Bible

 

Jérémie 51:44

Studie

       

44 Je punirai aussi Bel à Babylone, et je tirerai hors de sa bouche ce qu'il avait englouti, et les nations n'aborderont plus vers lui; la muraille même de Babylone est tombée.

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Arcanes Célestes # 8868

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8868. Il faut aussi parler en peu de mots des Vrais qui sont d'autre part que d'après le Seigneur : Ce sont en général ceux dans lesquels le Seigneur n'est pas ; le Seigneur n'est pas dans les vrais chez l'homme, alors que l'homme nie le Seigneur et le Divin du Seigneur, et aussi quand il Le reconnaît et que néanmoins il croit que le bien et le vrai viennent non du Seigneur, mais de lui-même, et que par suite il s'arroge la justice : et même les vrais, dans lesquels le Seigneur n'est pas, sont ceux qui sont tirés de la Parole, surtout du sens de sa lettre, et qui sont expliqués en faveur de la domination et du lucre ; ces vrais en eux-mêmes sont des vrais parce qu'ils sont tirés de la Parole, mais ils ne sont pas des vrais parce qu'ils sont expliqués à contre-sens et ainsi pervertis ; c'est là ce que le Seigneur entend par ces paroles dans Matthieu :

« Si quelqu'un vous dit : Voici, ici est le Christ, ou là ; ne (le) croyez point ; car il s'élèvera de faux-Christs et de faux prophè tes, et ils donneront des signes grands et des prodiges, au point d'induire en erreur, si possible, même les élus. » - Matthieu 24:23-24, 25, 26, voir numéro 3900 : et dans Luc :

« Voyez à ne pas être » séduits, car plusieurs viendront en Mon Nom, disant : Moi je (le) suis ; et le temps est proche ; n'allez donc pas après eux. » - Luc 21:8.

Les vrais qui sont d'après le Seigneur sont toujours des vrais d'après le Seigneur dans la forme interne, et les vrais qui ne sont pas d'après le Seigneur apparaissent seulement des vrais dans la forme externe, mais dans la forme interne ils ne sont pas des vrais, car au dedans ils sont ou des choses vaines, ou des faux, ou des maux : pour que le vrai soit le vrai, il faut qu'il ait en lui la vie, car le vrai sans la vie n'est pas le vrai de la foi chez l'homme, et la vie ne vient pas d'autre part que du bien, c'est-à-dire , du Seigneur par le bien ; si donc le Seigneur n'est pas dans le Vrai, le Vrai est sans vie, ainsi il n'est pas le vrai ; mais si le faux est en lui, ou si le mal est en lui, le vrai lui-même chez l'homme est le faux ou le mal ; car ce qui est en dedans fait l'es-sence , et même dans l'autre vie brille à travers l'externe : maintenant, d'après ces explications, on peut voir comment on doit entendre qu'il ne faut pas penser sur les vrais d'autre part que d'après le Seigneur. Comme il y en a peu qui sachent comment la chose se passe à l'égard des vrais qui dans la forme interne sont des vrais, ainsi qui vivent par le Seigneur, il en sera dit quelque chose d'a-.près l'expérience.

Dans l'autre vie, on perçoit clairement chez quiconque y parle, ce qui en dedans est caché dans les paroles de son langage, par exemple, si ce qui est en dedans a été fermé ou a été ouvert, puis quelle affection il y a ; si c'est l'affection du bien, le dedans est souple ; si c'est l'affection du mal, le dedans est dur, et ainsi du reste : chez les Anges du Ciel, toutes les expressions de leur langage sont ouvertes jusqu'au Seigneur, et cela est clairement perçu, et même entendu d'après la souplesse et d'après sa qualité ; par là on sait aussi ce qui est intérieurement renfermé dans les vrais, si c'est le Seigneur ou non ; les vrais dans lesquels est le Seigneur sont des vrais qui vivent ; mais les vrais dans lesquels n'est pas le Seigneur sont des vrais qui ne vivent pas ; ceux qui vivent sont les vrais de la foi d'après l'amour pour le Seigneur et d'après la charité envers le prochain ; ceux qui ne vfrent pas, sont des non-vrais, parce qu'en dedans il y a l'amour de soi et l'amour du monde : par là les esprits et les anges peuvent être discernés dans l'autre vie, car chacun d'eux a des vrais selon sa vie, c'est-à-dire , selon ce qui règne universellement chez lui.

  
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Arcanes Célestes # 875

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875. Ces mots : la colombe ne trouva pas ou reposer la plante de son pied, signifient que rien de ce qui appartient au bien et au vrai de la foi n'avait encore pu prendre racine : c'est ce qui résulte de ce que la colombe signifie le vrai de la foi, et de ce que le repos de la plante du pied représente l'action de prendre racine. On donne dans ce qui suit la raison pour laquelle le vrai de la foi ne peut pas prendre racine ; c'est parce que les faussetés étaient encore surabondantes ; mais on ne peut comprendre pourquoi il en est ainsi, si l'on ignore comment se fait la Régénération de l'Homme spirituel. Il faut que chez cet homme les connaissances de la foi tirées de la Parole du Seigneur, ou des points de doctrine qui en résultent - connaissances que l'Ancienne Eglise a eues par les Révélations faites à la Très-Ancienne Eglise - soient implantées dans sa mémoire, et que son mental intellectuel en soit muni ; mais tant que les faussetés y sont surabondantes, les vérités de la foi, de quelque manière qu'elles aient été semées, ne peuvent prendre racine ; elles s'attachait seulement à la superficie, ou restent seulement dans la mémoire ; et il ne se forme pas d'humus convenable, avant que les faussetés aient été dissipées, au point de ne plus paraître, ainsi qu'on l'a déjà dit. L'humus lui-même, chez cet homme, est préparé dans son mental intellectuel ; et, lorsqu'il a été préparé, le Seigneur insinue le bien de la charité, et par suite la conscience, d'après laquelle il agit ensuite, c'est-à-dire, par le moyen de laquelle le Seigneur opère le bien et le vrai de la foi. Ainsi le Seigneur sépare les intellectuels de cet homme d'avec ses volontaires, de manière qu'ils ne soient jamais unis ; s'ils s'unissaient, il serait impossible que l'homme ne périt point pour l'éternité. Chez l'homme de la Très-Ancienne Eglise, les volontaires avaient été unis aux intellectuels, comme ils le sont aussi chez les Anges célestes ; mais chez l'homme de cette Eglise ils n'ont pas été unis, et ils ne s'unissent pas chez l'homme spirituel ; il semble cependant que l'espèce de bien de charité que l'homme spirituel fait vient pour ainsi dire de sa volonté, mais c'est seulement une apparence et une illusion ; tout le bien de la charité qu'il fait vient du Seigneur Seul, non par la volonté, mais par la Conscience ; si le Seigneur permettait, même pour très-peu de temps, que cet homme agit par sa propre volonté, au lieu du bien, il ferait le mal par haine, par vengeance et par cruauté. Il en est de même du Vrai que l'homme spirituel pense et prononce ; si ce n'était pas d'après la Conscience, et par conséquent d'après le bien qui vient du Seigneur, qu'il pensât et qu'il parlât, il ne pourrait jamais penser ni proférer le vrai, que comme la tourbe diabolique, quand elle prend l'apparence d'anges de lumière ; c'est ce qui se manifeste très-clairement dans l'autre vie. On voit, par ce qui vient d'être dit, comment se fait la Régénération, et ce que c'est que la Régénération de l'homme spirituel ; c'est-à-dire que c'est la séparation de sa partie intellectuelle d'avec sa partie volontaire, par le moyen de la Conscience que le Seigneur forme dans sa partie intellectuelle, et d'après laquelle ce que l'homme fait parait être produit par sa volonté, quoique ce soit le Seigneur qui le fasse.

  
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