Bible

 

Jérémie 51:46

Studie

       

46 De peur que votre cœur ne s'amollisse, et que vous n'ayez peur des nouvelles qu'on entendra dans tout le pays; car des nouvelles viendront une année, et après cela [d'autres] nouvelles une [autre] année, et il y aura violence dans la terre, et dominateur sur dominateur.

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L’Apocalypse Révélée # 341

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341. A ce qui précède j'ajouterai ce mémorable. Je vis rassemblés, au nombre de six cents, des membres du Clergé d'Angleterre qui priaient le Seigneur de leur permettre de monter dans une Société du Ciel supérieur ; et il leur fut donné permission, et ils montèrent ; et quand ils furent montés, ils virent leur Roi, l'aïeul du Roi aujourd'hui régnant 1 , et ils s'en réjouirent ; lui alors s'approcha de deux Évêques qui étaient parmi eux, et qu'il avait connus dans le Monde ; et, entrant en conversation avec eux, il leur dit :

— « Comment êtes-vous venus ici ? »

Ils répondirent qu'ils avaient adressé une supplication au Seigneur, et que la permission leur avait été accordée. Il leur dit :

— « Pourquoi au Seigneur, et non à Dieu le Père ? »

Et ils dirent qu'ils avaient été ainsi instruits en bas ; et il dit :

— « Est-ce que je ne vous l'ai pas dit quelquefois dans le Monde, qu'il faut s'adresser au Seigneur ; puis aussi, que la Charité est le principal ? Que m'avez-vous répondu alors au sujet du Seigneur ? »

Et il leur fut donné de se rappeler qu'ils avaient répondu que, quand on s'adresse au Père, on s'adresse aussi au Fils. Mais des Anges, qui étaient autour du Roi, leur dirent :

— « Vous vous trompez, vous n'avez point pensé cela, et l'on ne s'adresse point au Seigneur quand on s'adresse à Dieu le Père, mais on s'adresse à Dieu le Père quand on s'adresse au Seigneur, parce qu'ils sont un comme l'âme et le corps ; qui est-ce qui s'adresse à l'âme d'un homme et de cette manière à son corps ? est-ce que quand on s'adresse à un homme quant à son corps que l'on voit, on ne s'adresse pas aussi à son âme qu'on ne voit pas ? »

A cela ils ne purent rien répondre ; et le Roi s'approcha des deux Évêques, en tenant à la main deux présents, disant :

— « Ce sont des présents du Ciel. »

C'étaient des formes célestes d'or ; et il voulut les leur tendre ; mais alors un nuage sombre les cacha et les sépara, et ils descendirent par le chemin par lequel ils étaient montés ; et ils écrivirent ces choses dans un livre.

Tous les autres membres du Clergé d'Angleterre, qui avaient appris qu'il avait été accordé à leurs compagnons de monter dans le Ciel supérieur, s'étaient assemblés au pied de la montagne, où ils attendaient leur retour ; et quand ceux-là furent revenus, ils saluèrent leurs frères, et racontèrent ce qui leur était arrivé dans le Ciel, et que le Roi avait donné aux Évêques deux formes célestes d'or de l'aspect le plus beau, mais qu'elles étaient tombées de leurs mains ; et alors de l'endroit à découvert où ils étaient ils s'en allèrent dans un bois qui était proche, et ils parlèrent entre eux, regardant de tous côtés si quelqu'un ne les entendait pas, mais toujours est-il qu'on les entendait ; ils parlaient de l'unanimité et de la concorde, et alors de la suprématie et de la domination ; les Évêques parlaient, et tous les autres donnaient leur assentiment ; et tout à coup, ce qui m'étonna, ils n'apparaissaient plus comme en grand nombre, mais comme un seul homme grand, dont la face était semblable à la face d'un lion, ayant sur la tête une tiare en forme de tour, sur laquelle était une couronne, et il parlait d'un ton élevé et marchait d'un pas large ; et, regardant derrière lui, il dit:

— « A quel autre qu'à moi appartient de droit la suprématie ? »

Le Roi regarda du Ciel en bas ; et il les vit, d'abord tous comme un seul, et ensuite comme plusieurs d'un même sentiment, la plupart, comme il le dit, en habit séculier.

Poznámky pod čarou:

1. Ceci a été écrit sous le règne de Georges III, petit-fils de Georges II.

  
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Arcanes Célestes # 3720

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3720. Rien n'est ceci sinon la maison de Dieu, signifie le Royaume du Seigneur dans le dernier de l'ordre : on le voit par la signification de la Maison de Dieu. Dans un grand nombre de passages de la Parole il est parlé de la Maison de Dieu, et dans le sens externe, ou selon la lettre, elle signifie un Édifice où l'on célèbre un culte saint ; mais dans le sens interne elle signifie l'Eglise, dans un sens plus universel le ciel, dans le sens le plus universel tout le Royaume du Seigneur, et dans le sens suprême le Seigneur Même quant au Divin Humain ; toutefois dans la Parole tantôt il est dit la Maison de Dieu, et tantôt il est dit le Temple ; l'une et l'autre signifient la même chose, mais avec cette différence, que la Maison de Dieu se dit quand il s'agit du Bien, et le Temple quand il s'agit du Vrai ; d'après cela, il est évident que la Maison de Dieu signifie l'Eglise céleste du Seigneur, dans un sens plus universel le ciel des Anges célestes, dans le sens le plus universel le Royaume céleste du Seigneur, et dans le sens suprême le Seigneur quant au Divin Bien ; et que le Temple signifie l'Eglise spirituelle du Seigneur, dans un sens plus universel le ciel des Anges spirituels, dans le sens le plus universel le Royaume spirituel du Seigneur, et dans le sens suprême le Seigneur quant au Divin Vrai, voir numéro 2048. Si la Maison de Dieu signifie le céleste qui appartient au bien, et le Temple le spirituel qui appartient au vrai, cela vient de ce que la Maison, dans la Parole, signifie le bien, voir numéros 710, 2233, 2234, 2559, 3128, 3652, et de ce qu'elle était construite en bois chez les Très-Anciens, par la raison que le bois signifiait le bien, numéros 543, 1110, 2784, 2812 ; mais le Temple signifie le vrai, parce qu'il était construit en pierres ; que les pierres soient les vrais, on le voir numéros 643, 1296, 1298. Que les bois et les pierres aient de telles significations, cela est évident non-seulement par la Parole où il en est fait mention, mais aussi par les représentatifs dans l'autre vie ; en effet, ceux qui placent le mérite dans les bonnes œuvres, apparaissent à eux-mêmes scier du bois ; et ceux qui placent le mérite dans les vrais, en ce qu'ils ont cru connaître mieux que les autres les vrais, et qui cependant ont mal vécu, apparaissent à eux-mêmes scier des pierres ; c'est ce que j'ai vu très-souvent ; par là, j'ai pu avoir la preuve de ce que signifient le bois et la pierre, c'est-à-dire que le bois signifie le bien, et la pierre le vrai ; j'ai pu l'avoir pareillement, en ce que, chaque fois que je voyais une maison en bois, à l'instant me venait l'idée du bien, et quand je voyais une maison en pierres, aussitôt arrivait l'idée du vrai ; j'ai été instruit aussi sur ce sujet par les Anges : de là vient que, quand il est fait mention de la Maison de Dieu dans la Parole, l'idée du bien se présente aux Anges, et d'un bien tel que celui dont il s'agit dans la série ; et que, quand il est fait mention du Temple, il se présente à eux l'idée du vrai, et d'un vrai tel que celui dont il est question dans la série. De là on peut aussi conclure combien les arcanes célestes sont profondément et intimement renfermés dans la Parole. Si la Maison de Dieu signifie ici le Royaume du Seigneur dans le dernier de l'ordre, c'est parce qu'il s'agit de Jacob qui représente, comme il a déjà été souvent expliqué, le Divin Naturel du Seigneur ; le Naturel est dans le dernier de l'ordre, car dans le naturel sont terminés tous les intérieurs, et ils y sont ensemble ; et parce qu'ils y sont ensemble, et qu'ainsi des choses innombrables y sont vues ensemble comme une seule chose, il y a là l'obscur respectivement ; il a été aussi déjà quelquefois question de l'obscur qui est là respectivement.

  
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