Bible

 

Jérémie 51:46

Studie

       

46 De peur que votre cœur ne s'amollisse, et que vous n'ayez peur des nouvelles qu'on entendra dans tout le pays; car des nouvelles viendront une année, et après cela [d'autres] nouvelles une [autre] année, et il y aura violence dans la terre, et dominateur sur dominateur.

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Arcanes Célestes # 581

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581. Par les Néphilim sont signifiés ceux qui, d'après la persuasion de leur élévation et de leur proéminence, ne firent aucun cas de tout ce qui était saint et vrai : on le voit d'après ce qui précède et ce qui suit immédiatement, à savoir, en ce qu'ils avaient plongé les doctrinaux dans leurs cupidités, ce qui est signifié en ce que les fils de Dieu étaient entrés vers les filles de l'homme, et qu'elles leur avaient enfanté. La persuasion, au sujet de soi-même et des illusions qu'on se forme, augmente aussi en raison de la multitude des entrants, au point qu'elle devient enfin persuasion indélébile ; et quand les doctrinaux de la foi s'y joignent par suite des principes qu'on a adoptés, on ne fait aucun cas de tout ce qui est saint et vrai, et l'on devient Néphilim. Cette race qui vécut avant le déluge est telle, ainsi qu'il a été dit, que par ses très-affreuses fantaisies qui se répandent comme une sphère empoisonnée et suffocante, elle anéantit et suffoque n'importe quel esprit, au point qu'il ne sait plus penser à quoi que ce soit, et qu'il lui semble être à demi-mort ; et si le Seigneur, par son Avènement dans le monde, n'eut délivré le monde des esprits d'une race si pernicieuse, aucun esprit n'aurait pu y habiter, et le genre humain, que le Seigneur gouverne par les esprits, aurait par conséquent péri. C'est pourquoi ces Néphilim sont maintenant tenus dans l'enfer, comme sous un rocher épais et couverts de brouillards, au-dessous du Talon du pied gauche (du grand homme spirituel), et ils n'osent point sortir de cette prison ; le monde des esprits est ainsi délivré de cette troupe si dangereuse : il sera parlé, en particulier, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, da cette troupe et de sa sphère empoisonnée de pernicieuses persuasions : ce sont là ceux qui sont appelés Néphilim, et qui ne font aucun cas de tout ce qui est saint et vrai. Il est aussi fait mention d'eux dans la Parole ; mais leurs descendants ont été appelés Enakim et Réphaïm ; qu'ils aient été appelés Enakim, on le voit dans Moïse :

« Les explorateurs de la terre de Canaan dirent : Nous avons vu là les Néphilim, les fils Renak, descendant des Néphilim ; et nous étions à nos yeux comme des sauterelles, et de même nous étions à leurs yeux. » - Nombres 13:33.

Qu'ils aient été appelés Réphaïm, on le voit aussi dans Moïse :

« Les Emim auparavant habitaient dans la terre de Moab, peuple grand, et nombreux, et haut (de taille), comme les Enakim ; pour Réphaïm ils étaient réputés, eux aussi, comme les Enakim ; et les Moabites les appellent Emim. » - Deutéronome 2:10-11.

Les Néphilim ne sont plus mentionnés, mais c'est les Réphaïm qui sont décrits dans les Prophètes comme ayant été tels ; par exemple, dans Ésaïe :

« L'enfer en bas s'est soulevé pour toi, venant au-devant de toi ; » pour toi il a excité les Réphaïm. » - Ésaïe 14:9.

Il s'agit de l'enfer, où sont de tels hommes.

Dans le Même :

« Les morts ne » vivront point, les Réphaïm ne se relèveront point, parce que tu les as visités et les as détruits, et tu as fait périr toute mémoire d'eux. » - Ésaïe 26:14.

Là aussi il s'agit de leur enfer, duquel ils ne se relèveront plus.

Et dans le Même :

« Ils vivront, » tes morts, mon cadavre, ils ressusciteront ; réveillez-vous et chantez, habitants de la poussière ; car rosée d'herbes, ta rosée ; mais la terre des Réphaïm, tu (la) rejetteras. » - Ésaïe 26:19.

La terre des Réphaïm, c'est l'enfer dont il a été parlé.

Dans David :

« Pour les morts feras-tu un miracle ? Les Réphaïm » se relèveront-ils ? Te reconnaîtront-ils ? - Psaumes 88:11.

Il s'agit pareillement de leur enfer, et de ce qu'ils ne peuvent se relever ni infester la sphère du monde des esprits par les poisons de leurs affreuses persuasions. Mais il a été pourvu par le Seigneur à ce que le genre humain ne fut plus imbu de fantaisies et de persuasions si affreuses. Ceux qui vécurent avant le déluge étaient d'une nature et d'un caractère tels, qu'ils pouvaient être imbus de ces abominations, d'après une cause non encore connue de qui que ce soit, de laquelle aussi, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera parlé dans la suite.

  
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Arcanes Célestes # 6348

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6348. Car tu es monté sur la couche de ton père, signifie parce que, séparée du bien qui appartient à la charité, elle a une conjonction infâme : on le voit par la signification de monter sur la couche du père, en ce que c'est avoir une conjonction infâme, à savoir, la foi séparée du bien qui appartient à la charité ; en effet, la foi par la doctrine ou par l'entendement, qui est ici représentée par Reuben, si elle n'est pas initiée dans le bien et n'y est pas conjointe, est ou dissipée et devient nulle, ou initiée et conjointe au mal et au faux, ce qui est la conjonction infâme signifiée ici, car alors il y a profanation : que cela soit ainsi, on peut le voir en ce que la foi ne peut pas avoir d'habitacle ailleurs que dans le bien, et si elle n'y a pas d'habitacle, il faut nécessairement ou qu'elle devienne nulle, ou qu'elle soit conjointe au mal : cela est bien évident dans l'autre vie d'après ceux qui ont été dans la foi seule et sans aucune charité, en ce que la foi y est dissipée, et que si elle a été conjointe au mal, ils reçoivent leurs lots avec les profanes. Dans la Parole, par les adultères dans le sens interne sont signifiées les adultérations du bien, et par les scortations les falsifications du vrai, numéros 2466, 3399 ; mais par les conjonctions infâmes, qui sont appelées degrés prohibés, desquels il s'agit dans le Lévitique 18 : Vers. 6 à 24, sont signifiés les différents genres de profanations ; qu'ici ce soit aussi une profanation, cela est évident, car il est dit :

« Tu es monté sur la couche de ton père, alors tu l'as profanée ; sur mon lit il est monté ; » que ce soit la profanation du bien par la foi séparée, on le voit, numéro 4601, où il s'agit de cette action infâme de Reuben. A l'égard de la foi seule ou séparée d'avec la charité, voici ce qui en est : Si elle est conjointe au mal, ce qui arrive quand d'abord on croit au vrai qui appartient à la foi, et plus encore quand d'abord on vit selon ce vrai, et qu'ensuite on le nie et que l'on a une vie qui y est contraire, alors il y a profanation ; car le vrai qui appartient à la foi et le bien qui appartient à la charité ont d'abord été enracinés dans les intérieurs par la doctrine et par la vie, et ensuite ils en ont été retirés et ont été conjoints au mal ; l'homme, chez qui cela arrive, a le sort le plus malheureux de tous dans l'autre vie, car chez-lui le bien ne peut pas être séparé du mal, quoique généralement le bien et le mal soient séparés dans l'autre vie ; et il n'a aucun reste du bien renfermé dans ses intérieurs, parce que les restes ont entièrement péri dans le mal ; l'enfer de ceux-là est du côté antérieur à gauche, à une grande distance ; et ceux qui l'habitent apparaissent à la vue angélique comme des squelettes, ayant à peine quelque vie. Afin donc qu'il n'y ait pas profanation du bien et du vrai, l'homme qui est d'une telle nature, qu'il ne se laisserait pas régénérer, ce qui est prévu par le Seigneur, est détourné de la foi et de la charité, et il lui est permis d'être dans le mal et par là dans le faux ; car alors il ne peut pas profaner ; voir ce qui a déjà été dit et montré sur la profanation, numéros 301, 302, 303, 571, 582, 593, 1001, 1008, 1010, 4059, 1327, 1328, 2051, 2426, 3398, 3399, 3402, 3489, 3898, 4289, 4601.

  
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