Bible

 

Jérémie 51:51

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51 [Mais vous direz] : nous sommes honteux des reproches que nous avons entendus; la confusion a couvert nos faces, en ce que les étrangers sont venus contre les Sanctuaires de la maison de l'Eternel.

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Arcanes Célestes # 9496

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9496. Et tu feras les barres de bois de Schittim, signifie la puissance qui en provient : on le voit par la signification des barres, en ce qu'elles sont la puissance qui appartient au vrai d'après le bien, ainsi qu'il va être exposé ; et par la signification des bois de Schittim, en ce que c'est le bien du Mérite qui appartient au Seigneur seul, numéros 9472, 9486. Ici, maintenant, il faut dire d'où vient que par l'Arche et par l'Habitacle a pu être Représenté le Ciel, et alors par la bordure de l'arche la limite, par les angles la fermeté, par les anneaux la conjonction du bien avec le vrai, et par les barres la puissance : Il a été montré que toute la nature, conséquemment toutes et chacune des choses qui y sont dans l'ordre, sont des représentatifs du Royaume du Seigneur, c'est-à-dire, du ciel et des célestes qui y sont, numéro 9280 ; il a aussi été montré que tout le ciel ressemble à un seul homme, et que c'est pour cela que le ciel a été appelé le Très-Grand Homme, numéro 9276 (fin). ; il s'ensuit donc que toutes les formes, par lesquelles sont représentés les célestes, se réfèrent à la forme humaine, et signifient selon la conformité avec elle : de là, maintenant, on voit clairement pourquoi, lorsque l'Arche signifie le ciel où est le Seigneur, la bordure de l'arche signifie la limite, les côtés le bien avec lequel doit être conjoint le vrai, les angles la fermeté, les anneaux la conjonction elle-même, et les barres la puissance ; en effet, les barres se réfèrent aux bras chez l'homme, et signifient par conséquent la même chose que les bras ; les anneaux se réfèrent, aux ginglymes ou emboitures où se fait la conjonction des bras avec la poitrine ; les angles, aux éminences elles-mêmes où est cette conjonction ; les côtés, à la partie pectorale ou thoracique ; la bordure, à la circonférence dans laquelle est la limite ; par là on peut voir que les barres signifient, comme les bras, la puissance ; car les bras et les mains sont la puissance, numéros 878, , 5327, 5328, 6292, 6947, 7188, 7189, 7205, 7518, 7673, 8050, 8153, 8281, 9025, 9133 ; et que les côtés signifient la même chose que la partie pectorale ou thoracique du corps, à savoir, le bien, car il y a là le cœur et le poumon, et le cœur signifie le bien céleste, et le poumon le bien spirituel, numéros , 9300 ; d'où il est évident que les anneaux signifient la même chose que les ginglymes ou jointures de la poitrine avec les épaules et des épaules avec les bras, à savoir, la conjonction du bien avec le vrai ; et que les angles signifient la fermeté, car là se développe la force du corps, qui manifeste sa force et sa puissance par les bras : par là on peut voir d'où vient que les formes naturelles non-vives représentent les mêmes choses que les formes vives ou que les formes dans le corps humain, à savoir, que cela vient de ce que le ciel ressemble à un seul homme, et que les choses qui sont dans le ciel ressemblent à celles qui sont chez l'homme, ainsi que cela devient évident d'après ce qui a été amplement montré sur la Correspondance de l'homme avec le Très-Grand Homme, voir les endroits cités numéro 9276. Comme les barres par lesquelles on portait l'arche signifiaient la puissance, de même aussi les barres par lesquelles on affermissait les portes des villes, ainsi qu'on le voit par les passages suivants ; dans Osée :

« L'épée tombera dans ses villes, et consumera ses barres. » - Osée 11:6 ;

L'épée, c'est le vrai qui combat contre le faux ; les villes sont les doctrinaux ; les barres sont la puissance.

Dans Ésaïe :

« A cause de vous j'ai envoyé dans Babel, et je renverserai toutes les barres. » - Ésaïe 43:14.

Dans Jérémie :

« Les forts de Babel sont assis dans les remparts, à l'oubli a été livrée leur puissance ; brisées ont été ses barres. » - Jérémie 51:30.

Dans Amos :

« Je briserai la barre de Damas. " - Amos 1:5.

Dans Ésaïe :

« Les portes d'airain je briserai, et les barres de fer je romprai. » - Ésaïe 45:2 :

Pareillement dans David : - Psaumes 107:16.

Dans Jérémie :

« Ni portes, ni barres pour eux, solitaires ils habitent. » - Jérémie 49:31.

Dans Ézéchiel :

« Tous habitent sans muraille ; ni barres ni portes pour eux. » - Ézéchiel 38:11.

Dans Jérémie :

« Enfoncées en terre ont été ses portes, il a détruit et brisé ses barres. “ - Lamentations Jérémie 2:9.

Dans David :

« Loue, Sion, ton Dieu, car il renforce les barres de tes portes. » - Psaumes 147:13 ;

Dans ces passages, les villes signifient les doctrinaux, numéros 2449, 2712, 3216, 4492, 4493 ; les portes la fermeté et la défense, et les barres la puissance qui appartient au vrai d'après le bien ; que toute puissance appartienne au vrai, mais au vrai qui provient du bien, on le voit, numéros 6344, 6423, 8200, 8304, 9133, 9327, 9410.

  
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Arcanes Célestes # 4013

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4013. Et se prit Jacob un bâton de peuplier frais signifie la propre puissance du bien du naturel : on le voit par la signification du bâton, en ce qu'il est la puissance ; et par la signification du peuplier, en ce qu'il est le bien du naturel, ainsi qu'il va être expliqué. Le Bâton est souvent nommé dans la Parole, et partout il signifie la puissance, non-seulement parce que les bergers s'en servaient pour exercer leur puissance sur les troupeaux, mais aussi parce qu'il était employé pour le soutien du corps, et pour ainsi dire au lieu de la main droite, car la main signifie la puissance, numéros 878, 3387 ; et comme c'était là la signification du bâton, les Rois en faisaient même usage anciennement ; par suite la marque delà Royauté fut un bâton court, et aussi un sceptre ; non-seulement les Rois s'en sont servi, mais encore les Prêtres elles Prophètes, afin de signifier aussi par le bâton la puissance qu'ils avaient ; par exemple, Aharon et Moïse ; c'est pour cela qu'il fut tant de fois commandé à Moïse d'étendre son bâton, et en d'autres endroits, d'étendre la main, quand les miracles s'opéraient ; et cela, parce que le bâton et la main signifiaient la Divine puissance ; c'est aussi parce que le bâton signifie la puissance, que les mages égyptiens s'en servaient quand ils faisaient des miracles magiques ; de là vient qu'aujourd'hui les Magiciens sont représentés avec un bâton à la main. D'après ces explications, on peut voir que les bâtons signifient la puissance. Toutefois, dans la Langue originale, les bâtons des bergers et ceux des rois, et aussi ceux des prêtres et des prophètes, sont exprimés par un autre mot, ici c'est par un mot par lequel est exprimé le bâton des voyageurs et aussi celui des bergers, comme on peut le voir par d'autres passages, par exemple, , . Zacharie 11:7, 10.

Ici, à la vérité, le bâton est désigné non pas comme un soutien pour la main, mais comme une branche coupée d'un arbre, savoir, d'un peuplier, d'un coudrier et d'un platane, pour placer dans les abreuvoirs devant les faces du menu bétail, mais toujours est-il qu'il a la même signification, car par lui est décrite dans le sens interne la puissance du bien du naturel, et des variétés naturelles qui en résultent. Quant à ce qui concerne le peuplier dont le bâton a été fait, il faut qu'on sache que les Arbres en général signifient les perceptions et les connaissances ; les perceptions, quand ils se disent de l'homme céleste, et les connaissances, quand ils se disent de l'homme spirituel, voir numéros 103, 2163, 2682, 2722, 2972 ; de là les arbres en particulier signifient les biens et les vrais, car les biens et les vrais appartiennent aux perceptions et aux connaissances ; certaines espèces d'arbres, les biens et les vrais intérieurs qui appartiennent à l'homme spirituel, tels sont les oliviers et les ceps de vigne ; d'autres espèces, les biens et les vrais extérieurs qui appartiennent à l'homme naturel, tels sont le peuplier, le coudrier, le platane ; et comme anciennement chaque arbre signifiait quelque espèce de bien et de vrai, il y avait dans les bocages un culte selon les espèces des arbres, numéro 2722. Le peuplier, qui est ici nommé, est le peuplier blanc, ainsi appelé à cause de sa blancheur, dont son nom est dérivé ; c'était de là que le peuplier signifiait le bien qui procède du vrai, ou, ce qui est la même chose, le bien du vrai, comme aussi dans Osée 4:13, mais là falsifié.

  
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