Bible

 

Jérémie 51:48

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48 Les cieux, et la terre, et tout ce qui y est, se réjouiront avec chant de triomphe contre Babylone, parce qu'il viendra de l'Aquilon des destructeurs contre elle, dit l'Eternel.

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Arcanes Célestes # 583

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583. Hommes forts furent appelés les Néphilim, à cause de l'amour de soi : on le voit aussi çà et là dans la Parole, ou ceux qui sont tels sont appelés forts ; par exemple, dans Jérémie :

« Les forts de Babel ont cessé de combattre, ils se tiennent dans leurs retranchements ; leur force les abandonne, ils sont devenus des femmes. » - Jérémie 51:30.

Là, les hommes forts de Babel sont pris aussi pour ceux qui se sont laissé séduire par l'amour de soi.

Dans le Même :

« Epée contre les menteurs, et ils deviendront insensés ; épée contre ses (hommes) forts, et ils seront consternés. » - Jérémie 50:36.

Dans le Même :

« J'ai vu, eux ont été consternés, tournés en arrière ; leurs (hommes) forts ont été meurtris, et de fuite ont fui, et n'ont point regardé en arrière ; terreur de toute part ! Il ne fuira point, le léger ; et il n'échappera point, le Fort. Montez sur les chevaux, et élancez-vous avec furie, chars ! Qu'ils sortent, les Forts, Kusch, Puth, les Ludiens.

Jérémie 46:5-6, 9.

Là, il s'agit de la persuasion produite par les raisonnements.

Dans le Même :

« Comment dites-vous : Forts (nous sommes), nous, et des hommes de valeur pour la guerre ? Dévasté a été Moab. » - Jérémie 48:14-15.

Dans le Même : Elle a été prise, la ville, et ses remparts ; on s'en est emparé, et le cœur des Forts de Moab est devenu, en ce jour-là, comme le cœur d'une femme dans l'angoisse. » - Jérémie 48:41.

Pareillement le cœur des Forts d'Edom.

Jérémie 49:22.

Dans le Même :

« Jéhovah a racheté Jacob ; il l'a retiré de la main d'un plus Fort que lui. » - Jérémie 31:11 ;

Là, le fort est exprimé par un autre mot. Que les Enakim, d'entre les Néphilim, aient été renommés comme des hommes forts, on le voit dans Moïse :

« Tu passes aujourd'hui le Jourdain pour venir posséder des nations grandes et nombreuses plus que toi, des villes grandes et escarpées jusqu'au ciel, un peuple grand et haut (de taille), les fils des Enakim que tu connais, et dont tu as entendu dire : Qui tiendra devant les fils d'Enak ? » - Deutéronome 9:1-2.

  
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Arcanes Célestes # 1010

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1010. Répandre le sang de l'homme dans l'homme, signifie éteindre la charité ; et dans l'homme signifie chez l'homme : cela résulte d'abord de la signification du sang qui représente comme je l'ai déjà expliqué, la Sainteté de la Charité ; puis, de ce qu'il est dit, le sang de l'homme dans l'homme, c'est-à-dire sa vie interne, qui est non pas dans lui, mais chez lui ; car la vie du Seigneur, c'est la Charité, qui n'est pas dans l'homme, parce qu'il est souillé et profané, mais qui est chez l'homme. Répandre le sang, c'est évidemment porter violence à la charité, comme on le voit par des passages de la Parole, et par ceux que j'ai donnés dans les numéros 374, 376, où j'ai montré que la violence portée à la Charité est nommée sang. Dans le sens de la lettre, répandre le sang, c'est tuer ; mais, dans le sens interne, c'est avoir de la haine contre le prochain, comme le Seigneur l'enseigne dans Matthieu :

« Vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point, et quiconque tuera sera soumis au jugement ; mais Moi je vous dis que quiconque se met témérairement en colère contre son frère sera soumis au jugement. » - Matthieu 5:21-22.

Se mettre en colère signifie s'éloigner de la Charité, Voir numéro 357, par conséquent c'est avoir de la haine. Celui qui est dans la haine, non-seulement n'a aucune charité, mais porte même violence à la charité, c'est-à-dire qu'il répand le sang. La haine renferme l'homicide même, comme on le voit clairement en ce que celui qui a de la haine contre un autre ne désire rien autant que sa mort, et il le tuerait, s'il n'était arrêté par les liens externes ; le meurtre du .frère et l'effusion du sang sont donc la haine, et quand quelqu'un a de la haine, elle est telle dans chacune de ses idées contre celui qu'il hait. Il en est de même de la profanation ; quiconque profane la Parole, comme on l'a dit, non-seulement hait la vérité, mais encore l'éteint ou la tue. On en a une preuve dans l'autre vie par ceux qui ont profané ; quelque honnêtes, quelque sages, quelque dévoués qu'ils se soient montrés dans la forme externe pendant qu'ils vivaient dans le corps, ils ont dans l'autre vie une haine mortelle contre le Seigneur et contre tous les biens de l'amour et toutes les vérités de la foi, par la raison que ces biens et ces vérités sont en opposition avec leurs haines intestines, leurs rapines et leurs adultères, qu'ils ont déguisés sous une apparence de sainteté, et parce qu'ils ont adultéré ces biens et ces vérités en faveur d'eux-mêmes. Outre les passages que j'ai rapportés, numéro 374, je donnerai encore celui-ci, pris dans Moïse, afin de montrer que la profanation est le sang :

« Quiconque de la maison d'Israël aura égorgé un bœuf, » ou un agneau, ou une chèvre dans le camp, ou qui l'aura égorgé hors du camp, et ne l'aura point amené à l'entrée de la Tente de la convention, pour l'offrir en présent à Jéhovah devant l'Habitacle de Jéhovah, le sang sera imputé à cet homme-là ; il a » répandu le sang ; et cet homme-là sera retranché du milieu de son peuple. » - Lévitique 17:3-4.

Le sacrifice fait autre part que sur l'autel qui était auprès de la Tente représentait la profanation ; car sacrifier, c'était un acte saint ; mais dans le camp et hors du camp, c'était un acte profane.

  
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