Bible

 

Jérémie 51:46

Studie

       

46 De peur que votre cœur ne s'amollisse, et que vous n'ayez peur des nouvelles qu'on entendra dans tout le pays; car des nouvelles viendront une année, et après cela [d'autres] nouvelles une [autre] année, et il y aura violence dans la terre, et dominateur sur dominateur.

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Arcanes Célestes # 1857

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, [Il manque du texte ici],

Et dans Amos - Amos 2:9-10.

C’est pourquoi ici par l'Emorréen on doit entendre toutes les nations de la terre de Canaan, par lesquelles ont été signifiés en particulier les maux et les faux, comme je l'ai déjà dit ; de là l'Emorréen signifie tous les maux en général. La consommation signifie le dernier temps quand il n'y a plus aucun bien. Toutefois, ce qui est entendu par ces mots : parce que jusque-là l'iniquité des Emorréens n'aura pas été consommée, est un arcane ; voici ce qui se passe à l'égard des méchants dans l'autre vie : les méchants ne sont pas punis avant que leurs maux soient parvenus à leur comble et cela, soit dans le commun, soit dans le particulier ; car tel est l'équilibre dans l'autre vie, que le mal se punit lui-même, ou que les méchants se jettent dans la peine du mal, mais seulement quand il est parvenu à son comble ; chaque mal à sa limite, qui est différente chez chacun ; cette limite ne doit pas être dépassée ; quand le méchant la dépasse, il se précipite alors dans la peine, et cela en tout ce qui concerne le particulier. Il en est de même en ce qui regarde le commun : les méchants se jettent dans l'enfer, non pas en un moment, mais successivement ; cela vient de la Loi universelle de l'Ordre établi par le Seigneur, loi d'après laquelle le Seigneur n'envoie jamais qui que ce soit dans l'enfer, mais le mal où le méchant s'y jette lui-même successivement, et cela, jusqu'à ce que le mal ait été consommé, et qu'il n'apparaisse plus aucun bien ; tant qu'il y a en lui quelque reste de bien, il est élevé de l'enfer ; mais quand il n'y a plus que le mal, il s'élance lui-même dans l'enfer ; il faut d'abord que l'un soit séparé de l'autre, car le bien et le mal sont opposés l'un à l'autre ; rester en suspens entre l'un et l'autre n'est pas permis : voilà ce qui est signifié par l'iniquité des Emorréens qui doit être consommée : mais il en est autrement des bons ; ils sont continuellement élevés par le Seigneur vers le ciel, et le mal qui est en eux s'efface successivement. Il en est de même de l'état de l'Eglise ; la visite ne vient point avant que le mal ait été consommé, c'est-à-dire tant qu'il reste encore quelque bien de la charité et quelque vrai de la foi : il est très-souvent parlé de cette consommation dans les Prophètes ; par exemple, dans Ésaïe :

« J'ai entendu la consommation et Indécision de la part du Seigneur Jéhovih Zebaoth sur toute la terre. » - .

Dans Jérémie :

« Babel, qui habites sur plusieurs eaux, grande en trésors, elle est venue, ta fin, la mesure de ton lucre. » - Jérémie 51:13.

Dans Daniel :

« Soixante-dix semaines ont été décidées sur ton peuple et sur la ville de ta sainteté, pour consommer la prévarication, et pour sceller les péchés, et pour expier l'iniquité, et pour amener la justice des siècles, et pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints. » - Daniel 9:24.

« Enfin sur l'oiseau des abominations (est) la désolation, et jusqu'à la Consommation et à la décision, elle se répandra sur la dévastation. » - Ibid. vers. 27.

La Consommation est aussi prédise par le Seigneur Lui-Même dans le Luc, en ces termes :

« Ils tomberont sous le tranchant de l'épée, et seront captifs parmi toutes les nations : et enfin Jérusalem sera foulée par les nations, jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis. » - .

Tomber sous le tranchant de l'épée, c'est par les faux ; car l'épée, dans la Parole, est la peine du faux ; Jérusalem, c'est le Royaume du Seigneur et l'Eglise, numéro 402 ; les nations sont les maux, numéro 1260 ; il y a consommation alors que l'Eglise a été possédée par les maux et par les faux, et par conséquent détruite par elle-même.

  
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Arcanes Célestes # 2807

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2807. Abraham dit : Dieu verra pour soi la bête pour l'holocauste, mon fils, signifie la réponse en ce que le Divin Humain pourvoira à ceux qui doivent être sanctifiés : on en trouve la preuve dans la signification de voir pour soi, lorsque cela se dit de Dieu, en ce que c'est Prévoir et Pourvoir ; car dans le sens interne le plus proche, Voir c'est comprendre numéros 2150, 2325 ; dans un sens encore plus intérieur, c'est avoir la foi, numéros 897, 2325 ; mais dans le sens Suprême, c'est Prévoir et Pourvoir : on en trouve aussi la preuve dans la signification de la bête pour holocauste, en ce que ce sont ceux du Genre humain qui doivent être sanctifiés, ainsi qu'il vient d'être dit numéro 2805 : que par la Bête pour l'holocauste on entend ici les hommes Spirituels, c'est ce qui va être expliqué : les Bêtes pour l'holocauste et le sacrifice avaient des significations différentes ; autre était celle de l'Agneau, autre celle de la Brebis, autre celle du Chevreau et de la chèvre, autre celle du Bélier et du Bouc, et autre aussi celle du Bœuf, puis celle du Taureau et du Veau, autres étaient encore celle des petits de colombes et celle des tourterelles ; que ces bêtes aient eu des significations différentes, c'est ce qu'on peut voir clairement en ce qu'il était expressément marqué quelle espèce de bêtes on devait sacrifier chaque jour, chaque fête, pour les expiations, pour les purifications, les inaugurations et autres cérémonies ; ces espèces n'auraient jamais été désignées si expressément, si chacune n'eût signifié quelque chose de spécial. Il est manifeste que tous les Rites ou Cultes externes, qui existèrent dans l'Église Ancienne et ensuite dans l'Église Juive ont représenté le Seigneur, et surtout parmi ces rites, les Holocaustes et les Sacrifices, parce qu'ils étaient les choses principales du culte chez la Nation des Hébreux ; et comme ils représentaient le Seigneur, ils représentaient aussi en même temps chez les hommes les choses qui appartiennent au Seigneur, savoir, les célestes de l'amour et les spirituels de la foi, conséquemment les hommes eux-mêmes qui étaient tels, ou qui devraient être tels ; c'est de là que par la bête sont signifiés ici les Spirituels, c'est-à-dire, ceux qui sont dans l'Église spirituelle du Seigneur. Que ces mots : Dieu verra pour soi la bête pour holocauste, mon fils, signifient que le Divin Humain pourvoira, c'est ce qu'on peut voir en ce qu'il est dit ici, non pas que Jéhovah verra, mais que Dieu verra ; quand l'un et l'autre est nommé, comme dans ce Chapitre, par Jéhovah on entend la même chose que par le Père, et par Dieu la même chose que par le Fils, ainsi l'on entend ici le Divin Humain ; et cela, parce qu'il s'agit de l'homme Spirituel, qui a le salut par le Divin Humain, ainsi qu'on le voit, numéros 2661, 2716.

  
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