Bible

 

Jérémie 51:53

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53 Quand Babylone serait montée jusqu'aux cieux, et qu'elle aurait fortifié le plus haut de sa forteresse, toutefois les destructeurs y entreront de par moi, dit l'Eternel.

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L’Apocalypse Révélée # 758

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758. Vers. 18:3. Parce que du vin de la fureur de sa scortation ont bu toutes les nations, et que les rois de la terre avec elle ont commis scortation, signifie qu'ils ont fabriqué des dogmes abominables, qui sont des adultérations et des profanations du bien et du vrai de la Parole, et qu'ils en ont imbu tous ceux qui sont nés et ont été élevés dans les Royaumes soumis à leur domination. Que ces choses soient signifiées par ces paroles, on peut le voir par les explications données ci-dessus, Nos. 631, 632, et Nos. 720, 721, , où sont des paroles semblables ; il n'est pas besoin d'y rien ajouter, si ce n'est que des choses semblables sont dites de Babel, dans Jérémie :

— « Calice d'or, Babel, dans la main de Jéhovah, enivrant toute la terre ; de son vin ont bu les nations, c'est pourquoi elles sont folles. » — Jérémie 51:7 ;

— puis, « que soit Babel en sifflement ; quand ils seront échauffés, je les mettrai en festins et je les enivrerai, afin qu'ils bondissent, et qu'ils s'endorment d'un sommeil séculaire, et ne se réveillent point. » — Jérémie 51:39.

— Par le vin qu'ils boivent, et dont ils s'enivrent, sont signifiés leurs dogmes ; on peut voir ci-dessus, No. 754, combien ces dogmes sont abominables ; parmi eux est aussi cet abominable dogme, que les œuvres qui sont faites selon les doctrinaux font les mérites, transportant le mérite et la justice du Seigneur dans ces œuvres, et ainsi dans ceux qui les font, lorsque cependant le tout de la charité et le tout de la foi, ou tout bien et tout vrai, viennent du Seigneur, et que ce qui vient du Seigneur demeure chose du Seigneur en ceux qui reçoivent ; car ce qui vient du Seigneur est un Divin, qui ne peut jamais devenir le propre de l'homme : le Divin peut être chez l'homme, mais non dans son propre, car le propre de l'homme n'est que mal ; c'est pourquoi, celui qui s'attribue le Divin comme propre, non-seulement le souille, mais même il le profane ; le Divin venant du Seigneur est exactement séparé du propre de l'homme et élevé au-dessus de ce propre, et il n'y est jamais plongé. Mais comme ils ont transféré en eux tout le Divin du Seigneur et se le sont ainsi approprié, il découle d'eux comme d'une source qui n'est que bitume découle une eau bitumineuse quand il pleut. Il en est de même de ce dogme, que la justification est une réelle sanctification, et que leurs saints sont saints en eux-mêmes, lorsque cependant le Seigneur seul est Saint, — Apocalypse 15:4.

— Voir de plus grands détails sur le Mérite dans le Traité DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM ET DE SA DOCTRINE CÉLESTE, publié à Londres en 1758, Nos. 150 à 158.

  
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Arcanes Célestes # 3727

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3727. Quant à ce qui concerne la signification de la statue, si elle est la sainte limite, par conséquent le dernier de l'ordre c'est parce que dans les temps très-anciens on posait des pierres aux endroits où étaient les limites qui séparaient la possession ou l'héritage de l'un d'avec la possession ou l'héritage de l'autre et que ces pierres étaient pour signe et pour témoignage que là étaient les limites ; les Très-Anciens qui, dans chacun des objets et dans chacun des statuts, pensaient quelque chose de céleste et de spirituel, numéros 1977, 2995, en agissaient de même à l'égard de ces pierres qu'ils dressaient, et d'après elles ils pensaient aux derniers dans l'homme, par conséquent au dernier de l'ordre, qui est le vrai dans l'homme Naturel : des Très-Anciens qui existèrent avant le déluge cette coutume passa aux Anciens qui vécurent après, le déluge, numéros 920, 1409, 2179, 2896, 2897 ; et ceux-ci commencèrent à regarder comme saintes ces pierres qu'ils dressaient peur limites ; et cela, comme il a été dit, parce qu'elles signifiaient le saint Vrai qui est dans le dernier de l'ordre ; ils appelaient aussi ces pierres Statues, d'où il arriva que les Statues recevaient un culte et qu'où en érigeait dans les lieux où étaient les bois sacrés, et plus tard dans ceux où étaient les temples, et qu'on les oignait aussi d'huile, ainsi qu'il va être expliqué ; en effet, le culte de l'Ancienne Eglise consistait dans les perceptifs et les significatifs des Très-Anciens qui vivaient avant le déluge, comme cela est évident d'après les passages déjà cités : comme les Très-Anciens parlaient avec les Anges, et que pendant leur vie sur la terre ils étaient en même temps avec eux, ils avaient appris du ciel que les Pierres signifiaient le vrai, et les Bois (Ligna) le bien, voir ci-dessus numéro 3720 ; c'est donc de là que les Statues signifient la sainte limite, par conséquent le Vrai qui est le dernier de l'ordre chez l'homme, en effet, le bien qui influe du Seigneur par l'homme Interne est terminé dans l'homme Externe, et dans le vrai qui s'y trouve ; la pensée de l'homme, son langage et son action, qui sont les derniers de l'ordre, ne sont autre chose que des vrais d'après le bien ; ce sont, en effet, les images ou les formes du bien, car ils appartiennent à la partie intellectuelle de l'homme, tandis que le bien qui est en eux et dont ils proviennent appartient à la partie volontaire. Que les Statues aient été dressées comme signe et comme témoignage, et aussi comme culte, et que dans le sens interne elles signifient la sainte limite, ou le vrai dans le naturel de l'homme, vrai qui est le dernier de l'ordre, on peut le voir par d'autres passages de la Parole, par exemple, dans les suivants, où il s'agit de l'alliance entre Laban et Jacob :

« Maintenant va, contractons une alliance moi et toi, et qu'elle soit pour témoin entre moi et toi : et Jacob prit une Pierre et il la dressa en Statue. Laban dit à Jacob. Voici ce monceau, et voici la Statue que j'ai dressée entre moi et toi ; témoin ce monceau, et témoin la statue, que moi je ne passerai pas vers toi ce monceau, et que toi tu ne passeras pas vers moi ce monceau, ni cette statue, pour un mal. » - Genèse 31:44-45, 51-52.

Qu’ici la statue signifie le Vrai, on le verra dans l'explication de ce passage.

Dans Ésaïe :

« En ce jour-là, il y aura cinq villes dans la terre d'Egypte parlant des lèvres de Canaan, et jurant à Jéhovah-Zebaoth : En ce jour-là il y aura un Autel à Jéhovah dans le milieu de la terre d'Egypte, et une Statue près de sa limite, à Jéhovah ; elle sera en signe et en témoignage à Jéhovah-Zebaoth dans la terre d'Egypte. » - Ésaïe 19:18-19, 20.

L'Egypte, ce sont les scientifiques qui appartiennent à l'homme Naturel ; l'Autel, c'est le culte Divin en général, car l'Autel est devenu le principal représentatif du culte dans la seconde Eglise Ancienne commencée par Eber, numéros 921, 1343, 2777, 2811 ; le milieu de la terre d'Egypte, c'est le principal et l'intime du culte, numéros 3940, 2973, 3436 ; la statue est le vrai qui est le dernier de l'ordre dans le naturel ; qu'il soit à la limite, en signe et en témoignage, cela est évident.

Dans Moïse :

« Moïse écrivit toutes les paroles de Jéhovah, et il se leva au matin, et il éleva un Autel près de la montagne de Sinaï, et douze statues pour les douze tribus d'Israël. » - Exode 24:4.

Là, l'Autel était pareillement le représentatif de tout culte, et même le représentatif du bien dans le culte ; mais les douze statues étaient le représentatif du vrai qui provient du bien dans le culte ; que douze signifie toutes les choses du vrai dans un seul complexe, on le voit, numéros 577, 2089, , 2130 f, 3272 ; que les douze Tribus soient pareillement toutes les choses du vrai de l'Eglise, on le verra, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, dans le Chapitre suivant. Comme les Autels étaient les représentatifs de tout bien du culte, et que l'Eglise Juive a été instituée pour représenter l'Eglise céleste, qui n'a reconnu d'autre vrai que celui qui procède du bien, et qui est appelé céleste vrai, car elle n'a pas voulu séparer en la moindre chose le vrai d'avec le bien, au point qu'elle ne voulait pas même nommer quelque chose de la foi ou du vrai à moins de penser au bien, et cela d'après le bien, numéros 202, 337, 2069, 2715, 2718, 3246, c'est pour cela qu'il y a eu représentatif du vrai par les pierres de l'Autel, et qu'il a été défendu que ce fût par les statues, de peur que par la le vrai ne fût séparé d'avec le bien, et que le vrai ne reçût représentativement un culte à la place du bien ; c'est pourquoi il est dit dans Moïse :

« Tu ne te planteras point de bocage, de quelque arbre que ce soit, auprès de l'autel de Jéhovah ton Dieu, que tu te feras ; et tu ne te dresseras point de statut, que hait Jéhovah ton Dieu. » - , 22.

En effet, rendre un culte au vrai séparé d'avec le bien, ou à la foi séparée d'avec la charité, c'est contre le Divin, parce que c'est contre l'ordre, ce qui est signifié par tu ne te dresseras point de statue, que hait Jéhovah ton Dieu ; mais que néanmoins les Juifs en aient dressées, et qu'ils aient ainsi représenté les choses qui sont contre l'ordre, on le voit dans Osée :

« Israël, selon la multiplication de son fruit, multiplie les autels ; selon le bien de leur terre, ils font avec art des statues ; mais il renversera leurs autels, il dévastera leurs statues. » - Osée 10:1-2.

Dans le Premier Livre des Rois :

« Juda a fait le mal aux yeux de Jéhovah ; et ils se sont bâti des hauts lieux, et des Statues et des bocages, sur toute colline élevée, et sous tout arbre vert. » - 1 Rois 14:22-23.

Dans le Second Livre des Rois :

« Les fils d'Israël s'établirent des statues et des bocages sur toute colline élevée, et sous tout arbre vert. » - 2 Rois 17:10.

Dans le Même Livre :

« Chiskia ôta les hauts lieux, et il renversa les statues, et il coupa le bocage, et il brisa le serpent d'airain qu'avait fait Moïse, parce qu'ils lui faisaient des encensements. » - 2 Rois 18:4.

Comme les Nations avaient aussi connu par tradition que le saint du culte était représenté par les autels et par les statues, et cependant comme elles étaient dans le mal et dans le faux, c'est pour cela que chez les nations les autels signifient les maux du culte et les statues les faux, aussi a-t-il été ordonné de les détruire ; dans Moïse :

« Les Autels des Nations vous détruirez, et leurs statues vous briserez, et leurs bocages vous couperez. » - Exode 34:13. Deutéronome 7:5, 12:3.

Dans le Même :

« Tu ne te prosterneras point devant les Dieux des nations, et tu ne les adoreras point, et tu ne feras point selon leurs œuvres, parce qu'en détruisant tu les détruiras, et en brisant tu briseras leurs statues. » - Exode 23:24.

Les Dieux des nations, ce sont les faux ; les œuvres, ce sont les maux ; briser les statues, c'est détruire le culte provenant du faux.

Dans Jérémie :

« Nébuchadnézar Roi de Babel brisera les statues de la maison du soleil dans la terre d'Egypte, et les maisons des Dieux d'Egypte il brûlera au feu. » - Jérémie 43:13.

Dans Ézéchiel :

« Nébuchadnézar Roi de Babel sous les sabots de ses chevaux foulera toutes tes rues, ton peuple par l'épée il tuera, et à terre il fera descendre les siennes de ta force. » - Ézéchiel 26:11.

Là, il s'agit de Tyr ; Nébuchadnézar Roi de Babel, c'est ce qui dévaste, numéro 1327f ; les sabots des chevaux, ce sont les intellectuels infimes, tels que sont les scientifiques provenant des sensuels seuls ; que les ongles (ou les sabots) des chevaux signifient les infimes, cela sera, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, confirmé ailleurs ; les chevaux sont les intellectuels, numéros 2760, 2761, 2762 ; les rues sont les vrais et dans le sens opposé les faux, Numéro 2336 ; les fouler, c'est détruire les connaissances du vrai, qui sont signifiées par Tyr ; que Tyr, dont il s'agit ici, signifie les connaissances du vrai, on le voit numéro 1201 ; tuer le peuple par l'épée, c'est détruire les vrais par le faux, car le peuple se dit des vrais, numéros 1259, 1260, 3295, 3581, et l'épée est le faux qui combat, numéro 2799 : par là on voit clairement ce que c'est que faire descendre à terre les statues de la force ; que la force se dise du vrai et du faux, cela est encore évident d'après la Parole.

  
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