Bible

 

Jérémie 51:53

Studie

       

53 Quand Babylone serait montée jusqu'aux cieux, et qu'elle aurait fortifié le plus haut de sa forteresse, toutefois les destructeurs y entreront de par moi, dit l'Eternel.

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Arcanes Célestes # 9927

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9927. Quand il entrera vers le Saint devant Jéhovah, et quand il sortira, signifie dans tout état du bien et du vrai dans le culte : on le voit par la signification d'entrer vers le Saint, et Rentrer devant Jéhovah, en ce que c'est le culte, numéros 9903, 9907 ; que ce soit l'état du bien et du vrai dans le culte qui est signifié, c'est parce que toutes les choses du culte chez la nation Israélite et juive étaient des représentatifs du culte interne, et que le culte interne procède du bien et du vrai, ou de l'affection du bien et de la foi du vrai. Que ce soit tout état du bien et du vrai qui est signifié, c'est parce qu'il est dit quand il entrera et quand il sortira, et que par entrer et sortir sont signifiées toutes les choses de l'état ; car ce qui tient au mouvement, comme marcher, aller, s'avancer, signifie l'état de la vie ; on a déjà vu que marcher a cette signification, numéros 519, 1794, 3335, 4882, 5493, 5605, 8417, 8420 ; et pareillement s'avancer et partir, numéros 8103, 8181, 8397, 8557 ; et que les mouvements et les marches dans l'autre vie sont les états, numéros , , 2837, 3356, 9440 ; de là, il est évident qu'entrer et sortir, c'est le tout de l'état ou de la chose dont il s'agit ; et comme ici il s'agit du culte procédant du bien et du vrai, c'est tout état du bien et du vrai dans le culte, qui est signifié par entrer et sortir. Si entrer et sortir signifie cela, c'est d'après les représentatifs dans l'autre vie ; car là on va, on se promène, on marche, on entre et on sort comme dans le monde, mais tout cela se fait selon l'état de la vie des pensées et des affections, voir les articles cités-ci-dessus ; on ne s'aperçoit même pas que ces mouvements tirent leur origine de là, et que ce sont des correspondances, et par conséquent des apparences réelles : il est donc évident que tout ce qui appartient au mouvement signifie des choses qui appartiennent à l'état de la vie ; qu'ainsi entrer et sortir signifie tout état de la vie, par conséquent l'état de la chose dont il s'agit, depuis son commencement jusqu'à sa fin : de là vient que chez les anciens c'était une formule d'usage de dire qu'on savait l'entrer et le sortir de quelqu'un, ou son entrée et sa sortie, pour indiquer qu'on savait tout état de sa vie : et comme cette formule tire son origine des correspondances dans l'autre vie, ainsi qu'il vient d'être dit, voilà pourquoi de semblables expressions se trouvent dans la Parole ; et, lorsqu'elles se rencontrent, elles signifient une semblable chose, comme dans les passages suivants ;

Dans 1 Samuel :

« Achis appela David, el il lui dit : Droit (tu es), toi ; et bon est à mes yeux ton sortir et ton entrer avec moi dans le camp ; car je n'ai point trouvé en toi le mal. » - 1 Samuel 29:6.

Bon à ses yeux son sortir et son entrer, c'est-à-dire que tout état de sa vie lui plaisait.

Dans 2 Samuel :

« Tu sais qu'Abner est venu pour te convaincre, et afin de connaître ta sortie et ton entrée, et de connaître tout ce que tu fais. » - 2 Samuel 3:25.

Connaître la sortie et l'entrée, c'est connaître toutes les pensées et tous les actes de la vie, c'est pourquoi il est dit aussi : Et afin de connaître tout ce qu'il fait.

Dans 2 Rois :

« Ton asseoir, et ton sortir et ton entrer je connais, et que tu t'es soulevé contre moi. » - Ésaïe 37:28 ;

Là, il s'agit de Sennachérib, Roi d'Assyrie ; connaître son sortir et son entrer, c'est connaître tout ce qui concerne son dessein.

Dans David :

« Jéhovah te gardera de tout mal, il gardera ton âme ; Jéhovah gardera ta sortie et ton entrée, dès maintenant et jusque dans le siècle. » - Psaumes 121:7-8.

garder la sortie et l'entrée, c'est garder le tout de la vie selon l'état du bien et du vrai.

Dans Moïse :

« Jéhovah, le Dieu des esprits de toute chair, établira un homme sur l'assemblée, qui sorte devant eux et qui entre devant eux, afin que l'assemblée de Jéhovah ne soit pas comme un troupeau qui n'a point de Berger. » - Nombres 27:16-17.

qui sorte devant eux et qui entre devant eux, c'est qui les conduise, ainsi quelqu'un qu'ils regardent et suivent dans tout état de la vie.

Dans Jean : Celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie des brebis, mais qui monte par un autre endroit, celui-là est un voleur et un larron ; mais celui qui entre par la porte est berger des brebis. Moi, je suis le Berger des brebis, par Moi si quelqu'un entre, il sera sauvé ; et il entrera et sortira ; et pâturage il trouvera. " - Jean 10:1-2, 9.

Entrer, à savoir, dans le ciel, c'est entrer dans le bien de l'amour et de la foi, car ce bien fait le ciel ; c'est pourquoi entrer et sortir, c'est être conduit par le Seigneur quant à tout état de la vie, par conséquent penser et vouloir le bien d'après la liberté, c'est-à-dire, d'après l'amour et la foi qui procèdent du Seigneur, car l'amour et la foi font la liberté.

Dans Luc :

« Jésus envoya les douze disciples prêcher le Royaume de Dieu, et il leur dit : En quelque-maison que vous entriez, là restez, et de là sortez. “ - Luc 9:4 ;

Entrer dans une maison, y rester, et en sortir, c'est jouir de la consociation céleste avec ceux qui reçoivent le Seigneur par la foi et l'amour ; car dans le ciel, ceux qui sont ensemble dans une société sont aussi dans une maison, et ils y entrent et ils en sortent, car ils sont dans un semblable bien ; mais ceux qui sont dans ce qui est dissemblable ne peuvent pas faire ainsi, et s'ils entrent, ce n'est point par les portes, c'est par d'autres endroits ; celui qui ne sait pas que de telles choses sont signifiées ne peut pas savoir ce qu'enveloppe ce commandement d'entrer dans une maison, d'y rester et de sortir.

Dans Ézéchiel :

« Quand entrera le Prince, par le chemin du portique de la porte il entrera, et par ce chemin il sortira. Quand entrera le peuple de la terre devant Jéhovah dans les fêtes établies, celui qui entre par le chemin de la porte du septentrion pour adorer sortira par le chemin de la porte du midi, mais celui qui entre par le chemin de la porte du midi sortira par le chemin de la porte vers le septentrion ; il ne retournera pas par le chemin de la porte par laquelle il était entré, mais droit devant lui il sortira Or, le Prince au milieu d'eux, quand il entre, ils entreront, eux ; et quand ils sortiront, eux ; ils sortiront. » - Ézéchiel 46:8, 9, 10.

Là, dans le sens interne, il s'agit du Nouveau Ciel et de la Nouvelle Église, et le Prince signifie le Vrai de la foi d'après le bien de l'amour ; par l'entrée et la sortie du prince et du peuple de la terre, il est décrit comment ce vrai entre chez les anges dans les deux et chez les hommes de l'Église dans les terres, et fait ensuite des progrès, quand il va par le chemin externe vers les intérieurs, et quand il va par le chemin interne vers les extérieurs ; le midi est l'état du vrai de la foi dans l'homme interne, et le septentrion est l'état de ce vrai dans l'homme externe ; l'entrée et la sortie, c'est l'état de la vie quant au bien et au vrai, par conséquent quant au culte : d'après cela, on peut assez clairement savoir qu'entrer et sortir signifie les choses qui concernent l'état de la vie d'après le bien et le vrai ; car autrement que servirait-il de savoir que le prince entrerait par tel ou tel chemin, et le peuple de la terre par tel ou tel autre ? là, en effet, par la Maison ou le Temple dans lequel on entre et d'où l'on sort, il est signifié le Ciel et l'Église, voir numéro 3720 ; par le Prince, le Vrai de la foi, numéro 5044 ; par le peuple de la terre, ceux qui sont dans le ciel ou ceux qui sont de l'Église, numéro 2928 ; par le chemin, ce qui conduit au vrai, numéros 627, 2333 ; par la porte, le doctrinal, numéros 2851, 3187 ; par le midi, où le vrai est dans la lumière, numéro 9642, ainsi le vrai dans l'homme interne ; et par le septentrion, où le vrai est dans l'obscur, numéro 3708, ainsi le vrai dans l'homme externe.

  
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Arcanes Célestes # 3690

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3690. Jacob sortit de Béerschébah, signifie une vie plus éloignée des doctrinaux Divins : on le voit par la signification d'aller, en ce que c'est vivre, numéros 3335, 3685 ; ainsi sortir, c'est vivre d'une manière plus éloignée ; et par la signification de Béerschébah, en ce que c'est la Doctrine Divine, numéros 2723, 2858, 2859, 3466 ; d'après-cela, il est évident que ces mots, Jacob sortit de Béerschébah, signifient une vie plus éloignée des doctrinaux Divins. La Vie est dite plus éloignée, quand elle est dans les vrais externes et quand on vit selon ces vrais, comme est la vie du premier et du second âge de l'enfance de ceux qui sont régénérés, et dont il a été question ci-dessus, numéros 3688. Afin qu'on voie plus clairement ce que c'est que cette vie, je vais encore le dire en peu de mots : Tous les Historiques de la Parole sont des vrais plus éloignés des doctrinaux Divins mêmes, mais néanmoins ils servent aux enfants du premier et du second âge, afin que par eux ils soient introduits dans les doctrinaux intérieurs du vrai et du bien, par degrés, et enfin dans les Divins eux-mêmes, car le Divin est intimement dans ces historiques ; quand les enfants les lisent et que d'après l'innocence ils en sont affectés, les anges qui sont chez eux se trouvent dans un état de charme céleste, car ils sont par le Seigneur affectés du sens interne, et par conséquent des choses que les historiques représentent et signifient ; c'est le charme céleste des Anges qui influe et qui produit le plaisir chez les enfants : les historiques de la Parole ont été donnés, afin que ce premier état, ou l'état des deux âges de l'enfance de ceux qui doivent être régénérés existe, et c'est pour cela qu'ils ont été écrits de manière que toutes choses en général et en particulier y contiennent aussi en elles-mêmes des Divins. On peut voir par un exemple tiré de ces historiques, combien ils ont été éloignés des doctrinaux Divins : celui qui d'abord sait seulement que Dieu est descendu sur la montagne de Sinaï, et a donné à Moïse des tables sur lesquelles avaient été inscrits dix, commandements ; que Moïse brisa ces tables, et que Dieu écrivit sur d'autres tables les mêmes commandements, celui-là, quand il trouve des charmes dans ce seul historique, est dans la vie du vrai externe, vie éloignée des doctrinaux Divins : mais plus tard quand il commence à se délecter et à être affecté des commandements mêmes ou des préceptes qui y sont renfermés, et qu'il y conforme sa vie, alors il est dans la vie du vrai, mais néanmoins cette vie est encore éloignée des doctrinaux Divins eux-mêmes ; car la vie selon ces commandements est seulement une vie morale, dont les préceptes sont connus de tous ceux qui, dans la société humaine, vivent civilement et suivant des lois, par exemple, qu'il faut adorer une Divinité, honorer ses parents, ne pas tuer, ne pas commettre adultère, ne pas voler ; mais celui qui est régénéré, est amené par degrés, de cette vie éloignée, ou de la vie morale, dans une vie plus près des doctrinaux Divins, c'est-à-dire, dans la vie spirituelle ; quand cela arrive, il commence à s'étonner que de tels commandements ou préceptes aient été envoyés du ciel avec un si grand prodige et écrits du doigt de Dieu sur des tables, lorsque cependant ils sont connus de chaque peuple, et écrits aussi dans les lois de ceux qui n'ont jamais entendu rien dire de la Parole ; quand il vient dans cet état de pensée, s'il est du nombre de ceux qui peuvent être régénérés, il est conduit encore par le Seigneur dans un état intérieur, savoir, dans un état où il pense que dans ces préceptes sont cachées des choses plus élevées qu'il ne connaît pas encore ; et quand dans cet état il lit la Parole, il trouve çà et là dans les Prophètes, et surtout dans les Évangélistes, que chacun de ces préceptes contient en soi des choses plus célestes ; qu'ainsi, par honorer son père et sa mère, il est entendu que lorsqu'on naît de nouveau, c'est-à-dire, lorsqu'on est régénéré, on reçoit un autre Père, et qu'alors on devient son fils, et que c'est ce Père qui doit être honoré, qu'en conséquence c'est là le sens qui est caché intérieurement dans ce précepte ; il apprend aussi par degrés quel est ce nouveau père, c'est-à-dire que c'est le Seigneur, et enfin comment Il doit être honoré, c'est-à-dire qu'il doit être adoré, et qu'il est adoré alors qu'il est aimé : quand celui qui est régénéré est dans ce vrai, et dans la vie conforme à ce vrai, il est dans le doctrinal Divin et alors il se trouve dans un état angélique, de là il considère les choses qu'auparavant il avait connues, comme se succédant par ordre, et comme découlant du Divin comme par les degrés d'une échelle, au sommet de laquelle est Jéhovah ou le Seigneur, et sur les échelons des Anges du Seigneur qui montent, et descendent ; c'est ainsi qu'il voit les choses dont il s'était d'abord délecté, plus éloignées de lui, en proportion des degrés qu'il a franchis : il en est de même pour tous les autres préceptes du décalogue, numéro 2609 : par là on peut voir maintenant ce que c'est que la vie plus éloignée des doctrinaux Divins, qui est signifiée en ce que Jacob sortit de Béerschébah.

  
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