Bible

 

Jérémie 51:5

Studie

       

5 Car Israël et Juda n'est point privé de son Dieu, de l'Eternel des armées; quoique leur pays ait été trouvé par le Saint d'Israël plein de crimes.

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Arcanes Célestes # 8581

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8581. Voici, Moi, je me tiens devant toi, là, sur le rocher en Horeb, signifie le Seigneur quant aux vrais de la foi : on le voit par la signification du rocher, en ce que c'est la foi, ici la foi procédant du Seigneur, ou le Seigneur quant à la foi, car c'est Jéhovah, c'est-à-dire, le Seigneur, qui dit : Voici, Moi, je

me tiens sur le rocher ; et par la signification du Horeb, en ce qu'il est la Loi Divine ; de là ces paroles signifient le Seigneur quant aux vrais de la foi, qui sont tirés de sa Loi ou de la Parole. Que le Rocher soit le Seigneur quant à la foi, et que, respectivement à l'homme, ce soit la foi qui procède du Seigneur, on le voit par un grand nombre de passages dans la Parole ; comme dans Moïse :

« Donnez grandeur à notre Dieu, le Rocher, dont l'œuvre (est) parfaite : il l'a fait chevaucher sur les lieux élevés de la terre, et il l'a nourri du produit des champs ; il lui a fait sucer du miel de la roche, et de l'huile du caillou du rocher : mais quand gras fut devenu Jeschurun, il regimba, il abandonna le Dieu qui l'avait fait, et il méprisa le Rocher de son salut : le Rocher qui t'a engendré, tu l'as mis en oubli, et tu as oublié Dieu ton Formateur : leur Rocher les a vendus, et Jéhovah les a enfermés ; car il n'est pas comme notre Rocher leur rocher : quand on dit : Où (sont) leurs Dieux, le Rocher auquel ils se sont confiés. " - Deutéronome 32:3-4, 13, 15, 18, 30-31, 37.

D’après ces paroles il est évident que c'est Jéhovah, c'est-à-dire, le Seigneur, qui est appelé Rocher ; que ce soit Jéhovah ou le Seigneur quant à la foi, cela est évident d'après chaque parole de ce passage dans le sens interne.

Dans Daniel :

« Voyant tu fus, jusqu'à ce que fut détachée une pierre, non par des mains, et elle frappa la statue sur ses pieds, qui (étaient) de fer et d'argile, et elle les brisa : alors furent brisés ensemble le fer, l'argile, l'airain , l'argent et l'or, et ils devinrent comme la paille de l'aire en été, tellement que les emporta le vent, et aucun lieu ne fut trouvé, pour eux : mais la Pierre qui frappa .la statue devint un Rocher grand, et remplit toute la terre. Le Dieu des cieux fera surgir un Royaume qui pour les siècles ne » sera point détruit ; même son Royaume à un autre peuple ne passera point, il brisera et consumera tous ces royaumes, mais lui subsistera pour les siècles ; c'est pour cela que tu as vu que du Rocher a été détachée une Pierre, non par des mains, et elle brisa le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or. » - , , .

Il s'agit ici du Seigneur et de son Royaume, et par la Pierre est entendue la foi, et par le Rocher le Seigneur quant à la foi ; que la Pierre et le Rocher aient ces significations, cela est évident pour quiconque réfléchit ; la pierre aussi dans la Parole signifie le vrai qui appartient à la foi, voir numéros 643, 1298, 3720, 3769, 3771, 3773, 3789, 3798, 6426 ; de là encore le Seigneur quant au Divin Vrai est appelé la Pierre d'Israël, numéro 6426 : si le Rocher est le Seigneur quant au vrai de la foi, c'est parce que par le Rocher est aussi entendu un rempart contre les faux, le rempart lui-même est le vrai de la foi, car par ce vrai on combat tant contre les faux que contre les maux. D'après cela, on peut encore voir que par le Rocher il est entendu le Seigneur quant à la foi, et aussi la foi qui procède du Seigneur ; on peut le voir dans les paroles que le Seigneur a adressées à Pierre, dans Matthieu :

« Moi je te dis que Toi, tu es 11 Pierre, et sur ce Rocher je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle ; et je te donnerai les clefs du royaume des cieux, et tout ce que tu lieras sur la terre » sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » - Matthieu 16:18-19.

Que dans ce passage le Rocher soit le Seigneur quant à la foi, et la foi qui procède du Seigneur, et que Pierre représente cette foi, on le voit dans la Préface au Chapitre 18, 3750, 4738, 6000, 6073 (fin), 6344 (fin). : quiconque pense d'après une raison saine peut aussi voir que le pouvoir d'ouvrir le ciel et de fermer l'enfer pour les bons, et d'ouvrir l'enfer et de fermer le ciel pour les méchants, appartient au Seigneur Seul ; et que s'il appartient à la foi, c'est parce que la foi vient du Seigneur, et par conséquent appartient au Seigneur, c'est-à-dire, parce que le Seigneur Lui-Même est dans la foi ; tout pouvoir dans l'autre vie est aussi par le vrai de la foi d'après le bien, numéros 4931, 6344, 6423, 8200, 8304 ; celui qui pense d'après la raison peut aussi conclure que l'Église du Seigneur a été bâtie non pas sur un homme, ainsi non pas sur Pierre, mais sur le Seigneur Lui-Même, par conséquent sur la foi en Lui. D'après cela on peut voir dans quelles erreurs et dans combien d'erreurs tombent ceux qui pressent strictement le sens de la lettre de la Parole ; et avec quelle avidité les chefs de l'Église saisissent cette erreur qu'un tel pouvoir a été donné à Pierre et conséquemment à ceux qui s'appellent ses successeurs, car elle favorise leur amour, et avec quelle difficulté ils se laissent persuader qu'il est entendu autre chose, car chacun veut s'acquérir le plus haut degré de puissance : par là on voit encore clairement combien il est nécessaire qu'on sache ce que signifient dans le sens interne le rocher, les clefs, les portes de l'enfer, et plusieurs autres choses. Que Jéhovah soit appelé le Rocher, et qu'alors il soit entendu le Seigneur quant à la foi, c'est encore ce qu'on voit par plusieurs autres passages dans la Parole, comme par les suivants, qui vont être rapportés sans autre explication ; dans Ésaïe :

« Envoyez l'Agneau du Dominateur de la terre du Rocher vers le désert à la montagne de Sion. » - Ésaïe 1.

Dans le Même :

« Tu as oublié le Dieu de ton salut, et du Rocher de ton refuge tu ne t'es pas souvenu. » - Ésaïe 17:10.

Dans le Même :

« Aschur tombera par l'épée non d'un homme ; même son Rocher, à cause de sa frayeur, passera. » - Ésaïe 31:8-9.

Dans le Même :

« Qu'ils chantent, les habitants du rocher ! que du sommet des montagnes ils crient ! » - Ésaïe 42:11.

Dans le Même :

« Ecoutez-Moi, (vous) qui suivez la justice, qui cherchez Jéhovah ; regardez vers le Rocher, dont vous avez été taillés. » - Ésaïe 51:1.

Dans Jérémie :

« Abandonnez » les villes, et habitez dans le rocher, habitants de Moab. » - Jérémie 48:28.

Dans le Même :

« Me voici contre toi, montagne qui détruis, qui détruis toute la terre, et j'étendrai ma main contre toi, et je te roulerai d'entre les rochers, et je te mettrai en montagne de combustion, et l'on ne prendra point de toi la pierre pour l'angle, ou la pierre des fondements. » - Jérémie 51:25-26.

Il s'agit de Babel.

Dans David :

« Et il m'a fait monter de la fosse de dévastation, de la fange de la boue, et il a établi sur le roc mes pieds. » - Psaumes 40:3.

Dans le Même :

« De l'extrémité de la terre vers Toi je crie, quand en défaillance tombe mon cœur, vers un rocher élevé au-dessus de moi tu me conduis. » - Psaumes 61:3.

Dans le Même :

« Et il les a nourris de la graisse du froment, et de miel du rocher je les ai rassasiés. » - .

Comme le Rocher signifiait le Seigneur quant à la foi, et la foi procédant du Seigneur, voilà pourquoi il a aussi été fait des choses merveilleuses sur le rocher, ainsi qu'on le voit dans le Livre des Juges :

« L'Ange de Jéhovah dit à Gidéon : Prends la chair et les azymes, et pose-les sur le rocker, et répands le jus : et monta le feu du rocher, et il dévora la chair et les azymes. » - Juges 6:20-21.

Et ailleurs dans le môme Livre :

« Manoach père de Simson prit un chevreau de chèvres, et il l'offrit sur le rocher ; alors l'Ange fit une chose merveilleuse, et il monta dans la flamme. » - Juges 13:19-20.

Ce que signifiaient ces prodiges on peut le voir si, d'après le sens interne, on développe ce que représentait Gidéon, et ce que représentait Manoach père de Simson ; puis ce que signifiaient la chair et les azymes, et le jus, et aussi le chevreau de chèvres et le feu ; car toutes ces choses en général et en particulier représentaient et signifiaient. D'après la signification du Rocher, qui est la foi, on peut aussi savoir ce qui est entendu en ce que Moïse, quand il vit Jéhovah, était placé dam un trou du rocher.

Exode 33:20, 21, 22-23, - car le trou du rocher signifie l'obscur de la foi. Que le Rocher en Horeb, d'où sortirent des eaux, signifie le Seigneur, cela est connu dans les Églises ; et il vient d'être montré qu'il signifie le Seigneur quant à la foi, et aussi la foi procédant du Seigneur. La même chose qui est signifiée par le rocher en Horeb l'est aussi par ces paroles dans Ésaïe :

« Dites : Jéhovah a racheté son serviteur Jacob, alors il n'aura point soif, dans les dévastations il les conduira, des eaux du rocher il leur fera couler, alors qu'il fendra le rocher afin que coulent les eaux. » - Ésaïe 48:20-21.

Si l'eau a été donnée au peuple non d'un autre rocher que de celui qui était en Horeb, c'est parce que Horeb signifie la Loi Divine ; et si la Loi Divine est signifiée par Horeb, c'est parce que la Loi y a été promulguée, et que la foi qui procède du Seigneur vient de la Loi Divine, c'est-à-dire, de la Parole ; en effet, par la Parole le Seigneur enseigne ce que c'est que la foi, et donne aussi la foi.

  
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Arcanes Célestes # 9258

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9258. Et tu aurais négligé de lui retirer, signifie la non-réception du vrai : on le voit par la signification de négliger de retirer, en ce que c'est ne point instruire et ne point amender, ici ne pouvoir pas être instruit, ainsi ne point recevoir le vrai, parce que cela est dit du faux qui ne concorde point avec le bien de l'Église, ce faux est tel : que retirer ait cette signification dans le sens spirituel, cela est évident en ce que les mots s'appliquent au sujet, ainsi retirer dans le sens de la lettre s'applique à la charge sous laquelle l'âne est couché, et dans le sens interne il s'applique au faux qui ne concorde point avec le bien de l'Église ; c'est pourquoi dans ce sens est signifié le non-éloignement du faux par l'amendement, par conséquent aussi la non-réception du vrai par lequel il y a amendement ou éloignement. Il y a des faux qui concordent avec le bien de l'Église, et il y a des faux qui ne concordent point avec ce bien ; les faux qui concordent sont ceux dans lesquels est caché le bien, et qui ainsi par le bien peuvent être ployés vers les vrais ; les faux qui ne concordent point avec le bien de l'Église sont ceux dans lesquels est caché le mal, et qui ainsi ne peuvent être ployés vers les vrais. Quant au bien qui est intérieurement caché dans les vrais réels ou dans les vrais non-réels qui ont été ci-dessus appelés faux, et au mal qui est intérieurement dans les faux et aussi dans les vrais, il en est d'eux comme du prolifique dans la semence du fruit ; quand le fruit naît, toutes ses libres sont tournées vers le prolifique de la semence, et par un suc passant au travers elles le nourrissent et le- forment, mais quand il a été formé, les fibres rebroussent chemin et portent le suc à partir de la semence ; de là, la chair du fruit dépérit et pourrit, et ensuite elle sert d'humus au prolifique ; cela a pareillement lieu pour la semence elle-même, quand son prolifique commence de nouveau à se produire dans la terre : le prolifique dans les plantes correspond au bien dans l'homme, la semence elle-même correspond aux internes, et la chair du fruit autour de la semence correspond aux externes ; quand l'interne de l'homme est formé de nouveau ou régénéré, les scientifiques et les vrais qui appartiennent à l'homme Externe, sont comme les fibres du fruit, par lesquelles le suc est transporté vers l'interne, et dans la suite, quand l'homme a été régénéré, ils sont aussi séparés et servent d'humus ; pareille chose arrive à l'Interne de l'homme, auquel la semence correspond ; alors le bien, qui a été ainsi formé, produit un nouvel homme, comme le prolifique dans la semence produit un nouvel arbre ou une nouvelle plante ; ainsi toutes choses, deviennent nouvelles, et dans la suite elles sont multipliées et fructifiées éternellement : de là, l'homme nouveau devient comme un jardin et comme un paradis, auxquels il est même comparé dans la Parole. Cela est entendu par les paroles du Seigneur dans Matthieu :

« Semblable est le Royaume des deux à un grain de Sénevé, qu'un homme ayant prix sema dans son champ ; plus petit il est que toutes les semences ; mais quand il a crû, plus grand que les légumes il est, et il devient arbre, tellement que viennent les oiseaux du ciel, et ils font leurs nids dans ses branches. » - Matthieu 13:31-32 ;

D'après cela, on peut voir ce qui se passe à l'égard des vrais réels et non-réels, dans lesquels il y a intérieurement le bien, à savoir, que le bien, quand il a été formé, produit des vrais qui concordent avec le bien, lesquels, quoiqu'ils ne soient point des vrais réels, sont cependant acceptés comme réels, parce qu'ils se ressentent du bien, car ils en tirent leur essence et leur vie ; en effet, le bien prolifie et se produit par les vrais, et dans la production il est dans un continuel effort pour enfanter un nouveau bien, dans lequel il y ait un semblable prolifique ; c'est ainsi que fait le prolifique de la semence dans la plante ou dans l'arbre, quand il s'élance hors de terre pour produire de nouveaux fruits et de nouvelles semences : ruais il y a de perpétuelles variétés qui sont en rapport avec les biens formés par la vie de la charité selon les préceptes de la foi. On peut voir, d'après l'opposé, ce qui se passe à l'égard des faux dans lesquels il y a le mal, à savoir, qu'ils sont comme des arbres qui produisent de mauvais fruits, et qui doivent être arrachés et jetés au feu, selon les paroles du Seigneur dans Matthieu :

« Tout arbre bon des fruits bons fait, mais l'arbre pourri des fruits mauvais fait ; ne peut point arbre bon des fruits mauvais faire, ni arbre pourri des fruits bons faire : tout arbre ne faisant pas fruit bon, est coupé et dans le feu jeté ; donc d'après leurs fruits vous les connaîtrez. “ - Matthieu 7:17-18, 19, Matthieu 12:33,

Et dans Jean :

« Jésus dit : Comme le sarment ne peut fruit porter par lui-même, s'il ne demeure dans le cep, de même non plus vous, si en Moi vous ne demeurez : Moi, je suis le cep ; vous, les sarments ; celui qui demeure en Moi, et Moi en lui, celui-là porte du fruit en quantité, car sans Moi vous ne pouvez faire rien : si quelqu'un ne demeure pas en Moi, il sera jeté dehors comme le sarment ; et il sèche, et on le ramasse, et dans le feu on le jette, et il est brûlé. " - Jean 15:4-5, 6 :

De là, il est évident que tout bien qui portera quelque fruit vient du Seigneur, et que, s'il ne vient pas du Seigneur, ce n'est pas un bien.

  
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