Bible

 

Jérémie 51:44

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44 Je punirai aussi Bel à Babylone, et je tirerai hors de sa bouche ce qu'il avait englouti, et les nations n'aborderont plus vers lui; la muraille même de Babylone est tombée.

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Arcanes Célestes # 9341

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9341. Et depuis le désert jusqu'au fleuve, signifie depuis le plaisir du sensuel jusqu'au bien et au vrai du rationnel : on le voit par la signification d'établir la frontière, en ce que c'est l'extension, comme ci-dessus, numéro 9340 ; par la signification du désert, en ce que c'est où il n'y a rien d'habité ni de cultivé ; ainsi par application aux spirituels qui appartiennent à la foi, et aux célestes qui appartiennent à l'amour, le désert est où il n'y a ni le bien ni le vrai, comme dans le sensuel ; car tel est le sensuel de. l'homme, numéro 9331 (fin). : comme il n'y a dans le sensuel ni le bien céleste ni le vrai spirituel, mais qu'il y a le plaisir et l'agrément qui proviennent du corps et du monde, c'est pour cela que le désert signifie cet extrême dans l'homme de l'Église ; et par la signification de l'Euphrate, qui ici est le fleuve, en ce que c'est le bien et le vrai du rationnel : si l'Euphrate a cette signification, c'est parce qu'il était dans l'Assyrie, et que l'Assyrie ou Aschur signifie le rationnel, numéros 119, 1186 ; le rationnel est entendu par l'Euphrate, lorsqu'il est dit :

« Depuis le désert jusqu'à l'Euphrate, et aussi

« depuis le fleuve d'Egypte jusqu'à l'Euphrate, comme dans Josué :

« Depuis le désert et le Liban jusqu'au grand fleuve, le fleuve d'Euphrate, toute la terre des Chittéens, et jusqu'à la grande Mer, au coucher du soleil, ce sera votre frontière. » - Josué 1:4 :

Et dans Moïse :

« A ta semence je donnerai cette terre, depuis le fleuve d'Egypte jusqu'au grand fleuve, le fleuve d'Euphrate. » - Genèse 15:18.

Pareillement dans David :

« Un cep d'Egypte tu as fait partir, tu as étendu ses provins jusqu'à la : mer, et jusqu'au fleuve ses rameaux. " - Psaumes 80:9, 12.

Le Cep d'Egypte, c'est l'Église spirituelle représentée par les fils d'Israël ; jusqu'à la mer et jusqu'au fleuve, c'est jusqu'aux vrais et aux biens intérieurs. Pareillement .

Dans Michée :

« Vers toi ils viendront d'Aschur, et des villes d'Egypte, et depuis l'Egypte jusqu'au fleuve, et depuis la mer jusqu'à la mer, et d'une montagne à une montagne. » - Michée 7:12.

Mais il est signifié autre chose par l'Euphrate, quand il est considéré du milieu de la terre de Canaan comme sa frontière d'un côté, ou comme la renfermant d'un côté, alors ce fleuve signifie ce qui est le dernier du Royaume du Seigneur, c'est-à-dire, ce qui est le dernier du Ciel et de l'Église quant au bien et au vrai rationnel ; que les limites de la terre de Canaan, qui étaient des fleuves et des mers, aient signifié les derniers dans le Royaume du Seigneur, on le voit, numéros 1585, 1866, 4116, 4240, 6516 ; l'Euphrate donc signifie de tels vrais et de tels biens qui appartiennent au sensuel, correspondants aux vrais et aux biens du rationnel : mais comme le sensuel de l'homme est très-près du monde et de la terre, et qu'il en reçoit les objets, numéro 9331 (fin), il ne reconnaît par conséquent pour bien que ce qui fait plaisir au corps, et pour vrai que ce qui est favorable à ce plaisir ; c'est pour cela que, dans ce sens, le fleuve d'Euphrate signifie la volupté ayant son origine dans les amours de soi et du monde, et la fausseté confirmant ce plaisir par les raisonnements tirés des illusions des sens : ces choses sont entendues par le fleuve d'Euphrate dans Jean :

« Une voix dit au sixième Ange : Délie les quatre anges enchaînés sur le grand fleuve d'Euphrate ; et ils furent déliés, et ils tuèrent la troisième partie des hommes. “ - Apocalypse 9:14-15 ;

Les anges enchaînés sur l'Euphrate, ce sont les faux ayant leur origine par les raisonnements tirés des illusions des sens, et favorables aux plaisirs des amours de soi et du monde.

Dans le Même :

« Le sixième Ange versa sa coupe sur le grand fleuve d'Euphrate, et fut tarie son eau, afin que fût préparé le chemin des rois de devers le lever du soleil. » - Apocalypse 16:12 ;

Là, l'Euphrate, ce sont les faux d'une origine semblable ; l'eau tarie, ce sont ces faux éloignés par le Seigneur ; le chemin des rois de devers le lever du soleil, ce sont les vrais de la foi, alors vus et révélés à ceux qui sont dans l'amour envers le Seigneur ; il a été montré que les eaux sont les vrais, et dans le sens opposé les faux, Nos705, 739, 756, 790, 839, 2702, 3058, 3424, 4976, 7307, 8137, 8138, 8568, 9323 ; que le chemin est le vrai vu et révélé, N09 627, 2333, 3477 ; que les rois sont ceux qui sont dans les vrais, numéros 1672, 2015, 2069, 3009, 4575, 4581, 4966, 5044, 5068, 6148 ; que l'orient est le Seigneur, et aussi l'amour procédant du Seigneur et envers le Seigneur, numéros 101, 1250, 3708 ; pareillement le soleil, numéros 1529, 1530, 2440, 2495, 3636, 3643, 4060, 4696, 5377, 7078, 7083, 7171, 7173, 8644, 8812.

Dans Jérémie :

« Tu as abandonné Jéhovah ton Dieu dans le temps qu'il te conduisait dans le chemin ; et qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Egypte pour boire les eaux du Schichor ? Ou qu'as-tu à faire avec le chemin d'Aschur pour boire les eaux du fleuve ? » - Jérémie 2:17-18 ;

Conduire dans le chemin, c'est enseigner le vrai ; qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Egypte pour boire les eaux du Schichor, c'est-à-dire, qu'as-tu à faire avec les faux introduits par les scientifiques appliqués d'une manière perverse ? Qu’as-tu à faire avec le chemin d'Aschur pour boire les eaux du fleuve, c'est-à-dire, qu'as-tu à faire avec les faux par les raisonnements tirés des illusions des sens pour favoriser les plaisirs des amours de soi et du monde ? Dans le Même :

« Jéhovah dit au Prophète : Prends la ceinture que tu as achetée, qui (est) sur tes reins, et lève-toi, va-t'en vers l'Euphrate, et l'y cache dans le trou d'un rocher ; il s'en alla et la cacha vers l'Euphrate ; ensuite il arriva qu'au bout de plusieurs jours, Jéhovah lui dit : Lève-toi, va-t'en vers l'Euphrate, reprends-y ta ceinture ; il s'en alla donc vers l'Euphrate, et il creusa, et il reprit la ceinture du lieu où il l'avait cachée ; mais voici gâtée était la ceinture, elle n'était plus bonne à rien. " - .

La ceinture des reins est le lien externe contenant toutes les choses de l'amour et de la foi ; être caché dans le trou d'un rocher près de l'Euphrate, c'est où la foi est dans l'obscur et devient nulle par les faux qui proviennent des raisonnements ; la ceinture gâtée de manière à ne plus être bonne à rien, c'est qu'alors toutes les choses de l'amour et de la foi ont été dissipées et dispersées. Quand Jérémie reçut ordre

« d'attacher une pierre au livre qu'il avait écrit, et de le jeter au milieu de l'Euphrate, " - Jérémie 51:63, - cela signifiait que la Parole prophétique périrait par des faux semblables.

Dans le Même :

« Il ne s'enfuira pas le léger, et il n'échappera pas le fort ; vers le septentrion, près de la rive du fleuve d'Euphrate ils ont heurté et sont tombés ; mais Jéhovah Sébaoth tire vengeance de ses ennemis : sacrifice au Seigneur Jéhovah Sébaoth dans la terre du septentrion près du fleuve de l'Euphrate. » - Jérémie 46:6, 10, - là aussi le fleuve de l'Euphrate, ce sont les vrais falsifiés et les biens adultérés par les raisonnements provenant d'illusions et ensuite de scientifiques, qui favorisent les amours de soi et du monde.

  
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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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