Bible

 

Jérémie 51:45

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45 Mon peuple, sortez du milieu d'elle, et sauvez chacun sa vie de l'ardeur de la colère de l'Eternel.

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Arcanes Célestes # 10406

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10406. Et il forma cela au ciseau, signifie d'après la propre intelligence : on le voit par la signification de former au ciseau, quand il s'agit d'une idole, en ce que c'est arranger un faux doctrinal d'après la propre intelligence, ce qui se fait par l'application du sens littéral de la Parole en faveur des amours de soi et du monde ; car lorsque ces amours régnent, l'homme n'est dans aucune illustration procédant du ciel, mais il tire de son intelligence toutes choses, et il les confirme d'après le sens littéral de la Parole, qu'il falsifie par une application de travers et une interprétation perverse, et ensuite il leur est favorable, parce qu'elles proviennent de lui. Dans la Parole, il est çà et là parlé d'images taillées et d'images de fonte ; ceux qui ne saisissent la Parole que selon la lettre s'imaginent que là par ces images il est seulement entendu des idoles ; mais ce ne sont point des idoles qui sont entendues, ce sont les faux doctrinaux de l'Église, tels qu'ils sont formés par l'homme lui-même, sous la direction d'un de ses amours ; la formation de ces faux, afin qu'ils soient cohérents et se montrent comme s'ils étaient des vrais, est signifiée par l'image taillée ; leur conjonction en faveur des amours externes, afin que les maux se montrent comme des biens, est signifiée par l'image de fonte : comme l'une et l'autre est entendue par le veau d'or, c'est pour cela qu'ici il est dit qu"Aharon forma cela au ciseau, ce qui signifie la formation des faux, afin qu'ils se montrent comme des vrais ; et qu'il fit de l'or un veau de fonte, et plus loin, qu'il l'a jeté au feu et qu'il en est sorti un veau, Vers. 24, ce qui signifie la conjonction en faveur des amours externes, afin que les maux se montrent comme des biens. Il en est aussi de même de tout doctrinal qui est fait d'après l'homme et non d'après le Seigneur ; et il est fait d'après l'homme, quand celui-ci a pour fin sa gloire ou son profit ; mais il est fait d'après le Seigneur, quand on a pour fin le bien du prochain et le bien du Royaume du Seigneur. C'est là ce qui est signifié par les Images taillées et par les Images de fonte dans les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Impurs vous jugerez la couverture des images taillées de ton argent, et le revêtement de l'image de fonte de ton or. » - Ésaïe 30:22.

La couverture des images taillées de ton argent est l'apparence des faux comme s'ils étaient des vrais ; le revêtement de l'image de fonte de ton or est l'apparence des maux comme s'ils étaient des biens ; car la couverture et le revêtement sont les apparences externes, dont ils sont enveloppés, ou dont ils sont couverts ; l'argent est le vrai, voilà pourquoi les images taillées sont dites d'argent, et l'or est le bien ; voir numéro 1551, 1552, 5658, 6914, 6917, 9874, 9881.

Dans le Même :

« Un ouvrier fond l'image, et un orfèvre étend l'or par-dessus, et des chaînettes d'argent il fond ; il cherche un ouvrier sage, pour préparer une image taillée qui ne soit point ébranlée. » - Ésaïe 40:19-20.

Ici est décrite la formation des faux, afin qu'ils soient cohérents et se montrent comme s'ils étaient des vrais ; l'image taillée est ce faux ; l'ouvrier est l'homme qui le forme d'après la propre intelligence ; l'orfèvre qui étend l'or par-dessus, c'est quand il fait qu'il se montre comme un bien ; il fond des chaînettes d'argent, c'est par la cohérence ; qui ne soit point ébranlée, c'est qui ne puisse à cause de cela être affaibli ni être détruit.

Dans le Même :

« Les fabricateurs d'image taillée (sont) vanité, et leurs choses les plus désirées ne servent de rien : Qui a formé un Dieu, et fondu une image de fonte, pour n'en pas tirer profit ? Tous ses compagnons seront confus, et les forgerons eux-mêmes ; il forge du fer avec des tenailles, et il opère avec le charbon, et avec les marteaux acérés il le forme, ainsi il le fait par le bras de sa force ; il façonne des bois, il étend un fil, et il la trace à la ligne, il la fait dans ses angles, et par le contour il la termine, et il la fait en forme d'homme (viri), selon la beauté de l'homme (hominis), pour habiter dans une maison. » - .

Ici, il est aussi décrit de quelle manière les faux doctrinaux sont formés, pour qu'ils soient cohérents et qu'ils se montrent comme des vrais et comme des biens ; là, par chacune des expressions il est décrit comment cela se fait, quand c'est d'après la propre intelligence sous la direction de la volupté, de la cupidité et de l'amour : qu'il en soit ainsi, c'est ce que peuvent voir ceux qui savent que dans la Parole toutes les choses ont un sens interne, par lequel elles sont entendues spirituellement ; autrement, à quoi servirait une telle description de la formation d'une image taillée ? Afin qu'il se montre comme vrai et comme bien, cela est signifié par il la fait en forme d'homme selon la beauté de l'homme ; car l'homme (vir) dans le sens interne est le vrai, et l'homme (homo) est le bien de ce vrai.

Dans Jérémie :

« Insensé est devenu tout homme par la science, de honte a été couvert tout fondeur par l'image taillée, car mensonge (est) » son image de fonte, et point d'esprit en elles. » - .

Il est bien évident qu'ici l'image taillée est ce qui procède de la propre intelligence, et l'image de fonte ce qui est selon l'amour, car il est dit, insensé est devenu tout homme par la science, et de honte a été couvert tout fondeur par l'image taillée ; et il est ajouté que l'image de fonte est mensonge ; la science, dans ce passage, est la propre intelligence, et le mensonge est le faux du mal ; comme il n'y a point de Divin en eux, il est dit qu'il n'y a point d'esprit dans ces images.

Dans le Même :

« Épée ! Contre ses chevaux et contre ses chars, contre ses trésors afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux afin qu'elles tarissent, parce que (c'est) la terre des images taillées, elle. » - Jérémie 50:37-38.

Que la terre des images taillées soit l'Église où régnent les faux, qn le voit clairement aussi d'après chacune des expressions de ce passage, entendue dans le sens spirituel ; sans ce sens, qu'est-ce que seraient l'épée contre les chevaux, contre les chars, contre les trésors, et la sécheresse sur les eaux, sinon des paroles retentissantes sans aucun esprit en elles ; mais d'après chacune des expressions, entendue dans le sens interne, il est évident que là est décrite la destruction de l'Église quant aux vrais, et qu'ainsi doivent y régner les faux, qui sont la terre des images taillées ; en effet, l'épée est le faux qui combat et détruit les vrais ; les chevaux sont l'intellectuel qui est illustré ; les chars sont les doctrinaux ; les trésors sont les connaissances du vrai et du bien ; les eaux, sur lesquelles est la sé-cheresse, sont les vrais, en ce qu'il n'y en a plus ; et la terre est l'Église ; que l'épée soit le vrai qui combat contre le faux, et dans le sens opposé le faux qui combat contre les vrais et qui les détruit, on le voit, numéro 2799, 6353, 7102, 8294 ; il a été montré que les chevaux sont l'intellectuel qui est illustré, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 6534 ; que les chars sont les doctrinaux, numéro 5321, 8146, 8148, 8215 ; que les trésors sont les connaissances du vrai et du bien, numéro 10227 ; que les eaux sont les vrais, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8137, 8138, 8568, 9323, 10238 ; et que la terre est l'Église, dans les articles cités, numéro 9325 ; d'après cela, on voit clairement ce que c'est que la sécheresse sur les eaux afin qu'elles tarissent, et ce que c'est que la terre des images taillées.

Dans Habacuc :

« De quoi sert l'Image taillée, car son sculpteur l'a taillée ? Et l'Image de fonte et le docteur de mensonge ? Car le fabricateur de sa fiction s'est confié sur elle. » - Habacuc 2:18.

D’après ce passage, il est encore évident que par l'image taillée et l'image de fonte, il est entendu, non pas une image taillée ni une image de fonte, mais le faux qui est forgé, et le mal que le faux soutient ; car il est dit,

« le fabricateur de sa fiction, et le docteur du mensonge. » L'Image taillée et l'Image de fonte ont de semblables significations dans les passages suivants ; Dans Ésaïe :

« Elle esttombée, Babel, et toutes les images taillées de ses Dieux ont été brisées par terre. » Ésaïe 21:9.

Dans le Même :

« De honte seront confus tous ceux gui se confient dans l'image taillée, qui disent à l'image de fonte : Vous, nos Dieux. » - Ésaïe 42:17.

Dans le Même :

« Je te l'ai déclaré, et je te l'ai fait entendre, de peur que tu ne dises : Mon idole a fait ces choses ; mon image taillée et mon image de fonte les ont commandées. » Ésaïe 48:5.

Dans Osée :

« Ils se sont appelés eux-mêmes, et ils sont allés d'après leurs faces ; aux baals ils ont sacrifié, et aux images taillées ils ont brûlé des parfums. » Osée 11:2.

DansMichée :

« Toutes les images taillées de Samarie seront brisées, et tous les salaires de sa prostitution seront brûlés au feu ; et toutes ses idoles je mettrai en dévastation. » Michée 1:7.

Comme les faux et les maux de la doctrine, qui sont signifiés par les images taillées et par les images de fonte, sont fabriqués par la propre intelligence de l'homme sous la direction de son amour, c'est pour cela aussi qu'ils sont appelés, dans la Parole, ouvrage de mains d'homme, ouvrage de mains d'artisan, et ouvrage de mains d'ouvrier ; comme dans ces passages ; dans Osée :

« Ils continuent de pécher, ils se font une image de fonte de leur argent ; dans leur intelligence, des idoles, ouvrage d'artisans en entier. » - Osée 13:2.

Dans Moïse :

« Maudit (sera) l'homme, qui fera une image taillée ou de fonte, abomination à Jéhovah, ouvrage de mains d'artisan. » - Deutéronome 27:15.

Dans David :

« Leurs idoles, argent et or, ouvrage de mains d'homme. » - Psaumes 135:15.

Dans Jérémie :

« Ils ont brûlé des parfums à d'autres Dieux, ils se sont prosternés devant les œuvres de leurs mains. » - Jérémie 1:16.

Dans le Même :

« Du bois de la forêt on a coupé, œuvre de mains d'ouvrier avec la hache ; d'argent et d'or on l'embellit, avec des clous et des marteaux on l'affermit. » - Jérémie 10:3-4.

L'œuvre des mains, c'est ce qui provient du propre de l'homme, ainsi ce qui provient de son propre entendement et de sa propre volonté, et les choses qui appartiennent à son amour sont du propre de l'un et de l'autre ; de là l'origine de tous les faux dans l'Église. Comme tous les faux sont du propre de l'homme, et que l'œuvré des mains signifie ce qui provient du propre, c'est pour cela qu'il fut défendu de faire passer le fer, la hache ou le ciseau sur les pierres dont serait construit l'Autel, et aussi le Temple, comme on le voit dans Moïse :

« Si un Autel de pierres tu Me fais, tu ne les bâtiras point taillées, car si ton ciseau tu faisais passer sur lui, et tu le profanerais. " - Exode 20:22 ;

Puis ailleurs :

« Si tu bâtis à Jéhovah un Autel de pierres, tu ne feras point passer sur elles le fer. » - Deutéronome 27:5,

Et dans 1 Rois :

« La maison fut bâtie de pierres entières, telles qu'elles avaient été apportées, car le marteau et la hache, aucun instrument de fer, ne furent entendus dans la maison pendant qu'elle était bâtie. » - 1 Rois 6:7.

Ces choses ont été rapportées, afin qu'on sache ce qui est entendu par

« Aharon forma l'or au ciseau, et il en fit un veau de fonte. »

  
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Arcanes Célestes # 2015

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2015. Des rois sortiront de toi, signifie que tout vrai vient du Seigneur : on le voit par la signification de Roi, dans la Parole tant Historique que Prophétique, en ce que c'est le vrai, ainsi qu'il a été dit, numéro , mais cela n'a pas encore été expliqué. Par la signification des Nations en ce qu'elles sont les biens, et par la signification des Rois en ce qu'ils sont les vrais, on peut voir quel est le sens interne de la Parole, et combien il est éloigné du sens de la lettre : Celui qui lit la Parole, surtout la Parole Historique, ne peut faire autrement que de croire que les nations y sont des nations, et que les rois y sont des rois, et qu'ainsi dans la Parole même (in Verbo ipsissimo) Il s'agit des nations et des rois qui sont nommées, mais l'idée de nations et de rois est entièrement perdue quand la Parole est recueillie par les Anges, et à la place des nations et des rois succèdent le bien et le vrai : il est impossible que cela ne paraisse pas étrange, et même paradoxal, mais toujours est-il que la chose se passe ainsi ; chacun peut aussi s'en convaincre en ce que si les nations et les rois signifiaient dans la Parole des nations et des rois, alors la Parole du Seigneur ne renfermerait presque rien de plus que tout autre livre d'histoire, ou tout autre écrit, et serait ainsi un ouvrage mondain, lorsque cependant il n'y a, dans la Parole, rien qui ne soit Divin, par conséquent rien qui ne soit céleste et spirituel : par exemple, dans ce verset, il est dit qu'Abraham serait fructifié, que de lui seraient faites des nations, et que des rois sortiraient de lui ; qu'est-ce que cela, sinon des choses purement mondaines et nullement célestes ? En effet, il n'y a pas que la gloire du monde qui n'est absolument rien dans le Ciel ; tandis que si c'est la Parole du Seigneur, il doit y avoir la gloire du Ciel, et nullement celle du monde ; c'est aussi pour cela que le sens de la lettre s'efface et s'évanouit entièrement quand il passe dans le Ciel, et se purifie au point que rien de mondain n'y reste mêlé ; car par Abraham on entend non pas Abraham, mais le Seigneur ; par être fructifié on entend non pas sa postérité qui croîtrait beaucoup, mais le bien de l'Essence Humaine du Seigneur, qui croîtrait à l'infini ; par des nations on entend non des nations, mais des biens ; et par des rois, non des rois mais des vrais ; l'historique restant toujours selon le sens de la lettre dans sa vérité, car il est vrai qu'il a été dit à Abraham, qu'il serait ainsi fructifié, et que de lui sortiraient des nations et aussi des rois. Que les Rois signifient les vrais, c'est ce qu'on peut voir par ces passages ; dans Ésaïe :

« Les fils de l'étranger bâtiront tes murs, et leurs Rois seront ton service. Tu suceras le lait des nations et tu suceras la mamelle des Rois. » - Ésaïe 60:10, 16.

On ne voit nullement d'après la lettre ce que c'est que sucer le lait des nations et la mamelle des rois, mais d'après le sens interne on voit que c'est être gratifié des biens et être instruit des vrais.

Dans Jérémie :

« Ils entreront par les portes de cette cité les Rois, les princes, s'asseyant sur le trône de David, montant dans un char sur des chevaux. » - ; 22:4.

Monter dans un char et sur des chevaux, est une expression prophétique qui signifie l'abondance des intellectuels, comme on peut le voir par beaucoup de passages dans les Prophètes ; de même, par les rois qui entreront par les portes de la cité, il est signifié dans le sens interne qu'on serait imbu des vrais de la foi ; c'est là le sens céleste de la Parole dans lequel passe le sens mondain de la lettre.

Dans le Même :

« Jéhovah dans l'indignation de sa colère a dédaigné le Roi et le prêtre : les portes de Sion ont été enfoncées en terre ; il a détruit et brisé ses barres ; le Roi et les princes (sont) parmi les nations il n'y a point de toi. » - Lamentations 2:6, 9.

Là, le Roi, c'est le Vrai de la foi ; le Prêtre, c'est le bien de la charité ; Sion, c'est l'Eglise qui est perdue et dont les barres sont brisées ; de là, le Roi et les princes sont parmi les nations, c'est-à-dire le Vrai et les choses appartenant au vrai seront bannis, au point qu'il n'y a pas de toi, c'est-à-dire, aucune chose de la doctrine de la foi.

Dans Ésaïe :

« Avant que l'enfant sache rejeter le mal et choisir le bien, il sera abandonné l'humus que tu dédaignes en présence de ses deux Rois. » - Ésaïe 7:16.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur ; l'humus qui sera abandonné, c'est la foi qui sera alors nulle, et dont les vrais, qui sont les Rois, seront dédaignés.

Dans le Même :

« Je lèverai ma main vers les Nations, et je hausserai mon étendard vers les peuples ; et ils porteront tes fils dans leur sein, et tes filles seront transportées sur l'épaule ; les Rois seront tes nourriciers, et leurs dames les nourrices. » - Ésaïe 49:22-23.

Les nations et les filles, ce sont les biens ; les peuples et les fils, ce sont les vrais, ainsi qu'il a été expliqué dans la Première Partie ; on peut voir que les nations sont les biens, numéros 1259, 1260, 1416, 1849 ; et pareillement les filles, numéros 489, 490, 491 ; que les peuples sont les vrais, numéros 1259, 1260 ; et pareillement les fils, numéros 489, 491, 533, 1147 ; les rois sont donc les vrais en général dont on sera nourri, et leurs dames, les biens dont on sera allaité ; dire les biens et les vrais, ou dire ceux qui sont dans les biens et dans les vrais, c'est la même chose.

Dans le Même :

« Il fera une aspersion sur beaucoup de Nations, les Rois fermeront leur bouche sur lui, parce qu'ils ont vu ce qui leur a été annoncé, et ont compris ce qu'ils n'avaient point entendu. » - Ésaïe 52:15, - là, il s'agit de l'avènement du Seigneur ; les nations signifient ceux qui ont de l'affection pour les biens ; et les rois ceux qui en ont pour les vrais.

Dans David :

« Maintenant, Rois, soyez intelligent ; soyez instruits, juges de la terre ; servez Jéhovah avec crainte, et tressaillez avec tremblement ; baisez le Fils de peur qu'il ne s'irrite, et que vous ne périssiez en chemin. » - Psaumes 2:10, 11, 12.

Les rois signifient ceux qui sont dans les vrais ; ceux qui sont dans les vrais sont aussi, d'après les vrais, nommés çà et là fils du roi ; ici le Fils signifie le Seigneur, qui est appelé Fils parce qu'il est le Vrai même et que tout vrai procède de Lui.

Dans Jean :

« Ils chanteront un cantique nouveau : Tu es digne de recevoir le Livre, et d'en ouvrir les sceaux. Tu nous as faits Rois et Prêtres à notre Dieu, pour que nous régnions sur la terre. » - Apocalypse 5:9-10.

Là, ceux qui sont dans les vrais sont appelés Rois : le Seigneur les appelle aussi fils du royaume, dans Matthieu :

« Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde ; la semence, ce sont les Fils du royaume ; et l'ivraie, ce sont les fils du méchant. » - Matthieu 13:37-38.

Dans Jean :

« Le sixième Ange versa sa coupe sur le grand fleuve de l'Euphrate, dont l'eau fut desséchée, pour préparer le chemin des Rois, qui (doivent venir) du lever du soleil. » - Apocalypse 16:12.

Il est évident que par l'Euphrate n'est point signifié l'Euphrate, et que par les rois qui doivent venir du soleil levant ne sont pas non plus signifiés des rois ; il a été dit ce que c'est que l'Euphrate, numéros 120, 1585, 1866 ; par là on voit ce que signifie le chemin des rois qui doivent venir du soleil levant, on voit que ce sont les vrais de la foi qui précèdent des biens de l'amour.

Dans le Même :

« Les Nations qui sont sauvées marcheront dans sa lumière, et les Rois de la terre apporteront en elle leur gloire et leur honneur. » - Apocalypse 21:24.

Là les nations signifient ceux qui sont dans les biens, et les rois de la terre, ceux qui sont dans les vrais ; c'est aussi ce qu'on voit clairement, en ce que là il s'agit de choses prophétiques et non de choses historiques.

Dans le Même :

« Avec la grande prostituée qui est assise sur la multitude des eaux, les Rois de la terre se sont prostitués, et ils se sont énivrés du vin de sa prostitution. » - Apocalypse 17:2.

Et ailleurs :

« Babylone a fait boire toutes les nations du vin de sa prostitution, et les Rois de la terre se sont prostitués avec elle. » - Apocalypse 18:3, 9.

Là, on voit pareillement que les rois de la terre ne signifient point des rois ; il s'agit en effet, de la falsification et de l'adultération de la doctrine de la foi, c'est-à-dire, du vrai ; c'est ce que représente la prostitution ; les rois de la terre sont les vrais qui ont été falsifiés et adultérés.

Dans le Même :

« Les dix cornes que tu as vues sont dix Rois, qui n'ont pas encore reçu le royaume, mais qui reçoivent la puissance pendant une heure avec la bête, comme Rois ; ceux-ci ont un même dessein, et ils donneront leur puissance et leur pouvoir à la bête. » - Apocalypse 17:12-13.

Là, chacun voit encore clairement que les rois ne sont pas des rois ; autrement il serait tout-à-fait impossible de comprendre que dix rois reçussent comme rois la puissance pendant une seule heure. Il est dit pareillement dans le Même :

« Je vis la bête et les Rois de la terre, et leurs armées assemblées pour faire la guerre à celui qui était monté sur le cheval et à son armée. » - Apocalypse 19:19.

Il est dit ouvertement, au vers. 13 du même Chapitre, que celui qui est monté sur le cheval est la Parole de Dieu, contre laquelle les rois de la terre sont dits être rassemblés ; là ne signifie les biens de l'amour, qui sont profanés ; les rois désignent les vrais de la foi, qui sont adultérés ; ils sont appelés rois de la terre, parce qu'ils sont au-dedans de l'Eglise : la terre, c'est l'Eglise, numéros 662, 1066, 1067, 1262 ; le cheval blanc, c'est l'entendement du vrai ; celui qui est monté sur le cheval, c'est la Parole. Il y a encore quelque chose de plus manifeste dans , [Il manque du texte ici], 1728 ; comme ces deux gouvernements sont conjoints chez le Seigneur, ils étaient anciennement représentés par la Royauté conjointe au Sacerdoce, comme chez Melchisédech, qui fut Roi de Salem et en même temps Prêtre au Dieu Très-Haut, - Genèse 1.

Et plus tard chez les Juifs, ou l'Eglise Représentative dans sa forme, fut instituée par des Juges et des Prêtres, ensuite par des Rois ; mais comme les Rois représentaient les vrais, qui ne devaient pas avoir le commandement, et cela, ainsi qu'il a été dit, parce qu'ils condamnent, voilà pourquoi ce gouvernement déplaisait tellement, que les Juifs furent réprimandés de ce qu'ils le demandaient, et que la qualité du Vrai considère en soi, fut décrite par le droit du Roi, - .

Et antérieurement il leur avait été commandé par Moïse, Deutéronome 17:14 à l8 ; de choisir le vrai réel qui précède du bien et non un vrai bâtard, et de ne le souiller ni par les raisonnements ni par les scientifiques ; c'est là ce que renferme le commandement au sujet du Roi dans Moïse, au passage cité ; il n'est personne qui puisse le voir d'après le sens de la lettre, mais c'est néanmoins évident d'après chaque mot dans le sens interne, et par là il est constant que par le Roi et la Royauté il n'a été représenté et n'a été signifié rien autre chose que le Vrai.

  
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