Bible

 

Jérémie 51:5

Studie

       

5 Car Israël et Juda n'est point privé de son Dieu, de l'Eternel des armées; quoique leur pays ait été trouvé par le Saint d'Israël plein de crimes.

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Apocalypse Explained # 1086

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1086. And to give their kingdom unto the beast, signifies acknowledgment that the Word is Divine, and the founding of the church upon it. This is evident from the signification of "giving a kingdom," as being the church; for "kingdom" signifies in the Word the church as to truth, and "dominion" the church as to good. Also from the signification of "the beast," as being the Word (See above, n. 1038). Therefore "to give a kingdom to the beast" signifies to give the church to the Word, or what is the same, to acknowledge the Word, and to establish and found the church upon it. From what is related in this verse, also in verses 11, 12, 13, 16 above respecting the beast, and which is there explained, it is clearly evident that "the beast" signifies the Word received by those who are meant by "the harlot," and yet rejected, and nevertheless defended by others both within Babylon and without it.

[2] The Word can be meant by a "beast," for a lion and a lamb are beasts, and yet by them the Lord is meant throughout the Word; also sheep, kids, rams, goats, and heifers are beasts, and yet by them the holy things of heaven and the church are signified throughout the Word; and again, "the beast out of the earth," mentioned above, signified confirmations from the Word in favor of faith separated (See n. 815). That nothing else can be signified by this beast is clearly evident from what is said about it (verse 13), that "the ten kings would give their power and authority unto the beast;" also in verses 16 16and 17, that "they would give their kingdom to the beast;" although they were those who "made the harlot desolate, ate her flesh, and burnt her up with fire."

[3] The harlot was seen sitting upon the beast because Babylon has founded her dominion upon certain passages in the Word; as upon those things which were said by the Lord to Peter. That the harlot would sit "upon many waters," and elsewhere "upon treasures," also that she was seen "arrayed in purple and scarlet, and inwrought with gold and precious stone and pearls, having in her hand a golden cup" (verses 1-4 of this chapter, and Jeremiah 51:13), has a like signification.

(Continuation respecting the Word)

[4] There is successive order and there is simultaneous order. In successive order things pure and perfect appear above, and those less pure and perfect appear below. The three heavens are in successive order, one above another; and in the higher heavens all things are pure and perfect, while in the lower they are less pure and perfect. Simultaneous order exists in lower things, and fully in the lowest; for higher things let themselves down and place themselves in the order that is called simultaneous, in which the pure and perfect things, which were the higher, are in the middle or center, and the less pure and perfect, which were the lower, are in the circumferences. Therefore all things that have existed in successive order are together in ultimates in their order.

[5] And as all higher things place themselves in what is lowest in simultaneous order, it follows that in the ultimates of the Word, which constitute the sense of its letter, are all things of the Divine truth and of the Divine good, even from their firsts. And as all things of the Divine truth and the Divine good are together in their ultimate, which is the sense of the letter of the Word, there evidently is the power of Divine truth, yea, the omnipotence of the Lord in saving man. For when the Lord operates He operates not from first things through mediates into ultimates, but from first things through ultimates and thus into mediates. This is why the Lord is called in the Word the First and the Last; and this is why the Lord assumed the Human, which in the world was the Divine truth or the Word, and glorified it even to the ultimates, which are the bones and the flesh, in order that He might operate from first things through ultimates, and not as before from man, but from Himself. This power in ultimates was represented by the hair with the Nazirites, as with Samson, for the hair corresponds to the ultimates of the Divine truth. And for this reason, to produce baldness was regarded in ancient times as disgraceful.

[6] The boys who called Elisha "bald head" were torn in pieces by bears, because Elisha and Elijah represented the Word; and the Word without the sense of the letter, which is like a head without hair, is without any power, and thus is no longer the Word. "Bears" signify those that have strength from the ultimates of truth. The power of the Word in the sense of the letter is the power to open heaven, whereby communication and conjunction are effected, and also the power to fight against falsities and evils, thus against the hells. A man who is in genuine truths from the sense of the letter of the Word can disperse and scatter the whole diabolical crew and their devices in which they place their power, which are innumerable, and this in a moment, merely by a look and by an effort of the will. In brief, in the spiritual world nothing can resist genuine truths confirmed by the sense of the letter of the Word.

  
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Thanks to the Swedenborg Foundation for their permission to use this translation.

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Arcanes Célestes # 2520

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2520. Et il dit : Seigneur ! Tueras-tu même une nation juste ? Signifie le bien et le vrai de la doctrine s'éteindraient-ils ? Cela est évident par la signification de la nation, en ce qu'elle est le bien, numéros 1259, 1260, 1416 ; et comme il s'agit de la nation d'Abimélech, par lequel est signifiée la doctrine de la foi, on entend ici par une nation juste tant le bien que le vrai, car l'un et l'autre appartiennent à la doctrine. Que ces paroles aient été dites par le zèle de l'affection ou de l'amour envers tout le genre humain, c'est ce qu'on voit clairement ; cet amour dirigeait les pensées du Seigneur quand il était encore dans l'humain maternel ; et quoique par le Divin il perçut que la Doctrine de la foi n'est que d'origine céleste, toutefois cependant dans l'intérêt du Genre humain, qui ne reçoit rien dont il ne puisse avoir quelque idée par son rationnel, il a été dit : Tueras-tu même une nation juste ? Ce qui signifie : le bien et le vrai de doctrine s'éteindraient-ils ? Que l'homme ne reçoive rien dont il ne puisse avoir quelque idée par son rationnel, c'est ce qu'on peut voir par les idées que l'homme embrasse au sujet des arcanes Divins ; il s'y attache toujours quelque idée, tirée des choses mondaines ou de choses analogues aux mondaines, par laquelle l'arcane est retenu dans la mémoire et par laquelle il est reproduit dans la pensée ; car l'homme, sans une idée tirée des choses mondaines, ne peut jamais rien penser ; si donc les Vrais étaient exposés nûment d'après la Divine origine, ils ne seraient jamais reçus, mais ils excéderaient toute sa conception, et par conséquent aussi sa foi, surtout la conception et la foi de ceux qui sont dans un culte externe. Des exemples vont illustrer ce sujet : Le Divin Même ne peut être que dans le Divin, ainsi il ne peut être que dans le Divin Humain du Seigneur, et par ce Divin Humain il peut être chez l'homme ; si l'on consultait le rationnel, il dirait que le Divin Même peut être dans l'humain de tout homme. Autre exemple : Il n'y a aucune sainteté qui ne procède du Seigneur, par conséquent du Divin qui est un ; si l'on consultait le rationnel, il dirait que la sainteté vient aussi d'autre part. Autre exemple : L'homme ne vit pas par lui-même, il ne fait pas le bien par lui-même, il ne croit pas le vrai par lui-même ; bien plus, il ne pense pas par lui-même ; mais le bien et le vrai procèdent du Seigneur, et le mal et le faux procèdent de l'enfer ; il y a plus encore, l'enfer, c'est-à-dire ceux qui sont dans l'enfer, ne pensent pas non plus par eux-mêmes, mais ils reçoivent à leur manière le bien et le vrai du Seigneur ; si l'on consultait le rationnel, il rejetterait ces vérités, parce qu'il ne les saisirait point. Enfin personne n'est récompensée, parce qu'il fait le bien et enseigne le vrai ; et l'externe ne fait rien, mais c'est l'interne qui agit, selon la quantité d'affection du bien dans l'action du bien, et selon la quantité d'affection du vrai dans l'enseignement du vrai ; et cette quantité d'affection du bien et du vrai ne vient pas de l'homme : il en est de même dans mille autres exemples. Comme tel est le rationnel humain, c'est pour cela que dans la Parole il a été parlé selon la portée de l'homme, et même selon son génie ; voilà pourquoi le sens interne de la Parole est autre que son sens littéral ; on peut en avoir une preuve suffisante dans la Parole de l'Ancien Testament, où la plupart des choses sont dites selon la portée et le génie du peuple qui vivait alors ; c'est pour cela qu'il est si peu parlé de la vie après la mort, du salut éternel et de l'homme interne, qu'à peine en est-il dit quelque chose, car les Juifs et les Israélites, chez lesquels était alors la Parole, étaient tels, que si ces vérités eussent été dévoilées, non-seulement ils ne les auraient pas comprises, mais ils les auraient même tournées en ridicule. De même si on leur eût déclaré que le Messie ou le Christ devait venir afin de sauver leurs âmes pour l'éternité, ils auraient rejeté cette vérité comme nulle, ainsi qu'on peut aussi le voir aujourd'hui par cette même nation ; si devant elle on parle encore de l'interne ou du spirituel, et si l'on dit que le Messie ne doit pas être le plus grand Roi de la terre, elle fait de cela un sujet de dérision. C'est pour ce motif que le Seigneur s'est souvent exprimé comme les Prophètes, et que pour d'autres vérités il s'est servi de paraboles, ainsi qu'il le dit Lui-Même dans Matthieu :

« Jésus dit : Je leur parle en paraboles, parce qu'en voyant ils ne voient point, et qu'en entendant ils n'entendent point et ne comprennent point. » - Matthieu 13:13.

Ceux qui voient et entendent sont ceux qui sont au-dedans de l'Eglise, et qui, quoiqu'ils voient et entendent, ne comprennent cependant point ; et dans Jean :

« Il a aveuglé leurs yeux et il a endurci leur cœur, de peur qu'ils ne voient des yeux et ne comprennent du cœur, et qu'ils ne se convertissent et que je ne les guérisse. » - Jean 12:40.

De peur qu'ils ne se convertissent et ne soient guéris, c'est de peur qu'en-suite ils ne rejettent et que par conséquent ils ne profanent, ce qui entraîne avec soi la damnation éternelle. Voir numéros 301, 302, 303, 582, 1008, 1010, 1059, 1327, 1328, 2051, 2426 ; néanmoins toujours est-il que le Seigneur a dévoilé les intérieurs de la Parole, dans plusieurs passages, mais seulement pour les sages.

  
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