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Jérémie 51:49

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49 Et comme Babylone a fait tomber les blessés à mort d'Israël, ainsi les blessés à mort de tout le pays tomberont à Babylone.

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L’Apocalypse Révélée # 485

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485. Chapitre 11.

1. Et il me fut donné un roseau semblable à un bâton et l'Ange se présenta, disant: Lève-toi, et mesure le Temple de Dieu et l'Autel, et ceux qui y adorent.

2. Et le Parvis qui est au dehors du Temple, laisse-le dehors, et ne le mesure point car il a été donné aux nations et la Cité sainte elles fouleront quarante-deux mois.

3. Et je donnerai à mes deux Témoins et ils prophétiseront mille deux cent soixante jours revêtus de sacs.

4. Ceux-ci sont les deux Olives et les deux Chandeliers, qui devant le Dieu de la terre se tiennent.

5. Et si quelqu'un vêtit leur nuire, un feu sortira de leur bouche, et dévorera leurs ennemis et si quelqu'un veut leur causer du dommage, il faut qu'ainsi il soit tué.

6. Ceux-ci ont pouvoir de fermer le Ciel, afin qu'il ne tombe point de pluie dans les jours de leur prophétie et pouvoir ils ont sur les eaux de les changer en sang et de frapper ta terre de toute plaie, toutes les fois qu'ils voudront.

7. Et lorsqu'ils auront achevé leur témoignage la bête qui monte de l'abîme fera la guerre contre eux, et les vaincra, et les tuera,.

8. Et leurs corps, sur la place de la ville grande qui est appelée spirituellement Sodome et Égypte il va être dit ce que où aussi notre Seigneur a été crucifié.

9. Et verront d'entre les peuples, et tribus, et langues, et nations, leurs corps trois jours et demi et leurs corps, ils ne permettront point qu'ils soient mis dans des monuments.

10. Et ceux qui habitent sur la terre en auront de la joie, et seront dans l'allégresse et des présents ils s'enverront les uns aux autres parce que ces deux prophètes ont tourmenté ceux qui habitent sur la terre.

11. Et après les trois jours et demi, un esprit de vie venant de Dieu entra en eux, et ils se tinrent sur leurs pieds et une crainte grande tomba sur ceux qui les virent.

12. Et ils entendirent une voix grande du Ciel, qui leur dit : Montez ici et ils montèrent au Ciel dans la nuée et les virent leurs ennemis.

13. Et en cette heure-là il se fit un tremblement de terre grand, et la dixième partie de la ville tomba et furent tués, dans le tremblement de terre, des noms d'hommes, sept mille et les autres de frayeur furent saisis, et ils donnèrent gloire au Dieu du Ciel.

14. Le Malheur! second est passé ; voici, le Malheur! troisième vient bientôt.

15. Et le septième Ange sonna de la trompette et il se fit des voix grandes dans Le Ciel, disant : Sont devenus les Royaumes du monde ceux de notre Seigneur et de son Christ, et il régnera aux siècles des siècles.

16. Et les vingt-quatre Anciens, qui devant Dieu étaient assis sur leurs trônes, tombèrent sur leurs faces, et adorèrent Dieu.

17. Disant : Nous Te rendons grâces, Seigneur Dieu Tout-Puissant, Qui Es, et Qui Étais, et Qui Viens de ce que tu t'es saisi de ta puissance grande, et es entré dans ton règne.

18. Et les nations se sont irritées et est venue ta colère, et le temps de juger les morts et de donner la récompense à tes serviteurs les prophètes et les saints et à ceux qui craignent ton Nom, petits et grands et de perdre ceux qui perdent la terre.

19. Et fut ouvert le Temple de Dieu dans le Ciel, et fut vue l'Arche de son alliance dans son Temple et il se fit des éclairs, et des voix, et des tonnerres, et un tremblement de terre, et une grêle grande.

1. Et il me fut donné un roseau semblable à un bâton, signifie qu'il lui fut donné par le Seigneur faculté et puissance de connaître et de voir l'état de l'Église dans le Ciel et dans le Monde. Par le roseau est signifiée une puissance faible, telle que celle que l'homme a par lui-même, et par le bâton est signifiée une puissance forte, telle que celle que l'homme a par le Seigneur ; c'est pourquoi, par « il fut donné un roseau semblable à un bâton. » il est signifié une puissance parle Seigneur ; que ce soit la faculté et la puissance de connaître et de voir l'état de l'Église dans le Ciel et dans le Monde, cela est évident par ce qui suit dans ce Chapitre jusqu'à la fin. Que par le roseau ou la canne il soit signifié une puissance faible, telle que celle que l'homme a par lui-même, on le voit par ces passages :

— « Voici, tu l'es confié sur ce bâton de roseau brisé, sur l’Égypte, sur lequel quand un homme s'appuie, il lui entre dans la main, et il la perce. » — Esaïe 36:6.

— « Afin que connaissent tous les habitants de l’Égypte, que Moi (je suis) Jéhovah, parce qu'ils ont été un bâton de roseau à la maison d'Israël ; quand ils t'ont tenu à la main, tu as été brisé, et tu leur a percé toute l'épaule. » — Ézéchiel 29:6-7 ;

— par l’Égypte est signifié l'homme naturel qui se fie à ses propres forces, c'est pourquoi elle est appelée bâton de roseau brisé.

Par le roseau est signifiée une puissance faible, dans Esaïe :

— « Le roseau froissé il ne brisera point, et le lin qui fume il n'éteindra point. » — Ésaïe 42:3.

— Mais par le bâton est signifiée la puissance forte qui vient du Seigneur, ici la puissance de connaître l'état de l'Église, parce que par le bâton Jean mesurait le Temple et l'Autel, et que par mesurer il est signifié connaître, et par le Temple et l'Autel, l'Église, ainsi qu'il est montré dans la suite. Si par le bâton est signifiée la puissance, c'est parce que le bois, dont étaient les bâtons chez les anciens dans l'Église, signifie le bien, et parce qu'il est à la place de la main droite et la soutient, et que par la main droite est signifiée la puissance ; de là vient que le sceptre est un bâton court, et que par le sceptre est signifiée la puissance du Roi ; sceptre et bâton sont aussi un même mot dans la Langue Hébraïque. Que le bâton signifie la puissance, cela est évident par ces passages :

— « Dites, comment s'est brisé le bâton de force, le bâton d'honneur! Descends de la gloire-, et assieds-toi dans la soif. » — Jérémie 48:17-18.

— « Le bâton de ta force, Jéhovah l'enverra de Sion. » — Psaumes 110:2.

— « Tu as percé avec des bâtons la tête des infidèles. » — Habakuk 3:4.

— « Israël, bâton de l'héritage de Jéhovah. » — Jérémie 10:14, 16 ; 51:19.

— « Ta verge et ton bâton me consoleront. » — Psaumes 23:4-5.

— « Jéhovah a brisé le bâton des impies. » — Esaïe 9:3 ; 14:5 ; Psaumes 125:3.

— « Mon peuple interroge le bois, et son bâton lui répond. » — Hosée 4:12.

— « Jéhovah va éloigner de Jérusalem tout bâton du pain et tout bâton de l'eau. » — Esaïe 3:1-2 ; Ézéchiel 4:16 ; 5:16 ; 14:13 ; Psaumes 105:16 ; Lévitique 26:26.

— Par le bâton du pain et de l'eau est signifiée la puissance du bien et du vrai, et par Jérusalem, l'Église. Par le bâton de Lévi, sur lequel il y avait le nom d'Aharon, et qui dans la Tente produisit des fleurs d'amandes, — Nombres 17:17-25, — il n'est pas signifié, dans le sens spirituel, autre chose que la puissance du vrai et du bien, parce que Lévi et Aharon signifiaient le vrai et le bien de l'Église. Que par le bâton soit signifiée la puissance, on le voit clairement par la puissance du bâton de Moïse, en ce que, par ce bâton étendu, les eaux furent changées en sang. — Exode 7:20.

— Par lui les grenouilles montèrent sur la terre d'Égypte. — Exode 8:1 et suivants.

— Par lui il y eut des poux. — Exode 8:12 et suivants.

— Par lui il y eut des tonnerres et de la grêle. — Exode 9:23 et suivants.

— Par lui il y eut des sauterelles. — Exode 10:12 et suivants.

— Par lui la mer de Suph se fendit et revint. — Exode 14:16, 21, 26.

— Par lui les eaux coulèrent du rocher de Choreb. — Exode 17:5 et suivants. Nombres 20:7-13.

— Par lui, dans la main de Moïse, Josué prévalut sur les Amalékites. — Exode 17:9-12

— Par le bâton de l'Ange, du feu sortit du rocher. — Juges 6:21.

— D'après ces passages, il est évident que par le bâton est signifiée la puissance ; comme aussi ailleurs ; par exemple, — Esaïe 10:5, 25, 26 ; 11:4 ; Ésaïe 14:24 ; 30:31-32 ; Ézéchiel 19:10-14 ; Lamentations 3:1-2 ; Michée 7:14 ; Zacharie 10:11 ; Nombres 21:18.

  
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Arcanes Célestes # 5128

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5128. En laquelle tu fus son échanson, signifie comme ont coutume les sensuels de ce genre : on le voit par la signification de l'échanson, en ce que ce sont les sensuels ou ceux des sensuels qui ont été soumis à la partie intellectuelle, numéros 5077, 5082 ; que ce soit

« comme ils ont coutume, c'est ce qui est signifié par en laquelle tu fus. Dans ce qui précède il a été question des sensuels, en ce qu'ils doivent être soumis et subordonnés aux rationnels ; et comme ici dans le sens interne il s'agit de cette soumission et de cette subordination, il faut encore dire comment la chose se passe : L'homme chez qui les sensuels ont été soumis est appelé rationnel, et l'homme chez qui ils n'ont pas été soumis est appelé sensuel ; mais si un homme est rationnel ou s'il est sensuel, cela ne peut pas être facilement discerné par les autres, mais peut l'être par lui s'il examine ses intérieurs, c'est-à-dire, son vouloir et son percer : les autres ne peuvent savoir par le langage ni par l'action d'un homme s'il est sensuel ou rationnel, car la vie de la pensée qui est dans le langage, et la vie de la volonté qui est dans l'action, ne se manifestent devant aucun sens du corps ; seulement on entend le son et on voit le geste avec l'affection, sans discerner si l'affection est feinte ou si elle est vraie ; mais, dans l'autre vie, ceux qui sont dans le bien perçoivent distinctement et ce qui est dans le langage et ce qui est dans l'action, par conséquent quelle est la vie, et aussi d'où provient la vie dans le langage et dans l'action : toutefois, dans le monde, il existe quelques indices desquels on peut en quelque sorte conclure si les sensuels ont été soumis au rationnel ou si le rationnel a été soumis aux sensuels, ou, ce qui est la même chose, si l'homme est rationnel ou s'il est seulement sensuel ; voici ces indices ; Si l'on remarque qu'un homme est dans les principes du faux, et ne se laisse point éclairer, mais rejette entièrement les vrais, et sans raison défend avec opiniâtreté les faux, il y a indice qu'il est homme sensuel et non homme rationnel ; le rationnel a été bouché chez lui, afin qu'il n'admette point la lumière du ciel. Ceux qui sont dans la persuasion du faux sont encore plus sensuels, car la persuasion du faux bouche complètement le rationnel ; autre chose est d'être dans les principes du faux, et autre chose est d'être dans la persuasion du faux ; ceux qui sont dans la persuasion du faux ont dans leur naturel quelque lumière, mais telle qu'est la lumière de l'hiver ; dans l'autre vie chez eux cette lumière paraît de neige, mais dès que la lumière céleste tombe sur elle, elle est obscurcie, et selon le degré et la qualité de la persuasion elle devient sombre comme la nuit ; c'est aussi ce que l'on voit chez eux quand ils vivent dans le monde, car alors ils ne peuvent absolument rien voir du vrai ; bien plus, d'après l'obscur ou le nocturne de leur faux, les vrais sont pour eux comme rien, et même ils les tournent en ridicule ; de tels hommes devant les simples paraissent comme rationnels, car au moyen de cette lumière neigeuse d'hiver ils peuvent par des raisonnements confirmer avec adresse les faux, au point qu'ils paraissent comme des vrais ; plusieurs d'entre les érudits sont plus que tous les autres dans une telle persuasion, car ils ont confirmé les faux chez eux par des arguties syllogistiques et philosophiques, et enfin par un grand nombre de scientifiques ; chez les anciens, de tels hommes étaient appelés serpents de l'arbre de la science, numéros 195, 196, 197 ; mais aujourd'hui ils peuvent être appelés sensuels intérieurs sans rationnel. L'indice si un homme est seulement sensuel, ou s'il est rationnel, se tire principalement de sa vie ; par la vie il est entendu la vie, non pas telle qu'elle apparaît dans le langage et dans les œuvres, mais telle qu'elle est dans le langage et dans les œuvres ; en effet, la vie du langage vient de la pensée, et la vie des œuvres vient de la volonté, toutes deux viennent de l'intention ou de la fin ; telle est par conséquent l'intention ou la fin dans le langage et dans les œuvres, telle est la vie, car le langage sans une vie intérieure est seulement un son, et l'œuvre sans une vie intérieure est seulement un mouvement ; cette vie est celle qui est entendue quand on dit que la vie reste après la mort ; si l'homme est rationnel, il parle d'après le bien-penser et agit d'après le bien-vouloir, c'est-à-dire qu'il parle d'après la foi et agit d'après la charité ; mais si l'homme n'est pas rationnel, alors, il est vrai, il peut avec dissimulation agir comme un homme rationnel, et parler de même ; mais néanmoins il n'y a en lui rien de la vie qui procède du rationnel ; car la vie du mal bouche tout chemin ou toute communication avec le rationnel, et fait que l'homme est purement naturel et sensuel. Il y a deux choses qui non-seulement bouchent le chemin de communication, mais qui privent aussi l'homme de la faculté de pouvoir jamais devenir rationnel, c'est la fourberie et la profanation ; la fourberie est comme un venin subtil qui infecte les intérieurs, et la profanation mêle les faux avec les vrais et les maux avec les biens ; c'est par ces deux choses que le rationnel pérît entièrement ; chez chaque homme il y a des biens et des vrais renfermés dès son enfance par le Seigneur, ces biens et ces vrais sont appelés restes dans la Parole ; voir numéros 468, 530, 560, 561, 661, 1050, 1738, 1906, 2284 ; la fourberie infecte ces restes, et la profanation les mêle ; voir ce que c'est que la profanation, numéros 593, 1008, 1010, 1059, 1327, 1328, 2051, 2426, 3398, 3402, 3489, 3898, 4289, 4601. D'après ces indices, on peut savoir en quelque sorte quel homme est rationnel, et quel homme est sensuel. Quand les sensuels ont été soumis au rationnel, alors les sensuels, d'où provient la première imagination de l'homme, sont illustrés par la lumière qui vient du Seigneur par le ciel, et alors aussi les sensuels sont disposés en ordre, afin qu'ils reçoivent la lumière et qu'ils correspondent ; lorsque les sensuels sont dans cet état, ils ne s'opposent plus à ce que les vrais soient et reconnus et vus ; les sensuels qui sont en désaccord sont aussitôt repoussés, et ceux qui sont d'accord sont acceptés ; ceux qui alors d'accord sont pour ainsi dirent dans leur centre, et ceux qui sont en désaccord dans des périphéries ; ceux qui sont dans des centres sont comme élevés vers le ciel, et ceux qui sont dans des périphéries sont comme penchés en bas ; ceux qui sont dans des centres reçoivent la lumière dans le rationnel ; et, dans l'autre vie, quand ils se montrent visibles ils apparaissent comme des petites étoiles qui brillent, et ils répandent la lumière de tous côtés jusqu'aux périphéries, avec diminution de lumière selon les degrés ; c'est dans une telle orme que sont disposés les naturels et les sensuels ; lorsque le rationnel a la domination, et que les sensuels ont été soumis ; cela arrive quand l'homme est régénéré ; de là, pour lui l'état de voir et de reconnaitre les vrais dans leur étendue : mais quand le rationnel est soumis aux sensuels, le contraire arrive, car alors au milieu ou dans le centre sont les faux, et dans les périphéries sont les vrais ; les faux, qui sont dans le centre, y sont dans une sorte de lueur, mais dans une lueur chimérique, ou telle que celle qui est produite par un feu de charbon ; dans ce centre influe de tous côtés la lumière qui provient de l'enfer ; c'est cette lueur qui est appelée ténèbres, car aussitôt qu'un rayon de la lumière du ciel influe dans cette lueur elle est changée en ténèbres.

  
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