Bible

 

Jérémie 51:46

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46 De peur que votre cœur ne s'amollisse, et que vous n'ayez peur des nouvelles qu'on entendra dans tout le pays; car des nouvelles viendront une année, et après cela [d'autres] nouvelles une [autre] année, et il y aura violence dans la terre, et dominateur sur dominateur.

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L’Apocalypse Révélée # 716

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716. A ce qui précède j'ajouterai ce MÊMORABLE. Dans le Monde spirituel, j'eus une conversation avec quelques Évêques d'Angleterre sur des Opuscules publiés à Londres en 1758 ; c'étaient les Traités DU CIEL ET DE L'ENFER ; DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM ET DE SA DOCTRINE CÉLESTE ; Du JUGEMENT DERNIER ; DU CHEVAL BLANC ; et DES TERRES DANS L'UNIVERS. Ces Opuscules avaient été envoyés en présent à tous les Évèques et à plusieurs Grands ou Lords. Ils me dirent qu'ils les avaient reçus, qu'ils les avaient vus, mais qu'ils les avaient considérés comme de nulle valeur quoique savamment écrits, et que même ils avaient, autant que possible, dissuadé chacun de les lire, Je leur demandai pourquoi cela, puisque ces Ouvrages contiennent des Arcanes sur le Ciel et l'Enfer, et sur la Vie après la mort, et plusieurs choses très—importantes, révélées par le Seigneur pour ceux qui seront de sa Nouvelle Église, laquelle est la Nouvelle Jérusalem. Mais ils dirent :

« En quoi cela nous intéresset—il ? » Et ils se répandirent en sarcasmes contre ces Ouvrages, comme ils avaient fait précédemment dans le Monde ; je les entendis. Et alors devant euit furent lus ces pas sages de l'Apocalypse :

« Et le Sixième Ange versa sa fiole sur le grand fleuve, l'Euphrate, et fut tarie son eau, afin que fût préparé le chemin des Rois de devers le levant du soleil. Et je vis de la bouche du dragon, et de la bouche de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits immondes, semblables à des grenouilles ; car ce sont des esprits de démons, qui font des signes pour s'en aller vers les rois de la terre et de tout le globe, afin de les assembler pour la guerre de ce Jour grand du Dieu Tout—Puissant. Et il les assembla dans le lieu appelé en hébreu ARMAGEDDON. » - Apocalypse 16:12-16. — Ces paroles furent expliquées devant eux, et il fut dit qu'eux, et leurs semblablés ailleurs, étaient ceux qui sont entendus par elles. Ces choses qui furent dites aux Évêques, le Roi aieul du Itoi aujourd'hui régnant ( 1 ) les entendit du Ciel, et quelque peu in digné il dit :

« Qu'est—ce que cela ? » et alors l'un deux, qui dans le Monde n'avait pas agi de concert avec eux, se tourna vers le Roi, et dit :

« Ceux que maintenant tu vois de tes yeux ont pensé dans le Monde, et par suite pensent encore maintenant, du Divin Humain du Seigneur, comme de l'humain d'un homme ordinaire ; et ils attribuent toute Salvation et toute Rédemption à Dieu le Père, et non au Seigneur, si ce n'est comme étant la cause pour laquelle elles ont lieu ; car ils croient en Dieu le Père, et non en son Fils, quoique d'après le Seigneur ils sachent que « la volonté du Père est qu'on croie au Fils, et que ceux qui croient au Fils ont la vie éternelle, mais que ceux qui ne croient point au Fils ne verront point la vie ; » outre qu'ils rejettent, comme n'opérant pas le salut, la charité que l'homme exerce d'après le Seigneur comme d'après soi—même. » Continuant à parler avec le Roi, il lui exposa la IIIÉRARCRIE, que plusieurs d'entre eux recherchent continuellement avec ardeur, et aussi exercent, la consolidant par l'union et la connexion, qui ont lieu au moyen d'émissaires, de messagers, de lettres et de conversations, appuyées de l'autorité ecclésiastique et politique, avec tous ceux de leur ordre, d'où il résulte que tous sont pour ainsi dire unis en un seul faisceau ; et que c'était au moyen de cette Hiérarchie que les Ouvmens ci dessus nommés, POUR LA NOUVELLE JÉRUSALEM, quoique publiés à Londres, et envoyés enprésent à ces Évéques, avaient été re jetés si honteusement, qu'ils n'avaient pas même été jugés dignes d'être mentionnés dans leur Catalogue. Le Roi, en entendant ces choses, était frappé d'étonnement, surtout de ce qu'ils avaient pensé ainsi au sujet du Seigneur, qui cependant est le Dieu du Ciel et de la Terre ; et au sujet de la charité, qui cependant est la Religion même. Et alors par une lumière envoyée du Ciel les in térieurs de leur mental et de leur foi furent ouverts, et le Roi vit, et alors il dit :

« Allez—vous—en ; hélasl est—il possible que quel qu'un soit d'un cœur si dur à entendre quelque chose sur le Ciel et sur la Vie éternelle! » Ensuite le Roi demanda d'où leur venait une soumission si uni verselleÏ de la part du Clergé ; et il lui fut répondu qu'elle venait du pouvoir accordé à chaque Évêque, dans son diocèse, de ne pré— senter à l'approbation du Roi pour les Églises qu'une seule per sonne, et non trois candidats, comme dans les autres royaumes, et que d'après ce pouvoir ils ont le droit d'élever leurs clients à des honneurs plus éminents, et à des revenus plus considérables, chacun selon l'obéissance dont il a fait preuve. Il fut aussi dévoilé jusqu'où cette Hiérarchie peut s'étendre, et qu'elle s'étend jusqu'au point que la Domination est l'essentiel, et la Religion le formel. Leur ardeur de dominer fut aussi mise à découvert et exa minée par les Anges, et il fut vu qu'elle surpasse l'ardeur de do miner de ceux qui sont dans le pouvoir séculier.

Poznámky pod čarou:

1. Georges II, mort en 1760, aïeul de Georges III, qui régnait en 1766, époque de la publication de cet Ouvrage. {Note du Traducteur.)

  
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Arcanes Célestes # 7102

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7102. De peur qu'il ne tombe sur nous par la peste et par l'épée, signifie pour éviter la damnation du mal et du faux : on le voit par la signification de peur qu'il ne tombe, en ce que c'est de peur qu'ils n'encourent, savoir, la damnation ; par la signification de la peste, en ce que c'est la damnation du mal, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification de l'épée, en ce que c'est la vastation du vrai, puis la punition du faux, numéro 2799, par conséquent aussi la damnation, car la punition du faux, après que le vrai a été dévasté, est la damnation. Dans la Parole, il est fait mention de quatre Genres de vastations et de punitions, savoir, l'Épée, la Famine, la Bête mauvaise, et la Peste ; et par l'Épée est signifié la vastation du vrai et la punition du faux ; par la Famine, la vastation du bien et la punition du mal ; par la Bête mauvaise, la punition du mal provenant du faux ; par la Peste, la punition du mal qui provient non du faux mais du mal ; et parce que la punition est signifiée, la damnation est aussi signifiée, car elle est la punition de ceux qui persévèrent dans le mal : il est ainsi parlé de ces quatre Genres de punitions dans Ézéchiel :

« Quand j'aurai envoyé mes quatre mauvais Jugements, l'Épée, et la Famine, et la Bête mauvaise, et la Peste, sur Jérusalem, pour en retrancher l'homme et la bête. » - Ézéchiel 14:21.

Dans le Même :

« J'enverrai sur vous la Famine, et la Bête mauvaise, et je te priverai de tes enfants, et la Peste et le sang passeront au travers de toi, principalement j'amènerai l'Épée sur toi. » - Ézéchiel 5:17. Que la Peste signifie la punition du mal et la damnation du mal, cela est évident par les passages qui suivent ; dans Ézéchiel :

« Ceux qui (sont) dans les lieux dévastés mourront par l'Épée, et celui qui (est) sur les faces du champ, je le donnerai à la Bête pour en être dévoré, et ceux qui sont dans les forteresses et dans les cavernes mourront de la Peste. » Ézéchiel 33:27 ; mourir, par l'épée dans les lieux dévastés, c'est être dans la vastation du vrai et par suite dans la damnation du faux ; être dévoré par la bête sur les faces du champ, c'est la damnation de ceux qui sont dans le mal provenant du faux ; mourir de la peste dans les forteresses et dans les cavernes, c'est la damnation du mal qui se fortifie par le faux.

Dans le Même :

« L'Épée au dehors, et la Peste et la Famine au dedans ; celui qui (sera) dans le champ mourra par l'Epée, mais celui qui (sera) dans la ville, la Famine et la Peste le dévoreront. » - Ézéchiel 7:15, - l'Epée, c'est la vastation du vrai et la damnation du faux ; la famine et la peste, c'est la vastation du bien et la damnation du mal ; il est dit : l'épée au dehors, et la famine et la peste au dedans, parce que la vastation du vrai est en dehors, et que la vastation du bien est en dedans ; mais quand on vit selon le faux, la damnation est signifiée par « celui qui sera dans le champ mourra par l'épée, et quand on vit dans le mal qui est défendu par le faux, la damnation est signifiée par « celui qui sera dans la ville, la famine et la peste le dévoreront. »

Dans le Lévitique :

« J'amènerai sur vous l'Épée vengeresse, la vengeance de l'alliance ; alors si vous vous rassemblez dans vos villes, j'enverrai la Peste au milieu de vous, et je vous livrerai dans la main de l'ennemi ; quand je vous aurai rompu le bâton du pain. » Lévitique 26:25-26 ; ici pareillement l'Épée, c'est la vastation du vrai et la damnation du faux ; la peste est la damnation du mal ; la vastation du bien, qui est signifiée par la famine, est décrite en ce qu'il leur rompra le bâton du pain ; les villes dans lesquelles ils se rassembleront, signifient pareillement comme ci-dessus les faux par lesquels ils défendent les maux ; que les villes soient les vrais, ainsi dans le sens opposé les faux, on le voit numéro 402, 2268, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493.

Dans Ézéchiel :

« Parce que tu as souillé mon sanctuaire par toutes tes abominations, une troisième partie de toi mourront de la Peste, et seront consumés par la Famine au milieu de toi ; ensuite une troisième partie tomberont par l'Epée autour de toi ; enfin je disperserai une troisième partie à tout vent, de sorte que je tirerai l'Épée après eux. » - Ézéchiel 5:11-12 ; la famine est la damnation du mal, l'épée est la damnation du faux ; disperser à tout vent et tirer l'épée après eux, c'est dissiper les vrais et saisir les faux.

Dans Jérémie :

« Quand ils offriront l'holocauste ou la minchah, Moi je n'y donnerai point mon approbation, mais par l'Épée, la Famine et la Peste Moi je les consumerai. » - Jérémie 14:12.

Dans le Même :

« Je frapperai les habitants de cette ville, et l'homme et la bête, d'une grande Peste ils mourront ; ensuite je livrerai Sédékias roi de Juda, et ses serviteurs, et le peuple, et dans cette ville les réchappes de la Peste, et de l'Épée, et de la Famine, dans la main de Nébuchadnézar ; celui qui restera dans cette ville, mourra par l'Épée, et par la Famine, et par la Peste ; mais celui qui en sortira et se rendra aux Chaldéens qui vous assiègent, vivra, et son âme lui sera en butin. » Jérémie 21:6-7, 9.

Dans le Même :

« J'enverrai sur eux l'Epée, la Famine et la Peste, jusqu'à ce qu'ils soient consumés de dessus de la terre. » Jérémie 24:10.

Là aussi par l'Épée est signifiée la vastation du vrai, par la Famine la vastation du bien, par la Peste la damnation ; et en outre par l'Épée, la Famine et la Peste dans les passages suivants, , Jérémie 32:24, 36. , 22. Jérémie 44:13. Ézéchiel 12:16.

Comme ces trois fléaux se suivent en ordre, c'est pour cela qu'ils furent tous trois proposés à David par le Prophète Gad, savoir :

« Ou sept années de Famine, ou trois mois de fuite devant les ennemis, ou trois jours de Peste dans la terre. » - 2 Samuel 24:13 ; la fuite devant les ennemis, c'est devant l'Épée.

Dans Amos :

« J'ai envoyé contre vous la Peste dans le chemin de l'Egypte, j'ai tué par l'Épée vos jeunes gens avec captivité de vos chevaux. » - Amos 4:10 ;

La Peste dans le chemin de l'Egypte, c'est la vastation du bien par les faux, qui sont le chemin de l'Egypte ; j'ai tué par l'Épée les jeunes gens avec captivité des chevaux, c'est la vastation du vrai, les jeunes gens signifient les vrais et les chevaux les intellectuels, numéro 2761, 2762, 3217, 5321, 6534.

Dans Ézéchiel :

« La Peste et le Sang passeront au travers de toi. » - Ézéchiel 5:17.

Dans le Même :

« J'enverrai sur elle la Peste et le Sang ; dans ses places. » - Ézéchiel 28:23.

Là, la Peste est le bien adultéré, et le sang le vrai falsifié ; que le sang soit le vrai falsifié, on le voit numéro 4735, 6978.

Dans David :

« Tu ne craindras point pour toi devant la terreur de nuit, devant la flèche qui vole de jour, devant la Peste qui se glisse dans les ténèbres, devant la mort qui dévaste à midi. » - Psaumes 91:5-6 ;

La terreur de nuit, c'est le faux qui est caché, la flèche qui vole de jour, c'est le faux qui est à découvert ; la Peste qui se glisse dans les ténèbres, c'est le mal qui est caché ; la mort qui dévaste à midi, c'est le mal qui est à découvert ; que la peste soit le mal et la damnation du mal, cela est évident en ce qu'il est dit la mort, qui dans ce passage n'est distinguée de la peste, que parce qu'il est dit de la mort qu'elle dévaste à midi, et de la peste qu'elle se glisse dans les ténèbres.

Dans le Même :

« Il fraya un chemin à sa colère, il ne préserva point leur âme de la mort, et il mit fin à leur vie par la Peste. » - Psaumes 78:50.

Là, il s'agit des Égyptiens ; la Peste, c'est tout genre de mal, et la damnation du mal.

  
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