Bible

 

Jérémie 51:51

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51 [Mais vous direz] : nous sommes honteux des reproches que nous avons entendus; la confusion a couvert nos faces, en ce que les étrangers sont venus contre les Sanctuaires de la maison de l'Eternel.

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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcanes Célestes # 9596

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9596. De fin lin tissu, et d'hyacinthe, et de pourpre, et d'écarlate double-teint, signifie les spirituels et les célestes dont ces vrais procèdent : on le voit par la signification du fin lin tissu, en ce que c'est le vrai d'origine céleste, numéro 9469 ; par la signification de l'hyacinthe, en ce que c'est le céleste amour du vrai, numéro 9466 ; par la signification de la pourpre, en ce que c'est le céleste amour du bien, numéro 9467 ; et par la signi-fication de l'écarlate double-teint, en ce que c'est le bien spirituel ou le bien du vrai, numéro 9468 : c'est dans un tel ordre que se suivent les spirituels et les célestes, ou les vrais et les biens chez l'homme, et chez l'ange qui est dans le ciel moyen ou second ; car il y a d'abord le vrai d'origine céleste, qui est signifié par le fin lin tissu ; puis l'amour ou l'affection du vrai, qui est l'hyacinthe ; ensuite l'amour ou l'affection du bien procédant de là, qui, est la pourpre ; et enfin le bien spirituel, qui est l'écarlate double-teint. Comme les spirituels et les célestes se suivent dans cet ordre, c'est pour cela que le fin lin tissu est nommé ici en premier lieu ; mais dans le Voile, qui était entre l'Habitacle et l'Arche, ou entre le Saint et le Saint des Saints, dont-il est parlé dans le Vers. 31 de ce Chapitre, il est nommé en dernier lieu ; si dans le Voile le fin lin tissu est nommé en dernier lieu, c'est parce que le Voile signifie le médium unissant le ciel intime avec le ciel moyen, de là dans ce médium il doit être le dernier afin que dans le suivant il soit le premier, à cause de la conjonction. Mais le fin lin tissu signifie proprement l'Intellectuel tel qu'il est dans l'homme spirituel, ou dans l'Ange qui est dans le Royaume spirituel du Seigneur ; si l'Intellectuel est signifié par le fin lin tissu, c'est parce que chez l'homme spirituel le nouveau volontaire a été implanté par le Seigneur dans sa partie intellectuelle, voir numéros 863, 875, 895, 927, 1023, 1043, 1044, 1555, 2256, 4328, 4493, 5113 ; et comme l'Intellectuel de l'homme spirituel est signifié par le fin lin tissu, c'est pour cela que le vrai spirituel est signifié aussi par ce lin, car tout vrai appartient à la partie intellectuelle, et tout bien à la partie volontaire, numéros 3623, 9300 ; en effet, l'intellectuel est le sujet ou le contenant, et le vrai appartient à intellectuel, et ces deux font un. D'après cela, on peut aussi voir que l'Intellectuel lui-même chez ceux qui sont du Royaume Spirituel du Seigneur, est l'Habitacle dans le sens strict, numéros 9296, 9297, et qu'il est décrit par l'étendue provenant des rideaux. Par là on peut savoir ce qui est signifié par étendre et déployer les cieux dans les passages suivants ; comme dans Ésaïe :

« Jéhovah qui déploie les cieux, qui étend la terre, qui donne l'âme au peuple sur elle, et l'esprit à ceux qui y marchent. » - Ésaïe 42:5 ;

Dans le Même :

« Moi Jéhovah je fais toutes choses, déployant les cieux, seul ; étendant la terre par Moi-Même. » - Ésaïe 44:24.

Dans le Même :

« Moi, j'ai fait la terre, et l'homme sur elle j'ai créé ; Moi, mes mains ont étendu les cieux. » - Ésaïe 45:12.

Dans Jérémie :

« Celui qui fait la terre par sa vertu, prépare le globe par sa sagesse, et par son intelligence étend les deux. » - Jérémie 51:15.

Dans Zacharie :

« Jéhovah qui étend les cieux et fonde la terre, et qui forme esprit d'homme au milieu d'elle. » Zacharie 12:1 ;

-il est évident que, dans ces passages, déployer les cieux et étendre la terre signifie la môme chose que déployer et étendre l'Habitacle par les rideaux ou courtines ; et que c'est régénérer l'homme, et ainsi créer ou former un nouvel intellectuel dans lequel il y aura un nouveau volontaire, qui est le ciel même de l'homme spirituel, dans lequel le Seigneur habite chez cet homme ; que ce soit la régénération ou la formation d'un nouvel intellectuel et d'un nouveau volontaire dans cet intellectuel, ainsi la formation d'un nouvel homme, qui est signifiée par déployer les deux et étendre la terre, cela est évident par l'explication même donnée dans ces passages, car il est dit :

“ Qui donne l'âme au peuple sur elle, et l'esprit à ceux qui y marchent, puis :

“ Qui forme esprit d'homme au milieu d'elle : » que le ciel et la terre soient l'Église interne et l'Église externe, on le voit, numéros 1733, 1850, 2117, 2118, 3355, 4535 ; et que la Terre en général soit le Royaume du Seigneur et l'Église, on le voit, numéro 9334 ; c'est même ce qui est clairement manifesté par ces passages, car si la terre n'avait pas cette signification, pourquoi aurait-il été dit

« étendre la terre, fonder la terre, et former esprit d'homme en elle ? » Que déployer les cieux et étendre la terre signifie ici la même chose que déployer et étendre l'Habitacle par les rideaux ou courtines, on le voit ailleurs dans des passages où cela est dit plus expressément ; par exemple, dans Ésaïe :

« Jéhovah qui déploie comme une cour- » tine les cieux, et les étend comme une tente pour y habiter. » - Ésaïe 40:22.

Dans le Même :

« Élargis le lieu de ta tente, et que les courtines de tes habitacles on étende. » - Ésaïe 54:2 ; et dans David :

« Jéhovah s'enveloppe de lumière comme d'un vêtement, il étend les cieux comme une courtine. » - Psaumes 104:2.

Par là, on voit clairement aussi ce qui est signifié par l'Étendue dans le Premier Chapitre de la Genèse :

« Dieu dit : Qu'il y ait une Etendue dans le milieu des eaux, et qu'elle fasse distinction entre les eaux d'avec les eaux ; et fit Dieu cette étendue, et elle fit distinction entre les eaux qui sont au-dessous de l'Etendue, et entre les eaux qui sont au-dessus de l'Étendue ; et nomma Dieu l'Étendue Ciel. » - Vers.6. 7, 8 ;

Dans ce Premier Chapitre est décrite la régénération de l'homme de l'Église céleste, et l'étendue y signifie le nouveau volontaire et le nouvel intellectuel de cet homme ; les eaux au-dessous de l'étendue sont les vrais de l'homme externe, et les eaux au-dessus de l'étendue sont les vrais de l'homme interne ; que les eaux soient les vrais, on le voit, numéros 2702, 3058, 3424, 4976, 8568, 9323.

  
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