi les blessés à mort de tout le pays tomberont à Babylone.

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Arcanes Célestes # 5660

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5660. Et d'autre argent nous faisons descendre en notre main pour acheter de la nourriture, signifie que l'intention est d'acquérir autre part le bien par le vrai : on le voit par la signification de l'argent, en ce que c'est le vrai, numéro 5657 ; et puisque l'argent signifie le vrai, d'autre argent signifie un autre vrai, par conséquent un vrai d'autre part ; comme il n'y a pas d'autre vrai qui soit réel, que le vrai procédant du Seigneur, qui le donne gratuitement, par conséquent aussi le vrai même ne procède pas d'autre part ; et par la signification de faire descendre, en ce que c'est l'intention d'acquérir, à savoir, le bien du vrai qui est signifié par le blé qu'ils devaient acheter : le sens historique de la lettre implique, que l'autre argent venait aussi à Joseph, pour en acheter de la nourriture, ainsi n'allait pas autre part ; mais le sens interne demeure non pas dans le sens historique de la lettre, il ne s'en inquiète point, mais dans la chose même dont il s'agit ; cette chose est que, s'il fallait qu'ils se soumissent comme esclaves par la raison que quelques vrais ont été donnés gratuitement dans le naturel extérieur, ils acquerraient autre part le bien par le vrai ; telle est aussi la série dans le sens interne, car il est dit aussitôt : « Nous ne savons qui a mis notre argent dans nos besaces, ce qui signifie qu'ils ne croyaient pas, parce qu'ils ne savaient pas de qui provenait le vrai dans le naturel extérieur. La même chose existe dans l'autre vie chez les esprits qui par les vrais sont initiés dans le bien, et surtout en ce que tout bien et tout vrai influent du Seigneur, et quand ils aperçoivent que tout ce qu'ils pensent et veulent influe, et qu'ainsi ils ne peuvent penser ni vouloir par eux-mêmes, ils résistent autant qu'ils peuvent, ils croient que de la sorte il n'y aurait pour eux aucune vie propre, et qu'ainsi périrait tout plaisir, -car ils placent le plaisir dans le propre, -et qu'en outre, s'ils ne pouvaient faire le bien par eux-mêmes ni croire le vrai par eux-mêmes, ils devraient se croiser les bras sans rien faire ni penser par eux-mêmes, et attendre l'influx : il leur est permis de penser ainsi, et même jusqu'à presque conclure en eux qu'ils veulent recevoir le bien et le vrai non de là, mais d'autre part, où il n'y a pas une telle privation du propre ; il leur est même parfois donné de chercher où ils le peuvent trouver ; mais plus tard, quand ils ne le trouvent nulle part, ceux qui sont régénérés reviennent, et d'après le libre choisissent d'être conduits par le Seigneur quant au vouloir et quant au penser ; ils sont même alors informés qu'ils recevront un propre céleste tel qu'est celui des anges, et avec ce propre la béatitude et la félicité pour l'éternité. Quant à ce qui concerne le propre céleste, il existe d'après la nouvelle volonté qui est donnée par le Seigneur, et il diffère du propre de l'homme, en ce qu'on ne se regarde plus soi-même dans toutes et dans chacune des choses qu'on fait, ni dans celles qu'on apprend et qu'on enseigne, mais qu'on regarde alors le prochain, le public, l'Église, le Royaume du Seigneur, et ainsi le Seigneur lui-même ; ce sont les fins de la vie qui sont changées, les fins de regarder les inférieurs, c'est-à-dire, le monde et soi-même, sont écartées, et les fins de regarder les supérieurs sont mises à la place des fins écartées ; les fins de la vie ne sont autre chose que la vie même de l'homme, car les fins sont le vouloir même de l'homme, et sont ses amours mêmes, puisque les choses que l'homme aime, il les veut et les a pour fin ; celui qui est gratifié du propre céleste est aussi dans la tranquillité et dans la paix, car il se fie au Seigneur, et croit que rien de mal ne l'atteint, et il sait que les convoitises ne l'infestent point ; de plus, ceux qui sont dans le propre céleste sont dans le libre même, car être conduit par le Seigneur, c'est le libre, puisqu'on est conduit dans le bien, du bien au bien ; de là, on peut voir qu'ils sont dans la béatitude et dans la félicité, car il n'y a rien qui trouble, rien de l'amour de soi, par conséquent rien de l'inimitié, de la haine, de la vengeance ; ni rien de l'amour du monde, par conséquent rien de la fraude, de la crainte, de l'inquiétude.

  
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