Bible

 

Jérémie 51:53

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53 Quand Babylone serait montée jusqu'aux cieux, et qu'elle aurait fortifié le plus haut de sa forteresse, toutefois les destructeurs y entreront de par moi, dit l'Eternel.

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Arcanes Célestes # 3024

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3024. Que tu ne prennes point une femme pour mon fils des filles du Canaanite, signifie que le Rationnel Divin ne serait conjoint à aucune affection qui n'est pas d'accord avec le vrai : on le voit par la signification de prendre une femme, en ce que c'est être conjoint par l'alliance du mariage ; par la signification de mon fils, savoir, de Isaac, en ce qu'il est le Rationnel Divin du Seigneur, numéros 1893, 2066, 2083, 2630 ; par la signification des filles, en en qu'elles sont les affections, numéros 489, 490, 491, 568, 2362 ; et par la signification du Canaanite, en ce qu'il est le mal, numéros 1444, 1573, 1574 ; c'est de là que les filles du Canaanite sont les affections qui ne sont pas d'accord avec le vrai. Il s'agit ici du Vrai Divin qui doit être adjoint au Bien Divin du Rationnel du Seigneur, comme on peut le voir par le Contenu, numéro 3013 : par la femme qui doit être associée par l'alliance du mariage on entend ce Vrai même qui doit, par la voie commune, être tiré de l'homme Naturel ; par mon fils on entend le Rationnel du Seigneur quant au bien, auquel Rationnel ce vrai doit être adjoint ou associé ; d'où l'on peut savoir que par ne pas prendre une femme pour mon fils des filles du Canaanite, il est signifié qu'il ne serait conjoint à aucune affection qui n'est pas d'accord avec le vrai ; toute conjonction du vrai avec le bien est faite par l'affection, jamais en effet aucun vrai n'entre dans le Rationnel de l'homme et n'y est conjoint, si ce n'est par l'affection, car dans l'affection est le bien de l'amour, et c'est la seule chose qui conjoigne, numéro 1895, ce qui peut même être connu de quiconque réfléchit. Que les filles du Canaanite signifient les affections qui sont en discord avec le vrai, c'est-à-dire, les affections du faux, on peut le voir par la signification des filles ; car, dans la Parole, les filles sont nommées dans bien des endroits, et chacun peut y voir que ce n'est point de filles qu'il s'agit ; ainsi dans des passages ci-dessus rapportés, il a été montré que la Fille de Sion, la Fille de Jérusalem, la Fille de Tharschisch, la Fille de mon peuple, sont des affections du bien et du vrai ; et puisqu'elles sont des affections du bien et du vrai, elles sont aussi des Eglises, car les Eglises sont Eglises d'après ces affections ; c'est de là que par la Sion est signifiée l'Eglise céleste, et cela, d'après l'affection du bien ; mais par la Fille de Jérusalem est signifiée l'Eglise spirituelle d'après l'affection du vrai, numéro 2362 ; cette Eglise est aussi signifiée par la fille de mon peuple, - Jérémie 6:14, Jérémie 8:19, 21-22, Ézéchiel 13:17.

On voit, d'après cela, ce qui est signifié par les Filles des Nations, par exemple, par les Filles des Philistins, les filles de l'Egypte, les filles de Tyr et de Sidon, les filles d'Edom, les filles de Moab, les filles des Chaldéens et de Babel, les filles de Sodome, ce sont les affections du mal et du faux dont se composent leurs Religiosités, par conséquent les Religiosités elles-mêmes. Que ce soit là la signification des filles, on peut le voir par ces passages.

Dans Ézéchiel :

« Les Filles des Nations se lamenteront sur l'Egypte. Gémis sur la multitude de l'Egypte, et fais-la descendre, elle et les Filles des Nations magnifiques, vers la terre des inférieurs avec ceux qui descendent dans la fosse. » - Ézéchiel 32:16, 18.

Les filles des nations magnifiques, ce sont les affections du mal.

Dans Samuel :

« N'annoncez point dans Gath, n'évangélisez point dans les places d'Askalon, peut-être se réjouissent-elles les Filles des Philistins, peut-être tressaillent-elles d'allégresse les filles des incirconcis ! » - 2 Samuel 1:20.

Dans Ézéchiel :

« Tu t'es livrée à la scortation avec les fils de l'Egypte ; je t'ai livrée à la volonté de celles qui le haïssaient, des Filles des Philistins ; avant que ton mal fut révélé, comme au temps de l'ignominie des Filles de la Syrie et de tous ses environs, des Filles des Philistins qui te méprisent de tout côté. » - Ézéchiel 16:26-27, 57.

Chacun peut voir que ce ne sont point des filles qui sont ici désignées, mais que ce sont les religiosités de ceux qui sont signifiés par les Philistins, religiosités qui sont telles, qu'on y parle beaucoup de la foi, et qu'on n'y mène nullement la vie de la foi, voir numéros 1197, 1198 ; aussi est-ce de là qu'ils sont dits incirconcis, c'est-à-dire sans charité.

Dans Jérémie :

« Monte à Giléad, et prends du baume, Vierge Fille de l'Egypte. Fais-toi un bagage d'émigration, Fille habitante de l'Egypte. Elle est dans la confusion la Fille de l'Egypte, elle a été livrée dans la main du peuple du septentrion. » - Jérémie 46:11, 19, 24.

La fille de l'Egypte, c'est l'affection de raisonner d'après les scientifiques, sur les vrais de la foi pour découvrir si telle chose est ainsi ; c'est par conséquent la religiosité qui surgit de cette affection et qui est telle, qu'on ne croit que ce qu'on saisit par les sens, qu'ainsi l'on ne croit rien du vrai de la foi, voir numéros 215, 232, 233, 1164, 1165, 1186, 1385, 2196, 2203, 2209, 2568, 2588.

Dans Ésaïe :

« Il a dit : Tu ne continueras plus à t'enorgueillir, vierge oppressée, Fille de Sidon. » - Jérémie 23:12.

Dans David :

« La Fille de Tyr t'offrira un présent, les riches du peuple prieront tes faces. » - Psaumes 45:13.

Ce que c'est que la fille de Sidon et la fille de Tyr, on le voit par la signification de Sidon et de Tyr, numéro 1201.

Dans Jérémie :

« Sois dans la joie et dans l'allégresse, Fille d'Edom ; ton iniquité est consommée, Fille de Sion, il ne continuera plus de te faire émigrer ; ton iniquité sera visitée, Fille d'Edom. » - Lamentations 4:21-22.

Dans Ésaïe :

« Comme un oiseau qui vole çà et là, (comme) une nichée qui s'échappe, (ainsi) seront les Filles de Moab. » - Ésaïe 16:2 ;

Dans le Même :

« Descends, assieds-toi sur la poussière, Vierge Fille de Babel : assieds-toi à terre, point de trône, Fille des Chaldéens. Sieds-toi silencieuse et entre dans les ténèbres, Fille des Chaldéens, parce que tu ne continueras plus à te faire appeler la dominatrice des royaumes. » - Ésaïe 47:1, 5.

Dans Jérémie :

« Un peuple vient du septentrion, rangé comme l'homme pour la guerre, contre toi, Fille de Babel, - Jérémie 50:41-42 ;

Dans le Même :

« La Fille de Babel (est) comme une aire, (il est) temps qu'on la foule. » - Jérémie 51:33.

Dans Zacharie :

« Hélas Sion, sauve-toi, toi qui habites avec la Fille de Babel. » - Zacharie 2:11.

Dans David :

« La Fille de Babel a été dévastée. » - Psaumes 137:8.

Dans Ézéchiel :

« Tes sœurs, Sodome et ses Filles, reviendront à leur ancien état ; et Samarie et ses Filles reviendront à leur ancien état. » - Ézéchiel 16:55.

Chacun peut voir que dans ces passages par les filles on entend non des filles, mais des affections qui sont en discord avec le vrai, par conséquent des religiosités qui proviennent de ces affections ; mais, quelles sont ces religiosités, c'est ce qu'on découvre par la signification de ces peuples, ainsi par celle d'Edom, de Moab, des Chaldéens, de Babel, de Sodome, de Samarie, dont il a été parlé çà et là dans les explications des Chapitres antérieurs de la Genèse : de là maintenant on voit ce qui est signifié ici par les filles du Canaanite. Ne pas contracter mariage avec les filles des Canaanites concernait aussi ces spirituels, en ce que le bien et le faux, ainsi que le mal et le vrai ne devaient pas être conjoints, car c'est de là que vient la profanation : la défense eue était aussi le représentatif, il en est parlé dans leDeutéronome, - Deutéronome 7:3,

Et dans Malachie :

« Juda a profané la sainteté de Jéhovah, en ce qu'il a aimé et a épousé la Fille d'un Dieu étranger. » - Malachie 2:11.

  
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Arcanes Célestes # 1573

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1573. Et le Canaanite et le Périsite habitaient alors dans la terre, signifie ses maux et les faux dans l'homme Externe : cela est Evident d'après la signification du Canaanite, en ce qu'il est le mal héréditaire provenant de la mère dans l'Homme Externe, voir ci-dessus, numéro 1444 ; et d'après la signification du Périsite, en ce qu'il est le faux procédant de ce mal ; j'en parlerai dans la suite. J'ai déjà dit que le mal héréditaire provenant de la mère avait été chez le Seigneur dans son Homme Externe, Voir numéros 1414, 1444 ; il suit de là que le faux de ce mal a été aussi chez le Seigneur ; où le mal héréditaire est, le faux y est aussi ; le faux nait du mal, mais le faux ne peut naître du mal avant que l'homme ait été imbu des scientifiques et des connaissancss ; le mal ne peut opérer ou influer sur autre chose que sur les scientifiques et sur les connaissances ; ainsi le mal qui appartient à la partie volontaire se change en faux dans la partie intellectuelle ; c'est pourquoi ce faux a aussi été héréditaire, parce qu'il était né de l'héréditaire ; mais ce n'était pas le faux qui procède des principes du faux : il était dans l'Homme Externe, et l'Homme Interne a pu voir qu'il était le faux. Et comme le mal héréditaire provenant de la mère a été chez le Seigneur, avant qu'il eut été imbu des scientifiques et des connaissances, ou avant qu'Abram eut voyagé en Egypte, il est dit, Chapitre 12 : Vers. 6, que le Canaanite était dans la terre, mais il n'est pas parlé du Perisite ; tandis qu'ici le Seigneur ayant été imbu des scientifiques et des connaissances, il est dit que le Canaanite et le Périsite habitaient dans la terre, d'où l'on voit que le Canaanite signifie le mal, et le Périsite le faux ; on voit aussi que la mention qui est faite du Canaanite et du Périsite ne se rattache à aucune série historique, car il n'est question d'eux ni dans ce qui précède ni dans ce qui suit ; il en est aussi de même dans le Chapitre 12 : Vers. 6, où il est fait mention du Canaanite. De là résulte évidemment qu'il y a ici un arcane, qui ne peut être connu que par le moyen du sens interne. Chacun peut être surpris d'entendre dire que le mal héréditaire provenant de la mère ait été chez le Seigneur ; mais comme ici cela est dit si clairement, et comme dans le sens interne il s'agit du Seigneur, il n'est pas possible de douter qu'il n'en ait été ainsi. En effet, aucun homme ne peut naître d'un autre homme sans en tirer le mal ; mais autre est le mal héréditaire qui est tiré du père, et autre celui qui est tiré de la mère ; le mal héréditaire provenant du père est intérieur et demeure pour l'éternité, car il ne peut jamais être déraciné. Le Seigneur n'a pas eu ce mal, puisqu'il est né de Jéhovah-Père, par conséquent il est né Divin ou Jéhovah quant aux internes ; mais le mal héréditaire provenant de la mère appartient à l'homme externe, et il a été chez le Seigneur ; c'est ce mal qui est appelé le Canaanite dans la terre, et le faux qui provient de ce mal est appelé le Périsite. Ainsi le Seigneur est né comme un autre homme, et il a eu des infirmités comme un autre homme. Qu'il ait tiré de la mère le mal héréditaire, c'est ce qu'on voit clairement en ce qu'il a subi destinations ; nul ne peut être tenté s'il n'y a en lui aucun mal ; c'est le mal qui tente chez l'homme et c'est par le mal qu'on est tenté. Il est certain aussi que le Seigneur a été tenté ; qu'il a subi de graves tentations telles que jamais aucun homme n'en pourrait soutenir la dix-millième partie, qu'il les a soutenues seul, et que par sa propre puissance il a vaincu le mal ou le diable, et tout l'enfer. Il est ainsi parlé de ces tentations dans Luc :

« Jésus fut conduit en esprit dans le désert ; il fut tenté quarante jours par le diable, de sorte qu'il ne mangea point pendant ces jours-là. Mais après que diable eut achevé toute la Tentation, il s'éloigna de lui pour un temps ; et Jésus dans la vertu de l'esprit retourna de là en Galilée » - Luc 4:1-2, 13-14,

Et dans Marc :

« L'esprit poussant Jésus le fit aller dans le désert ; et il fut dans le désert quarante jours, étant tenté, et il était avec les bêtes. » - Marc 1:12-13.

Là, les bêtes signifient l'enfer. Outre cela, il fut tenté jusqu'à la mort, au point que ses sueurs étaient des gouttes de sang,

« Et comme il était en agonie, il pria avec plus d'instance ; mais sa sueur devint comme des gouttes de sang qui descendaient sur la terre » - Luc 22:44.

Jamais aucun Ange ne peut être tenté par le diable, parce qu'étant dans le Seigneur, les mauvais Esprits ne peuvent pas même de loin en approcher, ils sont sur-le-champ saisis d'horreur et de terreur ; l'enfer aurait encore bien moins pu approcher du Seigneur s'il fut né Divin, c'est-à-dire, sans le mal adhérent par la mère. Les prédicateurs ne disent-ils pas aussi, selon leur formule ordinaire, que le Seigneur a même porté les iniquités et les maux du genre humain ? Mais Lui aurait-il jamais été possible de faire venir sur Lui les iniquités et les maux, autrement que par la voie héréditaire ? Le Divin n'est pas susceptible du mal ; afin donc de vaincre le mal par ses propres forces, ce que jamais aucun homme n'a pu, il ne peut, et afin de devenir ainsi Lui Seul la Justice, le Seigneur a voulu naître comme un autre homme. Autrement, il n'eut pas été besoin qu'il naquit ; car le Seigneur eut pu prendre l'Essence Humaine sans naissance, comme il l'avait même prise quelquefois, quand il fut vu par la Très-Ancienne Eglise, ainsi que par les Prophètes. Mais il est venu dans le Monde pour prendre sur lui le mal contre lequel il devait combattre et qu'il devait vaincre, et pour conjoindre ainsi en Soi l'Essence Divine à l'Essence Humaine. Toutefois, il n'y eut dans le Seigneur aucun mal actuel ou propre, comme il le dit aussi Lui-même dans Jean :

« Qui de vous Me convaincra de péché ? » - Jean 8:46.

D'après ce qui vient d'être dit, on voit bien clairement ce qui est signifié par la querelle qu'il y eut entre les pasteurs du bétail d'Abram et les pasteurs du bétail de Loth ; ces paroles précèdent immédiatement, parce que la cause de cette querelle c'est que le Canaanite et le Périsite habitaient dans la terre.

  
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