Bible

 

Jérémie 51:53

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53 Quand Babylone serait montée jusqu'aux cieux, et qu'elle aurait fortifié le plus haut de sa forteresse, toutefois les destructeurs y entreront de par moi, dit l'Eternel.

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L’Apocalypse Révélée # 672

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672. Vers. 15:7. Et l'un des quatre Animaux donna aux sept Anges sept fioles d'or, signifie que ces vrais et ces biens, par lesquels les maux et les faux de l'Église sont découverts, sont tirés du sens de la lettre de la Parole. Que les quatre animaux, qui sont des Chérubins, signifient la Parole dans les derniers, et les gardes, de peur que ses vrais et ses biens réels ne soient violés, on le voit ci-dessus. No. 239 ; et comme les vrais et les biens intérieurs de la Parole sont gardés par le sens de sa lettre, c'est pour cela que ce sens de la Parole est signifié par l'un des quatre animaux ; par les sept fioles, il est signifié la même chose que par les sept plaies, car elles sont les contenants, et par les contenants dans la Parole sont signifiées les mêmes choses que par les contenus ; par exemple, par la coupe la même chose que par le vin, et par le plat la même chose que par le mets : que par les coupes, les calices, les fioles, les plats, il soit signifié les mêmes choses que par les contenus, on le verra dans ce qui va suivre : ce qui est signifié par les sept Anges a été dit ci-dessus : s'il leur a été donné des fioles, c'est parce qu'il s'agit de l'influx du vrai et du bien dans l'Eglise pour découvrir les maux et les faux, et que les vrais et les biens nus ne peuvent influer ; en effet, ils ne sont point reçus, mais les vrais revêtus, tels qu'ils sont dans le sens de la lettre de la Parole, sont reçus ; et, outre cela, le Seigneur opère toujours d'après les intimes par les derniers, ou dans le plein : voilà pourquoi il fut donné aux Anges des fioles, par lesquellessont signifiés les vrais et les biens contenants, tels qu'ils sont dans le sens de la lettre de la Parole, par lesquels les faux et les maux sont découverts : que le sens de la lettre de la Parole soit le contenant, on le voit dans la DOCTRINE DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM SUR L'ÉCRITURE SAINTE, Nos. 27 à 36, et 37 à 49. Que par les fioles, les plats, les coupes et les calices, et par les outres, soient signifiées les choses qui y sont contenues, on peut le voir par les passages suivants :

— « Ainsi m'a dit Jéhovah : Prends de ma main ce CALICE de colère, et fais boire toutes les nations ; quand elles refuseront de prendre le CALICE, lu diras : Buvant vous boirez. » — Jérémie 25:15-16, 28.

— « CALICE d'or, Babel, dans la main de Jéliovah, enivrant toute la terre. » — Jérémie 51:7.

— « Je mettrai le CALICE de la sœur dans ta main ; d'ivresse et de tristesse tu seras remplie, par le CALICE de dévastation, par le CALICE de ta sœur Samarie. » — Ézéchiel 23:31-34 — . « A ta ronde ira vers toi le CALICE de Jéhovah, afin qu'un vomissement soit sur ta gloire. » — Habacuc 2:16.

— « Aussi vers toi, Fille d'Édorn, passera le CALICE ; tu t'enivreras, et tu te mettras à nu. » — Lamentations 4:21.

— « Jéliovah fera pleuvoir sur les impics ; un vent de tcm.pétes (sera) la portion de leur CALICE. » — Psaumes 11:6.

— « Un CALICE est dans la main de Jéhovah, et du vin il y a mêlé ; il l'a rempli d'un mélange, et il en a versé ; ils-en boiront, tous les impies de la terre. » — Psaumes 75:9.

— « Ceux qui adoreront lu bêle boiront du vin de la colère de Dieu, mêlé au (vin) pur dans la COUPE de son emportement. » — Apocalypse 14:10.

— « Réveille-toi, lève-toi, Jérusalem, qui as bu de la main de Jéliovah le CALICE de sa colère ; les Iles du CALICE de tremblement, tu les as bues. » — Ésaïe 51:17.

— « La femme ayant en sa main une coupe d'or, pleine d'abomination et d'impureté de sa scortalion. » — Apocalypse 17:4.

— « Doublez-lui au double ; dans la COUPE où elle a mélangé, mélangez-lui double. » — Apocalypse 18:6.

— « Moi j'établis Jérusalem en CALICE de tremblement pour tous les peuples. » — Zacharie 12:2.

— « Pharisien aveugle, nettoie premièrement l'intérieur de la coupe, afin qu'aussi l'extérieur devienne net. » — Matthieu 23:25, 20 ; Luc 11:39.

— « Jésus dit aux fils de Zébédée : Pouvez-vous boire la COUPE que je dois boire ? » — Matthieu 20:22-23 ; Marc 10:38-39.

— « Jésus dit à Pierre : La COUPE, que M'a donnée le Père, ne la boirai-je pas ? » — Jean 18:11.

— « Jésus dans Getlisémané dit : S'il est possible, qu'elle passe loin de Moi, cette COUPE! » — Matthieu 26:39, 42, 44.

— « Jésus, prenant la COUPE, dit : Buvez-en tous ; ceci est mon sang, celui du Nouveau Testament. » — Matthieu 26:27-28 ; Marc 14:23, 24. Luc 22:17.

— « Jéhovah, mon CALICE ; Toi, tu soutiens mon lot. » — Psaumes 16:5.

— « Tu dresseras devant moi la table, ma coupe aura abondance. » — Psaumes 23:5.

— « Que rendrai-je à Jéhovah ? La COUPE de saints je prendrai. » — Psaumes 106:12, 13.

— « Abreuver du CALICE de consolations. » — Jérémie 16:7.

— Semblable chose que par le calice et la coupe est aussi signifiée par la fiole, et même par l'outre, — Matthieu 9:17 ; Luc 5:37-38 ; Jérémie 13:12 ; 48:12. Habacuc 2:15.

— Par les coupes, les encensoirs et les cassolelles, dans lesquels il y avait les parfums, il est signifié la même chose que par les parfums ; en général, par les vases de tout genre, la même chose que par ce qui est en eux.

  
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L’Apocalypse Révélée # 239

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239. Et au milieu du Trône, et autour du Trône, quatre Animaux, signifie la Parole du Seigneur, des premiers dans les derniers, et ses gardes. Je sais qu'on trouvera étonnant qu'il soit dit que les quatre Animaux signifient la Parole ; que cependant ils la signifient, c'est ce qu'on verra dans ce qui suit. Ces Animaux sont les mêmes que les Chérubins dans Ézéchiel ; là aussi au Chapitre 1 ils sont appelés Animaux, mais au Chapitre 10 ils sont nommés Chérubins, et c'était comme ici un Lion, un Bœuf, un Homme et un Aigle : dans la Langue Hébraïque, ils y sont nommés Chajoth, mot qui, il est vrai, signifie Animaux, mais qui est dérivé de Chaja, qui est la vie, d'où même l'épouse d'Adam a été nommée Chaja, — Genèse 3:20.

L'animal au singulier est aussi appelé Chaja, dans Ézéchiel ; c'est pourquoi ces Animaux peuvent aussi être appelés Vivants. Rien ne s'oppose à ce que la Parole soit décrite par des Animaux, quand le Seigneur, dans la Parole, est Lui-Même ça et là appelé Lion, et très-souvent Agneau, et que ceux qui sont par le Seigneur dans la charité sont appelés Brebis, et qu'aussi dans ce qui suit l'entendement de la Parole est appelé Cheval. Que la Parole soit signifiée par ces Animaux ou Chérubins, cela est bien évident en ce qu'ils furent vus au milieu du Trône et autour du Trône, et qu'au milieu du Trône était le Seigneur ; et, comme le Seigneur est la Parole, ils n'ont pas pu être vus ailleurs ; et s'ils furent vus aussi autour du Trône, c'est parce que c'était dans le Ciel Angélique, où est aussi la Parole. Que les Chérubins signifient la Parole et sa garde, c'est ce qui a été montré dans La Doctrine sur l'Écriture Sainte 97, où sont ces expressions :

— « Le sens de la lettre de la Parole est une garde pour les vrais réels, qui sont cachés en dedans ; et cette garde consiste en ce que ce sens peut être tourné de toute manière, c'est-à-dire, être expliqué selon qu'il est saisi, sans que pour cela le sens interne de la Parole soit blessé et violé ; car il n'est pas préjudiciable que le sens de la lettre soit compris par l'un autrement que par l'autre ; mais ce qui est préjudiciable, c'est que, les Divins Vrais qui sont intérieurement cachés soient pervertis, car par là il est fait violence à la Parole : le sens de la lettre est une garde pour empêcher que cela n'arrive ; et il exerce cette garde chez ceux qui sont dans des faux par religion, et qui ne confirment pas ces faux ; car ceux-ci ne font aucune violence à la Parole. Cette garde est signifiée par les Chérubins, et est aussi décrite par eux dans la Parole : cette garde est signifiée par les Chérubins, qui, après qu'Adam avec son épouse eut été chassé du jardin d'Eden, furent placés à l'entrée de ce jardin, et au sujet desquels on lit ces paroles :

— « Lorsque Jéhovah Dieu eut chassé l'homme, il fit habiter du côté de l'Orient, vers le jardin d'Eden, les Chérubins et la flamme d'épée qui se tourne de côté et d'autre, pour garder le chemin de l'Arbre de vie. » — Genèse 3:23-24 ;

Par les Chérubins, est signifiée la garde ; par le chemin de l'Arbre de vie est signifiée l'entrée vers le Seigneur, laquelle a lieu pour les hommes par la Parole ; par la flamme d'épée qui se tourne de côté et d'autre est signifié le Divin Vrai dans les derniers, lequel est comme la Parole dans le sens littéral, sens qui, comme il a été dit, peut être tourné ainsi. La même chose est signifiée par les Chérubins d'or placés sur les deux extrémités du Propitiatoire, qui était sur l'Arche, dans le Tabernacle. — Exode 25:18-21

— c'est en raison de cette signification que Jéhovah parlait entre des Chérubins avec Moïse, — Exode 25:22, 36:8 ; Nombres 7:89.

— Il n'est pas non plus signifié autre chose par les Chérubins, sur les Rideaux du Tabernacle et sur le Voile. — Exode 26:31.

— car les Rideaux et les Voiles du Tabernacle représentaient les derniers du Ciel et de l'Église, par conséquent aussi les derniers de la Parole. Il n'a pas non plus été signifié autre chose par les Chérubins dans le milieu du Temple de Jérusalem. — 1 Rois 6:22-28:

— et par les Chérubins sculptés sur les murailles et sur tes portes du Temple. — 1 Rois 6:29, 32, 35 ;

— pareillement par les Chérubins dans te Nouveau Temple. — Ézéchiel 41:18, 19, 20.

— Comme les Chérubins signifient la garde pour que le Seigneur, le Ciel, et le Divin Vrai, tel qu'il est dans l'intérieur de la Parole, ne soient pas approchés immédiatement, mais pour qu'ils le soient médiatement par les derniers, il est pour cela même parlé ainsi du Roi de Tyr :

— « Toi, qui scelles la mesure, plein de sagesse et parfait en beauté, en Éden le Jardin de Dieu tu as été, toute pierre précieuse (a été) ta couverture ; toi, Chérubin, expansion de qui protège. Je t'ai détruit, Chérubin protecteur, du milieu des pierres de feu. » — Ézéchiel 28:12-13, 14, 16 ;

— par Tyr il est signifié l'Église quant aux connaissances du vrai et du bien, et par suite par son Roi la Parole où sont ces connaissances, et d'où elles viennent ; qu'ici la Parole dans son dernier, qui est le sens de la lettre, soit signifiée par ce Roi, et la garde par le Chérubin, cela est évident, car il est dit :

— « Toi, qui scelles la mesure, toute pierre précieuse a été ta couverture. »

et aussi :

— « Toi, Chérubin, expansion de qui protège. »

par les pierres précieuses, qui sont aussi nommées ici, sont signifiés les vrais du sens de la lettre de la Parole, No.231.

Comme par les Chérubins il est signifié le Divin Vrai dans les derniers, et aussi la garde, c'est pour cela qu'il est dit dans David :

— « Pasteur d'Israël, qui es assis sur les Chérubins, montre-toi avec éclat. » — Psaumes 80:2.

— « Jéhovah assis entre les Chérubins. » — Psaumes 99:1.

— « Jéhovah inclina les Cieux, et descendit, et il chevauchait sur un Chérubin. » — Psaumes 18:10-11 ;

Chevaucher sur les Chérubins, être assis sur eux, et être assis entre eux, c'est être sur le dernier sens de la Parole. Le Divin Vrai dans la Parole et sa qualité sont décrits par des Chérubins dans Ézéchiel, Chapitres 1 ; 10 : or, personne ne pouvant savoir ce qui est signifié par chacune des choses de leur description, sinon celui pour qui le sens spirituel a été ouvert, et ce sens m'ayant été découvert, il va être dit ce qui est signifié sommairement par toutes les choses rapportées sur les quatre Animaux ou Chérubins dans le Premier Chapitre d'Ézéchiel ; voici ce Sommaire :

— « La Divine Sphère externe de la Parole est décrite. Vers. 1:4:

cette sphère représentée comme homme, Vers. 1:5 :

conjointe aux spirituels et aux célestes, Vers. 1:6 :

le naturel de la Parole ; quel il est, Vers. 1:7 :

le spirituel et le céleste de la Parole conjoints au naturel ; quels ils sont, Vers. 1:8-9 :

le Divin amour du bien et du vrai célestes, spirituels et naturels, là, distinctement et ensemble, Vers. 1:10-11 :

ils tendent à être un, Vers. 1:12 :

sphère de la Parole d'après le Divin Bien et le Divin Vrai du Seigneur, d'après lesquels la Parole vit, Vers. 1:13-14 :

doctrine du bien et du vrai dans la Parole et d'après la Parole, Vers. 1:15 à 21 :

le Divin du Seigneur au-dessus d'elle et en elle, Vers. 1:22-23 :

et d'après elle, Vers. 1:24-25 :

le Seigneur est au-dessus des deux, Vers. 1:26 :

à Lui appartiennent le Divin Amour et la Divine Sagesse, Vers. 1:27-28.

C'est là l'exposition sommaire de ce Chapitre.

  
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