Bible

 

Jérémie 51:47

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47 C'est pourquoi voici, les jours viennent que je punirai les images taillées de Babylone, et tout son pays sera rendu honteux, et tous ses blessés à mort tomberont au milieu d'elle.

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Arcanes Célestes # 2868

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2868. Sa concubine, et son nom est Réumah, signifie les gentils qui sont dans un culte idolâtrique et dans le bien : on peut le voir d'après ce qui précède : en effet, en premier lieu sont les gentils qui ont été signifiés par les fils que Nachor eut de son épouse, en second lieu ceux qui le sont par les fils qu'il eut de sa concubine ; les premiers qui étaient nés de l'épouse représentaient, comme il a été montré, ceux qui, hors de l'Église, sont dans la fraternité par le bien. numéro 2863 ; les seconds représentent ceux qui, hors de l'Église, sont dans un culte idolâtrique et dans le bien : ainsi les seconds ne sont pas d'un lit aussi légitime que les premiers, toujours est-il cependant qu'ils sont comme légitimes, car dans ce temps-là les enfants qui naissaient des servantes étaient adoptés comme légitimes, ainsi qu'on peut le voir par les fils de Jacob qui naquirent des servantes Bilhah et Zilpah, - , - et qui furent également des chefs de Tribus comme ceux qui naquirent de Léa et de Rachel, et même sans différence ; mais il y avait néanmoins une différence, comme on peut le voir par la Genèse 33:1-2, 6-7.

Les servantes qui étaient alors données au mari par l'épouse dans le but de procréer des enfants, étaient nommées concubines, comme on le voit par Bilhah, servante de Rachel, qui est aussi nommée concubine de Jacob, - Genèse 35:22. La procréation d'enfants avec des servantes ou concubines avait à cette époque été tolérée, afin que par là fussent représentés ceux qui étaient hors de l'Eglise, et aussi ceux qui étaient dans un degré inférieur au-dedans de l'Eglise. Le nom de Réumah que portait cette concubine renferme sa qualité, numéros 1896, 2009 ; ici, c'est l'élévation qui est signifiée par Réumah : quant à l'état et au sort des nations et des peuples qui sont hors de l'Eglise, voir numéros 593, 932, 1032, 1059, 1327, 1328, 1366, 2049, 2051, 2284, 2589-2604.

  
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Arcanes Célestes # 1366

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1366. Haran mourut sur les faces de Thérach son père, dans la terre de sa nativité, dans Ur des Chaldéens, signifie qu'un culte intérieur fut oublié et que le culte devint purement idolâtrique : cela est évident par la signification d'Haran, de Thérach, de la nativité et d'Ur des Chaldéens ; puis, en ce qu'il est dit qu'il mourut sur les faces de Thérach son père. Voici comment le culte intérieur fut oublié ou devint nul : Une Eglise ne peut exister de nouveau chez aucune nation avant qu'elle ait été tellement dévastée, qu'il ne reste rien du mal ni rien du faux, dans son culte interne. Tant que le mal est dans le culte interne, il y a obstacle à l'égard des choses qui sont les biens et les vérités et qui doivent constituer son culte interne ; car tant qu'il y a des maux et des faussetés, les biens et les vérités ne peuvent être reçus. On peut en avoir la preuve en ce que les hommes qui sont nés dans quelque hérésie et se sont confirmés dans ses faussetés jusqu'à en être entièrement persuadés, ne peuvent pas facilement, pour ne pas dire jamais, être amenés à recevoir les vérités qui sont contraires à leurs faussetés ; mais il en est autrement des Gentils qui ne savent pas ce que c'est que le vrai de la foi, et qui néanmoins vivent dans la charité. C'est pour cela que l'Eglise du Seigneur n'a pu être restaurée chez les Juifs, et qu'elle a été instituée chez les Gentils qui n'avaient aucune des connaissances de la foi : ceux-là par leurs faussetés couvrent entièrement de ténèbres la lumière de la vérité, et par là l'éteignent ; mais il n'en est pas de même de ceux-ci, car ils ne savent pas ce que c'est que le vrai de la foi, et ils ne peuvent ni couvrir de ténèbres ni éteindre ce qu'ils ne connaissent point. Comme il fallait alors restaurer une nouvelle Eglise, ceux chez lesquels les biens et les vérités de la foi devaient être implantés furent pris parmi ceux qui avaient oublié toute connaissance du bien et du vrai de la foi, et qui étaient devenus idolâtres externes comme les Gentils. J'ai montré ci-dessus que tels avaient été Thérach et Abram, c'est-à-dire qu'ils avaient adoré d'autres Dieux, qu'ils ne connaissaient plus Jéhovah, ni par conséquent ce que c'était que le bien et le vrai de la foi ; ainsi ils étaient devenus plus aptes à recevoir la semence de la vérité que les autres habitants de la Syrie chez lesquels il restait encore des connaissances. On a la preuve qu'il restait encore des connaissances chez quelques Syriens, par l'exemple de Balaam qui, étant de la Syrie, adorait non-seulement Jéhovah, mais faisait même des sacrifices et était en même temps prophète. Telles sont donc les choses que contient ce verset, c'est-à-dire que le culte intérieur fut oublié, et que le culte devint purement idolâtrique.

  
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