Bible

 

Jérémie 51:47

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47 C'est pourquoi voici, les jours viennent que je punirai les images taillées de Babylone, et tout son pays sera rendu honteux, et tous ses blessés à mort tomberont au milieu d'elle.

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Arcanes Célestes # 4744

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4744. Et la fosse vide, en elle point d'eau, signifie qu'alors il n'y avait rien du vrai : on le voit par la signification de la fosse, en ce que ce sont les feux, numéro 4728 ; par la signification de vide, en ce que c'est où il n'y a rien du vrai parce qu'il n'y a rien du bien, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification de l'eau, en ce qu'elle est le vrai, numéro 680, 739, 2702, 3058, 3424. Que le vide, ce soit où il n'y a rien du vrai parce qu'il n'y a rien du bien, on le voit aussi dans d'autres passages de la Parole, comme dans Jérémie :

« Les grands ont envoyé leurs inférieurs vers les eaux ; ils sont venus aux fosses, et ils n'ont point trouvé d'eaux ; ils sont revenus leurs vases vides ; de honte et de confusion ils ont été affectés, et ils ont couvert leur tête. » - Jérémie 14:3 ;

Les vases vides sont les vrais dans lesquels il n'y a pas le vrai d'après le bien.

Dans le Même :

« Il m'a dévorée, il m'a confondue, Nébuchadnézar roi de Babel, il m'a rendue vase vide, il m'a engloutie. » Jérémie 51:34 ;

Le vase vide, c'est où il n'y a aucun vrai ; Babel, ce sont ceux qui dévastent, c'est-à-dire, qui privent les autres devrais, numéro 1327 (fin).

Dans le Même :

« J'ai vu la terre, et voici, vide et vague ; et vers les cieux, et voici, ils n'ont point leur lumière. " - Jérémie 4:23.

Dans Ésaïe :

« Le pélican et le canard la posséderont, le hibou et le corbeau habiteront en elle, et on étendra sur elle la ligne du vide et le niveau de l'inanité. » - Ésaïe 34:11.

Dans le Même :

« Brisée sera la ville du vide, fermée sera toute maison, en sorte que personne n'entre ; clameur au sujet du vin dans les places ; exilée sera la joie de la terre ; le reste dans la ville, dévastation. » - Ésaïe 24:10-11, 12-13 ;

Ici le vide, dans la langue originale, est exprimé par un autre mot, qui cependant enveloppe la même chose ; que le vide, ce soit où il n'y a point de vrai parce qu'il n'y a point de bien, on le voit clairement dans le sens interne par chaque mot de ces passages, à savoir, par la signification de la ville, de la maison, du cri, du vin, des places.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : Malheur à la ville de sangs ! Moi aussi, grand je ferai le bûcher, en (y) plaçant la chaudière vide sur les charbons, afin qu'elle s'échauffe, et que s'embrase son airain, et que se fonde en elle sa souillure, que soit consumée son écume. » - Ézéchiel 24:6, 9, 11 ;

Ici on voit clairement ce que c'est que le vide ; la chaudière vide est ce en quoi il y a l'ordure et l'écume, c'est-à-dire, le mal et le faux. De même dans Mathieu :

« Quand l'esprit immonde est sorti de l'homme, il parcourt des lieux arides cherchant repos, mais il ne trouve point ; alors il dit : Je retournerai dans ma maison, d'où je suis sorti ; et, étant venu, il la trouve vide, et balayée, et ornée pour lui ; alors il s'en va et s'adjoint sept autres esprits plus méchants que lui ; et, étant entrés, ils habitent là. “ - , , .

L'esprit immonde, c'est la souillure de la vie chez l'homme, et ce sont aussi les esprits immondes qui sont chez lui, car les esprits immondes habitent dans la souillure de la vie de l'homme ; les lieux arides, c'est-à-dire, où il n'y a pas d'eau, c'est où ne sont pas les vrais ; la maison vide, ce sont les intérieurs de l'homme remplis de nouveau de souillures, c'est-à-dire, de faux d'après le mal.

Dans Luc :

« Dieu a rempli de biens les affamés, et les riches il a renvoyé vides. » - Luc 1:53.

Les riches, ce sont ceux qui savent un grand nombre de choses, car les richesses dans le sens spirituel sont les scientifiques, les doctrinaux, les connaissances du bien et du vrai ; sont appelés riches vides ceux qui savent ces choses et ne les font pas, car les vrais pour eux ne sont pas des vrais, parce qu'ils sont sans le bien, numéro 4736.

  
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Arcanes Célestes # 4585

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4585. Ils partirent de Béthel et il y avait encore un trajet de la terre pour venir à Éphrath, signifie que c'est maintenant le spirituel du céleste : on le voit par la signification de partir de Béthel, en ce que c'est la continuation de la progression du Divin d'après le Divin Naturel ; car partir est la continuation, numéro 4554 ; ici, dans le sens suprême, la continuation de la progression du Divin, et Béthel est le Divin Naturel, numéro 4559, 4560 ; par la signification du trajet de la terre pour venir, en ce que c'est l'intermédiaire, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification d'Ephrath, en ce que c'est le spirituel du céleste dans l'état précédent, ainsi qu'il sera dit plus bas, quand il s'agira de Bethlehem qui est le spirituel du céleste dans l'état nouveau ; c'est de là qu'il est dit Éphrath, laquelle est Bethlehem, Vers. 19, Dans ces Versets, il s'agit de la progression du Divin du Seigneur vers les intérieurs, car lorsque le Seigneur a fait Divin son Humain, il a procédé dans le même ordre que lorsqu'il fait l'homme nouveau par la régénération, savoir, de l'Interne vers les Intérieurs ; ainsi du vrai, qui est dans le dernier de l'ordre, vers le bien qui est intérieur et est appelé bien spirituel, et de là vers le bien céleste ; mais ces choses ne peuvent tomber dans l'entendement de qui que ce soit, à moins qu'on sache ce que c'est que l'homme externe et l'homme interne, et que celui-là est distinct de celui-ci, quoique, tant que l'homme vit dans le corps, ils semblent être un ; puis, à moins qu'on ne sache que le naturel constitue l'homme externe, et le rationnel l'homme interne ; et, enfin, à moins qu'on ne sache ce que c'est que le spirituel et ce que c'est que le céleste ; ces choses, il est vrai, ont déjà été quelquefois expliquées, mais néanmoins ceux qui n'en ont eu auparavant aucune idée, par la raison qu'ils n'ont eu aucun désir de savoir ce qui concerne la vie éternelle, ne peuvent non plus en avoir aucune ; ceux-ci disent :

« Qu'est-ce que l'homme Interne ? Peut-il être distinct de l'homme Externe ? » Puis :

« Qu'est-ce que c'est que le naturel et le rationnel ? Ne sont-ils pas un ? et enfin :

« Qu'est- ce que c'est que le spirituel et le céleste ? N'est-ce pas là une nouvelle distinction ? Nous avons entendu parler du spirituel, nous n'avons pas entendu dire que le céleste fut une autre chose. » Mais toujours est-il que la chose est ainsi ; ceux qui ne se sont acquis auparavant aucune idée de ces distinctions, parce que les soins du monde et du corps occupent toute leur pensée, et leur ôtent tout désir de savoir autre chose, ou parce qu'ils présument qu'il suffit de savoir les doctrinaux comme le vulgaire, et qu'il n'est pas important de penser au-delà ; car, disent-ils, nous voyons le monde, nous ne voyons pas l'autre vie ; peut-être existe-t-elle, et peut-être n'existe-elle pas ; ceux-là, qui sont tels, repoussent bien loin d'eux ces distinctions, car ils les rejettent toujours de leur cœur à la première intuition ; cependant comme telles sont les choses qui sont contenues dans le sens interne de la Parole, et comme elles ne peuvent être expliquées sans des termes adéquats, et qu'il n'y a pas de termes plus adéquats que le mot de naturel pour exprimer les extérieurs, que celui de rationnel pour exprimer les intérieurs, que celui de spirituel pour exprimer les choses qui appartiennent au vrai, et que celui de céleste pour exprimer celles qui appartiennent au bien, on ne peut faire autrement que de mettre ces mots en usage, car sans des mots adéquats à la chose, rien ne peut être décrit ; afin donc que ceux qui sont dans le désir de savoir, prennent quelque idée de ce que c'est que le Spirituel du céleste, que Benjamin représente et que Bethlehem signifie, je vais le dire en peu de mots.

Dans le sens suprême, il a été question de la glorification du Naturel du Seigneur, et dans le sens respectif, de la régénération de l'homme quant à son naturel ; que Jacob ait représenté l'homme de l'Église quant à son externe, et qu'Israël l'ait représenté quant à l'interne, par conséquent Jacob quant à son naturel extérieur, et Israël quant à son naturel intérieur, c'est ce qui a été montré dans ce qui précède, numéro 4286, car l'homme spirituel est d'après l'homme naturel, et l'homme céleste d'après l'homme rationnel ; il a été aussi montré que la glorification du Seigneur a procédé des externes vers les intérieurs, de même que procède la régénération de l'homme, et que c'est pour cette représentation que Jacob a été nommé Israël ; mais maintenant il s'agit d'une progression plus avant vers les intérieurs, savoir, vers le rationnel ; car, ainsi qu'il vient d'être dit, le rationnel constitue l'homme Interne ; l'intermédiaire entre l'interne du naturel et l'externe du rationnel est ce qui est entendu par le Spirituel du céleste, signifié par Éphrath et Bethlehem, et représenté par Benjamin ; cet intermédiaire tire quelque chose de l'interne du naturel qui est Israël, et de l'externe du rationnel qui est Joseph ; en effet, ce qui est intermédiaire doit tirer quelque chose de l'un et de l'autre côté, autrement il ne peut servir comme intermédiaire ; pour que quelqu'un devienne de spirituel céleste, il faut nécessairement qu'il s'avance par cet intermédiaire ; monter sans un intermédiaire vers les supérieurs n'est pas possible : ici donc dans le sens interne il est décrit quelle est la marche par cet intermédiaire, quand il est dit que Jacob vint à Éphrath, et que Rachel y enfanta Benjamin ; de là il est évident que par

“ Ils partirent de Béthel, et il y avait encore un trajet de la terre pour venir à Éphrath, » il est signifie la continuation de la progression du Divin du Seigneur depuis le Divin Naturel jusqu'au spirituel du céleste, signifié par Éphrath et Bethlehem, et représenté par benjamin : le Spirituel du céleste est cet intermédiaire dont il vient d'être parlé, il est dit Spirituel d'après l'homme spirituel, qui, considéré en lui-même, est intérieur-naturel ; et Céleste, d'après l'homme céleste, qui considéré en lui-même est rationnel ; Joseph est l'homme extérieur rationnel, aussi est ce de lui que se dit le céleste du spirituel provenant du rationnel.

  
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