Bible

 

Jérémie 51:49

Studie

       

49 Et comme Babylone a fait tomber les blessés à mort d'Israël, ainsi les blessés à mort de tout le pays tomberont à Babylone.

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Arcanes Célestes # 1328

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1328. Et de la Jéhovah les dispersa sur les faces de toute la terre, signifie que le culte interne devint nul : c'est ce qu'on peut voir en ce que être dispersé signifie être dissipé. Dans le sens le plus près, être dispersée sur les faces de toute la terre, signifie ceux qui voulaient bâtir la ville de Babel ; mais comme ce sont eux qui privent les autres de toute connaissance du vrai, ainsi que je l'ai dit, ces mêmes expressions signifient en même temps la privation du culte interne : en effet, l'un est la conséquence de l'autre ; ici c'est la conséquence, parce que ces expressions sont répétées pour la troisième fois. La preuve que la Première Eglise Ancienne a été privée des connaissances du vrai et du bien, c'est que les nations qui constituèrent cette Eglise Ancienne devinrent pour la plupart idolâtres et eurent cependant un certain culte externe. Ceux qui sont idolâtres hors de l'Eglise ont un sort bien préférable au sort de ceux qui sont idolâtres dans l'Eglise ; ceux-là sont des idolâtres externes, mais ceux-ci sont des idolâtres internes ; que le sort des premiers soit préférable, c'est ce qui est évident par les paroles que le Seigneur dit dans Luc 13:23, 28-29, 30 ; et dans , , . On voit maintenant pourquoi l'état de cette Eglise Ancienne fut changé.

  
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Arcanes Célestes # 2261

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2261. Si je trouve en Sodome cinquante justes, signifie si les vrais sont pleins de biens : cela est évident par la signification de cinquante, en ce que c'est le plein ; et par la signification du milieu de la ville, en ce que c'est intérieurement dans le vrai, ou dans le vrai ; Voir ci-dessus numéro 2252, car ce sont les mêmes paroles. On peut croire qu'il est impossible que l'homme ne soit pas sauvé si les vrais sont pleins de biens ; mais il faut qu'on sache que chez l'homme les vrais sont en très petit nombre, et que, lorsqu'il y en a, ils n'ont aucune vie, à moins que les biens ne soient en eux ; et que si les biens sont en eux, l'homme est sauvé, mais par la Miséricorde ; car les vrais, ainsi qu'il a été dit, sont en très petit nombre chez l'homme, et les biens qui sont en eux ont leur qualité selon les vrais et selon la vie de l'homme. Les vrais considérés en eux-mêmes ne donnent pas la vie, ce sont les biens qui la donnent. Les vrais sont seulement des récipients de la vie, c'est-à-dire du bien ; c'est pourquoi nul homme ne peut jamais dire que par les vrais, ou, selon le langage ordinaire, par la foi seule il puisse être sauvé, si le bien n'est pas dans les vrais qui appartiennent à la foi. Le bien qui doit être dans ces vrais, c'est le bien de la charité. Par conséquent la foi elle-même, dans le sens interne, n'est autre chose que la charité, comme il a été montré ci-dessus, numéro 2231. Quant à ce qu'on dit que la reconnaissance du vrai est la foi qui sauve, il faut savoir que chez ceux qui vivent dans les choses contraires à la charité, il ne peut jamais y avoir reconnaissance, mais il y a une sorte de persuasion à laquelle est adjointe la vie de l'amour de soi ou du monde. Ainsi, dans cette reconnaissance, il n'y a pas la vie de la foi qui est celle de la charité ; les hommes les plus méchants, poussés par l'amour de soi et du monde, ou par le désir de briller au-dessus des autres en intelligence et en sagesse, comme on dit, et d'acquérir ainsi honneurs, réputation et richesses, peuvent s'emparer des vrais de la foi et les confirmer par bien des moyens, mais toujours est-il que chez eux ces vrais sont morts. La vie du vrai, par conséquent la vie de la foi vient uniquement du Seigneur, qui est la vie elle-même ; la vie du Seigneur est la Miséricorde qui appartient à l'amour envers le genre humain. Ils ne peuvent rien avoir de la vie du Seigneur ceux qui, bien qu'ils professent les vrais de la foi, méprisent les autres en les comparant à eux-mêmes, et qui, lorsqu'on touche à leur vie d'amour de soi et du monde, haïssent le prochain et perçoivent du plaisir quand il perd ses richesses, son honneur, sa réputation et sa vie ; mais voici ce qui se passe au sujet des vrais de la foi, c'est que par eux l'homme est régénéré, car ils sont les vases mêmes récipients du bien. L'état de béatitude et de félicité après la mort est donc tel que sont les vrais, tel que sont les biens dans les vrais, tel qu'est la conjonction, et par suite tel qu'est la faculté qu'ont les vrais d'être perfectionnés dans l'autre vie.

  
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