Bible

 

Jérémie 51:53

Studie

       

53 Quand Babylone serait montée jusqu'aux cieux, et qu'elle aurait fortifié le plus haut de sa forteresse, toutefois les destructeurs y entreront de par moi, dit l'Eternel.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 5120

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

5120. Et je donnai la coupe en la main de Pharaon, signifie l'appropriation par le naturel intérieur : on le voit par la signification de donner la coupe, ainsi donner du vin à boire, en ce que c'est approprier ; car boire est l'appropriation du vrai, numéro 3168 ; et par la représentation de Pharaon, en ce qu'il est le naturel intérieur, numéros 5080, 5095, 5118. Ici, ainsi qu'il est évident d'après ce qui précède, il s'agit de la régénération du sensuel soumis à la partie intellectuelle de l'homme intérieur, et signifié par l'échanson ; par conséquent il s'agit de l'influx du vrai et du bien, et de la réception dans le naturel extérieur ; mais comme ces choses sont trop éloignées de la conception de ceux qui n'ont aucune idée distincte sur le rationnel et le naturel, ni aucune sur l'influx, il faut en conséquence surseoir à en donner l'explication. En outre, dans la Parole, il est souvent parlé de coupe ou de verre, ou de calice, et ces expressions dans le sens réel signifient le Vrai spirituel, c'est-à-dire, le vrai de la foi, qui procède du bien de la charité, ainsi la même chose que le vin ; et dans le sens opposé, elles signifient le faux par lequel est produit le mal, et aussi le faux provenant du mal ; si la coupe signifie la même chose que le vin, c'est parce que la coupe est le contenant et le vin le contenu, et qu'ils constituent en conséquence une seule chose, et qu'ainsi l'un est entendu par l'autre. Que ce soit là ce qui est signifié par la coupe dans la Parole, on le voit clairement par ces passages ; dans David ;

« Jéhovah, tu dresseras devant moi la table en présence de mes ennemis ; tu oindras d'huile ma tête, ma coupe aura abondance. » - Psaumes 23:5.

Dresser la table et oindre d'huile la tête, c'est gratifier du bien de la charité et de l'amour ; ma coupe aura abondance, c'est-à-dire que le naturel sera rempli du vrai et du bien spirituels qui en proviendront.

Dans le Même ;

« Que rendrai-je à Jéhovah ? La coupe des saints je prendrai, et le Nom de Jéhovah j'invoquerai. » - Psaumes 116:12-13 ;

-prendre la coupe des saints, c'est l'appropriation des biens de la foi.

Dans Marc :

« Quiconque vous donnera à boire un verre, d'eau en mon Nom, parce que vous êtes à Christ, en vérité je vous dis : Il ne perdra pas sa récompense. » - Marc 9:41 ;

Donner à boire un verre d'eau en mon Nom, c'est instruire dans les vrais de la foi d'après une très-faible charité.

Dans Matthieu :

« Puis, prenant la coupe et rendant grâces, il (la) leur donna, disant : Buvez-en tous, car ceci est mon sang, celui de la Nouvelle Alliance. » - Matthieu 26:27, Marc 14:23, Luc 22:20.

Il est dit la coupe, et non le vin, parce que le vin se dit de l'Église spirituelle, mais le sang se dit de l'Église céleste, quoique l'un et l'autre signifie le saint vrai procédant du Seigneur ; mais dans l'Église spirituelle, c'est le saint de la foi d'après la charité à l'égard du prochain ; et, dans l'Église céleste, c'est le saint de la charité d'après l'amour envers le Seigneur ; l'Église spirituelle est distinguée de l'Église céleste, en ce qu'elle est dans la charité à l'égard du prochain, tandis que l'Église céleste est dans l'amour envers le Seigneur ; et la sainte cène a été instituée pour représenter et signifier l'amour du Seigneur envers tout le genre humain, et l'amour réciproque de l'homme envers le Seigneur. Comme le verre ou la coupe signifiait ce qui devait contenir, et le vin ce qui devait être contenu, et qu'ainsi la coupe signifiait l'externe de l'homme, et le vin l'interne de l'homme, c'est pour cela qu'il a été dit parle Seigneur :

« Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous nettoyez l'extérieur de la coupe et du plat, tandis que les intérieurs sont pleins de rapine et d'intempérance ! Pharisien aveugle, nettoie premièrement l'intérieur de la coupe et du plat, afin qu'aussi l'extérieur devienne net. » - Matthieu 23:25, Luc 11:39.

Là aussi par la coupe, il est entendu dans le sens interne le vrai de la foi ; le cultiver sans le bien de la foi, c'est nettoyer l'extérieur de la coupe, et encore plus quand les intérieurs sont pleins d'hypocrisie, de vol, de haine, de vengeance, de cruauté ; car alors le vrai de la foi est seulement dans l'homme externe, et il n'y a absolument rien de ce vrai dans l'homme interne ; et cultiver le bien de la foi, et s'en imbiber, fait que les vrais sont conjoints au bien dans l'homme intérieur, et même alors les illusions sont acceptées pour des vrais, ce qui est signifié par nettoyer premièrement l'intérieur de la coupe, afin qu'aussi l'extérieur devienne net. Il en est de même de ces paroles dans Marc :

« Et il y a beaucoup d'autres choses que les Pharisiens et les Juifs ont reçues pour (les) retenir ; des baptisations de coupes et de pots, et de vases d'airain et de lits ; laissant le commandement de Dieu, vous retenez la tradition des hommes, des baptisations de pots et de coupes ; et vous faites beaucoup d'autres choses semblables ; vous rejetez le commandement de Dieu, pour observer votre tradition. » - Marc 7:4, 8-9.

Que le verre ou la coupe, dans le sens opposé, signifie le faux d'où provient le mal, et aussi le faux provenant du mal, on le voit par les passages suivants ; dans Jérémie :

« Ainsi m'a dit Jéhovah, le Dieu d'Israël : Prends de ma main cette coupe du vin de la co1ère, et fais-la boire à toutes les nations vers lesquelles je t'envoie, afin qu'ils boivent, et qu'ils chancellent, et qu'ils deviennent insensés à cause de l'épée que j'enverrai parmi eux. Je pris donc la Coupe de la main de Jéhovah, et je fis boire toutes les nations vers lesquelles m'a envoyé Jéhovah. » - Jérémie 25:15-16, 17, 28.

La coupe du vin de la colère, c'est le faux par lequel il y a le mal ; si le faux par lequel il y a le mal est signifié, c'est parce que, de même que le vin enivre et rend insensé, de même aussi le faux ; l'ivresse spirituelle n'est autre chose que la folie produite par les raisonnements sur les choses qu'on doit croire, lorsqu'on ne croit que ce que l'on saisit ; de là les faux, et d'après les faux les maux, numéro 1072 ; c'est pour cela qu'il est dit :

« Afin qu'ils boivent et qu'ils chancellent, et qu'ils deviennent insensés à cause de l'épée que j'enverrai ; l'épée est le faux combattant contre le vrai, numéros 2799, 4499.

Dans le Livre des Lamentations :

« Sois dans la joie et dans l'allégresse, fille d'Édom, qui habites dans la terre de Us ; aussi vers toi passera la coupe ; tu seras enivrée et tu seras mise à découvert. » - Lamentations 4:2l ; - être enivré de la coupe, c'est devenir insensé par les faux ; être mis à découvert ou à nu sans pudeur, c'est le mal qui en provient, numéros 213, 214.

Dans Ézéchiel :

« Dans le chemin de ta sœur tu as marché, c'est pourquoi je mettrai sa coupe dans ta main ; ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Tu boiras de ta sœur la coupe profonde et large, tu seras en risée et en moquerie, ample pour prendre, d'ivresse et de douleur tu seras remplie, par la coupe de dévastation et de désolation, la coupe de ta sœur Samarie : et tu la boiras et exprimeras, et ses tessons tu briseras. » - Ézéchiel 23:31, 32, 33, 34.

Il s'agit de Jérusalem, par laquelle est signifié le spirituel de l'Église Céleste ; la coupe y signifie le faux d'après le mal ; comme ce faux dévaste ou détruit l'Église, il est dit la coupe de dévastation et de désolation.

Dans Ésaïe :

« Réveille-toi, réveille-toi, lève-toi, Jérusalem, qui as bu de la main de Jéhovah la coupe de sa colère ; les lies de la coupe de frémissement tu as bues. » - Ésaïe 51:17.

Dans Habacuc :

« Bois aussi, toi, afin que ton prépuce soit à découvert ; elle fera le tour jusqu'à toi, la coupe de la droite de Jéhovah, en sorte qu'un vomissement ignominieux il y aura sur ta gloire. » - Habacuc 2:16.

Dans David :

« La coupe (est) dans la main de Jéhovah ; et il l'a mêlée de vin, il l'a remplie d'un mélange, et il en a versé ; mais les lies ils en suceront, ils boiront, tous les impies de la terre. » - Psaumes 75:9.

La coupe dans ces passages est encore prise pour la folie provenant des faux et des maux qu'ils produisent ; elle est nommée coupe de la colère de Jéhovah, et aussi coupe de la droite de Jéhovah, parce que la nation juive, comme aussi le vulgaire, avait cru que les maux et les châtiments des maux et des faux ne venaient que de Jéhovah, lorsque cependant ils viennent de l'homme et de la tourbe infernale qui est chez lui ; d'après l'apparence et la foi qui en résulte, cela est dit ainsi plusieurs fois, mais le sens interne enseigne comment cela doit cire entendu, et ce qu'on doit croire ; voir à ce sujet, numéros 245, 592, 696, 1093, 1683, 1874, 1875, 2335, 2447, 3605, 3607, 3614. Comme la coupe, de même que le vin, signifie dans le sens opposé les faux par lesquels il y a les maux, puis les faux qui proviennent des maux, il en résulte qu'elle signifie aussi la tentation, parce qu'il y a tentation quand le faux combat contre le vrai, et que par suite le mal combat contre le bien ; la coupe est prise pour la tentation et se dit de la tentation, dans Luc :

« Jésus pria, disant : Père, si tu voulais éloigner cette coupe de Moi ? Toutefois, que non pas ma volonté, mais la tienne, soit Faite. » - Matthieu 26:39, 42, 44. Marc. Matthieu 14:36 ;

La coupe ici, c'est la tentation ; pareillement dans Jean ;

« Jésus dit à Pierre : Mets ton épée dans le fourreau, la Coupe que le Père m'a donnée, ne la boirai-je pas ? » - Jean 18:11.

Et aussi dans Marc :

« Jésus dit à Jacques et à Jean : Vous ne savez ce que vous demandez ; pouvez-vous boire la coupe que Moi je bois, et du baptême dont Moi je suis baptisé, être baptisés ? Ils dirent : Nous le pouvons. Mais Jésus leur dit : La coupe, il est vrai, que Moi je bois, vous boirez ; et du baptême dont Moi je suis baptisé, vous serez baptisés. » Jean 10:38, Matthieu 20:22-23 ;

De là il est évident que la coupe est la tentation, puisque la tentation existe par les maux qui combattent au moyen des faux contre les biens et les vrais, car le baptême signifie la régénération ; et comme celle-ci s'opère par des combats spirituels, il en résulte qu'il signifie en même temps la tentation. Le verre ou la coupe dans le sens entier entièrement opposé signifie le faux d'après le mal chez ceux qui sont profanes, c'est-à-dire, qui sont intérieurement dans les choses opposées à la charité, et qui feignent extérieurement la sainteté ; la coupe est prise dans ce sens dans Jérémie :

« Babel, dans la main de Jéhovah, a été une coupe d'or, enivrant toute la terre ; de son vin ont bu toutes les nations : c'est pourquoi insensées sont les nations. » - Jérémie 51:7.

Babel signifie ceux qui sont dans le saint externe et dans le profane en dedans, numéros 1182, 1326 ; le faux qu'ils voilent par la sainteté est la coupe d'or enivrant toute la terre, c'est-à-dire qu'ils conduisent dans les erreurs et dans les faux ceux qui sont de l'Église : l'Église est la terre ; les choses profanes qu'ils cachent sous une sainteté externe consistent en ce qu'ils ne tendent qu'à devenir les plus grands et les plus riches de tous, et à être adorés comme des Dieux possesseurs du ciel et de la terre, dominant ainsi sur les âmes et sur les corps des hommes, et cela par les choses Divines et saintes qu'ils mettent en avant ; de là ils paraissent quant à l'homme externe comme des anges, mais quant à l'homme interne ce sont des diables. Il est parlé de Babel d'une manière semblable dans Jean :

« La femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et couverte d'or et de pierres précieuses, et de perles, ayant dans sa main une coupe d'or, pleine des abominations et de l'impureté de sa scortation. » - Apocalypse 17:4.

Dans le Même :

« Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, et elle est devenue une demeure de démons, parce que du vin de la fureur de sa scortation elle a abreuvé toutes les nations ; et les rois de la terre avec elle ont commis scortation. J'entendis une voix du ciel, disant : Rendez-lui comme elle vous a rendu ; dans la coupe où elle a mêlé, mêlez-lui le double. » - Apocalypse 18:2, 3, 4, 6.

Dans le Même ;

« La grande ville fut divisée en trois parties, et les villes des nations s'écroulèrent ; de Babylone la grande il y eut mémoire devant Dieu, pour lui donner la coupe de la fureur de la colère de Dieu, » - .

Dans le Même :

« Un troisième ange dit d'une voix grande : Si quelqu'un adore la bête et son image, celui-là boira du vin de la colère de Dieu, mêlé au vin pur dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté de feu et de soufre. » - Apocalypse 14:9-10.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 3614

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

3614. Jusqu'à ce que soit passé l'emportement de ton frère, signifie jusqu'à ce que l'état tourne ; et jusqu'à ce que soit passée la colère de ton frère envers toi, signifie le successif de l'état chez le bien naturel : on le voit par la signification de l'Emportement et de la Colère, en ce que ce sont des états qui répugnent, ainsi qu'il va être exposé ; quand ces états deviennent tels qu'ils ne répugnent plus, mais commencent à se conjoindre, alors il est dit que l'emportement est passé, et que la colère est passée ; de là vient que l'expression jusqu'à ce que soit passé l'Emportement de ton frère signifie jusqu'à ce que l'état tourne, et que l'expression jusqu'à ce que soit passée la Colère de ton frère, signifie le successif de l'état chez le bien naturel : que l'emportement enveloppe une chose, et la colère une autre, on peut le voir en ce que de plus ce sont des mots semblables, et qu'autrement il y aurait une répétition inutile, savoir, jusqu'à ce que soit passé l'Emportement de ton frère, et jusqu'à ce que soit passée la Colère de ton frère ; quant à ce qui est enveloppé, on peut le voir par l'application commune, ainsi que par l'attribut de l'emportement et par l'attribut de la colère, car l'Emportement se dit du Vrai, ici du Vrai du bien qui est représenté par Esaü, et la Colère se dit de ce bien lui-même. L'Emportement et la Colère sont très-souvent nommés dans la Parole, mais dans le sens interne ces expressions ne signifient ni emportement ni colère, elles signifient ce qui répugne ; et cela, parce que ce qui répugne à quelque affection produit l'Emportement ou la Colère, de sorte que ces expressions ne sont, dans le sens interne, que des Répugnances ; toutefois ce qui répugne au vrai est appelé Emportement, et ce qui répugne au bien est appelé Colère ; mais dans le sens opposé l'emportement est ce qui répugne au faux ou à l'affection du faux, c'est-à-dire, aux principes du faux, et la colère ce qui répugne au mal ou à la cupidité du mal, c'est-à-dire à l'amour de soi et du monde, et dans ce sens l'emportement est proprement l'emportement, et la colère est proprement la colère ; mais quand ils se disent du bien et du vrai, l'emportement et la colère sont un Zèle, qui, paraissant dans la forme externe semblable à l'emportement ou à la colère, est aussi nommé ainsi dans le sens de la lettre. Que dans le sens interne l'Emportement et la Colère ne soient que des Répugnances, c'est ce qu'on peut voir par ces passages de la Parole, dans Ésaïe :

« L'Ardeur de Jéhovah (est) contre toutes les nations, et (son) Emportement contre toute leur année. » - Ésaïe 34:2.

L'ardeur de Jéhovah contre les nations, c'est la répugnance contre le mal ; que les nations soient les maux, on le voit, numéros 1259, 1260, 1849, 1868, 2588 (fin). ; l'emportement contre toute leur armée, c'est la répugnance contre les faux qui proviennent des maux ; que les étoiles, qui sont appelées l'armée des cieux, soient les connaissances, ainsi les vrais, et dans le sens opposé les faux, on le voit, numéros 1128, 1808, 2120, 2495, 2849.

Dans le Même :

« Qui a livré en proie Jacob et Israël à ceux qui pillent ? N'est-ce pas Jéhovah contre lequel nous avons péché ? et il a répandu, sur lui l'Emportement de sa colère. » - Ésaïe 42:24-25.

L'Emportement de la colore, c'est la répugnance contre le faux du mal ; Jacob, ce sont ceux qui sont dans le mal, et Israël, ceux qui sont dans le faux.

Dans le Même :

« Au pressoir j'ai foulé seul, et d'entre les peuples personne avec moi, et je les ai foulés dans ma Colère, et je les ai détruits dans mon Emportement ; et j'ai écrasé les peuples dans ma Colère, et je les ai enivrés dans mon Emportement. » - Ésaïe 63:3, 6.

Là, il s'agit du Seigneur et de ses victoires dans les tentations ; fouler et écraser dans la colère, ce sont les victoires sur les maux ; détruire et enivrer dans l'emportement, ce sont les victoires sur les faux ; écraser, dans la Parole, se dit du mal, et enivrer se dit du faux.

Dans Jérémie :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Voici, ma Colère et mon Emportement a été répandu sur ce lieu, sur l'homme et sur la bête, et sur l'arbre du champ, et sur le fruit de l'humus, et il s'embrasera et ne sera point éteint. » - Jérémie 7:20.

La colère et l'emportement sont nommés l'un et l'autre, parce qu'il s'agit tant du mal que du faux ; dans les prophètes, lorsqu'il est parlé du mal, il est aussi parlé du faux, comme lorsqu'il est question du bien, il est aussi question du vrai, et cela, à cause du mariage céleste, qui est celui du bien et du vrai dans chaque chose de la Parole, numéros 683, 793, 801, 2173, 2516, 2712 ; c'est de là aussi qu'il est dit non-seulement la colère mais encore l'emportement, autrement une seule expression aurait suffi.

Dans le Même :

« Moi, je combattrai contre vous avec une main étendue et un bras fort, et dans la Colère, et dans l'Emportement, et dans une grande ardeur ; et je frapperai les habitants de cette ville, et l'homme et la bête. » - Jérémie 21:5-6.

Il en est de même ici ; la colère se dit de la punition du mal, et l'emportement, de la punition du faux, et l'ardeur se dit de l'une et de l'autre ; la colère et l'emportement étant la répugnance sont aussi la punition, car les choses qui répugnent sont en collision, et alors le mal et le faux sont punis ; en effet, dans le mal est la répugnance du bien, et dans le faux la répugnance du vrai, et comme il y a répugnance il y a aussi collision ; que de la vienne la peine, on le voit, numéros 696, 967.

Dans Ézéchiel :

« Et sera consommée ma Colère, et je ferai reposer mon Emportement contre eux, et je Me consolerai, et ils connaîtront que Moi Jéhovah j'ai parlé, et dans mon Zèle, quand je consommerai mon Emportement contre eux, quand je ferai contre toi des jugements avec Colère et avec Emportement, et avec châtiments d'Emportement. » - Ézéchiel 5:13, 15.

Là aussi la colère est la punition du mal, et l'emportement la punition du faux, d'après la répugnance, et par suite d'après l'attaque.

Dans Moïse :

« Il ne plaira pas à Jéhovah de lui pardonner, car alors fumera la colère de Jéhovah et son Zèle contre cet homme-là ; et Jéhovah le séparera en mal d'avec toutes les tribus d'Israël : soufre et sel, combustion toute sa terre, elle ne sera point ensemencée, et elle ne fera point germer, et il ne s'élèvera en elle aucune herbe, comme au renversement de Sodome et d'Gomorrhe, d'Adma et de Zéboïm, qu'a renversées Jéhovah dans sa Colère et dans son Emportement ; et toutes les nations diront : Pourquoi Jéhovah a-t-il fait ainsi à cette terre ? Quelle (est) l'ardeur de celle grande Colère ? » - Deutéronome 29:19, 20, 22-23.

Comme Sodome est le mal, et Gomorrhe le faux qui en provient, numéros 2220, 2246, 2322, et que cette nation, dont parle ici Moïse, est comparée à ces villes quant au mal et au faux, la colère est nommée par rapport au mal, et l'emportement par rapport au faux, et l'ardeur de la colère par rapport à l'un et à l'autre ; que de telles affections soient attribuées à Jéhovah ou au Seigneur, c'est selon l'apparence, parce qu'il apparaît ainsi à l'homme, lorsque lui-même se précipite dans le mal, et que le mal le punit., voir numéros 245, 592, 696, 1093, 1683, 1874, 2395, 2147, 3235, 3605.

  
/ 10837