Bible

 

Jérémie 51:53

Studie

       

53 Quand Babylone serait montée jusqu'aux cieux, et qu'elle aurait fortifié le plus haut de sa forteresse, toutefois les destructeurs y entreront de par moi, dit l'Eternel.

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Arcanes Célestes # 9296

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9296. Et la fête de la recolle à l'issue de l'année, quand tu récolteras les œuvres du champ, signifie le culte d'après un sentiment de gratitude à cause de l'implantation du bien par suite, ainsi à cause de la régénération et de l'entière délivrance de la damnation : on le voit par la signification de la fête, en ce que c'est le culte du Seigneur et l'action de grâces, numéros 9286, 9287, 9294,, [Il manque du texte ici], ;

Et ailleurs :

« Au quinzième jour du septième mois, quand vous aurez recueilli le fruit de la terre, vous fêterez la fête de Jéhovah sept jours. » - Lévitique 23:39. -Puisque cette Fête signifie le culte du Seigneur d'après un sentiment de gratitude à cause de l'implantation du bien, et ainsi à cause de l'entière délivrance de la damnation, il sera d'abord expliqué ici ce que c'est que l'implantation du bien : Il a déjà été montré çà et là qu'il y a chez l'homme deux facultés de la vie, savoir, l'Entendement et la Volonté, et que l'Entendement a été destiné à la réception du vrai, et la volonté à la réception du bien, car il y a deux choses, auxquelles se réfèrent toutes celles qui sont dans l'univers, tant dans le Ciel que dans le Monde, à savoir, le Vrai et le Bien ; de là aussi il est évident que ces deux choses font la vie de l'homme, et que le Vrai de la foi et le Bien de la charité font sa nouvelle vie, et que si l'un et l'autre n'a point été implanté dans l'homme, il n'y a point de nouvelle vie pour lui : on sait dans l'Église comment le vrai qui appartient à la foi est semé et implanté dans l'homme, mais on ne sait pas encore bien comment est semé et implanté le bien qui appartient à la charité : l'homme, quand il est enfant, reçoit du Seigneur le bien, c'est le bien de l'innocence, tel qu'il est chez les enfants ; ce bien fait le commencement de la nouvelle volonté chez l'homme, et il croît avec l'âge selon la vie d'innocence avec les camarades, et selon la vie d'honnêteté et d'obéissance envers les parents et les maîtres, mais davantage chez ceux qui dans la suite se laissent régénérer ; le Seigneur prévoit cela et y pourvoit selon l'état de la vie suivante, car le Seigneur dans tout ce qui est présent prévoit le mal et pourvoit le bien, et cela depuis le premier fil de la vie jusque dans l'éternité : plus tard, quand l'homme devient adolescent et commence à penser par lui-même, autant il est entraîné par les plaisirs des amours de soi et du monde, autant ce nouveau volontaire ou ce commencement de la nouvelle volonté est fermé ; et autant il n'est pas entraîné par ces plaisirs, autant ce nouveau volontaire est ouvert et même perfectionné. Mais comment est-il perfectionné par l'implantation du vrai, c'est ce qui va être dit maintenant : Ce nouveau volontaire, qui vient du bien de l'innocence, est l'habitacle par lequel le Seigneur entre chez l'homme, et excite l'homme à vouloir le bien, et d'après le vouloir à faire le bien ; cet influx opère chez l'homme en tant que celui-ci renonce aux maux ; de là pour lui la faculté de savoir, d'apercevoir, de réfléchir, et de comprendre les vrais et les biens moraux et civils selon le plaisir de l'usage ; ensuite le Seigneur influe, par ce bien dans les vrais de la doctrine de l'Église, qui sont chez l'homme, et il évoque de la mémoire les choses qui servent à l'usage de la vie, et les implante clans le bien, et il perfectionne ce bien ; de là vient que le bien chez l'homme est absolument selon l'usage de la vie ; si l'usage de la vie est pour le prochain, c'est-à-dire, pour le bien du concitoyen, de la patrie, de l'Église, du Ciel, et pour le Seigneur, ce bien est le bien de la charité ; mais si l'usage de la vie est seulement pour soi et pour le monde, alors ce commencement de la nouvelle volonté est fermé, et au-dessous est formé un volontaire d'après les maux des amours de soi et du monde, et par suite un intellectuel d'après les faux ; ce volontaire est fermé en dessus et ouvert en dessous, c'est-à-dire, fermé du côté du ciel et ouvert du côté du monde : d'après cela, on voit clairement de quelle manière les vrais sont implantés dans le bien et le forment ; puis aussi, que quand l'homme est dans le bien, il est dans le ciel chez le Seigneur ; car, ainsi qu'il vient d'être dit, la nouvelle volonté, où est le bien de la charité, est l'habitacle du Seigneur, par conséquent le ciel chez l'homme ; et le nouvel entendement qui en provient est comme un tabernacle par lequel il y a entrée et sortie : ces choses dans le commun et dans le particulier ont été représentées par cette fête, qui a été appelée fête de la récolte des fruits de la terre, et fête des tabernacles : qu'il en soit ainsi, cela est évident d'après l'institution de cette fête, dont il est parlé ainsi dans Moïse :

« Au quinzième jour du septième mois, quand vous aurez recueilli le fruit de la terre, vous fêterez la fête de Jéhovah sept jours ; au premier jour sabbath, et au huitième jour sabbath : et vous prendrez pour vous dans le premier jour du fruit d'un arbre d'honneur, des branches de palmiers, et un rameau d'arbre touffu, et des saules d'un torrent, et vous vous réjouirez devant Jéhovah votre Dieu sept jours. Tous les indigènes d'Israël habiteront dans des tabernacles ; afin que sachent vos générations que dans des tabernacles j'ai fait habiter les fils d'Israël, quand je les ai retirés de la terre d'Egypte. " - :

Et ailleurs :

« La fête des tabernacles tu feras chez toi pendant sept jours, quand tu auras fait la récolte de ton aire et de ton pressoir ; tu te réjouiras dans cette fête, toi, ton fils et ta fille, et ton serviteur et ta servante, et le Lévite, et le voyageur, et l'orphelin et la veuve, qui (sont) dans tes portes : tout joyeux, tu seras. » - :

Que l'état du bien implanté au moyen du vrai par le Seigneur, ainsi l'état du ciel chez l'homme, ait été représenté par cette fête, on le voit clairement par le sens interne de toutes les choses qui y sont mentionnées ; en effet, dans ce sens, le quinzième jour du septième mois, signifie la fin de l'état antérieur, et le commencement de l'état nouveau, car c'est ce que signifie quinze, voir numéro 8400, et aussi sept, numéros 728, 6508, 8976, 9228 ; le fruit de la terre, qui alors a été recueilli, signifie le bien de la charité, numéros 43, 55, 9 :13, 983, 2846, 2847, 3146, 7690, 7692 ; la récolte de l'aire et du pressoir, signifie la même chose, car le blé qui appartient à Caire est le bien du vrai, numéros 5295, 5410 ; le vin qui appartient au pressoir est le vrai d'après le bien, numéro 6377 ; et l'huile qui appartient aussi au pressoir est le bien dont provient, le vrai, numéros 886, 3728, 4582, 4638 ; le sabbath le premier jour, et le sabbath le huitième jour, signifient la conjonction du vrai avec le bien, et réciproquement du bien avec le vrai, car le sabbath est la conjonction du vrai et du bien, numéros 8495, 8510, 8890, 8893, 9274 ; que le huitième jour ait aussi été dit sabbath, c'est parce que le huitième signifie le commencement de l'état nouveau, numéros 2044, 8400 (fin). ; le fruit d'un arbre d'honneur qu'on devait prendre le premier jour, signifiait la réjouissance et la joie à cause du bien implanté, c'est pour cela qu'il est dit ensuite

« et vous vous réjouirez devant Jéhovah ; les branches de palmiers signifient les vrais internes de ce bien, numéro 8369 ; le rameau d'arbre touffu ou branchu, les vrais externes du bien ou les scientifiques, numéros 2831, 8133 ; et les saules du torrent, les vrais encore plus extérieurs, qui appartiennent aux sensuels du corps ; les tabernacles, dans lesquels on devait habiter sept jours, signifient le saint de l'amour de la part du Seigneur et réciproquement envers le Seigneur, numéros 414, 1102, 2145, 2152, 3312, 3391, 4391, 4599, car c'est le saint de l'union, numéro 8666 : les indigènes d'Israël, signifient ceux qui sont dans le bien de la charité, par conséquent aussi ce bien, abstraction faite des personnes, numéros 3654, 4598, 5801, 5803, 5806, 5812, 5817, 5819, 5826, 5833, 6426, 7957 : la réjouissance de tous alors signifiait la joie telle qu'elle est pour ceux qui sont dans le bien procédant du Seigneur, ainsi telle qu'elle est pour ceux qui sont dans le ciel, car celui qui est dans le bien de la charité procédant du Seigneur est dans le ciel chez le Seigneur ; ce sont là les choses pour lesquelles cette fête a été instituée.

  
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Arcanes Célestes # 4638

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4638. Alors semblable deviendra le Royaume des cieux à dix vierges, signifie le dernier temps de la vieille Église et le premier temps de la nouvelle ; l'Église est le Royaume du Seigneur sur terre ; les dix vierges sont tous ceux qui sont dans l'Église, savoir, tant ceux qui sont dans le bien et le vrai que ceux qui sont dans le mal et le faux ; dix, dans le sens interne, ce sont les restes (Reliquiae :), et aussi le plein, par conséquent tous ; et les vierges sont ceux qui sont dans l'Église ; il en est aussi de même ailleurs dans la Parole. Qui, prenant leurs lampes, signifie les spirituels dans lesquels est le céleste, ou les vrais dans lesquels est le bien , ou, ce qui est la même chose, la foi dans laquelle est la charité à l'égard du prochain, et la charité dans laquelle est l'amour envers le Seigneur ; car l'Huile est le bien de l'amour, ainsi qu'il va être dit ; mais les lampes, dans lesquelles il n'y a point d'huile, sont les mêmes choses dans lesquelles il n'y a point le bien. Sortirent à la rencontre du Fiancé, signifie leur réception. Or cinq d'entre elles étaient prudentes, et cinq, insensées, signifie la partie composée de ceux qui sont dans les vrais dans lesquels est le bien, el la partie composée de ceux qui sont dans les vrais dans lesquels n'est point le bien ; ceux-là sont les prudentes, et ceux-ci sont les insensées cinq, dans le sens interne, signifie quelques-uns, ici donc une partie. Celles qui (étaient) insensées, en prenant leurs lampes, n'avaient point pris d'huile avec elle, signifie qu'ils n'avaient point le bien de la charité dans leurs vrais ; l'huile dans le sens interne est le bien de la charité et de l'amour. Mais les prudentes avaient pris de l'huile dans leurs vases avec leurs lampes, signifie qu'ils avaient le bien de la charité et de l'amour dans leurs vrais ; les vases sont les doctrinaux de la foi. Or, comme tardait le Fiancé, elles s'assoupirent toutes, et elles s'endormirent, signifie le délai et par suite le doute ; s'assoupir dans le sens interne, c'est à cause du délai être indolent dans les choses qui appartiennent à l'Église ; et s'endormir, c'est entretenir le doute ; les prudentes, le doute dans lequel est l'affirmatif ; les insensées, le doute dans lequel est le négatif. Mais au milieu de la nuit un cri se fit, signifie le temps, qui est le dernier de la vieille Église, et le premier de la nouvelle Église ; c'est ce temps qui, dans la Parole, est nommé la nuit, quand il s'agit de l'état de l'Église ; le cri, c'est le changement. Voici, le Fiancé vient, sortez à sa rencontre, signifie ce qui concerne le jugement, à savoir, l'acceptation et le rejet. Alors furent réveillées toutes ces vierges, et elles préparèrent leurs lampes, signifie la préparation de tous, car ceux qui sont dans les vrais, dans lesquels il n'y a pas le bien, croient être acceptés comme ceux qui sont dans les vrais dans lesquels est le bien, parce qu'ils pensent que la foi seule sauve, ne sachant point qu'il n'y a aucune foi où il n'existe pas de charité. Or les insensées aux prudentes disaient : Donnez-nous de votre huile, parce que nos lampes s'éteignent, signifie qu'ils veulent que par les autres le bien soit communiqué à leurs vrais inutiles, ou à leur foi oisive ; en effet dans l'autre vie tous les spirituels et tous les célestes sont communiqués mutuellement, mais ce ne peut être que par le bien. Mais les prudentes répondirent, en disant : De peur que peut-être il n'y en ait pas assez pour nous et pour vous, signifie qu'il ne peut être communiqué, parce que le peu de vrai qu'ils ont serait enlevé ; en effet, voici ce qui se passe dans l'autre vie au sujet de la communication du bien à ceux qui sont dans les vrais sans le bien ; ceux-ci enlèvent pour ainsi dire le bien ; et ils se l'approprient, et ne le communiquent pas aux autres, mais ils le corrompent, c'est pour cela qu'il ne se fait avec eux aucune communication du bien ; il en sera parlé d'après l'expérience à la fin du Chapitre 37: Allez plutôt vers ceux qui (en) vendent, et achetez (en) pour vous-mêmes, signifie le bien du mérite ; ceux qui vantent ce bien sont ceux qui en vendent ; ceux aussi qui sont dans le vrai dans lequel n'est pas le bien font méritoire dans l'autre vie, plus que les autres, tout ce qu'ils ont fait en apparence comme bien dans la forme externe, quoique ce fût le mal dans la forme interne, selon ce que dit le Seigneur dans Matthieu :

« Plusieurs Me diront en ce jour-là, Seigneur ! Seigneur ! Par ton Nom n'avons-nous pas prophétisé ? Et par ton Nom les démons n'avons-nous pas chassé ? Et en ton Nom plusieurs miracles n'avons-nous pas fait ? Mais alors je leur dirai : Je ne vous connais point, retirez-vous de moi, ouvriers d'iniquité. “ - Matthieu , ,

Et dans Luc :

« Dès que se sera levé le Père de famille, et qu'il aura fermé la porte, vous commencerez alors à vous tenir dehors et à frapper à la porte, en disant : Seigneur ! Seigneur ! Ouvre-nous ; mais répondant il vous dira : Je ne sais d'où vous êtes. Alors vous commencerez à dire ; Nous avons mangé devant Toi, et nous avons bu, et dans nos places tu as enseigné ; mais il dira Je vous dis, je ne sais d'où vous êtes, retirez-vous de Moi, vous tous ouvriers d'iniquité. » - Luc 13:25, 26, 27.

tels sont ceux qui sont entendus ici par les vierges insensées, c'est pourquoi les mêmes choses sont dites d'elles en ces termes :

« Elles vinrent aussi en disant : Seigneur ! Seigneur, ouvre-nous ! Mais Lui, répondant, dit : En vérité, je vous dis : Je ne vous Connais point. Or, pendant qu'elles (en) allaient acheter, le Fiancé vint, signifie l'application faite à contretemps, Et celles qui étaient prêtes entrèrent avec Lui aux noces, signifie que ceux qui étaient dans le bien et par suite dans le vrai furent reçus dans le ciel ; le Ciel est assimilé à des noces d'après le mariage céleste, qui est le mariage du bien et du vrai, et le Seigneur est assimilé à un Fiancé, parce qu'alors ils sont conjoints à Lui, c'est de là que l'Église est appelée la Fiancée. Et la porte fut fermée, signifie que les autres ne peuvent point entrer. Mais ensuite viennent aussi les autres vierges, disant : Seigneur ! Seigneur ! Ouvre-nous, signifie qu'ils veulent entrer d'après la foi seule sans la charité, et d'après les œuvres dans lesquelles, il y a non pas la vie du Seigneur, mais la vie de soi-même. Mais Lui, répondant, dit : En vérité, je vous dis : Je ne vous connais point, signifie le rejet dans le sens interne, ne point être connu, c'est ne point être dans quelque charité à l'égard du prochain, et ne point être par la charité dans la conjonction avec le Seigneur ; ceux qui ne sont pas dans la conjonction sont dits ne pas être connus. Veillez donc, parce que vous ne savez ni le jour ni l'heure ou le Fils de l'homme doit venir, signifie l'étude de la vie selon les préceptes de la foi, ce qui est veiller ; le temps de l'acceptation, qui est inconnu à l'homme, et l'état, sont signifies par

« vous ne savez ni le jour ni l'heure où le Fils de l'homme doit venir. celui qui est dans le bien, c'est-a-dire, qui fait selon les préceptes, est appelé prudent, mais celui qui est dans les connaissances du vrai et ne fait pas, est appelé insensé, le Seigneur le dit même ailleurs dans Matthieu :

« Quiconque entend mes paroles et les fait, je le comparerai à un homme prudent ; et quiconque entend mes paroles, mais ne les fait pas, sera comparé à un homme insensé. » - Matthieu 7:24, 26.

  
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